Que ce soit dans le cadre d’un camp, de l’école du dimanche ou pour un moment unique (unique dans l’idée, unique dans le temps, pas unique #fabuleux), préparer une activité biblique est toujours un challenge.
Comment intéresser les jeunes ? Comment cadrer mon activité ? Comment répondre aux besoins?
Soudain, beaucoup de questions peuvent nous assaillir…
Évidemment, il n’y a pas de recette ou de kit “prêt à l’emploi” pour créer THE cours biblique parfait. En revanche, il y a plusieurs éléments à prendre en compte dans la préparation qui peuvent nous aider à proposer quelque chose d’adapté. Voici quelques pistes...
- Bien entendu, avant toute chose, il est nécessaire de prier et de demander à notre Seigneur du discernement pour être guidée dans cette préparation.
- Puis il faut cibler le besoin : En fonction des âges, les besoins sont différents et les jeunes ne sont pas prêts pour tous les sujets. Il nous faut donc prendre le temps de connaître leurs préoccupations, leurs combats, leurs interrogations, pour adapter le propos. Ne perdons pas de vue que c’est à eux que l’on s’adresse !
- Choisir 2 à 3 idées principales maximum : on réfléchit à un fil directeur qui s’articule autour de deux ou trois idées importantes. Elles sont fondées sur des versets de la Bible et ce sont ces idées clés que l’on va répéter plusieurs fois. On évite d’ouvrir plusieurs tiroirs ou de faire une multitude de sous-parties qui vont noyer le propos. Quand on se passionne sur un sujet, qu’on le prépare, on peut avoir beaucoup d’idées qui nous viennent et que l’on veut partager. C’est là qu’un tri s’impose! 🙂
- Travailler sur la forme. Une fois que la préparation est faite, il est important de se demander sur quels supports elle va s’appuyer. Une musique ? Une petite scène de théâtre ? Un dessin ? Une sculpture ? Les possibilités sont nombreuses. L’avantage du visuel est qu’il permet d’éveiller l’attention et va produire des images marquantes. En général, elles sont plus efficaces que de longs discours introductifs. Tu peux trouver des idées sur le site suivant : http://animationbiblique.org/
- Prévoir des moments de parole pour les jeunes, des temps de questions/ réponses. On n’oublie pas que le but est que les jeunes puissent s’approprier les thèmes pour les creuser eux-mêmes ensuite. On ne cherche pas à tout prix à suivre notre préparation et à en venir à bout. Si pendant le temps biblique, les jeunes posent de nombreuses questions sur une partie que l’on n’avait pas prévu d’approfondir, que faire ? Deux possibilités: Laisser de côté une partie de la préparation pour s’adapter au mieux aux jeunes, ou alors, mettre fin aux questions pour avancer. Il n’y a pas un choix meilleur que l’autre, mais on doit veiller simplement à ce que ce ne soit pas la frustration qui guide notre choix!
- Surveiller le timing. En moyenne, le cerveau se déconcentre après vingt-cinq minutes d’une même activité. Il faut donc fractionner le moment en plusieurs parties
Un exemple parmi d’autres : une petite mise en scène, une introduction, une préparation en groupes, une mise en commun, une conclusion.
- Ne pas hésiter à citer des témoignages personnels. Cela présente plusieurs points positifs : illustration d’une idée qui s’ancre dans le réel, facilité d’identification avec des personnes comme nous, encouragements concrets... Mais attention, il existe aussi des dangers : partir d’un témoignage pour faire une vérité générale, se comparer, se jauger par rapport à ces chrétiens, ce qui amène soit de l’orgueil soit du découragement. Usons donc de ces exemples avec sagesse. En effet le centre c’est Dieu, c’est Sa parole. Un témoignage montre souvent la manière dont Dieu a agi dans une vie mais il peut agir de tellement d’autres façons! Ne cherchons donc pas à imiter les œuvres, mais la foi de nos prédécesseurs, comme nous y invite Hébreux 13. 7.
- Prévoir une trace que les jeunes peuvent garder à la fin de ce moment. Cela peut prendre bien des formes: un petit objet, un dessin, un symbole... Dans le cadre des séjours longs avec plusieurs cours bibliques prévus, il est important de discuter de cette “trace” avec les autres moniteurs : la multiplicité des « souvenirs » leur fait perdre un peu de sens. L’idée n’est pas que chaque jeune reparte du séjour avec 10 marques-pages, même s’ils sont très jolis! 🙂
Anne-So & Rox

#jesuisunebillerouge 😉

Un exemple de marque page très joli mais à ne pas multiplier à foison 🙂