Ecouter & Servir

Réflexions tirées de « Un cœur de Marie dans un monde de Marthe » de Joanna Weaver (ce livre n’est plus édité).

Comment choisir la BONNE PART tout en accomplissant ce qui doit vraiment être fait ? Exemple de Jésus : il n’était jamais stressé. Il savait quelle était sa mission et où il allait. Il n’est jamais pris en otage par les exigences du monde car « Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » Jean 5. 30.

Dans un désir de servir Jésus, Marthe a presque manqué l’occasion de le connaître. Le monde applaudit les réalisations, Jésus désire la communion. Dans cette recherche de la communion, nous avons 3 ennemis : l’agitation, le découragement, et le doute.

L’Eternel est celui qui marche devant toi ; lui sera avec toi ; il ne te laissera pas et il ne t’abandonnera pas. Deutéronome 31. 8.

Depuis le jardin d’Eden, Satan cherche à nous faire douter de l’amour de Dieu. Mais Jésus nous dis : Fais moi confiance mon enfant. C’est ton bien que je désire par dessus tout.

N’ayons pas peur de poser des questions au Seigneur comme Marthe :

Répandez votre cœur devant lui. Psaume 62. 8

Ne craignons pas de déranger le Seigneur, ne nous lassons pas de prier :

Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Matthieu 7. 7

Le Seigneur se soucie vraiment de ce qui me préoccupe :

Rejetant sur lui tout votre souci, car il a soin de vous. 1 Pierre 5. 7

Le Seigneur nous aime assez pour s’opposer à nous quand notre attitude est mauvaise. Il ne nous donne pas toujours ce qu’on veut, mais ce dont nous avons besoin.

« Ne crains pas… tu es en soucis et tu t’inquiètes... »

Les soucis empêchent une bonne relation avec Dieu car nous fixons nos regards sur eux au lieu de regarder à lui. L’inquiétude laisse les problèmes s’interposer entre nous et le cœur de Dieu comme si nous ne pouvions plus lui faire confiance. Le fait de se tourmenter provient d’une détermination à mener nous-même notre vie.

Nous avons un Dieu Tout Puissant, un Dieu qui pourvoit, un Dieu qui guérit. Nous pouvons laisser tomber nos inquiétudes, non parce qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter, mais parce que nous avons quelqu’un qui peut les gérer bien mieux que nous. Transformons nos soucis en prières :

Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions grâces. Philippiens 4.6

Ne laissons pas les éléments du présent paraître plus importants à nos yeux que ceux de l’éternité. Je peux regarder honnêtement et avec prière mes activités et éliminer celles qui semblent moins importantes :

Considérez attentivement vos voies ! Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, Vous mangez, et vous n’êtes pas rassasiés, Vous buvez, et vous n’êtes pas désaltérés, Vous êtes vêtus, et vous n’avez pas chaud ; Le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé. Ainsi parle l’Éternel des armées: Considérez attentivement vos voies ! Aggée 1. 5-7.

Cherchons une seule chose à la fois :

  • Chaque matin, demandons à Jésus de prendre la direction de notre journée, de nous donner sagesse et direction.
  • Tout au long de la journée, demandons-lui de nous révéler la prochaine étape.
  • Ayons confiance que ce qui est absolument nécessaire sera fait, puisque nous avons confié notre journée au Seigneur.
  • Soyons ouvert à la direction de l’Esprit : suis-je disponible pour un changement de programme ?

Quand un besoin ou un service se présente, ce n’est pas forcément moi que le Seigneur veut employer !

Dieu ne nous a pas choisis pour nous utiliser, mais parce qu’Il désire avoir une relation de communion, d’intimité et d’amour avec nous. Satan fait tout pour que nous ne jouissions pas de l’intimité avec Dieu. Examinons bien les pensées ou les activités qui diminuent notre soif de communion avec Dieu.

! aux friandises (lectures, films…) qui émoussent notre faim de Dieu !

Luttons contre la tendance de combler le vide que Dieu a formé en nous par des activités superficielles, sachons apprécier le silence et la solitude : c’est à ce moment-là que Dieu a parlé à Samuel.

Concernant les choses spirituelles, plus on mange et plus on a faim ! Ce moment de communion chaque jour avec le Seigneur ne doit pas être un devoir, mais un plaisir. C’est un grand privilège. Le Seigneur veut passer du temps de qualité avec moi. Ce n’est pas un rituel, mais une relation que Jésus a acquise au prix de sa vie.

Demeurez en moi et je demeurerai en vous. Jean 15. 4

Comme les sarments et le cep, nous devons être greffés à lui pour pouvoir puiser notre vie en lui. Une branche toute seule ne peut pas porter du fruit malgré tous ses efforts : tout ce qu’elle a à faire c’est de rester accrochée à l’arbre.

Prière + lecture de la bible + temps = intimité avec Dieu.

Plus je passe du temps avec le Seigneur, plus son image s’imprègne en moi. Le seul obstacle à l’intimité avec Dieu, c’est le péché. Je dois donc tout faire pour entretenir un cœur pur devant Dieu, en confessant mes péchés chaque jour.

SERVIR : le secret pour porter du fruit : rester attachée au cep.

Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir. Ecclésiaste 9. 10

Le signe distinctif du chrétien c’est l’AMOUR (Jean 13. 35). Nous sommes la lettre d’amour de Dieu pour le monde, qui nous regarde vivre et des incroyants peuvent rencontrer le Seigneur par notre intermédiaire !

Imitons le Seigneur : il est toujours disponible, même quand il était en chemin il est toujours dépendant de Dieu. Ex : en apprenant la mort de Jean, Jésus se met à l’écart. Mais les foules le retrouvent : il est ému de compassion et les guérit. Il met de côté sa propre souffrance par amour.

N’oublions pas d’examiner nos motivations :

  • Est-ce que je sers pour impressionner quelqu’un ?
  • Est-ce que je sers pour avoir une bonne opinion de moi ?
  • Est-ce que par ce service je ne cherche pas à étouffer la voie de Dieu qui me demande de changer ?

C’est l’adoration, le temps que nous passons avec Dieu qui donne à une vie trépidante et complexe un axe serein : j’ai besoin de solitude, d’un moment tranquille, seule avec Dieu chaque jour.

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Matthieu 6.33

Le Seigneur dit : Prenez soin d’abord de mes affaires et ne vous faites pas de souci, je prendrai soin des vôtres. Nous avons été créées pour être remplis de toute la plénitude de Dieu (Ephésiens 3. 19) !

Dieu désire nous remplir entièrement mais ne nous force pas. Les seules limites de la présence de Dieu dans notre vie sont les limites que NOUS nous fixons.

Il faut faire de la place à la bonne part dans notre vie. Ne pas attendre de se sentir spirituel pour passer du temps avec Dieu : nous avons besoin de commencer par prendre la décision, lutter pour cela et les sentiments viendront plus tard !

Quelques idées pour une bonne communion entre soeurs

Lors de notre conversion Dieu nous place dans ce magnifique et mystérieux « corps de Christ » (1 Corinthiens 12. 27), une réalité spirituelle qui a des implications très concrètes : tous les croyants, qui le constituent, sont appelés à l’unité, à la solidarité, à l’entraide (Jean 17. 23, Galates 6. 2).

Comment vivre cela avec les sœurs qui m’entourent ?

La Bible nous invite à prendre soin les unes des autres, à nous encourager mutuellement « chacune par la foi qui est dans l’autre » (Romains 1. 12). Et pour cela, c’est important d’apprendre à nous connaître en discutant ensemble aux sorties de réunion, lors d’invitations, d’occasions spéciales… Soyons particulièrement attentives à celles qui sont « nouvelles » et qui ont besoin d’être accueillies, à celles qu’on ne voit plus beaucoup et qui ont peut-être des problèmes cachés en demandant au Seigneur de nous aider à discerner leurs besoins.

Et puis il y a des services spécifiques auxquels le Seigneur nous appelle plus particulièrement, soit individuellement, soit aussi à quelques-unes.

Lorsque notre cœur est disposé à Le laisser nous utiliser et que nous prions pour cela, Dieu place devant nous des situations précises et nous rend sensibles à certains besoins ; puis par Son Esprit, Il nous donne des idées pour agir concrètement, un pas après l’autre.

Personnellement, c’est comme cela que le Seigneur m’a montré petit à petit des choses à faire pour développer les relations entre sœurs et pour aider des sœurs autour de moi.

Voici quelques situations que j’ai pu vivre 🙂

Il y a déjà bien quelque temps j’ai eu à cœur d’entourer une sœur qui était un peu déprimée, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre… Pour faire quelque chose avec elle, je lui ai proposé des petites balades. Marcher, ça permet de parler sans être obligé de se regarder en face, c’est souvent plus facile. Puis j’ai pensé à d’autres qui étaient disponibles et qui pourraient être intéressées et petit à petit, un groupe de Marcheuses s’est mis en place. Bien sûr, il faut un peu d’énergie pour organiser mais c’est vraiment l’occasion d’apprendre à mieux se connaître, et en particulier avec des sœurs qui sont peut-être un peu moins intégrées dans le rassemblement local. D’une fois sur l’autre, et en fonction des personnes présentes, on partage plus ou moins profondément, mais il en résulte toujours du bien !

Dans un autre domaine, j’avais souvent eu envie de prier ensemble entre sœurs mais je n’avais jamais eu le courage de me lancer… J’ai eu l’occasion de faire une formation sur la prière avec des chrétiennes en même temps qu’une jeune sœur du rassemblement. En discutant, on s’est rendu compte qu’on avait le même désir de se retrouver à plusieurs pour prier et c’est comme ça que nous avons commencé de nous réunir à quelques sœurs pendant les réunions d’administration de l’église, dans le but de prier pour les frères. Ça permet de mieux réaliser notre rôle de soutien et aussi de nous impliquer davantage dans les exercices du rassemblement local. C’est également l’occasion de prier pour des personnes qui sont plus fragiles ou qui traversent des difficultés particulières. Combattre par la prière en commun, c’est d’ailleurs un bon moyen pour approfondir les relations. Et c’est toujours un moment de communion qui fait du bien et qui nous booste pour la semaine qui vient !

Actuellement nous sommes aussi en train de mettre en place des moments réguliers de rencontre entre sœurs pour étudier un sujet biblique et nous encourager dans notre foi au quotidien ; c’est très motivant de voir que lorsque le Seigneur nous met un projet à cœur, Il prépare aussi d’autres qui sont partantes !

Dans l’aide plus personnelle, il y a les visites aux sœurs âgées ou isolées, en présentiel quand c’est possible, mais également par téléphone.

J’ai eu l’occasion de m’investir pour une sœur dépendante et sans famille proche, en l’accompagnant dans ses démarches administratives, médicales et autres. Ça n’a pas toujours été facile, j’ai souvent supplié le Seigneur de me remplir d’amour pour elle ! Je me suis parfois sentie un peu à bout, mais cette expérience a été pour moi une bonne école de patience et de compassion ! L’occasion aussi de vraiment mettre en pratique ce verset : « Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (Colossiens 3. 23) et d’apprendre à aider sans attendre de la reconnaissance.


J’ai eu besoin de sagesse pour apprendre à poser des limites et garder le recul nécessaire pour ne pas prendre les choses personnellement et toujours me décharger sur le Seigneur. Ce qui m’a beaucoup encouragée, c’est de voir cette sœur comme une perle précieuse qui avait du prix pour le Seigneur et qu’Il nous avait confiée pour que nous en prenions soin. Et Il a toujours répondu en ouvrant un chemin même quand la situation était particulièrement compliquée.

Dans le domaine des relations entre sœurs, j’ai particulièrement à cœur le contact avec les jeunes mamans. Bien sûr il y a l’aide pratique, la garde des enfants etc mais au-delà de ça, il y a un vrai besoin de relation et de partage. C’est une période de la vie où l’on peut se sentir un peu isolée, surtout celles qui ne peuvent pas toujours sortir le dimanche, une période aussi où l’on est beaucoup dans le matériel, souvent la tête un peu dans le guidon, et on n’a pas encore beaucoup d’échanges avec ses enfants petits.

Alors elles apprécient de pouvoir discuter, elles se posent souvent des questions sur l’éducation, sur l’influence de l’école… et ça fait du bien de pouvoir en parler ; ça nous permet aussi de voir que depuis notre temps (même s’il n’est pas si loin !), certaines questions ont évoluées et ça nous maintient à la page ! On peut ainsi mieux prier pour les défis des familles chrétiennes aujourd’hui…

C’est également l’occasion d’encourager en partageant comment le Seigneur nous a aidées avec nos enfants, la façon dont Il a toujours pris soin d’eux (et particulièrement quand nous ne pouvions plus intervenir…) et les réponses qu’Il nous a données dans notre vie de famille. Personnellement, j’ai beaucoup reçu d’une « grande » sœur en Christ qui savait très bien raconter comment le Seigneur était intervenu dans des situations précises avec ses enfants et chaque fois que je repartais de chez elle, j’étais profondément encouragée par rapport aux circonstances que je vivais.

Et puis c’est une bonne occasion de mettre en pratique le verset de Tite 2 qui nous exhorte, nous les sœurs plus âgées, à « instruire les jeunes femmes à aimer leur mari et à aimer leurs enfants », même si on ne sait pas toujours comment le faire et qu’on aimerait souvent plus de sagesse…

Je crois que ça leur fait aussi du bien qu’on prenne du temps pour leurs enfants, qu’on s’intéresse à eux et qu’on cherche à créer du lien avec la plus jeune génération ! D’ailleurs, là c’est un domaine où l’on est souvent payé de retour !

Aider, et se laisser aider…

Récemment le Seigneur a placé sur ma route une chrétienne ukrainienne qui avait prié ce jour-là pour avoir un encouragement et une aide matérielle concrète. Elle était très émue en voyant comment Dieu lui avait répondu au travers de notre rencontre et elle m’a confié : « Normalement, c’était moi qui distribuais des vêtements aux autres… Jamais je n’aurais pensé me retrouver dans cette situation ! »

Cela impliquait pour elle beaucoup de renoncement de devoir accepter à son tour l’aide des autres… mais elle était sûre que le Seigneur avait un but pour elle à travers ces difficultés et elle désirait continuer à aider les autres là où elle serait placée. C’est une rencontre et un exemple que je ne suis pas prête d’oublier !

Personnellement, j’ai dû aussi apprendre à être celle que l’on vient aider et visiter… Je suis très reconnaissante de toute l’aide pratique que j’ai reçue de mes sœurs et aussi des occasions de partage que le Seigneur nous a données :).

Passer « de l’autre côté », prendre conscience de sa fragilité et de son besoin des autres, c’est une grande leçon d’humilité qui peut être très profitable… Qu’est-ce qui peut nous empêcher de dire oui lorsqu’on nous propose de l’aide ? Est-ce qu’il n’y a pas souvent un peu d’orgueil derrière la réponse polie : « Merci, c’est gentil mais ça va aller… » ?


Alors encourageons-nous à accepter de l’aide et même à en demander, ne privons pas les autres de la joie de donner et de rendre service !

Voilà, je voudrais dire que je suis très reconnaissante pour ces relations riches et motivantes que nous pouvons avoir entre sœurs. Le Seigneur nous a confiées les unes aux autres, il nous demande de nous aimer comme Lui nous a aimées, de toujours chercher le bien de l’autre.

Quel privilège de pouvoir l’imiter et de contribuer dans notre petite mesure à l’édification de Son corps en amour (Éphésiens 4. 16) pour Sa gloire !

Une contributrice anonyme

Une vie qui fait envie ?

Avec un compte insta impeccable, un boulot passionnant, une famille et des amis au top, un dressing dernier cri pour habiller ton parfait summer body, et des vacances de luxe au bout du monde ? Personne ne le niera, ça fait bien un petit peu envie…

Et pourtant, en tant que chrétienne, ça devrait faire tilt ! Quelle vie vide à la perspective de l’éternité ! Ce qui devrait faire profondément envie, c’est une vie riche de communion avec Dieu et de bonnes œuvres pour Lui !

Mais en fait, les non croyants ne sont pas dupes et ont expérimenté qu’une vie peut être belle à montrer mais insipide à vivre. Ils sont eux aussi en quête de quelque chose de plus grand.

C’est là que nos choix de vie peuvent être un témoignage puissant pour ceux qui nous entourent.

Une vie authentique

« Jamais homme n’a parlé comme cet homme. » Jean 7. 46

« Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses. » Luc 2. 47

Tu peux mener une vie en apparence normale, mais interpeler ton entourage par certaines attitudes et paroles. Si tu mets Dieu en Numéro 1, tu ne te soucieras pas de plaire à tout le monde, tu ne rechercheras que l’approbation de Dieu.

Tu peux alors saisir les occasions pour expliquer tes choix auprès des autres, cela les fera sûrement réfléchir : pourquoi tu veux avoir plus de temps libre, quitte à refuser cette promotion intéressante ?

Et quand tu te présentes, de quoi parles-tu en premier ? De ton métier, des études que tu as faites ? Du sport que tu préfères ? Si on commence par parler des sujets communs, il y aura un nombre incalculable de sujets de discussions qui peuvent en découler sans aborder le sujet de Christ.

Il faut savoir SAISIR les opportunités que le Seigneur place devant toi ! Amène Christ d’abord, car après tout, n’est-ce pas le centre de ta vie ? Ne définit-il pas ton identité avant tout autre chose ? Ton attitude doit inspirer les autres à se tourner vers Jésus, se rapprocher de Lui.

Qui es-tu? -Je suis fille de Dieu!

Surveille ta bouche : pas facile de ne pas critiquer telle ou telle personne à cause de son comportement. Avant de critiquer, souviens toi que Dieu l’a créée comme toi il t’a créée. Comme dirait l’apôtre Paul en Romains 14.15 c’est « celui pour lequel Christ est mort » ; mais aussi qu’Il l’aime autant que toi. Nous devons ainsi bénir par la Parole de Dieu ceux qui nous entourent, et pour cela, il faut la connaitre !

Ta première mission, et ne perd pas courage car c’est le plus important, c’est de lire ta Bible quotidiennement ! Tous les jours, si ce n’est plusieurs fois par jour (un chapitre de l’Ancien Testament le matin et un du Nouveau le soir par exemple !)
Remplis-toi de la « connaissance du Seigneur », cela pourra alors se tourner en une forme de service, car tu seras une source de bénédiction pour tes frères et sœurs dans la foi, pour tout ton entourage.

« Ce qui sors de ta bouche a le pouvoir de vie ou de mort. » Proverbes 18. 21

« La bouche du juste est une source de vie. » Proverbes 10. 11

« La haine allume des querelles, mais l’amour couvre toutes les fautes. » Proverbes 10. 12

Encourager les autres

Pense aux autres, avant de penser à toi, et pense à encourager les autres avant de chercher à être encouragée.

« C’est pourquoi, encouragez-vous les uns les autres et édifiez-vous mutuellement, comme vous le faites déjà » 1 Thessaloniciens 5. 11

  • Si aujourd’hui tu te sens découragée, encourage plutôt les autres. Ecris un petit mot à l’un ou à l’autre, pour lui souhaiter une bonne journée, qu’il puisse discerner ce que Jésus attend de lui aujourd’hui, ou bien lui rappeler que tu pries pour lui pour sa semaine difficile, que tu pries pour son état de santé, … et bien d’autres sujets. Ainsi, sans t’en rendre compte, tu te tourneras vers les autres, et ton attention ne sera plus centrée sur toi !
  • De manière plus tournée sur l’évangélisation, n’hésite pas à apporter Jésus comme étant la « clé » des problèmes. Si quelqu’un pleure sur un banc dans un parc, prends 5 minutes pour l’écouter, si il/elle souhaite parler. Encourage-le, apporte-lui TA solution aux problèmes, c’est-à-dire Christ. Enfin, propose-lui de prier pour lui/elle. Beaucoup de personnes n’ont jamais vécu cela, et prier pour quelqu’un devant lui, et avec lui peut changer des choses. La puissance de la prière n’est pas comparable. N’en doute pas.


« Pour nous, nous persévérerons dans la prière et dans le service de la Parole. » Actes 6. 4

« Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, convaincs, reprends, exhorte, avec une patience inlassable » « Car le temps viendras où les hommes ne voudront plus rien savoir de l’enseignement sain, mais ayant les oreilles qui leur démangent, ils s’amasseront des docteurs selon leurs propres convoitises, et ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables. Mais toi, fais preuve en toutes circonstances de modération, endure les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, accomplis pleinement ton service » 2 Timothée 4. 2-5

Cela pour pouvoir dire par la suite :

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » 2 Timothée 4. 7

Être fille au pair dans des familles

J’ai toujours aimé m’occuper d’enfants, mais je n’avais jamais envisagé de faire fille au pair. Contre toute attente, Dieu a placé ce service sur mon chemin, et ce dans plusieurs familles. J’aimerais simplement te partager ce que j’ai pu expérimenter et apprendre, et t’encourager si Dieu a mis ce désir dans ton cœur !
Je crois que les familles chrétiennes et les enfants tiennent une place toute spéciale dans le cœur de Dieu. On peut aussi voir à plusieurs reprises, dans les évangiles, Jésus s’approcher des jeunes enfants. En voici quelques exemples :

Je cheminerai tout doucement au pas de ce bétail, qui est devant moi, et au pas des enfants. Genèse 33. 14

Et ayant pris un petit enfant, il le plaça au milieu d’eux ; et le prit entre ses bras. Marc 9.36-37

Quiconque reçoit un seul petit enfant tel que celui-ci en mon nom, me reçoit. Matthieu 18.5

Il y a beaucoup à dire sur ce sujet, mais voici les points qui me paraissent les plus importants !
Tout d’abord, il est utile d’apprendre à observer : quand on arrive dans une famille, il faut être « éponge », repérer les habitudes de la maman et de la famille, de façon à être rapidement autonome, pour être vraiment une aide. Concrètement, cela veut dire :

  • Repérer la place de la vaisselle dans les placards (notamment pour pouvoir vider seule le lave-vaisselle !)
  • Repérer la façon de plier le linge, de ranger le frigo, les provisions… 
  • Repérer ce que les enfants font habituellement seuls, et ce pour quoi ils ont besoin d’aide. Notre présence dans la famille ne doit pas “déresponsabiliser” les enfants : il ne s’agit pas de tout faire à leur place et ainsi de les laisser se faire servir ou devenir paresseux.


C’est profondément bénéfique et enrichissant de voir une manière de fonctionner différente de ce que l’on a toujours connu dans notre propre famille. J’ai découvert beaucoup de nouvelles recettes, une autre manière de gérer les courses, le budget…, qui sont de bonnes astuces à appliquer facilement au quotidien !
Par cela, on apprend aussi à renoncer davantage à soi, à se soumettre aux autres. Il faut être prête à se plier aux habitudes de la maman, à respecter les « petites manies » qu’on a toutes sur tel ou tel point. On est là pour être une aide, pour soulager le quotidien de la maman : il faut donc qu’elle puisse déléguer avec l’assurance que je ferai les choses comme elle le souhaite, de sorte qu’elle n’ait pas besoin de repasser derrière mon travail.

Être fille au pair m’a également fait beaucoup grandir spirituellement. Cela demande de la dépendance au quotidien, notamment dans l’éducation, la relation avec les enfants : même s’ils doivent me respecter et m’obéir, je ne suis pas leur maman. Ce n’est pas une place évidente, et il faut de la sagesse pour savoir comment agir dans telle ou telle situation, pour avoir un bon équilibre. Mais c’est également un privilège car c’est une relation toute spéciale que l’on peut avoir avec eux, qui diffère de celles qu’ils connaissent.
Il faut aussi demander la sagesse divine pour répondre à leurs questions qui sont parfois déroutantes, tant sur des sujets « sensibles » qu’ils entendent à l’école, que sur la foi, sur Dieu – questions qu’ils posent parfois à des moments où l’on ne s’y attend pas !
Tout cela renforce la confiance en Dieu, car les moments où l’on se sent incapable d’être à la hauteur reviennent bien souvent ! Il s’agit alors d’apprendre à déposer à Ses pieds ces responsabilités : un long trajet en voiture, la charge des enfants quand la maman est à la maternité…

Ensuite, la relation qui s’installe lorsque l’on est fille au pair est, dans une certaine mesure, très intime, puisque l’on est plongée dans le quotidien d’un couple, d’une famille et il n’y a là aucun filtre. C’est très enrichissant, car on peut ainsi avoir des moments privilégiés de discussion avec les parents ; tous ces échanges (parfois sur des thèmes très personnels, que seule cette vie commune rend possibles) m’ont fait beaucoup de bien et m’ont permis de grandir dans ma foi !

Pour autant, il est important de se rappeler que la bonne santé de cette relation n’est pas évidente ou naturelle, de la même manière qu’elle ne l’est pas dans un couple, dans une amitié : il faut en prendre soin, et une bonne communication est donc fondamentale !
Concrètement, cela signifie qu’il s’agit d’installer un climat de confiance dans lequel on puisse oser se dire les choses en toute simplicité, dans les deux sens ; poser des questions, être disposée à accepter les remarques et les conseils… De mon expérience dans différentes familles, j’ai trouvé qu’il était toujours utile et appréciable de faire, au bout de quelques jours – dès que l’on commence à être un peu rôdée ! –, un point sur la période, pour définir précisément les attentes des deux côtés, les besoins, les habitudes…

Comme je l’ai déjà dit, passer quelques semaines ou quelques mois dans une famille est synonyme de beaucoup de partage : on partage les mêmes joies et les mêmes peines du quotidien. Par exemple, j’ai pu vivre la naissance d’un enfant dans plusieurs familles, et mon cœur est rempli de reconnaissance pour cela. Faire tourner seule la maison est un réel défi, sur le plan matériel autant qu’émotionnel, car il faut gérer les réactions des grands… Et pourtant, c’est un si grand privilège de pouvoir partager ce moment de vie fort avec eux !
En parallèle de cette intimité, je pense qu’il est quand même important de maintenir, dans une certaine mesure, une sphère privée, surtout lorsqu’on loge sur place. Bien sûr, cette intimité est heureuse et enrichissante, mais ce n’est pas pour autant une « fusion », et il est utile d’apprendre à être présente et efficace sans pour autant s’imposer. La famille a besoin de moments « juste entre eux », et nous aussi… Pour cela aussi, il faut de la dépendance et de la sagesse !

Enfin, la discrétion est de mise ! En étant immergée dans une famille, on peut parfois assister à des moments de tension dans le couple, de disputes, ou d’événements familiaux privés, de questions de foi « sensibles » partagées… C’est important de respecter cette intimité familiale ! On ne doit pas en parler autour de nous, et spécialement en tant que filles on doit veiller à ça. Cela est aussi un aspect de ce qu’est réellement être une aide.
Il est également important de se tenir en retrait. Ce sont des moments délicats, qui peuvent être parfois un peu embarrassants pour les parents ; il faut donc être attentive à ne pas cultiver cet embarras, en restant discrète pour les laisser gérer la situation comme ils le feraient normalement, s’ils étaient juste en famille.

Surtout, soyons vigilantes à ne pas les juger ou adopter une attitude qui leur fasse penser qu’ils le sont ! La présence d’une fille au pair dans la famille ne doit pas figer ou paralyser la vie familiale, ce qui peut arriver si les parents se sentent observés. ( »Tant que nous ne sommes pas juste entre nous, il nous faut conserver une belle apparence ») Il ne faudrait surtout pas être un frein aux pardons et réconciliations, ils doivent pouvoir rester naturels !


Pour conclure, être fille au pair est un service qui peut facilement être placé sur notre chemin en tant que fille célibataire : un service plein de défis, mais aussi accompagné de beaucoup de joie, de bénédiction et de croissance !

Ainsi donc, comme nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux de la maison de la foi.  Galates 6,10

Merci aux contributrices d’avoir proposé cet article !

À découvrir : une appli mobile de cours bibliques

Et si ton téléphone te permettait de mieux connaître la Bible ? À tout moment de la journée, cette nouvelle appli te permet de grandir dans la compréhension de son message, en validant tes connaissances avec des quiz. Simple et ludique, cette appli promet une récompense à chaque utilisateur qui termine un niveau, pour motiver les troupes !

Les trois niveaux proposent des cours bibliques de difficulté croissante. De nouveaux cours bibliques seront aussi ajoutés dans les prochains mois.

Gratuite, légère, elle fonctionne hors ligne après téléchargement ! Plus d’excuse pour ne pas étudier la Bible 😉

Lien de téléchargement (android uniquement) : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.ubn.clb&pli=1

Retrouve cet article qui en parle : https://www.infochretienne.com/articles/etudier-la-bible-aussi-simple-quune-appli/

ainsi que leur site : https://comprendrelabible.app/

Le Club de la Bonne Nouvelle

Interview de Carolina

– D’où est venue cette idée du club d’enfants?

– Avec mon mari, Stéphane, on avait depuis un moment l’envie de faire quelque chose avec et pour les enfants, et c’est sa sœur qui avait commencé un Club Bonne Nouvelle et qui nous en a parlé.

– Comment l’avez vous mis en place?

– J’ai petit à petit appris à connaître les gens du village. Je discutais beaucoup à la sortie de l’école, et j’ai commencé à proposer personnellement aux mamans. On a toujours été clairs sur le fait que c‘était un club pour découvrir la Bible. On a aussi dit aux parents qu’ils pouvaient rester pour écouter. La première année, on a eu 3 mamans qui sont venues avec leurs enfants, à chaque club, et qui ont tout écouté, c’était super. Maintenant les parents ne viennent plus, d’un côté c’est un peu dommage car ils n’entendent pas l’histoire de la Bible, mais d’un autre côté ça montre qu’ils nous font confiance.

Est-ce que ça a tout de suite marché?

Je suis désolée mais je ne me souviens plus du 1er club ! Mais oui, très vite nous avons eu plusieurs enfants car c’était des fratries de 3 ou 4, donc il suffisait d’une ou deux familles pour que ça fasse déjà un grand groupe ! Par contre on a aussi eu plusieurs adultes qui m’ont dit au début : « Ah génial, c’est une super idée, tiens nous au courant des dates ! » et qui n’ont jamais répondu à mes messages et qui ne sont jamais venus…

– Comment créez-vous le contenu d’une séance?

– On se base sur le matériel que met à disposition l’AEE (Association Evangile et Enfance). Ils proposent un thème par année, comme ça chaque lecture a un fil conducteur, séances après séances. Ils donnent aussi des idées d’activités manuelles, de jeux en extérieur, de théâtralisations… Certaines années on a pris tout ce qu’ils proposaient, et des fois on a fait un peu plus à notre sauce. On a aussi rajouté un moment d’accueil, parce que parfois les enfants ne se connaissent pas tous, ou bien se connaissent mais se disputent à l’école.

– Comment se déroule un club?

– Vers 15h les enfants arrivent et on leur donne leur badge avec leur nom. Quand tout le monde est là on commence par de la gym (en classe je faisais un peu de gym avec mes élèves, donc j’ai reproduit la même chose), mais ça marche bien surtout avec les petits, car plus ils sont grands et moins ils se sentent à l’aise pour gesticuler ! Après il y a un moment de cuisine, car nous avons décidé de faire faire aux enfants leur goûter. Ensuite il y a l’histoire biblique, qui est toujours introduite par une marionnette, qui est devenue la mascotte du club : Madame Soufflé raconte une petite anecdote qui permet de faire le lien entre le quotidien des enfants et la scène biblique. Une fois l’histoire terminée, les enfants doivent la synthétiser grâce à un petit livret dans lequel il y a des images et des phrases à trous, par exemple. Puis, tout le monde dehors ! On fait des grands jeux d’extérieur, (on est d’ailleurs reconnaissants, car en 6 ans de club à Rouen on n’a jamais eu de pluie au point d’être bloqués à l’intérieur tout l’aprèm) et on essaye que les jeux aient un rapport avec le thème étudié. On déguste notre goûter, puis il y a un petit temps de jeux libres avant que les parents arrivent, vers 18h.

Quel est le plus grand nombre d’enfant que vous ayez eus en une séance?

Je crois que la fois où l’on a eu le plus d’enfants, on en avait 24 ou 25. C’était mémorable parce qu’on avait beaucoup de petits avec une activité manuelle plus compliquée de ce que l’on pensait ! (D’ailleurs, maintenant on fait plus des jeux que des activités manuelles parce que leur préparation nous demandait beaucoup trop de temps).

– Y a-t-il des règles spéciales pour le club?

– Nous avions conscience qu’il fallait un cadre pour que les clubs se déroulent bien. Au début on en a peut-être mis trop, et finalement on s’est dit qu’il en fallait très peu, qu’elles soient courtes et claires. Et pour être sûrs qu’ils retiennent les règles, à chaque début de club c’est eux qui doivent les citer. Il y a en 3 :

  • On n’a pas le droit de se faire du mal, ni avec nos gestes, ni avec nos paroles.
  • On doit écouter l’histoire attentivement, sans faire éclater la bulle. Je m’explique ! On s’assoit dans une pièce dédiée à l’histoire (ce n’est pas le même endroit que là où on goute/joue/cuisine…) et on leur fait imaginer qu’on est dans une bulle qui éclate si quelqu’un se lève pour quitter la pièce.
  • On doit participer aux activités proposées. On n’avait pas cette règle au début mais on a dû la rajouter suite à une mauvaise expérience où lors d’un club plusieurs enfants avaient trouvé des jouets et s’étaient mis à jouer, résultat on avait perdu plus de la moitié des enfants! Donc depuis, on fait en sorte de ranger et cacher tous les jouets avant qu’ils n’arrivent.

– Quel est l’âge minimum pour le club?

– Cela nous est arrivé d’avoir des très jeunes quand les parents nous laissaient les petits frères et petites sœurs, mais en général on ne prend pas avant 3 ans. En gros la tranche d’âge couvre la maternelle et la primaire.

Avez vous déjà eu besoin de faire de la discipline?

– La question de la discipline est délicate, car ce ne sont pas nos enfants, et puis on a envie qu’ils reviennent la prochaine fois, donc on ne veut pas être trop sévère, et pourtant des fois il a fallu interdire ceci, arrêter cela… Le plus difficile c’est de témoigner de l’amour même quand on doit les recadrer. Et oui, on a dû le faire. Surtout pendant une période où on avait des enfants très turbulents.

Vous êtes dans la dernière année du cycle proposé par l’AEE, que pensez-vous faire l’année prochaine?

Dans la continuité du Club Bonne Nouvelle, l’AEE a créé le Club Junior qui accompagne les ados au collège. Mais on ne se sent pas trop de faire avec les ados qu’on connait car on sait qu’il y en a qui ne s’aiment pas, et dont les parents ne s’aiment pas non plus, et ça peut être compliqué de mettre ensemble dans un groupe des jeunes qui habituellement se disputent. Par contre il y en a plusieurs que nous avons eu des années au club, qui ne seront plus en âge de venir, mais qui veulent revenir pour nous aider! Certains le font déjà et c’est super, ça veut dire qu’ils se sentent bien chez nous, et je suis contente qu’ils prennent leurs responsabilités, qu’ils aident les plus jeunes… Et ça nous décharge vraiment car on a toujours besoin de quelqu’un qui aide un petit à enlever son manteau, à se laver les mains, à mettre ses chaussures, à écrire sur le livret… Et puis ça veut dire qu’ils vont à nouveau entendre les histoires, et que Dieu peut continuer à travailler leur cœur par ce biais là! Avec Stéphane on pense plutôt recommencer le Club Bonne Nouvelle depuis le début, maintenant qu’on a déjà préparé chaque séance, ça nous fera du travail en moins!

– Toi tu fais ça avec ton mari, que peux tu nous dire sur le service en couple?

Au début, c’était surtout moi qui préparais le club et j’y consacrais une énergie folle (dans mes pensées, mes recherches, mes nuits… ), je voulais prévoir tous les détails et faire quelque chose d’un peu sensationnel! Steph a commencé à préparer avec moi et cela m’a énormément déchargée et je me suis rendue compte qu’il n’y avait pas du tout besoin de me prendre la tête avec autant de détails! Je suis très reconnaissante de pouvoir faire ce travail avec lui. Stéphane a un esprit très synthétique (super pour voir les points clefs de l’histoire biblique et la rendre compréhensible pour des enfants). Il a facilement des idées de jeux avec pas mal d’imaginaire, ce qui attire beaucoup les enfants. Il s’occupe de faire les livrets résumant l’histoire pour chaque club. Moi, je gère plus la déco, la communication avec les parents, la cuisine, la gym, les sketchs. La semaine précédant le club, on étudie tous les deux, séparément, le passage biblique que l’on traitera. On peut en discuter ensemble, cela nous fait beaucoup de bien. On se complète et c’est une richesse. En se répartissant le travail selon nos dons, on est plus efficace. En plus, c’est une occasion pour prier ensemble. Les vendredis soirs avant le club, on répète les sketchs, l’histoire, on fait du découpage, du collage, et on prie. Je trouve que c’est vraiment super de servir en couple. Bon, les matins du club ne sont pas les moments les plus simples parce que nos enfants sentent qu’on n’est pas hyper dispo et on est stressé ; mais maintenant que les deux premiers sont grands (9 et 5 ans) ils commencent à participer dans la préparation et ça c’est chouette ! Après le club, on ressent une grande joie partagée en famille.

Un conseil à quelqu’un qui voudrait commencer un Club Bonne Nouvelle chez lui?

En parler dans votre assemblée locale pour qu’ils prient pour vous. Dans notre église, plusieurs nous demandent des nouvelles, nous avons aussi pu partager ce service avec certains de nos frères et sœurs qui viennent donner un coup de main. (Il y a aussi quelques parents qui nous amènent leurs enfants au club, et je trouve ça très bien, entre autre pour que nos enfants apprennent tôt à « mixer » leurs cercles d’amitié, puisque leurs amis d’école sont en contact avec leurs amis d’église.) Nous avons même été soutenus financièrement au tout début quand on a acheté du matos exprès (des petites chaises et petites tables, plein de stylos, ciseaux, tubes de colle etc…)

Et puis quand on a commencé, notre première, Anah, était bébé ; et ma belle-sœur m’avait conseillé d’avoir quelqu’un présent spécialement pour s’occuper d’elle. Il ne faut d’ailleurs pas commencer seul, mais prévoir d’être au moins deux adultes, même s’il y a peu d’enfants.

J’ai un fort caractère !

Tu as peut-être plus de facilités que les autres à t’affirmer. Tu sais ce que tu veux, tu sais défendre tes opinions, et le premier venu n’arrivera pas facilement à te faire changer d’avis !
Et on t’a sûrement dit tout et son contraire à propos de ton caractère … Parce que tu es capable du pire comme du meilleur. Charismatique, leadeuse, quelqu’un sur qui on peut compter, et qui tient bon dans les situations difficiles ! Mais le revers de la médaille est que l’on te reproche parfois d’être têtue, orgueilleuse, d’avoir mauvais caractère, de manquer de compassion et d’écoute…

Alors, mon fort caractère, j’en fais quoi ?

Personnages bibliques avec un fort caractère :

Pierre

Sa vie : Pierre était un pêcheur galiléen, Jésus l’a appelé à devenir pêcheur d’Hommes (Luc 5. 10). Il a tout laissé derrière lui pour suivre Jésus et Dieu a accompli de grands miracles à travers lui.

Actes 4. 13 : “Et voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et s’étant aperçus qu’ils étaient des hommes illettrés et du commun, ils s’en étonnaient, et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus.”. On voit d’une part que Dieu se sert de lui, même s’il est illettré, et d’autre part, que ceux qui l’entendent prêcher sont surpris par son courage.

Actes témoignant de son caractère : 

  • Matthieu 14. 28-30, l’histoire de Pierre sur la barque. Son impulsivité le mène à sortir de la barque sans hésiter pour marcher sur l’eau mais il ne persévère pas dans cet élan : il commence à sombrer quand il détourne ses yeux du Seigneur.
  • Matthieu 16. 22 : “Et Pierre le prenant à part se mit à le reprendre disant : Seigneur, Dieu t’en préserve, cela ne t’arrivera point” : Pierre se permet de faire des reproches à Jésus !
  • Jean 18. 10, on voit qu’encore il est impulsif : “Simon Pierre donc, ayant une épée, la tira et frappa l’esclave du souverain sacrificateur et lui coupa l’oreille droite” et le Seigneur lui répond “remets l’épée dans le fourreau » (v. 1) On voit que malgré tout le Seigneur le reprend avec patience et amour et il fait pareil avec nous.
  • Matthieu 26. 33 : Il annonce haut et fort qu’il n’abandonnera jamais son Seigneur et dans le même chapitre il le renie 3 fois (v. 70-74). 
  • Actes 2. 14 : “Mais Pierre, s’étant levé avec les 11, éleva sa voix et leur parla”il parle souvent pour les autres ou en premier.

Que tirer comme enseignement de la vie de Pierre ? 

Son caractère : Il était sûr de lui, franc, fervent, déterminé et parfois brusque. Il avait un caractère de meneur, il était impulsif et passionné.

  • Un caractère passionné peut rendre gloire à Dieu : si nous le mettons en 1er dans nos vies, notre force de caractère nous aidera à faire des choix pour lui et notre amour pour lui sera vu de tous car nous ne serons pas timides pour en parler.
  • L’impulsivité peut parfois nous amener à agir avant de réfléchir et ensuite regretter des paroles ou des actions. Jacques 5. 12 : “ Que votre oui soit oui et votre non, non” → on est appelé à faire ce qu’on dit.
  • Avoir tendance à s’affirmer rime souvent avec un ego un peu trop gros… Ephésiens 4. 2 : “je vous exhorte … à marcher … avec toute humilité et douceur”.

–> Pierre a gardé son fort caractère toute sa vie, et ayant appris à soumettre ce fort caractère à Dieu, au travers de leçon parfois très amères, cela lui a été très utile pour son service.

Paul

Sa vie : Saul de tarse, né dans une famille juive et citoyen romain, est envoyé à 13 ans en Palestine auprès du rabbin Gamaliel pour étudier la Torah (Actes 22. 3). Saul est ensuite devenu avocat, et allait devenir membre du sanhédrin (cour suprême juive). Il était zélé et sa foi ne tolérait aucun compromis. Après la mort d’Etienne, la persécution des chrétiens de Jérusalem commence (Actes 8. 1).
Il se convertit à la suite d’une vision, Dieu change son nom et il devient l’apôtre Paul. 

Son caractère : Paul est quelqu’un d’entier, tout dévoué à la cause qu’il sert. Il ne se laisse pas impressionner et aime argumenter avec les non croyants.

Actes témoignant de son caractère :

  • Actes 9. 20 : “et aussitôt il prêcha Jésus dans les synagogues disant que lui est le Fils de Dieu.” Après sa conversion, il change radicalement de direction, mais Dieu ne met pas de côté son ardeur.
  • Philippiens 3. 14 : « je fais une chose […] je cours droit au but »
  • 1 Corinthiens 9. 26 : « Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe, non pas comme battant l’air. »
  • Mais en Actes 23. 3 son impétuosité le conduit à parler trop vite « Dieu te frappera, paroi blanchie ! »

Que tirer comme enseignement de la vie de Paul ?

  • On voit que le Seigneur utilise les forts caractères pour être des leaders pour son peuple. Le zèle est apprécié par Dieu “aie donc du zèle et repens-toi” (Apocalypse 3. 19)
  • Dieu a redirigé l’énergie de Paul, qu’il employait contre Jésus lui-même, pour la mettre à son service. Nous aussi, ne nous trompons pas de combat ! Demandons à Dieu que notre énergie soit utilisée pour ce qui est juste.
  • Dieu nous veut tout entiers pour lui, sans compromis, dédiés à sa cause et Paul est en cela un exemple à imiter.
  • Mais attention : on risquera plus facilement de blesser ou choquer notre entourage en agissant trop fougueusement. Le sachant, on peut y être vigilante !

Des cours de rattrapages en compassion

Être impressionnante, catégorique, sûre de soi, parler de manière trop crue, manquer de compassion… Tout cela est une écharde pour le service pastoral. En tant que chrétiennes nous devons nous efforcer d’être accessibles, bienveillantes, avenantes, ouvertes. Si j’ai un fort caractère, j’aurai plus de difficulté à faire preuve d’humilité dans mes relations. Mais il n’y a pas de fatalité : ce sera moins naturel pour moi, mais pas impossible. Dieu peut faire grandir en moi toutes ces qualités. Ephésiens 5. 21 : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu« .

Par contre Dieu peut utiliser cette force de caractère pour me faire faire des actes courageux : rendre promptement témoignage, entreprendre des actions d’évangélisation, partir pour une mission à l’étranger dans un pays difficile…
Ce franc parler, quand il est rempli d’amour, est aussi une qualité pour être un vrai vis-à-vis pour mon mari, ou pour mes amies.

Dieu ne veut pas changer ma personnalité, mais me sanctifier.

Nous devons donc faire taire ce qui est de la chair : réactions colériques, difficulté à reconnaître ses torts, manque de pardon… Je ne peux pas tolérer la colère ou l’insoumission dans ma vie, sous prétexte que « je suis comme ça » et que ce ne sont pas des « gros péchés ». Pareil avec l’orgueil : on peut se dire « oui mais tout le monde galère avec ça, on est tous plus ou moins orgueilleux ». Et alors ? Ce constat ne changera pas Proverbe 8. 13 : « Dieu déteste l’arrogance et l’orgueil. »

Mais Dieu ne va pas me donner une autre personnalité car il m’a créée comme ça. Seulement, en marchant par l’Esprit, je pourrai abandonner les défauts de mon fort caractère tout en utilisant pour Dieu les qualités qui s’y rattachent. Et n’oublions pas que si Dieu nous demande quelque chose de difficile, et contraire à notre caractère, il nous donne les ressources pour y arriver. Exemple de Moïse : il était impulsif et violent, mais il est devenu « un homme très doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la terre. » Nombres 12. 3. [ndlr : doux ≠ mou du genou!]

Encouragements selon nos caractères :

  • Celles qui anticipent beaucoup : 

“Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.” Matthieu 6. 34.

“A vous maintenant qui dites : aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons ! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain.” Jacques 4. 13.

  • Celles qui ont peur de tout

“Ne vous inquiétez de rien.” Philippiens 4. 6.

“Ne crains point car je suis avec toi pour te délivrer.” Jérémie 1. 8.

  • Celles qui ont des difficultés à parler ou à s’affirmer : 

“Ne crains rien mais parle et ne te tais point. » Actes 18. 9.

→ A l’inverse d’un fort caractère, une trop grande timidité pourrait affecter nos prières en groupe ou les discussions autour du Seigneur et ça peut priver quelqu’un d’une exhortation ou d’une phrase d’encouragement. 

“Mais Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance et d’amour et de conseil” dans version LSG : “Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse.” 2 Timothée 1. 7.

  • Celles qui s’affirment trop / les « rentre dedans » :

« Soyez tous … humbles. » 1 Pierre 3. 8

« Que votre douceur soit connue de tous les hommes. » Philippiens 4. 5.

  • Celles qui ont l’impression d’être maladroites (paroles + actes) :  

“Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches, et il lui sera donné.” Jacques 1. 5.

  • Celles qui ont tendance à voir les défauts des autres :

« Aimez-vous les uns les autres. » Jean 15. 12.

« Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne t’aperçois-tu pas de la poutre qui est dans ton œil ? » Matthieu 7. 3.

  • Celles qui sont jalouses :

“Mais si vous avez une jalousie amère et un esprit de querelle dans vos cœurs, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité.” Jacques 3. 14.

Ce que l’on est appelées à être dès aujourd’hui

  • « Car le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Galates 5. 22.
  • « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification. » 1 Thessaloniciens 4. 3.
  • « Soyez sobres et veillez pour prier. » 1 Pierre 4. 7.
  • « Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, mais avec douceur et crainte, gardant une bonne conscience. » 1 Pierre 3. 15.

Conclusion

« Nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables. » 2 Corinthiens 5. 9.

« Sans la foi il est impossible de lui plaire. » Hébreux 11. 6.

« Quoi que vous fassiez, faites le de cœur comme pour le Seigneur et non pour les hommes. » Colossiens 3. 23.

« Que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté en toute sagesse et intelligence spirituelle pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre. » Colossiens 1. 9-10.

Dieu nous connaît parfaitement, il est infiniment patient avec nous et il regarde au cœur. Ayons donc un cœur qui cherche à lui plaire et à le servir !

Astrid & Coline

À découvrir : un magazine chrétien pour enfants !

Peut-être as-tu déjà cherché des livres, des magazines ou d’autres supports chrétiens pour tes enfants, tes neveux, leurs copains ? Ou des parents t’ont demandé quelque chose d’accessible pour les petits, d’attrayant, facile à transporter et à donner ? À ce propos, je voudrais te parler de PAR LA MAIN

“Jésus appela les enfants et dit: “Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent” (Luc 18. 16)

“Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 4)

C’est un travail d’équipe comprenant des auteurs, des correcteurs, des
illustrateurs, des techniciens en informatique et autres. C’est le fruit d’une étroite collaboration entre des chrétiens bénévoles de différents pays qui désirent faire connaitre le message de l’évangile et mettre les enseignements de la Bible à la portée des enfants de 6 ans et +, sans prosélytisme. Chacun participe en donnant de son temps et de ses compétences. C’est un bel exercice pratique de travail collaboratif dans l’Eglise !

Sur le site internet par-la-main.com , tu peux trouver :

Tu peux les Lire et les télécharger GRATUITEMENT sur le site ou
commander les trois premières années sous forme d’un album en papier
glacé : Volume 1 , Volume 2 et Volume 3

Au bout de 6 ans de publications mensuelles par internet, nous nous sommes rendus compte que la voie électronique n’était pas très adaptée pour toucher les enfants et leurs parents.Il nous a semblé plus approprié de proposer le même type de contenu, en plus élaboré, sur un support papier. Il s’agira d’un abonnement pour 3 numéros par an à commander ICI

Cela permettra de pouvoir distribuer un numéro facilement, le donner
pour l’anniversaire d’un enfant, à des parents, à un cours biblique, etc.
Cette évolution a vu le jour début 2023. J’espère qu’elle permettra à
davantage d’enfants de connaître Jésus et d’avoir une relation vivante avec
Lui !

Si tu as à cœur l’évangile annoncé aux enfants,
que tu cherches comment servir Dieu en utilisant
tes/ton don(s) d’illustratrice, d’informaticienne, de
créatrice, d’écrivaine, de pédagogue, de webmaster,
d’infographiste, … je te propose de m’envoyer un message
par le biais de ce site (site.legrenier@gmail.com) pour
que je puisse te parler plus précisément du projet !

“Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et il dit: “Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi” (Luc 10. 21)

“Il prit un petit enfant, le plaça près de lui” (Luc 9. 47)

Peut-être as-tu connaissance d’autres initiatives à destination des enfants? Partage-les en commentaires!

Marguerite

« Attends, faut trop que je te raconte … »

Je raffole quand on commence une phrase de cette façon … Je sens que je vais apprendre une nouvelle inédite, surprenante, croustillante !!! Sans doute quelque chose à propos d’une connaissance commune… ou peut-être quelque chose en avant-première !

J’arrête instantanément le cours de mes pensées pour me concentrer entièrement à l’écoute de la suite. Mon amie Léa me raconte donc les mésaventures d’Aurélie, notre voisine commune. Je bois ses paroles et je suis pressée de connaitre la suite. J’écoute sans relâche Léa qui continue de parler avec enthousiasme. Elle me rapporte tous les détails et y ajoute ses critiques personnelles, que je déglutis aussi rapidement que le jus 4 agrumes de grand frais.

Plus je l’écoute, plus l’affection que j’éprouvais pour Aurélie diminue. On s’entend bien toutes les 2 mais là, avec tout ce que j’apprends, je vais m’en méfier, peut-être même l’éviter…

Notre entretien s’achève. Je rentre chez moi, un peu déroutée par ce que je viens d’apprendre.

Je croise le concierge de l’immeuble à qui je ne peux m’empêcher de raconter ce que je viens d’entendre ; après tout, ce qui s’est passé l’intéressera aussi.

Le soir arrive et je fais le bilan de ma journée : je n’ai pas fait beaucoup de place à l’Esprit Saint aujourd’hui ! Mon cœur était trop occupé ; d’une part à écouter les paroles du rapporteur, puis à les méditer. Ensuite devenir moi-même rapporteur, et enfin, entretenir ces paroles toute la journée. De plus, j’ai transformé l’affection que j’avais pour une âme en méfiance… Rien ne m’a édifié, et je n’ai été d’une aide pour personne. Une journée de perdue … Je m’arrête un instant pour réfléchir à tout ça.

La médisance, c’est tenir sur quelqu’un des propos malveillants mais qui ne sont pas mensongers.

La Bible nous met en garde à plusieurs reprises concernant cette action :

  • Déjà en Lévitique 19. 16, l’Eternel s’adresse à son peuple : « Tu n’iras point çà et là médisant parmi ton peuple ».
  • En Jacques 4. 11, nous trouvons « ne parlez pas l’un contre l’autre, frères ».
  • Puis l’apôtre Paul craindra qu’à son retour chez les Corinthiens, il les trouve médisants (2 Cor 12. 20).
  • Le livre des Proverbes est aussi source de conseils et de mise en garde : « Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, et elles descendent jusqu’au-dedans des entrailles » chp 18. 8 et 26. 22.

N’oublions pas que certes si les friandises sont délicieuses, elles ne nourrissent pas, abiment les dents, sont mauvaises pour le corps et deviennent addictives. Plus mon oreille est habituée à écouter les paroles du rapporteur, plus ma conscience de faire mal diminue, plus j’aime les écouter et plus je rapporte aussi. Cela devient une habitude et je ne vois pas où est le mal vu que nos échanges sont vrais (à la différence de la calomnie, qui elle est le fait de rapporter des choses fausses ; elle est sévèrement jugée dans la Parole). Mais même si c’est la vérité, je ne pense pas que quelqu’un ait envie que tout le monde sache ses peurs, ses faiblesses, ses chutes etc… sauf si c’est lui-même qui livre ses secrets en choisissant son interlocuteur. Il ne nous appartient pas de conter les erreurs ou maladresses des autres. La tentation est grande de rajouter quelques détails supposés ou encore, des remarques négatives concernant la personne elle-même. Je ne recherche pas l’amour en agissant ainsi.

Rapporter ou écouter les paroles du rapporteur ne fait pas de bien à ma vie spirituelle, et occupe dans mes pensées trop de place. On a malheureusement + de choses à dire sur les gens que d’expériences récentes faites avec le Seigneur ou que de partage biblique… Que nos pensées puissent être dédiées à Celui qui a donné Sa vie pour nous, et la médisance n’aura plus de place.

Dans une discussion, il y a 2 personnes : Léa rapporte, et moi, j’écoute attentivement. A aucun moment je ne stoppe la discussion ; bien au contraire, je l’alimente. Et cela me rend autant coupable que le rapporteur lui-même. « … Mets un couteau à ta gorge si tu es gourmand. Ne désire pas ses friandises, car c’est un pain trompeur » Prov 23. 2.

Souvent on se donne bonne conscience, et on se dit que l’autre est bien mauvais de médire de cette façon… C’est mal et on le sait :

« Moi ? JAMAIS je dirais de telles choses sur quelqu’un, non jamais ! »

Mais on se plait à les écouter, on pose des questions, on alimente le feu de la discussion. Bon ben à toutes ces personnes dont je fais partie, je crois que nous sommes également sur le mauvais chemin et c’est tout aussi mauvais que d’être médisant.

Alors… de quoi on va parler ???

On l’a dit plus haut … d’une expérience faite avec Dieu, d’un passage biblique interpellant ou mal compris, d’un sujet de prière (bon, pas forcément pour Aurélie et ses problèmes récents car, si on veut bien faire, faudrait pas les raconter), de ce que nous vivons en ce moment, de nos activités quotidiennes, de nos projets, de la pluie et du beau temps (seulement si on ne s’en plaint pas ahahh), etc…

Parfois on a cette impression que ça va nous faire du bien de se « décharger » en rapportant des situations, on croit avoir besoin de le dire à quelqu’un pour en être libéré. On croit que ça nous soulage ; je n’en suis pas sûre. La Bible suggère plutôt d’aller parler directement à la personne plutôt que de passer par un tiers. C’est vrai que dans certaines situations, on a besoin d’un avis et demander à quelqu’un de confiance et de bienveillant peut-être utile, parfois même indispensable.

Chaque cas est unique et mérite un temps avec Dieu pour savoir comment il faut agir sagement.

A mon avis, si la Bible nous met en garde aussi régulièrement contre la médisance, c’est parce que c’est notre tendance naturelle et il faut la combattre ; elle n’honore pas notre Dieu. Elle offense non seulement la personne contre qui nous parlons mais aussi Dieu.

Reste à savoir… : Quand est ce que je médis ? A vos réflexions…

Une partie des miennes sont les suivantes :

  • Question de motivation : qu’est ce qui anime mon cœur pour que je sois amené à rapporter ? Est-ce pour faire du mal à l’autre ? Est-ce pour me sentir meilleur que l’autre ? Ou est-ce pour avoir des conseils sages car je ne sais comment me sortir de cette situation ?
  • Suis-je capable de dire ce que je vais dire en présence de la personne sur qui je vais parler ?
  • Est-ce que ce que je vais dire va nous faire grandir spirituellement ?
  • Se garder un cœur bienveillant. Nous y occuper quotidiennement ; si le Saint Esprit occupe notre cœur et nos pensées, il ne nous viendra même pas à l’idée de médire.

Pour finir, un verset en Jacques 3. 2 : « si quelqu’un ne faillit pas en paroles, celui –là est un homme parfait, capable aussi de tenir tout le corps en bride »

PS : Attention, je n’ai pas dit qu’il ne fallait plus manger de bonbons…

Tabitha Cuzin.

L’AMOUR

Tout au long de l’année, j’ai pu avoir au fond de mon sac à main l’agenda de « création d’accord » pour noter les nombreuses tâches du quotidien de ma petite famille. Il est composé d’un côté agenda mais aussi de réflexions, lectures ou pensées sur le sujet de l’amour de Dieu. Et c’est sur ce dernier aspect que je voulais partager avec vous ce qui a pu me faire du bien, m’encourager dans ma vie de tous les jours dans les situations où j’ai pu me trouver, faciles ou difficiles ! Je me sens bien imparfaite pour parler de tout ça mais le but pour moi est de partager pour pouvoir chacune s’encourager à suivre l’exemple parfait du Seigneur.

Dieu nous aime !

Il nous le montre de bien des manières dans la vie de tous les jours : par ses soins constants dans les bons et les mauvais moments ; par sa création, il a fait toutes choses belles ; par le pardon qu’il nous offre etc…

Dieu est l’exemple parfait de l’amour inconditionnel.

Ayons l’envie de partager cela autour de nous ! Ayons envie de donner de l’amour à notre prochain, de montrer l’exemple à nos enfants quand nous en avons ! Ayons à cœur d’aimer avec un cœur simple et non dans un esprit d’égoïsme, de comparaison ou de jalousie. Ce peut aussi être un témoignage pour ceux qui nous entourent dans le travail, à l’école, dans la vie extérieure.

AIDONS au lieu de JUGER

Bien facile à dire et plus difficile à mettre en pratique :

« L’amour ne fait pas de mal à son prochain », Romains 13. 10.

Dieu nous demande d’aimer sans connaitre les intentions du cœur de notre prochain. Quand nous ne comprenons pas forcément les réactions d’un ami envers nous, regardons à notre comportement vis à vis du Seigneur et ne jugeons pas celui de notre prochain. Seul Dieu est à même de juger les comportements des uns et des autres. Quand nos yeux sont fixés sur lui, certains différends que l’on pourrait avoir nous semble beaucoup moins lourds à porter. (Autre article sur le sujet ici)

Pensons aussi à ne pas faire ou ne pas avoir le comportement que l’on aimerait pas que l’autre ait envers nous (Matt 7 v 12). Si nous n’aimons pas être délaissées, prenons garde à ne pas délaisser ceux qui nous sont proches ; si nous n’aimons pas être critiquées, prenons garde à parler en bien de ceux qui nous entourent etc…

SOYONS PATIENTES

Certains événements de vie dans le couple, dans les relations de famille, dans les relations amicales peuvent blesser et amener de la colère / tristesse / rancœur et l’amour pourrait se ternir si l’on ne regarde pas au Seigneur. Regardons le plus rapidement à Dieu pour retrouver les forces pour vivre ces situations dans l’amour et surtout avec la patience nécessaire pour attendre les réponses !

« Faites preuve de patience envers tous », 1 Thess 5. 14

Bien souvent, les solutions n’arriveront pas aussi vite que nous le pensons mais « il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel », Lam 3. 26 et Il fera l’issue ! Remettons lui tout ce qui nous pèse ; la patience encourage à écouter l’autre et ne pas juger : « l’amour est patient, il est plein de bonté », 1 Cor 13. 4.

L’AMOUR en action : LA BONTE

Comment manifester de l’amour en action ? La Bible nous dit :

« Soyez bons les uns envers les autres », Eph 4. 32.

Dieu ne nous demande pas de regarder à nous, à nos défauts, à nos envies mais Il nous demande de vivre pour Lui et de manifester autour de nous quelque chose de Lui ! En s’attachant à ce dernier point, nous aurons beaucoup plus l’envie de donner plutôt que de recevoir ! Attachons nous à ne pas être égoïstes ni regarder qu’à nous mêmes mais plutôt à proposer de l’aide, du temps, des attentions à ceux qui nous entourent. Essayons de
prendre soin des sensibilités de ceux qui nous entourent. Beaucoup de choses peuvent être cachées ou incomprises et propices à une mauvaise interprétation si nous ne prenons pas le temps de communiquer.

Accordons du temps pour une visite à quelqu’un de seul, ou quelqu’un qui paraitrait bien occupé mais qui pourrait malgré tout ressentir l’isolement par exemple, prenons de notre temps pour prendre des nouvelles de nos proches, de nos amis dans notre rassemblement ou plus éloignés… il y a tellement de besoins autour de nous, nous pouvons toujours trouver quelque chose à faire. Gardons en tête tous les jours et toute l’année -ou écrivons-le sur notre frigo- ce verset de Galates 5. 22-23 :

« Le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. »

L’amour dans la PRIERE

Nous pouvons aussi manifester de l’amour en priant sans nous décourager pour ceux qui nous entourent. Cela nous parait parfois vain, mais c’est pourtant l’une des plus grandes marques d’amour : remettre notre entourage entre les mains de Dieu.

« Priez l’un pour l’autre », Jacques 5. 16.

Dans les situations où l’amour avec notre prochain peut être altéré demandons à Dieu d’abord de sonder notre cœur, et non pas de changer l’autre.

L’amour pour ceux qui nous entourent

Rendre le terrain de l’amour ou de l’amitié fertile c’est s’attacher à se comporter en sincérité, parler de vive voix et en vérité, agir en fidélité, montrer de l’amour, aider et accueillir.

« Recherchons ce qui contribue à entretenir la paix et à nous faire grandir mutuellement dans la foi. », Rom 14. 19.

L’amour pour ceux qui nous entourent nous pouvons le manifester aussi en recherchant la paix !

L’amour c’est aussi se parler l’un à l’autre

Mieux connaitre celui, celles ou ceux qui m’entourent c’est mieux savoir comment leur donner de l’amour. Faisons l’effort d’être attentives aux autres sans attendre de retour.

« Veillons les uns sur les autres », Hébreux 10. 24.

De nombreux conflits ont leur source dans une mauvaise communication ; n’ayons pas la crainte de partager, de communiquer en ayant le Seigneur à nos côtés pour faire ça avec amour. Le Seigneur nous parle aussi à ce sujet bien souvent, laissons nous instruire par Lui et acceptons de recevoir ses enseignements.

Nous avons toutes nos défauts mais le Seigneur nous montre qu’il est bien plus plaisant de couvrir tout cela par l’amour.

Dans chaque situation de notre vie où l’orage ou la tempête pourrait survenir, prions en premier lieu pour réagir avec amour et avoir un esprit de grâce et de pardon.

« Vous devriez plutôt pardonner et consoler », 2 Cor 2. 7.

Avançons chaque jour en pensant que le Seigneur est un Dieu de grâce et encourageons nous à pardonner.

Caroline B.