Je suis contente pour toi !

Il est une idée répandue sur les femmes : nous nous regardons du coin de l’oeil, nous nous comparons, nous nous rassurons sur notre propre valeur par opposition aux autres… Nous peinons parfois à nous réjouir pour les autres, ou à compatir avec elles… Le bonheur des unes fait-il le malheur des autres ?

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19. 18)

« Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent et pleurez avec ceux qui pleurent »(Romains 12. 15)

Tant pis pour ces versets ?

Non, nous ne pouvons décidemment pas nous satisfaire de ce tableau.

Une histoire de la Bible

Dieu accorde à Pénina de pouvoir avoir des enfants, et dans sa souveraineté, il ne permet pas cela pour Anne, la seconde femme d’Elkana. (1 Samuel 1)

Dieu permet une grande épreuve pour Anne. Elle n’a pas d’enfant alors qu’elle désire vraiment en avoir. Mais en plus elle voit tous les jours dans sa maison l’autre femme de son mari serrer ses enfants dans ses bras. Pour couronner le tout, cette Pénina est odieuse avec elle en remuant toujours le couteau dans la plaie. La Bible précise même l’objectif de Pénina : « la pousser à l’irritation ». Elle était donc en cela une occasion de chute pour Anne, qui était d’autant plus tentée de se mettre en colère, contre Pénina mais aussi contre Dieu qui ne lui donnait pas d’enfant.

Si Dieu permet une épreuve dans la vie d’un croyant, il veut aussi lui donner la force de la supporter, sans que nous soyons « poussés à l’irritation », en nous révoltant contre lui. Il a aussi prévu que nos frères et soeurs nous soutiennent dans ces épreuves.

Le second commandement le plus important de la Bible est parfois bien difficile à appliquer. « Aimer son prochain comme soi-même » c’est en effet souhaiter de tout coeur à nos prochains le bien que nous voudrions pour nous-mêmes.

Pénina empêche Anne, par son attitude odieuse, de se réjouir pour elle.
Quand nous recevons une bénédiction, veillons à ne pas faire chuter nos frères et sœurs qui n’ont pas reçu la même chose. Soyons sobres et sensibles à leur situation lorsque nous évoquons bien des aspects de notre vie quotidienne : la famille, l’argent, le mariage, le travail, le logement, les vacances, la santé…

En effet, rapidement, la jalousie, l’envie, montent dans le cœur. Dieu nous appelle au contraire à être contents de ce que l’on a : « J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve » (Philippiens 4. 11), et même à nous réjouir avec ceux qui se réjouissent.

Malheureusement, je suis Anne et Pénina à la fois!

Dans ma mauvaise nature cohabitent une perpétuelle insatisfaite, et une « m’as-tu vue? » bien déguisée. C’est un fait, je serai toujours « plus » (jolie/intelligente/rigolote/attentionnée/pieuse…) que l’une et « moins » (jolie/intelligente/rigolote/attentionnée/pieuse…) que l’autre. Et les sentiments que ces deux attitudes provoquent sont mauvais.

Retenons pour nous que si nous jouissons de bénédictions de Dieu, c’est vraiment par grâce. Prenons l’exemple de Marie : elle aurait pu s’enorgueillir d’avoir été choisie pour mettre au monde le Fils de Dieu! Son état d’esprit est tout autre : « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s’est réjoui en Dieu mon Sauveur, parce qu’il a regardé à l’humble état de son esclave » (Luc 1. 48).

Mais il y a une attitude qui est encore pire que les précédentes : c’est de penser, et promulguer autour de soi, que notre piété ou notre fidélité nous ont permis d’obtenir une bénédiction terrestre.

La personne en face de toi a certainement aussi beaucoup prié. Certainement qu’elle aussi a remis toute sa vie entre les mains de Dieu. Comme Paul, elle a pu supplier le Seigneur plusieurs fois.

Du moment où l’on commence à penser que notre fidélité, nous a acquis une bénédiction, nous perdons de vue sa véritable source, Dieu, et son moteur, la grâce (1 Thessaloniciens 5. 18).

L’éventail des bénédictions de Dieu est très large.

Dieu nous bénit toutes, parce que c’est ce qu’il aime faire. Mais toutes ces bénédictions ne sont pas terrestres.

Il peut par exemple…

  • donner un sentiment particulier de sa présence dans nos vies.
  • nous faire don de sa joie, de sa paix, de son amour.
  • permettre des fruits dans notre service pour lui.
  • nous donner la joie immense de voir une âme se tourner vers lui.
  • rendre un passage de la Bible lumineux, et même nous faire entrer dans ses secrets (Psaume 25. 14).
  • combler un manque affectif et redonner confiance en soi et en lui.
  • rendre l’espérance du ciel vraiment vivante en nous …

Conseils pratiques

Comment faire, alors, si je sais que j’éprouve parfois des sentiments que le Seigneur n’approuve pas, mais que je veux pourtant honorer Dieu dans toute ma vie? C’est bien difficile de contrôler ses pensées et ses sentiments, qui souvent nous prennent par surprise, ou nous prennent de vitesse!

Lorsque je me compare à quelqu’un, je peux :

  • Confesser la jalousie ou le mépris, l’envie ou la suffisance qui me caractérisent.
  • Lister toutes les bénédictions que Dieu m’accorde, pour toujours avoir à l’esprit sa grâce et sa générosité envers moi, et ainsi cultiver un esprit de reconnaissance qui me gardera, soit de vouloir plus, soit d’étaler ce que j’ai.
  • Développer ma vie de prière. Philippiens 4,7 nous promet que la communion avec Dieu gardera nos pensées dans le Christ Jésus. Nos pensées seront alors pures. La suite du passage nous dit « que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » Nous pouvons être actives pour faire taire une pensée et s’adonner à d’autres.
  • Nous pouvons nous encourager à prier pour celles qui nous entourent. Prier en particulier pour le bien d’une personne qui nous agace ou nous fait du mal nous permettra de voir notre coeur être transformé jusqu’à chercher véritablement son bien.

 Un cœur paisible est la vie du corps, tandis que l’envie est la carie des os.
Proverbes 14. 30

N’hésite pas à partager ton témoignage sur ce sujet pour enrichir cet article ! (site.legrenier@gmail.com)

Vitrines d’évangélisation (3)

Motivées par les vitrines d’évangélisation proposées par Magali ici, nous avons imaginé une vitrine thématique pour Noël.

On vous partage les supports que l’on a créés !

Vous trouverez ici le tuto pour réaliser les étoiles de la vitrine.

Marine et Christine

Tu peux aussi jeter un œil à l’article de Marine à ce sujet 😉

Tu as à coeur de saisir l’occasion de Noël pour annoncer l’évangile ?

Voici du matériel d’évangélisation créé pour l’occasion par Croire et voir

ici

Belles fêtes de fin d’année à toutes !

Être moteur

« Ayez du zèle et non de la paresse… Servez le Seigneur ». Romains 12 : 11

Servir le Seigneur, c’est aussi prendre des initiatives !

Je peux devenir un moteur, une force de proposition dans les domaines où je me sens à l’aise, et comme sur ce vélo, pédaler pour qu’une roue en entraîne une autre.

« Que nous soyons encouragé(es ) ensemble.. par la foi qui nous est commune » Romains 1 : 12

Avant de pédaler, il faut avoir deux choses dans ses bagages, que l’on peut demander à Dieu :

  • discerner les besoins autour de moi auxquels le Seigneur m’appelle à répondre
  • discerner les dons que Dieu a donnés à chacune.
    Pour cela, on peut s’encourager à ce que dans nos conversations nous parlions aussi de notre vie avec Dieu, de ce qu’il nous met à coeur, de ce qui nous intéresse ! On se rendra compte ainsi qu’on n’est peut-être pas la seule à prier pour une situation donnée, ou à avoir tel projet …

Tout le monde n’a pas le caractère d’une meneuse…Mais Dieu peut nous donner l’envie de prendre des initiatives, même dans les petites choses. Pour contrer la peur de l’échec qui peut nous envahir, regardons les exemples de la Bible qui nous encouragent à être fidèles comme par exemple Itthaï, qui par son attachement à David et sa volonté de le suivre coûte que coûte, même dans son rejet, a entraîné toute sa famille à la suite du vrai roi (2 Samuel 15); ou encore Timothée, à qui Paul dit d’être un modèle, entre autres par ses actions (1 Timothée 4. 12).

Nous faisons parfois des constats négatifs : les gens de mon église n’évangélisent pas, rien n’est organisé pour les jeunes, on n’a pas de moments conviviaux entre chrétiens … N’en restons pas à ces constats ! Quelle est ta part devant Dieu face à ces situations ?

Attention, toutefois, par expérience, si Dieu n’est pas à la source de cette prise d’initiative, notre projet n’aboutira pas, ou mal.

Un exemple :

J’aime organiser…c’est vraiment un domaine dans lequel je me sens à l’aise. Alors pourquoi ne pas le mettre au service de mon église en organisant par exemple une après-midi pour les enfants avec des jeux, un goûter, un message biblique ? Je peux en parler à cette sœur qui s’est intéressée aux animations avec les enfants, et cette autre les aime beaucoup… Servir ensemble crée en plus des liens forts.

Alors soyons dépendantes de Dieu et c’est parti !

Pour t’aider sur l’aspect pratique

voici un petit schéma des questions à se poser pour organiser un événement

Et quelques conseils pour organiser un grand jeu avec un groupe d’enfants ou d’ados

Anne-Jo

Mon enfant choisira par lui-même… vraiment ?

Influences : ne refusons pas d’être leur modèle !

«Vous de toutes façons,vous êtes conditionnés». Tu as peut-être déjà entendu cette remarque, si tu es née dans une famille chrétienne. Autour de toi, les gens se disent peut-être que tu n’as pas choisi de devenir chrétienne, et que ce sont tes parents qui t’ont programmée pour l’être.

Au fond de toi, tu sais que c’est faux. Toi seule tu connais les doutes par lesquels tu es passée, les difficultés qui ont ébranlé ta foi, qui l’ont mise à l’épreuve et en ont vérifié la solidité. Toi seule connais le prix des renoncements et des choix que tu as fait pour Dieu, et tu sais pertinement que jamais une croyance héritée des parents ne t’aurait poussée à prendre de telles décisions pour lui.

Non, tu n’es pas conditionnée. Tu as été bien influencée.

Influencés par un discours grandissant dans la société, certains parents craignent à présent de présenter leurs convictions personnelles à leurs enfants. Plusieurs voix se font entendre pour défendre par exemple le fait que l’école peut libérer les enfants des conditionnements familiaux. Selon eux, les enfants doivent décider par eux-mêmes de la direction qu’ils donneront à leur vie. A vrai dire, ce principe pseudo-pédagogique est insensé et ceux-là même qui le défendent ne le respectent pas.

En effet, les enfants ne grandissent pas dans un espace vide de toute valeur et de toute opinion. Ils n’accumulent pas non plus des informations qui leur permettront plus tard d’orienter leur vie comme ils l’entendent. Un enfant, surtout en bas-âge, est toujours avide d’apprendre. Il fait perpétuellement siennes de nouvelles façons de penser et d’agir. Il s’identifie à des modèles. La question est de savoir quels sont ses modèles. Si vous dédaignez votre rôle de modèle, si vous ne présentez pas à votre enfant l‘image de ce qu’il y a de plus précieux au monde, c’est-à-dire l’amour de Jésus, vous laissez le champ libre à toutes sortes d’influences qui conditionneront – souvent en mal – le développement de sa personnalité. Méditez ce texte que j’ai eu entre les mains, il y a peu de temps : « De nombreux parents disent : ‘Nous ne voulons pas influencer nos enfants. Nous voulons les laisser libres du choix de leur religion.’ Pourquoi ne pas vouloir guider leur choix ? La presse le fera ! La télévision le fera ! Les affiches le feront ! Les voisins le feront ! Les politiciens le feront ! La puissance du péché le fera ! Et nous ? Fermerons-nous les yeux ? Seigneur, garde-nous de le faire et pardonne-nous de l’avoir déjà fait ! »

Influencer, ce n’est pas programmer 

Nous ne pouvons en aucun cas les programmer pour qu’ils deviennent de bons chrétiens. C’est le travail du Saint-Esprit de produire la conversion. Dans toute la Bible, nous voyons que la foi est une décision personnelle : « J’ai mis devant toi la vie et la mort… choisis la vie ».

Ce que peuvent les parents, c’est prendre la décision d’être fidèles à Dieu, et d’inviter leurs enfants à faire de même : « Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel ». Notre devoir consiste à semer la Parole de Dieu. Les meilleurs résultats seront obtenus si nous semons la bonne semence dans une bonne terre. L’âme encore tendre et ouverte d’un jeune enfant est une bonne terre. Quel privilège de pouvoir y semer la parole de Dieu, son amour et son dessein pour la jeune vie de l’enfant !

Enseigner ses enfants : un ordre ! 

« Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de tout ton âme, et de toute ta force. Les commandements que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les répèteras à tes enfants ; tu en parleras quand tu seras chez toi, quand tu seras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les attacheras à tes mains comme un signe. » Deutéronome 6 v 4-8

Ce passage nous montre la pensée de Dieu concernant l’enseignement biblique dans la famille. Avant de parler des enfants, Dieu s’intéresse à la vie spirituelle des parents : aiment-ils Dieu ? Sans cette relation vivante avec Dieu, on ne transmettra à nos enfants qu’une tradition, une culture religieuse.

Pistes concrètes

Il s’agit de faire prendre conscience aux enfants de la présence de Dieu dans notre quotidien. C’est dans notre vie quotidienne que les changements opérés par la vie nouvelle en nous sont les plus visibles.

Leur montrer que la prière ce n’est pas juste pour des moments désignés de la journée

Qu’ils apprennent que Dieu n’est pas un Dieu « du soir » (lecture) ou « du midi » (prière du repas) mais de toute la journée.

Une belle fleur, un coucher de soleil … Ou bien grand-maman est malade, on cherche une place de parking, un enfant rentre de l’école avec un problème, ou a mal au ventre, ou a besoin d’aide pour gérer sa colère : autant d’occasions pour lesquelles remercier le Seigneur ou demander Son aide (à haute voix) au cours de la journée, sans attendre la prière du soir.

De même, on peut ouvrir la Bible pour chercher un verset auquel on pense (à propos d’un mensonge, ou d’une angoisse, ou d’une dispute) et en parler avec son enfant, même si ce n’est pas « l’heure de la lecture. » C’est ce qui va rendre la vie avec le Seigneur normale et naturelle !

Cet enseignement va de pair avec des moments ciblés, où l’on arrête les activités pour découvrir un passage de la Bible, et écouter en famille ce que Dieu nous dit dans ce passage.

Encouragements d’une jeune maman et extraits du livre Commencer très jeune de Erberhard Mülhan

Statut : disponible

« Son épouse s’est préparée. Il lui a été donné de s’habiller d’un fin lin, éclatant, pur. En effet, le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints ». (Apocalypse 19. 8).

Ce passage nous parle du ciel. Dieu a voulu nous révéler certains des événements futurs, notamment pour donner de la perspective à notre vie actuelle. Et il prend soin de nous préciser que tout ce que l’on aura fait pour le Seigneur viendra contribuer, symboliquement, à la beauté de l’Eglise aux yeux du Seigneur.

Tout ce qui est matériel redeviendra un jour poussière, tous les projets tomberont un jour dans l’oubli. Mais Jésus vient nous donner un nouvel éclairage : « Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre coeur, comme pour le Seigneur … sachant que vous recevrez du Seigneur un héritage en récompense » (Colossiens 3. 23). Oui, de tout ce que l’on aura pu faire sur la terre il ne restera bientôt aucune trace… sauf ce que l’on aura fait pour le Seigneur. Même les choses insignifiantes : « Faites tout pour la gloire de Dieu. » (1 Corinthiens 10. 31).

L’essentiel est d’être disponible.

Si ma journée est remplie d’avance de toutes sortes de choses, tout ce que le Seigneur me donnera en plus me donnera l’impression de perdre mon temps … Sachons reconnaître Dieu dans ce que percevons spontanément comme un dérangement, une perte de temps : une visite impromptue, un message auquel il faut répondre, un coup de fil… car Dieu utilise souvent cet « inconfort » pour nous faire progresser.

Aimer rendre service

Nous n’avons pas besoin d’un don spécial pour cela. Et nous n’avons même pas besoin de nous en rendre compte! Selon Matthieu 25. 35-40, si l’on est disponible, on peut servir le Seigneur en faisant des choses toutes simples, et pas spécialement « spirituelles » : donner à manger, à boire, donner des vêtements, être hospitalier et rendre visite. C’est à la portée de chacune d’entre nous!

Parfois on se torture l’esprit pour discerner la volonté de Dieu, ce qu’il attend de moi… Mais j’ai entendu une fois que

Dieu ne nous met pas au défi de réussir à discerner sa volonté.

Si nous commencions simplement par ce que Dieu nous a déjà révélé de sa volonté ? Par exemple : Dieu veut-il que je partage le message de l’évangile ? OUI ! Dès que j’en ai l’occasion ! Sur de nombreux sujets, Dieu nous révèle dans la Bible ce qui lui fait plaisir.

Pour le reste, soyons simples … Dieu veut-il que j’appelle cette sœur à laquelle je pense depuis quelques jours ? Pourquoi penses-tu à elle sinon ? Nous avons l’Esprit de Dieu en nous, c’est lui qui nous suggère ces pensées, nous met des personnes à cœur.

Cela ne veut pas dire qu’il faut que je m’implique dans tous les services dont j’entends parler. Mais n’y a-t-il pas des sujets qui te font plus tendre l’oreille que d’autres ? Des sujets pour lesquels tu te sens concernée ? C’est un bon indicateur. N’oublions pas que c’est Dieu qui produit en nous le désir de faire quelque chose, et la force pour l’accomplir (Philippiens 2. 13).

Bien sûr nos coeurs sont un peu tordus… et ils peuvent nous tromper. Après le premier indicateur dont je viens de parler, il est prudent de regarder un second indicateur :

pour quelles raisons est-ce que je veux faire ça ?

Je pense en particulier à deux mauvaises raisons :

  • vouloir être bien vue des autres
  • vouloir être bien vue de Dieu

Mais je m’empresse de préciser que ce n’est pas parce que c’est un service visible que c’est forcément l’orgueil qui te fait agir, et donc qu’il faut renoncer à le faire 😉

Et si je discerne de l’orgueil en moi, ou tout autre mauvais motif, est-ce un prétexte pour ne rien faire? Non, ça serait trop facile de paresseusement se cacher derrière ses défaillances! Confessons ce péché, demandons pardon à Dieu pour ce mauvais état d’esprit, supplions-le pour qu’il transforme nos cœurs et les remplisse de son amour… et agissons!

Demandons donc sincèrement à Dieu de sonder et purifier notre cœur, et qu’ainsi nous puissions le servir avec joie.

Psaume 100. 2 « Servez l’Eternel avec joie » 🙂

Deux freins à nos relations avec Dieu et avec les autres

Le manque de pardon

Certainement l’une des choses les plus difficiles que nous ayons à faire dans notre vie de foi : pardonner à ceux qui nous ont fait du mal. Davantage encore à ceux qui ne nous ont pas demandé pardon premièrement.

Mais faisons le car Jésus lui-même nous dit en Matthieu 6. 14 « en effet si vous pardonnez aux autres leurs fautes votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux autres votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes »

Quelle mise en garde ! Dieu ne fait pas dépendre ici notre salut du fait que nous pardonnons, mais ce verset nous montre que notre manque de pardon aura des conséquences pour notre vie sur la terre : Dieu ne veut pas nous laisser dans cet état !

Avec l’aide de Dieu nous pouvons pardonner. Et quelle sera notre récompense ? La paix !

Car je ne connais rien de plus libérateur que le pardon. Essayer c’est l’adopter.

Demandons aussi pardon à ceux que nous avons blessé. Il y en a certainement ! Et parfois sans en avoir eu conscience. Que Dieu nous parle là aussi…

Et enfin, mais pas des moindres, confessons nos péchés à Dieu. Il est le premier à qui nous avons fait du tort, le premier que nous avons blessé. Mais lisons 1 Jean 1. 9 :

« si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et nous nettoyer de toute iniquité »

Belle promesse, n’est-ce pas ?

La culpabilité

Est-ce que je m’occupe assez de mes enfants ? Est-ce que je les surprotège ? Est-ce que j’aurais dû accepter de remplacer encore ma collègue ? Je suis nulle j’ai encore péché sur ce point aujourd’hui

Je ne vaux rien…

Je me rappelle de ce péché que j’ai commis quand j’étais jeune, je l’ai confessé, mais j’y repense et je suis pleine de remords.

Et ainsi de suite…

Je ne dirai qu’une chose, qui n’est pas de moi évidemment, mais qui vient de la Parole de Dieu :

2 Corinthiens 5. 17 « Ainsi, si quelqu’un est uni à Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées : voici, toutes choses sont devenues nouvelles »

L’Esprit Saint qui habite en nous nous révèle nos fautes pour pouvoir les confesser. Ne faisons pas taire notre conscience quand elle nous reprend! Ainsi l’Esprit nous aide à progresser et avancer afin de pécher de moins en moins.

Mais la culpabilité qui nous rabaisse, qui nous rappelle sans cesse nos erreurs déjà confessées, cette culpabilité-là vient de Satan.

Alors chassons la dès qu’elle arrive. Comment ? Retour à l’article « Prenons courage! » Rappelons-nous les vérités sur qui nous sommes.

J’en rappelle certaines :

Colossiens 1. 13 : je suis délivrée des pouvoirs des ténèbres 

Jean 5. 24 : Je suis sauvée et j’ai la vie éternelle. Je n’irai pas en jugement car je suis passée de la mort à la vie 

Romain 5. 1 : J’ai été justifiée, entièrement pardonnée

Le mot de la fin : cet article est loin d’être exhaustif. Il retrace faiblement ce que Dieu peut faire dans nos vies de femmes. Je l’ai moi-même expérimenté (à ma faible mesure). Mais persévérons ensemble. Ces points sont, je dirais, la phase de lancement de notre vie chrétienne.

Une fois lancée, il nous reste un beau chemin à parcourir, pour aller toujours plus haut (malgré les bas), jusqu’au jour où nous nous retrouverons au ciel.

Amen !

Anne Hoo

Si on vous dit « servir le Seigneur… »

“Oh mais je suis trop jeune” 

FAUX ×

Exemple de LA SERVANTE DE NAAMAN

2 Rois 5 v. 2 à 4

“Les Syriens […]- avaient amené captive du pays d’Israël une petite fille, et elle servait la femme de Naaman. Et elle dit à sa maîtresse : Oh, si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie ! Alors il le délivrerait de sa lèpre. »

On a ici l’exemple d’une petite fille qui avait osé parler du prophète à la femme de Naaman ; est-ce que nous, nous osons parler du Seigneur autour de nous ? On n’a pas besoin de connaître la Bible par coeur, de partir très loin dans un autre pays ou d’être plus âgée ; comme la jeune servante on peut parler du Seigneur dans notre entourage, peu importe notre âge ! 

“Je n’ai pas le temps, j’ai trop de travail”

FAUX ×

Exemple de LYDIE  

Actes 16 v. 14

“Et une femme nommée Lydie, marchande de pourpre de la ville de Thyatire, qui servait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle fût attentive aux choses que Paul disait.”

Tu as peut être un travail prenant, un emploi du temps très chargé, la maison à tenir et tu ne vois pas comment en plus tu pourrais servir le Seigneur. Pourtant nous avons ici l’exemple d’une femme qui gère ses priorités puisqu’on voit qu’elle travaille (elle est dans le commerce, domaine stressant et prenant sans doute) mais trouve quand même le temps d’écouter et de servir Dieu.

“Hospitalité, partage, entraide”

VRAI ✓

Exemple des FEMMES de LUC 8 v. 3 

“Et Jeanne, femme de Chuzas intendant d’Hérode, et Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens”.

Le Seigneur prend soin de nous et nous donne des biens matériels (un logement, une voiture…). Est-ce qu’on les utilise pour notre propre bien-être égoïste ou est-ce qu’on les met au service de notre Maître en en faisant profiter d’autres ? Par exemple en conduisant une personne âgée de l’église au culte le dimanche matin ou en mettant à disposition ton jardin à des enfants qui n’en ont pas…

Exemple de MARTHE 

Jean 12 v. 1 à 3

“Jésus […] vint à Béthanie […] On lui fit donc là un souper ; et Marthe servait”

Tu peux aussi pratiquer l’hospitalité comme Marthe qui a servi un repas au Seigneur et à tous ses disciples, malgré l’imprévu, et a pris soin d’eux.

“Je peux mettre mes talents au service du Seigneur.”

VRAI ✓

Exemple de DORCAS 

Actes 9 v. 36 et 39

“Or il y avait à Joppé une femme disciple, nommée Tabitha, qui, interprété, signifie Dorcas ; elle était pleine de bonnes œuvres et d’aumônes qu’elle faisait […] et toutes les veuves vinrent auprès de lui (Pierre) en pleurant, et en montrant les robes et les vêtements, toutes les choses que Dorcas avait faites pendant qu’elle était avec elles”.

En effet peut être que Dieu t’a donné des talents, des facultés ou des capacités ;  tu peux les mettre au service du Seigneur comme Dorcas avait mis son talent de couturière à Son service.

EN GROS, SOUVIENS-TOI QUE…

Aucun service n’est trop petit… 

(pas même donner un verre d’eau !) 

Matthieu  10 v. 42

“Et quiconque aura donné à boire seulement une coupe d’eau froide à l’un de ces petits, en qualité de disciple, en vérité, je vous dis, il ne perdra point sa récompense.”

Tout faire pour le Seigneur

Colossiens 3 v. 17 et 23

“Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père […] Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes.”

Matthieu 25 v. 35-36

“Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais infirme, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus auprès de moi […] En vérité, je vous dis : en tant que vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi.”

>>> On espère que l’exemple de ces femmes t’encouragera à Le servir quelque soit ton âge et tes circonstances de vie ! Tu verras, ça en vaut vraiment la peine, nous avons un bon Maître !! 🙂

“Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera”Jean 12 v. 26

Valentine M. et Suzanne P.

Quelques conseils pour visiter les personnes âgées

«Quant à l’amour fraternel, soyez plein d’affection les uns pour les autres » Romains 12.10 

Qui a déjà visité des personnes âgées ? Que ce soit de ta famille ou de tes amis. Tu avais une boule au ventre et une petite voix dans la tête qui te disait :

« Mais de quoi va-t-on bien pouvoir parler ? Qu’est- ce qu’on va faire ? »

Eh bien, je pense que pour plusieurs d’entre nous c’est la même chose. Même après plusieurs visites, j’ai toujours cette boule au ventre. Je voudrais te partager ici quelques réflexions par-rapport à ce service, qui pourront peut-être t’encourager à persévérer dans tes visites. 

La boule au ventre… 

Je me suis déjà demandée pourquoi Dieu permettait cette boule au ventre avant chaque visite. Ce serait tellement plus agréable de ne pas l’avoir et d’y aller beaucoup plus légèrement ! Mais si je n’avais pas cette boule au ventre, est-ce que je prierai à chaque fois pour : 

– que Dieu dirige cette visite 

– que cette visite fasse du bien à cette personne et qu’elle ait de la joie 

– que je puisse avoir les bons mots pour encourager, apaiser, faire du bien 

– que je puisse poser les bonnes questions pour m’intéresser à elle. 

En deux mots : être dépendante ! Etre dépendante du Seigneur Jésus pour ce service, qui peut paraître facile de l’extérieur, mais qui demande beaucoup de sagesse pour qu’il soit bénéfique pour chacun. 

Parler, écouter… accepter le silence 

Souvent on se dit « qu’est-ce que je vais pouvoir lui dire ? ». 

Premièrement, ce sont souvent les petites choses du quotidien qui leur font plaisir : leur parler des tourterelles qui ont fait leur nid dans le sapin en face de chez toi, de la dernière farce de ton enfant, de l’avancée de la peinture de ta chambre, des jolies fleurs qui ont poussé dans ta jardinière… 

Deuxièmement, un point essentiel : au lieu de parler, ÉCOUTE. C’est quelque chose de très important de manière générale mais peut-être spécialement avec des personnes seules et isolées. Elles n’ont pas forcément quelqu’un à qui parler et ont besoin de partager leur quotidien, leurs soucis, leurs joies avec d’autres. Elles ont peut-être besoin de se sentir écoutées, d’une oreille attentive pour raconter leurs malheurs (même si elles vous racontent les mêmes à chaque fois !). Souviens-toi que tu n’as qu’une bouche mais deux oreilles !

Troisièmement, un mot sur le silence. Pendant mes études, j’allais souvent passer la journée ou la soirée chez un couple (pas âgé). Une fois j’étais assise à côté d’elle. Comme assez souvent, après avoir conversé un moment, le silence s’installe, et je me sens mal, je cherche désespérément des sujets de conversation… J’en ai discuté avec elle : j’ai dit que je ne savais pas forcément quoi dire etc. Elle m’a répondu, que le silence c’était bien aussi, que l’on n’avait pas besoin de parler tout le temps, que c’est normal qu’il y ait aussi des silences. Et depuis ce jour, j’ai vécu les silences avec eux très différemment. Ce n’était plus des lourds silences mais des silences où l’on profitait juste d’être ensemble. Alors bien sûr si toute la durée de la visite c’est silencieux, cela ne serait pas normal, mais je te partage cela pour t’encourager à ne pas avoir peur du silence ! 

Pourquoi faire ces visites ?

Je ne sais pas si les personnes âgées que tu visites sont comme les miennes, mais ce qui m’a frappé, c’est la reconnaissance qu’elles expriment à la fin d’une visite ou même d’un appel téléphonique ! Et il me semble que ce qui leur fait du bien c’est l’attention, car derrière celle-ci elles comprennent qu’elles sont importantes à nos yeux, qu’on s’intéresse à elles, qu’on fait attention à elles. 

Bien sûr après l’intention il y a l’action en elle-même. Le deuxième but que je vois est de prendre soin. Il est vrai que le dimanche, j’ai beaucoup de mal à avoir une conversation posée après le culte par exemple avec quelqu’un. Du coup les visites me permettent de discuter plus librement, et de poser des questions sur leur famille, comment elles vivent par exemple l’éloignement d’avec leur famille, ou de découvrir parfois des besoins matériels, des besoins d’aide ou des sujets de prière par rapport à elles ou à leurs familles. Portons les charges les uns des autres ! (Galates 6.2) 

Dans cette période si difficile de la vieillesse, la solitude, les longues journées (où plusieurs d’entre elles ne peuvent plus faire grand chose) sont des choses difficiles à vivre au quotidien. Par nos visites, ayons à coeur de leur apporter aussi de la joie. Qu’elles puissent vivre nos visites comme un petit rayon de soleil envoyé par le Seigneur pour les encourager dans leur semaine. 

Dans la pratique 

Un petit carnet de notes peut être utile si, comme moi, tu as une mémoire pas toujours fiable. De retour dans la voiture ou à la maison tu peux y noter quelques sujets de prière. Tu peux aussi y noter des résumés de vos échanges, par exemple quand tu as discuté de sa famille (que tu ne connais peut-être pas) et de ses besoins. Cela permettra de pouvoir la questionner la prochaine fois pour demander des nouvelles. 

Il me semble que c’est mieux de faire plutôt des petites visites régulières plutôt que des grandes mais très espacées. C’est sûr que c’est plus contraignant et je t’avoue très humblement que j’ai beaucoup de mal à être régulière. Peut-être que les semaines trop chargées où l’on ne peut pas aller les voir on peut faire un appel téléphonique, par exemple en accrochant notre dernière lessive ou en faisant la vaisselle ! 

Quelques idées de choses à faire avec les personnes âgées.

Cela dépend bien sûr de leur état de santé, de leurs envies .. 

⦁ Tu peux aller faire un petit tour au soleil, ou pour les plus en forme qui aiment marcher aller faire une mini balade. 

⦁ Si tu as envie, tu peux partager avec elles les photos de tes vacances en Corse, dans les Alpes, à l’île d’Oléron, au Pérou ou autre part ! Sur album papier ou sur ordinateur. Il y a des personnes âgées qui aiment beaucoup regarder des photos et découvrir des paysages qu’elles n’ont peut-être jamais vu. Et tu verras que des fois elles te poseront plein de questions sur les animaux, les plantes ou les endroits que tu photographies. (Et tu n’auras pas toujours la réponse 😉 ) Préfère les photos de paysages aux les photos de personnes, surtout si elles ne les connaissent pas. 

⦁ Si elles aiment tricoter, broder, ou crocheter, et que toi aussi : pourquoi ne pas emmener ton ouvrage et avancer ensemble ? 

⦁ Si tu aimes cuisiner, tu peux leur rapporter un petit gâteau, ou alors quelque chose de salé pour leur prochain repas. Peut-être que si tu les visites l’après-midi, tu peux rapporter une part pour toi aussi et prendre un petit goûter ensemble. 

⦁ Il y a des personnes âgées qui aiment beaucoup jouer. Ça sera souvent le jeu des petits chevaux ou de la dame chinoise, mais qu’importe, fais le jeu qu’elles connaissent. C’est pas forcément facile de jouer avec elles, des fois elles oublient à chaque tour que c’est à elles de jouer et parfois elles oublient le but du jeu mais qu’importe : pense que ça leur apportera de la joie et illuminera une de leurs après-midi

⦁ Si elles ont du mal à lire, tu peux aussi leur apporter de temps en temps un CD gravé avec des études bibliques (si elles ont un lecteur CD). Évite les vieilles K7 numérisées avec le son qui grésille car souvent elles ont des problèmes d’audition… 

La liste n’est pas complète, on peut sûrement trouver plein d’autres choses à faire. C’est les idées que j’ai eues avec les personnes que j’ai visitées, selon leurs goûts et leurs envies. D’ailleurs tu peux leur demander directement ce qu’elles aiment faire ! 

Je suis preneuse si tu as d’autres idées 🙂 N’hésite pas à les partager en commentaires, ça peut être utile à d’autres !

Que le Seigneur t’encourage dans ce service tellement utile ! 

« Que le Seigneur vous fasse abonder et surabonder en amour les uns envers les autres » 1 Thessaloniciens 3. 12 

V. A.

Servir le Seigneur grâce à l’informatique et aux nouvelles technologies

Il y a un grand besoin parmi les chrétiens de compétences informatiques

alors que ces nouvelles technologies sont présentes partout et peuvent être utilisées comme canal d’édification, d’évangélisation et de partage entre croyants !

Beaucoup d’entre nous ont un compte sur un ou des réseaux sociaux. Et si ça devenait un moyen de partager sa foi ? Certaines sœurs ont à cœur de servir le Seigneur mais sont parfois trop timides pour aller évangéliser dans la rue, alors voici quelques idées et des pistes pour se former !

Quelques exemples de services

  • Le développement d’outils et d’applications permettant d’avoir sa Bible constamment dans sa poche, ou encore de mettre à disposition des messages ou des textes d’édification
  • Le développement de sites web et de canaux de diffusion de la Parole de Dieu pour rendre témoignage de notre Sauveur
  • La mise à disposition en ligne de ressources d’encouragements mutuels comme par exemple des recueils de louange, des blogs, des vidéos
  • La publication de contenus interactifs pour les jeunes enfants pour les éveiller à la foi avec des jeux, vidéos ou bd adaptés à leur âge
  • La diffusion sur les réseaux sociaux de messages d’encouragement ou d’évangélisation, de versets
  • Le développement de supports techniques pour des cours bibliques en ligne

Mais il y a aussi des services au sein-même d’associations chrétiennes, pour répondre aux besoins actuels, que ce soit pour gérer les sites web, les réseaux, et tous les outils internes…

Quelques pistes pour se lancer…

  • Pour la création de vidéos : Youtube et les différents réseaux sociaux sont un bon vecteur de partage
  • Pour la création de sites : il y a des systèmes de gestion de contenus (CMS) comme WordPress ou Joomla qui permettent de créer des sites plus facilement à l’aide de tutos mais aussi des plateformes comme Wix qui permettent de créer un site suivant des modèles (un nom de domaine personnalisé peut être acheté à moindre coût)
  • Pour le développement : il est possible de se former grâce à des cours en ligne pour certains accessibles gratuitement  : Open Classroom, Udemy…

Même s’il y a une forte majorité d’hommes dans le secteur de l’informatique, cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas envisager de s’orienter dans ce sens. Il existe une multitude de formations accessibles à toutes (CAP, BTS, Licence, Master, école d’ingénieur) et surtout c’est un métier, un hobby, où les compétences peuvent s’exercer depuis chez soi, en télétravail donc compatible avec des enfants et une vie de famille parfois bien chargée !

Clémence G.

Lire la Bible avec son enfant

Maman solo, étant venue à la foi après un divorce, j’avais à cœur de partager la Bible avec mon enfant. En effet, on peut y lire : Et Jésus dit: Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Matthieu 19.14. Mais je ne savais pas comment faire ! Il ne s’agissait pas de lui imposer des règles ou des manières de faire, mais de lui apporter la bonne nouvelle que j’avais reçue ! Mais à cet âge (2ans) il était un peu petit pour comprendre l’œuvre de la croix. J’ai donc opté pour des histoires qui pourraient lui plaire. Avant tout je me suis munie d’une Bible pour lui. Il y a de nombreux modèles pour les enfants dès tous petits. Nous lisions donc 1 ou 2 pages de sa Bible. Rassurez-vous avec les images cela nous faisait lire 2 à 4 lignes. Ensuite je lui projetais sur l’ordinateur des histoires dans lesquelles il pouvait s’identifier. Je choisissais donc les histoires de Gédéon, Samuel, David, etc… J’ai trouvé ces histoires sur le site suivant : https://bibleforchildren.org/languages/french/stories.php . J’ai choisi ce support car c’est ce qui parlait à mon enfant à cette époque. Il existe de nombreuses ressources aujourd’hui qu’elles soient audio, vidéo, images. Il ne faut pas hésiter à faire le tour et à en tester plusieurs qui seront adaptés à vos enfants ainsi qu’à votre famille. Pour la petite histoire il avait fini par apprendre à lire avec cette Bible.

Lorsqu’il a été un peu plus grand, on a pu passer à la vraie Bible mais tout en gardant les moyens d’apprentissage qui étaient adaptés à son âge. On ne lisait que quelques lignes, 5 maximum. Puis on coloriait un verset qu’il pouvait garder en lien avec notre lecture. Tout cela ne durait que 10-15 min

Puis quand il a eu 6-7 ans comme il savait lire et écrire c’est lui qui écrivait son verset. Nous avions un petit classeur de versets où on les rangeait. Chaque samedi matin nous avions notre temps de lecture de la Bible avec bricolage ou écriture du verset.

Mamendé T.