Un exemple vivant de Tite 2

Je me souviens de la 2CV qui pétaradait en ralentissant pour se garer devant notre maison ; des « Bonjour ! » enthousiastes qui retentissaient et qui nous tiraient de nos devoirs, de nos jeux et de nos tâches ménagères ; du fondant au chocolat de Lili qui égayait notre goûter chaque mercredi.

Je me souviens des histoires de Lydie qu’on écoutait (plus ou moins) attentivement – selon nos âges et nos capacités de concentration – toujours narrées avec beaucoup de vie, de cœur et souvent, d’humour ; des jeux « de table », celui des « mains papillons » par exemple, qui nous faisaient tellement rire !
Je me souviens des anniversaires fêtés avec elles, et des cartes avec un long texte ponctué de versets et d’encouragements personnalisés.

Ces souvenirs datent d’il y a 15-20 ans. J’ai grandi dans une maison remplie d’enfants, d’ados, de bébés…

Au milieu de notre joyeux fouillis et de nos éclatantes disputes, Lydie et Lili apportaient leur présence, leurs histoires, leurs jeux et toujours… de quoi goûter ! Parfois, ados, nous aurions aimé rester dans nos chambres, mais quelle bénédiction que d’avoir été tirés de nos « tanières » pour partager un moment avec elles. Elles avaient la douceur et la sagesse de femmes qui avaient vécu de longues décennies avec Dieu.
Si je partage ces quelques bribes de souvenirs aujourd’hui, c’est pour encourager nos sœurs, notamment celles qui sont un peu devant nous sur le chemin de la vie et de la foi, à partager un peu de leur temps avec de plus jeunes sœurs et de plus jeunes familles.

« Que les femmes âgées soient, dans toute leur manière d’être, comme il convient à de saintes femmes, — ni médisantes, ni asservies à beaucoup de vin ; enseignant de bonnes choses, qu’elles instruisent les jeunes femmes à aimer leurs maris, à aimer leurs enfants, à être sages, pures, occupées des soins de la maison, bonnes, soumises à leurs propres maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée. »  Tite 2. 3-4

Je suis reconnaissante que Lydie et Lili aient pris cet enseignement à cœur. Je suis reconnaissante pour leur amour qui a abondé (Philippiens 1. 9) pour notre famille, mes parents, mes frères et sœurs. Je suis reconnaissante que ces versets soient dans la Bible !


Chères sœurs en Christ – vous qui avez « un peu plus de bouteille »… sans être parfaites (ce n’est pas écrit dans le passage de Tite !) : vous pouvez être et vous serez certainement une grande source de joie et de bénédiction pour de plus jeunes sœurs et familles !

Joy.

La pauvre veuve aux deux petites pièces

Te sens-tu parfois pauvre,  matériellement ou spirituellement ? Ou bien inutile, vide sans rien avoir à partager ? L’histoire de cette veuve peut t’encourager.

Levant les yeux, Jésus vit des riches qui jetaient leurs offrandes au Trésor. Il vit une veuve indigente qui y jetait deux pites. Et il dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté plus que tous les autres ; car tous ceux-ci ont jeté de leur superflu aux offrandes de Dieu, mais celle-ci y a jeté de sa pénurie, tout ce qu’elle avait pour vivre. 

Luc 21. 1-4

Jésus leur disait dans son enseignement: Gardez-vous des scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes et qui aiment les salutations dans les places publiques, les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les repas ; qui dévorent les maisons des veuves, tout en faisant, pour l’apparence, de longues prières ; ceux-ci recevront une sentence plus sévère.

Assis en face du Trésor, Jésus regardait comment la foule jetait de la monnaie au Trésor ; de nombreux riches y jetaient beaucoup. Une veuve pauvre vint et y jeta deux pites, ce qui fait le quart d’un sou. Ayant appelé ses disciples, il leur dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté au Trésor plus que tous ceux qui y ont jeté ; car tous y ont jeté de leur superflu, mais celle-ci y a jeté de son dénuement, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.

Marc 12. 38-44

Quelques leçons pour nous.

Ce récit contient plusieurs encouragements par rapport au service parce que très souvent, servir, c’est donner : du temps, de l’énergie, ses biens, de l’affection…

1.    Tout donner, soi-même avant tout.

L’histoire de cette veuve invite d’abord à se donner soi-même entièrement, pas juste laisser les miettes à Dieu. En effet, les riches de ce passage ont l’air de donner beaucoup, peut-être plus que la dîme, mais en réalité cela ne leur coûte rien, c’est juste une partie de ce qu’ils ont, leur superflu.

Tandis que cette pauvre femme n’a pas seulement donné la dîme, elle a TOUT donné ! Ce qui est frappant c’est qu’elle avait deux pièces et aurait pu n’en donner qu’une seule, cela aurait quand même représenté un don de 50% de ses biens ! Mais elle a donné les 100% ! 😲

Pourquoi nous donner entièrement à Dieu ? Et bien avant tout parce que c’est ce que Lui a fait pour nous : Il s’est donné en Jésus-Christ ! Et puis aussi parce qu’Il saura bien mieux que nous gérer ce que nous lui confions.

En retour, nous voulons entendre cet appel appel à :

  • Se donner soi-même : et en particulier se mettre à sa disposition, nos pensées tournées vers Lui.

En effet, l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc étaient morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.

2 Corinthiens 5. 14-15

  • Partager ce qu’on a :

“Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières…”

Jacques 1. 17

Le roi David a pu dire : “Tout vient de toi, et ce qui vient de ta main nous te le donnons

1 Chronique 29. 14

Dieu NE FORCE PAS. Jamais. Il souhaite que tout ce que nous faisons soit volontaire, de coeur pour lui. “Dieu aime celui qui donne joyeusement”

2 Corinthiens 9. 7

2.         Croire que Dieu multipliera le peu que je donne.

Parfois on se dit : je n’ai pas grand-chose, je ne suis pas douée, je ne sais pas expliquer la Bible… Quand je vois tout ce que font les autres, j’ai l’impression que le peu que je fais n’a aucune valeur, c’est une goutte d’eau…

Jésus a choisi douze disciples : ils n’étaient pas l’élite du peuple ! Certains étaient très impulsifs, ils se disputaient souvent, ne comprenaient pas ses enseignements la plupart du temps, ils se trompaient, avaient peur, et l’ont abandonné au moment fatidique. Et pourtant… c’est par eux, fortifiés par le Saint Esprit, que le message s’est transmis et nous est parvenu !

On a aussi plusieurs exemples dans la Bible de gens qui ont donné le peu qu’ils avaient et Dieu a multiplié : il y a plusieurs veuves dans le lot, ainsi qu’un petit garçon qui a donné son goûter pour nourrir 5000 personnes.😉

3.         Croire que Dieu pourvoira à mes besoins.

Servir, c’est souvent sortir de sa zone de confort, prendre des risques, parfois financiers. Et puis parfois on est fatigué, on aimerait se reposer, mais telle personne ne va pas bien, telle personne âgée a besoin d’aide pour ses courses, il y a un cours biblique à préparer, des colos à organiser, le ménage de la maison ou celui du local à faire, etc…

Dieu ne te force pas à aller au-delà de tes limites, mais si par la foi, tu sens que tu dois parfois les franchir, alors compte sur lui, il sera là, il t’aidera !

Dieu donne de la force à celui qui est las, et il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur. Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants ; mais ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles ; ils courront et ils ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas.

Esaïe 40. 29-31

Cette veuve croyait vraiment que Dieu pourvoirait à ses propres besoins !

4.         Accepter de rester dans l’ombre, sans reconnaissance

Imaginons la scène : chaque fois que les riches déposent leurs offrandes, ce sont de grosses bourses bien remplies, c’est très sonore, et probablement que tous sont impressionnés.

Cette veuve n’a que 2 petites pièces : on n’entend presque rien. On ne connaît pas son nom, elle est anonyme !

Pour elle c’est un gros sacrifice, mais personne ne le remarque ! Elle ne reçoit aucune reconnaissance du point de vue humain. Elle n’a probablement pas même entendu Jésus la citer en exemple à ses disciples !

Elle a trois motifs “d’anonymité” :

  • C’est une femme, dans une société qui les méprise souvent ;
  • Elle est pauvre, dans une société pour qui la richesse est vue comme une bénédiction de Dieu ;
  • Elle est veuve, sans appui humain, en sachant que souvent la souffrance éloigne les autres. 

Notre société a bien évolué sur beaucoup de domaines, mais en réalité elle n’a pas tant changé que cela : on y valorise l’activité, la réussite, l’apparence, le pouvoir, l’argent, la productivité etc… Cela peut aussi infiltrer le mode de pensée des chrétiens. On peut être tenté de valoriser les services visibles, mais sans l’activité de toutes les petites mains invisibles, l’Eglise ne serait absolument pas ce qu’elle est !!!

Être invisible, ce n’est pas toujours facile ! Mais c’est aussi ce que qu’a fait le Seigneur pour nous : il est venu incognito, il s’est fait pauvre afin de nous enrichir… 

L’important, c’est la reconnaissance de Dieu, ce que Dieu pense de nous, l’amour dont il nous aime, peu importe ce que pensent les autres !

Et Dieu n’oublie jamais ce qui est fait dans le secret. Cette veuve n’aura pas perdu sa récompense, selon Matthieu 6. 2-4 : « […] que ton aumône soit faite dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera. »

Ceci étant, si tu apprécies le travail d’une des petites mains invisibles, n’hésite pas à la remercier pour son service 🙂 Cela l’encouragera probablement.

5.        Servir avec un amour inconditionnel.

Le Seigneur Jésus compare le temple à une caverne de voleurs, et il en chasse les marchands. Il met également en garde contre les hypocrites qui font de longues prières mais dévorent les maisons des veuves. Certains religieux étaient honnêtes, droits, et craignaient Dieu. Mais d’autres étaient jaloux, méchants, avares, etc… Le contexte était déjà compliqué à l’époque !

L’évangile de Marc parle du “trésor du temple”, tandis que l’évangile de Luc mentionne “les offrandes de Dieu”.

Cette veuve donne comme si c’était à Dieu. Pourtant ce n’est pas Dieu qui va utiliser l’argent ! Elle donne tout ce qu’elle a, mais peut-être qu’une mauvaise utilisation en sera faite, et pourtant elle prend le risque. 

Servir Dieu, c’est très souvent servir les autres, donc des gens imparfaits, avec parfois mauvais caractère, qui critiquent, abusent, ou profitent. Est-ce un prétexte valable pour ne rien faire ? Non ! Chacun sa responsabilité : la personne qui donne, la personne qui reçoit, et chacun rendra compte pour soi-même. Prenons exemple sur Dieu : il travaille sans relâche dans ce monde déchu (Jean 5.17).

Cette femme est un exemple incroyable pour nous ! Elle fait ce qu’elle sait être juste, par amour pour Dieu, avec un cœur entier et la foi que son Père céleste bénira ce qu’elle sème.

On retrouve l’idée suivante en 2 Corinthiens 5 :

« Plus l’amour de Christ nous étreint, plus nous avons envie de le transmettre à tous ceux qui nous entourent et plus le Seigneur par son Esprit, nous conduira dans la manière de le faire. »

Caroline F.

Quelques idées pour une bonne communion entre soeurs

Lors de notre conversion Dieu nous place dans ce magnifique et mystérieux « corps de Christ » (1 Corinthiens 12. 27), une réalité spirituelle qui a des implications très concrètes : tous les croyants, qui le constituent, sont appelés à l’unité, à la solidarité, à l’entraide (Jean 17. 23, Galates 6. 2).

Comment vivre cela avec les sœurs qui m’entourent ?

La Bible nous invite à prendre soin les unes des autres, à nous encourager mutuellement « chacune par la foi qui est dans l’autre » (Romains 1. 12). Et pour cela, c’est important d’apprendre à nous connaître en discutant ensemble aux sorties de réunion, lors d’invitations, d’occasions spéciales… Soyons particulièrement attentives à celles qui sont « nouvelles » et qui ont besoin d’être accueillies, à celles qu’on ne voit plus beaucoup et qui ont peut-être des problèmes cachés en demandant au Seigneur de nous aider à discerner leurs besoins.

Et puis il y a des services spécifiques auxquels le Seigneur nous appelle plus particulièrement, soit individuellement, soit aussi à quelques-unes.

Lorsque notre cœur est disposé à Le laisser nous utiliser et que nous prions pour cela, Dieu place devant nous des situations précises et nous rend sensibles à certains besoins ; puis par Son Esprit, Il nous donne des idées pour agir concrètement, un pas après l’autre.

Personnellement, c’est comme cela que le Seigneur m’a montré petit à petit des choses à faire pour développer les relations entre sœurs et pour aider des sœurs autour de moi.

Voici quelques situations que j’ai pu vivre 🙂

Il y a déjà bien quelque temps j’ai eu à cœur d’entourer une sœur qui était un peu déprimée, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre… Pour faire quelque chose avec elle, je lui ai proposé des petites balades. Marcher, ça permet de parler sans être obligé de se regarder en face, c’est souvent plus facile. Puis j’ai pensé à d’autres qui étaient disponibles et qui pourraient être intéressées et petit à petit, un groupe de Marcheuses s’est mis en place. Bien sûr, il faut un peu d’énergie pour organiser mais c’est vraiment l’occasion d’apprendre à mieux se connaître, et en particulier avec des sœurs qui sont peut-être un peu moins intégrées dans le rassemblement local. D’une fois sur l’autre, et en fonction des personnes présentes, on partage plus ou moins profondément, mais il en résulte toujours du bien !

Dans un autre domaine, j’avais souvent eu envie de prier ensemble entre sœurs mais je n’avais jamais eu le courage de me lancer… J’ai eu l’occasion de faire une formation sur la prière avec des chrétiennes en même temps qu’une jeune sœur du rassemblement. En discutant, on s’est rendu compte qu’on avait le même désir de se retrouver à plusieurs pour prier et c’est comme ça que nous avons commencé de nous réunir à quelques sœurs pendant les réunions d’administration de l’église, dans le but de prier pour les frères. Ça permet de mieux réaliser notre rôle de soutien et aussi de nous impliquer davantage dans les exercices du rassemblement local. C’est également l’occasion de prier pour des personnes qui sont plus fragiles ou qui traversent des difficultés particulières. Combattre par la prière en commun, c’est d’ailleurs un bon moyen pour approfondir les relations. Et c’est toujours un moment de communion qui fait du bien et qui nous booste pour la semaine qui vient !

Actuellement nous sommes aussi en train de mettre en place des moments réguliers de rencontre entre sœurs pour étudier un sujet biblique et nous encourager dans notre foi au quotidien ; c’est très motivant de voir que lorsque le Seigneur nous met un projet à cœur, Il prépare aussi d’autres qui sont partantes !

Dans l’aide plus personnelle, il y a les visites aux sœurs âgées ou isolées, en présentiel quand c’est possible, mais également par téléphone.

J’ai eu l’occasion de m’investir pour une sœur dépendante et sans famille proche, en l’accompagnant dans ses démarches administratives, médicales et autres. Ça n’a pas toujours été facile, j’ai souvent supplié le Seigneur de me remplir d’amour pour elle ! Je me suis parfois sentie un peu à bout, mais cette expérience a été pour moi une bonne école de patience et de compassion ! L’occasion aussi de vraiment mettre en pratique ce verset : « Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (Colossiens 3. 23) et d’apprendre à aider sans attendre de la reconnaissance.


J’ai eu besoin de sagesse pour apprendre à poser des limites et garder le recul nécessaire pour ne pas prendre les choses personnellement et toujours me décharger sur le Seigneur. Ce qui m’a beaucoup encouragée, c’est de voir cette sœur comme une perle précieuse qui avait du prix pour le Seigneur et qu’Il nous avait confiée pour que nous en prenions soin. Et Il a toujours répondu en ouvrant un chemin même quand la situation était particulièrement compliquée.

Dans le domaine des relations entre sœurs, j’ai particulièrement à cœur le contact avec les jeunes mamans. Bien sûr il y a l’aide pratique, la garde des enfants etc mais au-delà de ça, il y a un vrai besoin de relation et de partage. C’est une période de la vie où l’on peut se sentir un peu isolée, surtout celles qui ne peuvent pas toujours sortir le dimanche, une période aussi où l’on est beaucoup dans le matériel, souvent la tête un peu dans le guidon, et on n’a pas encore beaucoup d’échanges avec ses enfants petits.

Alors elles apprécient de pouvoir discuter, elles se posent souvent des questions sur l’éducation, sur l’influence de l’école… et ça fait du bien de pouvoir en parler ; ça nous permet aussi de voir que depuis notre temps (même s’il n’est pas si loin !), certaines questions ont évoluées et ça nous maintient à la page ! On peut ainsi mieux prier pour les défis des familles chrétiennes aujourd’hui…

C’est également l’occasion d’encourager en partageant comment le Seigneur nous a aidées avec nos enfants, la façon dont Il a toujours pris soin d’eux (et particulièrement quand nous ne pouvions plus intervenir…) et les réponses qu’Il nous a données dans notre vie de famille. Personnellement, j’ai beaucoup reçu d’une « grande » sœur en Christ qui savait très bien raconter comment le Seigneur était intervenu dans des situations précises avec ses enfants et chaque fois que je repartais de chez elle, j’étais profondément encouragée par rapport aux circonstances que je vivais.

Et puis c’est une bonne occasion de mettre en pratique le verset de Tite 2 qui nous exhorte, nous les sœurs plus âgées, à « instruire les jeunes femmes à aimer leur mari et à aimer leurs enfants », même si on ne sait pas toujours comment le faire et qu’on aimerait souvent plus de sagesse…

Je crois que ça leur fait aussi du bien qu’on prenne du temps pour leurs enfants, qu’on s’intéresse à eux et qu’on cherche à créer du lien avec la plus jeune génération ! D’ailleurs, là c’est un domaine où l’on est souvent payé de retour !

Aider, et se laisser aider…

Récemment le Seigneur a placé sur ma route une chrétienne ukrainienne qui avait prié ce jour-là pour avoir un encouragement et une aide matérielle concrète. Elle était très émue en voyant comment Dieu lui avait répondu au travers de notre rencontre et elle m’a confié : « Normalement, c’était moi qui distribuais des vêtements aux autres… Jamais je n’aurais pensé me retrouver dans cette situation ! »

Cela impliquait pour elle beaucoup de renoncement de devoir accepter à son tour l’aide des autres… mais elle était sûre que le Seigneur avait un but pour elle à travers ces difficultés et elle désirait continuer à aider les autres là où elle serait placée. C’est une rencontre et un exemple que je ne suis pas prête d’oublier !

Personnellement, j’ai dû aussi apprendre à être celle que l’on vient aider et visiter… Je suis très reconnaissante de toute l’aide pratique que j’ai reçue de mes sœurs et aussi des occasions de partage que le Seigneur nous a données :).

Passer « de l’autre côté », prendre conscience de sa fragilité et de son besoin des autres, c’est une grande leçon d’humilité qui peut être très profitable… Qu’est-ce qui peut nous empêcher de dire oui lorsqu’on nous propose de l’aide ? Est-ce qu’il n’y a pas souvent un peu d’orgueil derrière la réponse polie : « Merci, c’est gentil mais ça va aller… » ?


Alors encourageons-nous à accepter de l’aide et même à en demander, ne privons pas les autres de la joie de donner et de rendre service !

Voilà, je voudrais dire que je suis très reconnaissante pour ces relations riches et motivantes que nous pouvons avoir entre sœurs. Le Seigneur nous a confiées les unes aux autres, il nous demande de nous aimer comme Lui nous a aimées, de toujours chercher le bien de l’autre.

Quel privilège de pouvoir l’imiter et de contribuer dans notre petite mesure à l’édification de Son corps en amour (Éphésiens 4. 16) pour Sa gloire !

Une contributrice anonyme

Être fille au pair dans des familles

J’ai toujours aimé m’occuper d’enfants, mais je n’avais jamais envisagé de faire fille au pair. Contre toute attente, Dieu a placé ce service sur mon chemin, et ce dans plusieurs familles. J’aimerais simplement te partager ce que j’ai pu expérimenter et apprendre, et t’encourager si Dieu a mis ce désir dans ton cœur !
Je crois que les familles chrétiennes et les enfants tiennent une place toute spéciale dans le cœur de Dieu. On peut aussi voir à plusieurs reprises, dans les évangiles, Jésus s’approcher des jeunes enfants. En voici quelques exemples :

Je cheminerai tout doucement au pas de ce bétail, qui est devant moi, et au pas des enfants. Genèse 33. 14

Et ayant pris un petit enfant, il le plaça au milieu d’eux ; et le prit entre ses bras. Marc 9.36-37

Quiconque reçoit un seul petit enfant tel que celui-ci en mon nom, me reçoit. Matthieu 18.5

Il y a beaucoup à dire sur ce sujet, mais voici les points qui me paraissent les plus importants !
Tout d’abord, il est utile d’apprendre à observer : quand on arrive dans une famille, il faut être « éponge », repérer les habitudes de la maman et de la famille, de façon à être rapidement autonome, pour être vraiment une aide. Concrètement, cela veut dire :

  • Repérer la place de la vaisselle dans les placards (notamment pour pouvoir vider seule le lave-vaisselle !)
  • Repérer la façon de plier le linge, de ranger le frigo, les provisions… 
  • Repérer ce que les enfants font habituellement seuls, et ce pour quoi ils ont besoin d’aide. Notre présence dans la famille ne doit pas “déresponsabiliser” les enfants : il ne s’agit pas de tout faire à leur place et ainsi de les laisser se faire servir ou devenir paresseux.


C’est profondément bénéfique et enrichissant de voir une manière de fonctionner différente de ce que l’on a toujours connu dans notre propre famille. J’ai découvert beaucoup de nouvelles recettes, une autre manière de gérer les courses, le budget…, qui sont de bonnes astuces à appliquer facilement au quotidien !
Par cela, on apprend aussi à renoncer davantage à soi, à se soumettre aux autres. Il faut être prête à se plier aux habitudes de la maman, à respecter les « petites manies » qu’on a toutes sur tel ou tel point. On est là pour être une aide, pour soulager le quotidien de la maman : il faut donc qu’elle puisse déléguer avec l’assurance que je ferai les choses comme elle le souhaite, de sorte qu’elle n’ait pas besoin de repasser derrière mon travail.

Être fille au pair m’a également fait beaucoup grandir spirituellement. Cela demande de la dépendance au quotidien, notamment dans l’éducation, la relation avec les enfants : même s’ils doivent me respecter et m’obéir, je ne suis pas leur maman. Ce n’est pas une place évidente, et il faut de la sagesse pour savoir comment agir dans telle ou telle situation, pour avoir un bon équilibre. Mais c’est également un privilège car c’est une relation toute spéciale que l’on peut avoir avec eux, qui diffère de celles qu’ils connaissent.
Il faut aussi demander la sagesse divine pour répondre à leurs questions qui sont parfois déroutantes, tant sur des sujets « sensibles » qu’ils entendent à l’école, que sur la foi, sur Dieu – questions qu’ils posent parfois à des moments où l’on ne s’y attend pas !
Tout cela renforce la confiance en Dieu, car les moments où l’on se sent incapable d’être à la hauteur reviennent bien souvent ! Il s’agit alors d’apprendre à déposer à Ses pieds ces responsabilités : un long trajet en voiture, la charge des enfants quand la maman est à la maternité…

Ensuite, la relation qui s’installe lorsque l’on est fille au pair est, dans une certaine mesure, très intime, puisque l’on est plongée dans le quotidien d’un couple, d’une famille et il n’y a là aucun filtre. C’est très enrichissant, car on peut ainsi avoir des moments privilégiés de discussion avec les parents ; tous ces échanges (parfois sur des thèmes très personnels, que seule cette vie commune rend possibles) m’ont fait beaucoup de bien et m’ont permis de grandir dans ma foi !

Pour autant, il est important de se rappeler que la bonne santé de cette relation n’est pas évidente ou naturelle, de la même manière qu’elle ne l’est pas dans un couple, dans une amitié : il faut en prendre soin, et une bonne communication est donc fondamentale !
Concrètement, cela signifie qu’il s’agit d’installer un climat de confiance dans lequel on puisse oser se dire les choses en toute simplicité, dans les deux sens ; poser des questions, être disposée à accepter les remarques et les conseils… De mon expérience dans différentes familles, j’ai trouvé qu’il était toujours utile et appréciable de faire, au bout de quelques jours – dès que l’on commence à être un peu rôdée ! –, un point sur la période, pour définir précisément les attentes des deux côtés, les besoins, les habitudes…

Comme je l’ai déjà dit, passer quelques semaines ou quelques mois dans une famille est synonyme de beaucoup de partage : on partage les mêmes joies et les mêmes peines du quotidien. Par exemple, j’ai pu vivre la naissance d’un enfant dans plusieurs familles, et mon cœur est rempli de reconnaissance pour cela. Faire tourner seule la maison est un réel défi, sur le plan matériel autant qu’émotionnel, car il faut gérer les réactions des grands… Et pourtant, c’est un si grand privilège de pouvoir partager ce moment de vie fort avec eux !
En parallèle de cette intimité, je pense qu’il est quand même important de maintenir, dans une certaine mesure, une sphère privée, surtout lorsqu’on loge sur place. Bien sûr, cette intimité est heureuse et enrichissante, mais ce n’est pas pour autant une « fusion », et il est utile d’apprendre à être présente et efficace sans pour autant s’imposer. La famille a besoin de moments « juste entre eux », et nous aussi… Pour cela aussi, il faut de la dépendance et de la sagesse !

Enfin, la discrétion est de mise ! En étant immergée dans une famille, on peut parfois assister à des moments de tension dans le couple, de disputes, ou d’événements familiaux privés, de questions de foi « sensibles » partagées… C’est important de respecter cette intimité familiale ! On ne doit pas en parler autour de nous, et spécialement en tant que filles on doit veiller à ça. Cela est aussi un aspect de ce qu’est réellement être une aide.
Il est également important de se tenir en retrait. Ce sont des moments délicats, qui peuvent être parfois un peu embarrassants pour les parents ; il faut donc être attentive à ne pas cultiver cet embarras, en restant discrète pour les laisser gérer la situation comme ils le feraient normalement, s’ils étaient juste en famille.

Surtout, soyons vigilantes à ne pas les juger ou adopter une attitude qui leur fasse penser qu’ils le sont ! La présence d’une fille au pair dans la famille ne doit pas figer ou paralyser la vie familiale, ce qui peut arriver si les parents se sentent observés. ( »Tant que nous ne sommes pas juste entre nous, il nous faut conserver une belle apparence ») Il ne faudrait surtout pas être un frein aux pardons et réconciliations, ils doivent pouvoir rester naturels !


Pour conclure, être fille au pair est un service qui peut facilement être placé sur notre chemin en tant que fille célibataire : un service plein de défis, mais aussi accompagné de beaucoup de joie, de bénédiction et de croissance !

Ainsi donc, comme nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux de la maison de la foi.  Galates 6,10

Merci aux contributrices d’avoir proposé cet article !

Simplicité ou restaurant 5 étoiles ?

Une situation m’a récemment interpellée.

Une famille était de passage dans notre rassemblement. Une de mes amie l’invite à manger à midi tout en étant gênée de ne pas avoir préparé de repas. Une autre personne les invite par après (elle non plus n’ayant pas encore préparé de repas), la famille lui répond qu’ils ont déjà été invités. Mais mon amie profite de cette occasion pour leur dire qu’ils peuvent y aller car elle est trop gênée de ne pas avoir de repas.

Finalement, ils honorent donc leur deuxième invitation.

Je peux vous garantir, que connaissant mon amie et son mari, ils aiment beaucoup les visites et auraient tellement apprécié ces contacts avec cette famille.

Se priver de tout cela parce que l’on n’a pas de repas ?

Qu’est-ce qui est le plus important : profiter de cette visite (visites que nous demandons dans les réunions de prières de notre rassemblement local) avec un repas simple ou que les visites aient un bon repas bien préparé ?

N’avons-nous pas toutes dans nos placards un paquet de pâtes, des steaks au congélateur, de la sauce tomate, du riz, des lardons et une boîte de haricots ?

Ne diront-ils pas amen à la prière qui remerciera notre Dieu de nous donner si fidèlement notre nourriture chaque jour, que ce soit pour des pâtes ou un met raffiné ?

Soyons simples et regardons à l’essentiel. Que de bénédictions nous perdons parce que nous regardons peut-être à ce que les autres penseraient de nous si on leur servait tel repas, s’ils voyaient mes WC pas propres, mes vitres décorées de traces de mains sales ou que sais-je.

Quelque chose qui peut nous aider dans ces cas-là c’est de réfléchir « est-ce que si c’était moi l’invité, je ferais attention à ces choses-là ? »

Si non, et bien alors c’est que sûrement les visites aussi seront plus touchées par les contacts et l’hospitalité que par mon repas ou mes WC.

Si oui, peut-être qu’il y a un problème chez moi, que j’inverse l’essentiel de ce qui est réellement important pour Dieu et qui est en bénédiction pour les autres (et bien souvent pour moi-même). Ne soyons ni matérialistes, ni élitistes!

  • Ce que nous demande le Seigneur Jésus :

– C’est ici mon commandement : Que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Jean 15:12
Etant hospitaliers les uns envers les autres, sans murmures. 1 Pierre 4:9

– Quant à l’amour fraternel, soyez pleins d’affection les uns pour les autres ; […] vous appliquant à l’hospitalité. Romains 12,10 et 13

Il ne nous est jamais précisé le « standing » qu’il faut avoir pour recevoir nos frères et sœurs dans la foi (mais cela est valable aussi pour nos voisins et les personnes incrédules que nous côtoyons).

Comme quoi cela doit être moins important que l’amour, l’affection, une porte ouverte, un cœur disponible et de l’écoute.

  • Encore deux encouragements :

En Luc 19 nous avons l’histoire de Zachée. Aux versets 5-6 nous lisons « Et quand il fut venu à cet endroit, Jésus, regardant, le vit, et lui dit : Zachée, descends vite ; car il faut que je demeure aujourd’hui dans ta maison. Et il descendit à la hâte, et le reçut avec joie. »

Bien sûr que le sens de ce passage est plus de montrer comment Zachée l’a reçu simplement dans son cœur. Néanmoins d’un côté pratico-pratique, c’est le Seigneur Jésus qui s’invite et Zachée n’avait pas forcément prévu de repas, qu’importe, il ne nous en est même pas parlé de s’il lui a fait un festin ou des pâtes. Mais seulement « il le reçut avec joie »!

En Marc 6 nous avons le récit avec les foules qui sont venues écouter Jésus jusque très tard. Avant de les renvoyer, Jésus demande que ses disciples leur donnent à manger.

« Et [Jésus] ayant pris les cinq pains et les deux poissons, et regardant vers le ciel, il bénit, et rompit les pains et les donna à ses disciples, afin qu’ils les mettent devant eux.» (verset 41)

Que mangent-ils ? Simplement du pain et du poisson.

Soyons simples et poursuivons les bons objectifs !

Une lectrice du site

[P.S. à toutes fins utiles, je partage une petite liste de denrées (quasi) non périssables que j’aime avoir toujours en stock chez moi pour pouvoir facilement faire un repas pour une invitation surprise!

  • Des betteraves sous vide à mixer avec du fromage frais type St Moret ou Boursin, y ajouter des dés de fêta ou de chèvre, émiettez quelques noix par dessus ; pour des verrines qui feront une super entrée!
  • De la viande hachée et des poivrons surgelés, des conserves de haricots rouges, maïs et tomates pelées, quelques épices, un peu de riz ; et vous voilà prête à servir un bon chili con carne!
  • Une boule de glace à la vanille, du chocolat dessert à faire fondre au micro ondes et des bananes ; pour un dessert rapide et qui, servi individuellement, présente plutôt bien!

NDLR]

Maman d’ado

A toi, maman qui es en souffrance parce que tout d’un coup, tu vois ton enfant changer, voire remettre en question ton éducation chrétienne, ou même s’éloigner de Dieu… 

A toi qui te sens désorientée, je veux m’asseoir à tes côtés pour un moment, tout simplement, et te dire : 

1 – DIEU EST FIDELE

C’est le Roc : « le rocher de ma force, mon refuge est en Dieu » Psaume 62. 7. Il reste inébranlable dans ta tempête ; c’est sûr, ça risque de tanguer, de te bousculer, mais ACCROCHE TOI ! Jésus est le Roc. 

2 – LIS TA BIBLE

A l’affut d’une pépite d’or tout spécialement préparée pour toi ; guette la perle dont tu peux t’emparer pour « tenir » ta journée. Et note ce message du Ciel pour toi dans un petit carnet. Plus tard tu verras combien il était un morceau du puzzle de l’ouvrage que Dieu tisse. 

3 – PRIE – PRIE – PRIE

Mettre à part un moment chaque jour, un moment privilégié pour parler à ton Père dans le ciel, ou juste pour te tenir devant Lui et répandre tes larmes, est important : c’est le rempart contre le tsunami du découragement. CHAQUE FOIS, tu te relèveras fortifiée et tu pourras mener à bien chaque tâche de ta journée. La prière « flèche » est aussi très utile ; « que demandes-tu ? et je priai le Dieu des cieux ; et je dis au roi : si le roi le trouve bon… qu’il m’envoie », Néhémie 2. 4. Tu t’apercevras le soir que tu es venue à bout de cette journée avec Son secours et que tu l’as traversée avec Sa paix. Merveilleuse expérience ! 

« En repensant à l’époque de l’adolescence de mes enfants, j’avoue qu’on avançait plutôt au jour le jour. On ne réalisait même pas toujours les dangers auxquels ils étaient exposés. On priait pour eux et du coup je pense que le Seigneur nous a épargnés de nombreux soucis, sans même qu’on s’en rende compte. Le Seigneur s’occupe de tout, même de nous enlever nos craintes, et il nous épargne beaucoup de problèmes en les gérant lui-même.» 

4 – ALLEGE TON QUOTIDIEN

Ne te surcharge pas de « il faut que » « je dois »…. ; fais l’essentiel ; respecte tes besoins essentiels : manger sainement; dormir assez ; et dans la journée, vis simplement ton quotidien avec ce qui est devant toi. 

5 – POSE TOI LES BONNES QUESTIONS

Pas de mauvaise culpabilité, mais une juste confession ! Demande au Seigneur de te montrer là où tu as manqué : confesse-le Lui et modifie ce qui peut l’être. S’il le faut, demande pardon à ton enfant en reconnaissant tes torts. Mais ensuite, c’est pardonné. Satan aime à nous maintenir dans la culpabilité car elle nous empêche d’avancer et nous rend malheureuse. Avec le Seigneur, on confesse et on avance. « Celui qui cache ses transgressions ne prospèrera point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde. », Proverbes 28. 13.

La culpabilité détruit, la confession fait avancer ! 

6 – ECOUTE TON ADO

Laisse le s’exprimer ; ne sois pas choquée par tout ce qu’il peut dire (ses paroles vont parfois bien au-delà de ses pensées). Fais de la Bible ta référence. L’important ce n’est pas ce que papa et maman pensent, mais ce que Dieu dit. Ta fermeté sur l’obéissance à la Parole de Dieu est primordiale. Sois persuadée que ton enfant s’en souviendra. Plutôt que de décortiquer son emploi du temps, essaye de savoir comment il va : « comment vas tu ? » plutôt que « d’où viens tu ? » Il pourra ainsi voir tout simplement, qu’envers et contre tout, tu l’aimes toujours. 

« Lorsqu’ils font face à des épreuves, il est important qu’ils puissent se confier sans crainte, qu’ils ne se sentent pas jugés, qu’ils réalisent que nous ne sommes pas au-dessus d’eux et que nous avons eu les mêmes combats et les mêmes doutes. Au fur et à mesure du temps on perd nos certitudes par rapport à un plan d’éducation précis, on réalise le besoin de l’autorité sur nos enfants certes dans l’amour, mais surtout dans la dépendance au Seigneur en les lui remettant chaque jour par la prière. »

7 – NE TE COMPARE PAS

L’essentiel, c’est Dieu et toi, pas les autres ! Tu es l’unique mère seule capable d’élever cet ado unique que Dieu t’a confié ; Dieu ne se trompe jamais ! Il a juste une leçon à te faire apprendre, un peu comme à l’école pour te faire passer dans la classe supérieure pour ainsi dire. Leçon de dépendance, d’humilité, etc… pour toi et aussi pour ton enfant. « Qu’est ce que l’Eternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu ? », Michée 6. 8. N’oublie pas que Dieu va aussi enseigner ton enfant. Sans doute est ce aussi le temps pour lui d’avoir un « tête à tête » avec le Seigneur…

« Si, en tant que parent, tu imposes des choses à tes adolescents que tu ne respectes pas toi-même, tu crées un malentendu. Par exemple : amitiés avec des non-chrétiens, temps passé sur l’ordinateur, raisonnable consommation d’alcool etc… si je m’autorise ces choses, sous quel motif je les refuse à mon enfant devenu jeune adulte ? L’essentiel c’est de refuser les situations dangereuses, en expliquant pourquoi en fonction de son âge, de sa maturité, de ses besoins ; et petit à petit le Seigneur travaille dans les cœurs et donne à chacun les forces nécessaires pour avancer. »

8 – LACHE LE DANS LES BRAS DE DIEU

Laisse-le… Il faut qu’il se trouve seul avec Jésus, qu’il apprenne dans le secret de cette intimité ; mais ne le lâche jamais dans tes prières !!! 

 » A partir de la Seconde on les laissait, toujours dans une certaine mesure, prendre leurs responsabilités. Prendre ses propres décisions, alors que l’on est encore placé sous la protection d’un foyer chrétien est une première étape, il me semble, avant d’être lâché tout seul dans le monde. Cela leur permet d’apprendre à faire leurs choix dans un cadre encore sécurisé « 

9 – RESTE FOCUS SUR LE QUOTIDIEN

Si les échanges deviennent trop tendus, reste focus sur le quotidien, l’aspect « matériel » (vêtements, nourriture, etc…). S’il n’est plus à la maison, écris-lui des petits mots sur une jolie carte, fais-lui une petite visite mais en le prévenant ; donne-lui du temps de qualité ; même si cela peut te sembler parfois inutile, ce sont des moments précieux qui lui rappelleront ta fidélité dans ton amour pour lui ; confie-les à Dieu, il en fera des merveilles. 

10 – NE DOUTE JAMAIS

Plus facile à écrire qu’à faire, je le sais bien, mais le doute est l’arme de Satan. Alors tu peux apprendre par cœur le verset 8 de Philippiens 4 : « Toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses qui sont de bonne renommée… que ces choses occupent vos pensées.» Liste ce qui est vrai en commençant par la fidélité de Dieu et son amour inconditionnel. 

Souvent, nous les mamans sommes des « usines à inquiétudes toxiques » (et si jamais ça se passait comme ça… ; il va probablement…). Il ne s’agit pas de nier les faits, mais de les poser devant Dieu et de mettre en face tout Son amour et Sa puissance ; car une chose est sûre et certaine : Dieu veut que ton enfant soit sauvé et vive pour Lui ; et tes prières font bouger Son bras ! Dieu travaille quand tu ne vois rien, et que, au contraire, tu trouves que la nuit est de plus en plus sombre ; mais sache que plus la nuit est noire, plus Son regard d’amour de Père veille sur ton enfant avec une attention toute particulière. Le Père du fils prodigue ne dormait pas quand il guettait le retour de son fils ; il l’a vu venir de loin ! Donc II l’attendait et scrutait l’horizon. 

11 – ATTENDS AVEC JOIE ET FOI

Ne « plombe » pas l’ambiance familiale. Notre joie est dans le Seigneur, pas dans nos circonstances ; c’est la raison pour laquelle elle est toujours présente, peut-être parfois seulement en « toile de fond » quand c’est très difficile, mais présente quand même. « Que le Dieu d’espérance vous remplisse de TOUTE JOIE et PAIX en croyant, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l’Esprit saint ». Romains 15v13. N’oublie pas que le Seigneur a vaincu le diable à la croix ; en tant qu’enfant de Dieu, tu es au bénéfice de sa victoire. 

« Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ ! ainsi mes « sœurs bien aimées » soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. » 1 Corinthiens 15. 58 

« Avec le temps on réalise que le Seigneur permet les difficultés et les épreuves avec nos enfants, nous donne les forces nécessaires pour les élever et les guider au mieux pour finalement nous faire du bien. »

Voici un petit condensé des pensées qui peuvent t’encourager à continuer à avancer. Dieu est fidèle et au travers de circonstances douloureuses, il nous forme pour « nous faire du bien à la fin » Deutéronome 8. 16

Si tu souhaites échanger avec moi, tu peux envoyer un mail à l’équipe ici, et ton contact me sera transféré pour que je puisse t’écrire ou t’appeler.

Que le Seigneur te bénisse ! 

Agnès + témoignage de Karine.

BONUS : J’ai demandé à une ado ce qui était important pour elle, voici ses propres mots :

  • Rentrer dans l’univers de l’autre.
  • Être prêt à remettre en question ses principes (qui viennent par exemple de notre propre éducation).
  • Avoir conscience de l’impact des petites choses (mots ; actes).
  • Rentrer dans les détails pour mieux comprendre.

Portes Ouvertes

Portes Ouvertes est une ONG nationale humanitaire chrétienne évangélique au service des chrétiens persécutés, créée en 1955 par Frère André. Je connais cette organisation chrétienne depuis toujours grâce aux magazines qui arrivaient chaque mois dans la boîte aux lettres de mes parents, mais j’ai récemment découvert que ce n’était pas le cas de beaucoup de familles chrétiennes, qui n’ont qu’une vague idée de ce qui touche aux chrétiens persécutés.
J’aimerais donc vous inciter à aller sur leur site pour découvrir son organisation, les nouvelles qu’on y trouve, et ce qu’on peut facilement faire :

PRIER → Je pense que ce sujet peut tout particulièrement concerner les femmes, qui ont parfois plus de temps pour le service de l’intercession. Vous pouvez trouver les nouvelles et témoignages sur la chaîne YouTube, le site ou les magazines (11€ par an pour 10 numéros). Nous tenir au courant de la situation de nos frères et sœurs dans le reste du monde nous aidera, d’une part, à réaliser et plus profiter du privilège inouï qui est le nôtre d’avoir la liberté de vivre et proclamer notre foi, et d’autre part à nous engager pour eux dans la prière d’une manière toute spéciale. En découvrant des familles qui ont vécu des drames, ainsi que leurs besoins spécifiques, nous pourrons prier pour elles individuellement et de façon personnalisée. Combien de fois avons nous entendu ou fait cette prière : « Soutiens les chrétiens persécutés ! » mettant dans le même sac les 360 millions d’entre eux qui vivent dans des pays et conditions très différents! Nous savons par la lecture des évangiles que Jésus encourage les prières précises. Appliquons nous donc à consacrer chaque jour du temps pour prier pour un pays, une famille, une situation en particulier. Au-delà de tout autre type d’aide, c’est ce qu’ils demandent le plus : que l’on prie pour eux ! Et contrairement à ce qu’on pourrait croire, rarement pour que Dieu fasse cesser les persécutions à leur égard… C’est pourquoi il vaut la peine de se renseigner sur leurs réels besoins et demandes.

J’aimerais de plus indiquer que l’on peut participer à un week-end annuel durant lequel de nombreux chrétiens de ces pays viennent témoigner. Ces deux dernières années ont évidemment donné lieu à des télétransmissions, ce qui permet d’ailleurs de pouvoir regarder les rediffusions, mais si les prochaines années voient un retour des conférences en présentiel, je vous conseille d’y aller, ce sont des moments vraiment forts, et motivants pour s’engager pour eux !

«Si nous avions conscience de la puissance de la prière, nous serions à genoux 100 fois par jour.» Frère André

ECRIRE → La rubrique « écrivez-leur » présente des frères et sœurs qui traversent une période durant laquelle ils ont besoin d’un soutien particulier, pouvant aussi s’exprimer par une carte reçue. Il faut souvent écrire en anglais ou espagnol, mais pour celles d’entre vous qui ne sont pas très familières avec les langues étrangères, vous trouverez aussi dans cette rubrique des formats types dans ces langues. J’ose également recommander l’utilisation de deepL, qui fait un boulot assez formidable (surtout pour l’anglais).

DONNER → Évidemment, pour qu’une telle organisation fonctionne, il faut aussi beaucoup de fonds, et donc de dons. On peut connaître l’usage précis de ces derniers en choisissant l’objectif auquel on souhaite les destiner. C’est ainsi par exemple que les besoins absolument urgents créés par le Covid (qui a augmenté les persécutions et discriminations faites aux chrétiens) ont pu être pourvus.
Donnons sans compter, utilisant au mieux l’argent que Dieu nous a confié. Nous ne pourrons trop donner, car Dieu n’est jamais notre débiteur. Pensons à l’exemple que le Seigneur donne de la veuve aux deux pites, qui se prive du nécessaire pour donner « au trésor » (Luc 21).

« Ainsi donc, comme nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux de la maison de la foi. » (Galates 6 v. 10)

D.F.

Evangéliser : se jeter à l’eau

« Pourquoi m’appelez-vous « Seigneur ! Seigneur ! » alors que vous n’accomplissez pas ce que je vous commande ? » Luc 6 V 46

Comment, dans notre vie de tous les jours, pouvons-nous servir le Seigneur ? Cultivons-nous cette volonté, cette étincelle pour le faire ?

Voici l’humble partage d’expériences et d’exemples concrets de ce que j’essaye de faire pour annoncer l’évangile, au mieux que je peux. J’aimerais vous encourager, comme je me suis encouragée en rédigeant cet article.

Je n’y arrive pas tous les jours. Je me lance des défis mais je n’ai pas toujours le courage quand le Seigneur place une personne devant moi.  Mais le Seigneur n’a-t-il pas déjà fourni tous les efforts pour nous en acceptant de mourir pour nous sur une croix ? Encourageons-nous mutuellement, et surtout, si vous le pouvez, et si vous en avez l’occasion : servez à plusieurs ! L’émulation collective supprime des obstacles que nous avons du mal à surmonter seul, car le groupe engendre la motivation et la force de conviction (la flemme et la peur du ridicule s’estompent donc). N’aies pas peur de mal faire, car Dieu approuve les efforts que tu fais pour son royaume.

Cet article est inspiré du livre « Devenir un serviteur selon le cœur de Dieu » de Steve Riviere.

Voici donc des conseils pour être préparées à évangéliser !

Mettre sa foi en Dieu, vivre dans son amour

Pour servir le Seigneur, tu dois commencer par mettre toute ta foi en Dieu, croyant fermement qu’il peut accomplir des choses par toi. Prie que son amour à lui pour les âmes coule en toi, prie pour être un canal de sa grâce.

En tant que chrétiennes, nous avons tendance à penser que servir Dieu est une obligation, une corvée, un devoir. Mais c’est son amour pour nous qui va produire en nous « le vouloir et le faire » et rendre le service motivant et non plus comme un devoir.

Défi :

Achète-toi un carton de calendriers, d’évangiles, de traités (qui te parlent et dont tu connais le contenu), de nouveaux testaments ou encore de Bibles, ou ce que tu penses être le mieux à distribuer, centré sur le Seigneur Jésus. Lance toi un défi A TON NIVEAU pour commencer.
Par exemple : en distribuer 1 à une personne par semaine (que tu connais ou que tu ne connais pas), puis progressivement 1 par jour, puis finir par se dire que chaque âme qui passe à tes côtés peut potentiellement aller en enfer, et que le Seigneur veut se servir de toi pour lui parler. A quel degré veux tu te rendre réellement disponible pour Dieu ? Seulement de temps en temps quand tu en as envie, ou bien à chaque opportunité que le Seigneur place devant toi ?

« Car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que, si un seul est mort pour nous tous, tous donc sont morts. Et il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort à leur place et ressuscité pour eux. » 2 Cor 5.14-15

Pour Servir Dieu, ne commence pas à te dire que tu ne peux pas, que telle personne saura mieux le faire que toi. Tu es responsable devant Dieu d’obéir à ses commandements, et notre soi-disant modestie est souvent un joli vernis qui cache de la paresse. Dieu a un plan pour toi et veut t’utiliser. Si nous déclarons forfait, nous privons le corps de Christ de l’activité d’un de ses membres !

« En effet, de même que nous avons plusieurs membres dans un seul corps, tous les membres n’ont pas la même fonction. » Romains 12.14

Dieu regarde à ton cœur, et Il est Dieu. Il a le pouvoir de se servir de toi, mais tu dois vouloir coopérer, car il ne force pas.

Avance avec cette certitude que Dieu aura toujours quelque chose à te demander, jamais au-delà de tes limites, et par-dessus tout qui te correspond ! Alors n’attends plus : fonce ! Prie pour que tu puisses discerner ses voies et ce qu’il attend de toi.

 « Soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. » 1 Cor 15.58

Servir avec joie

Grâce à la joie qu’Il nous apporte, nous pouvons servir en surmontant les difficultés, pour les transformer en opportunités.

« Dieu aime celui ou celle qui donne avec joie » 2 Cor 9.7

« Soyez dans la joie, travaillez à vous perfectionner, encouragez-vous, vivez en plein accord, dans la paix, et le Dieu d’amour et de paix sera avec vous » 2 Cor 13.11

Ne crains pas les refus. Ce ne doit pas être un motif de découragement mais bien au contraire, une occasion de prier pour ces personnes.

« Il sèmera avec larmes, et moissonneras avec chants de triomphe » Ps 126.5

J’ai toujours en tête l’image d’une vieille dame, à Chalon-sur-Saône. Je lui avais tendu un nouveau testament, lui expliquant que j’étais chrétienne et le bonheur que c’était d’avoir Dieu à mes côtés, et que je souhaitais qu’elle puisse le vivre aussi. Nous étions en bas des escaliers dans une gare, et elle avait une valise qui faisait la moitié de sa taille. Elle a très méchamment refusé mon offre. Déçue car c’était mes premières expériences d’évangélisation en France, je lui ai tout de même proposé de lui monter sa valise en haut des escaliers, car clairement « elle galérait » ! Eh bien elle a refusé. Je suis montée et je me suis contentée de la regarder avec un regard triste, cherchant désespérément à comprendre d’où lui venait cette haine pour Dieu.

Aujourd’hui je revois encore son visage dans ma tête, gravé comme étant le premier refus. Je ne sais pas si elle est encore vivante aujourd’hui, mais j’aurais dû et je ne l’ai pas fait assez : prier pour elle, malgré tout.

« Demandez à Dieu de faire du bien à ceux qui vous persécutent, oui, demandez du bien pour eux, ne demandez pas du mal » Romains 12.14

En effet, la prière est l’outil le plus important de notre « œuvre d’évangéliste » (2 Timothée 4.5). Les gens peuvent refuser votre amour ou rejeter votre message, mais ils sont impuissants face à vos prières. La Bible nous invite à prier :

  • Pour avoir l’occasion de témoigner (Colossiens 4.3 « que Dieu nous ouvre une porte pour la Parole »).
  • Pour avoir le courage de le faire (Ephésiens 6.19 « pour faire connaître avec hardiesse le mystère de l’évangile »).
  • Pour ceux qui croiront (Jean 17.20 « pour ceux qui croiront en moi par leur parole »).
  • Pour que l’évangile se répande rapidement (2 Thessaloniciens 3.1 « pour que la Parole du Seigneur coure »).
  • Pour qu’il y ait plus de chrétiens qui propagent la bonne nouvelle (Matthieu 9.38 « pour que le Seigneur pousse des ouvriers dans sa moisson »).

Te rendre disponible

Nous devons TOUJOURS nous rendre disponibles pour Dieu, et lui OFFRIR notre vie, et laisser Dieu agir -à notre insu parfois- étant prêt à entrer dans le plan qu’il a prévu pour nous.

« Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes » Colossiens 3.23

Voici un petit exemple que nous avons vécus en famille quand j’étais plus jeune, d’une situation difficile que le Seigneur a transformée en opportunité pour Sa Gloire : nous étions en voyage, et nous avions réservé un hôtel pour passer la nuit car la route était encore longue. Dans cette toute petite ville, nous avons tourné en rond avec la voiture pendant des heures, sans trouver l’adresse à laquelle nous devions faire étape. Finalement, trop épuisés après le long voyage que l’on venait d’effectuer, et la nuit arrivant à grands pas, nous avons décidé de nous arrêter dans la cour d’une maison, pour demander où se trouvait l’hôtel en question.
La dame nous as informé qu’elle avait un petit bungalow qu’elle pouvait nous mettre à disposition pour cette nuit-là. Aujourd’hui, cette dame est une correspondante depuis 12 ans déjà, et vend beaucoup de Bibles dans sa région. Le Seigneur avait tout prévu.
Quand, à court terme, nous ne comprenons pas les plans de Dieu, contentons-nous de le Servir avec joie, croyant que Ses Plans sont parfaits.

Pour conclure : OSE. Ose aller vers les gens pour leur porter le message de Christ.

Chaque personne peut être attirée à Dieu de plein de manières différentes ! Problèmes dans sa vie, peur de la mort, problèmes de santé, deuil, besoin financier, besoin d’amour, manque de paix, solitude, angoisse, addiction, et tous ces problèmes dont on entend souvent parler autour de nous, notamment après la crise sanitaire, qui a isolé chacun et chacune.

Défi :
Prend quelques minutes, écris sur un carnet, comment tu pourrais apporter Jésus à une personne présentant chacun de ces problèmes. Appuie-toi sur des versets bibliques, car la Parole de Dieu est plus efficace que nos mots. Mémorise-les pour le jour où le Seigneur te place devant une personne présentant l’un de ces besoins, et tu peux en ajouter d’autres.

Ophélia

Nouvelle année : passez commande !

Le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs. Marc 10. 45

En voyant les nombreuses publications sur les réseaux sociaux pour cette nouvelle année promettant aux chrétiens santé, richesse et réussite, tout cela au nom de Jésus, on ne peut que constater que beaucoup de chrétiens aujourd’hui se complaisent dans cette lecture confortable de ce verset de Marc : Dieu est à ton service, qu’est ce que tu commandes cette année ?

Certains vont même plus loin : Dis-moi ce que tu veux, et je le proclamerai sur ta vie au nom de Jésus. En somme, cela revient à dire : T’inquiète, par la puissance de l’Esprit, j’ai le pouvoir de donner des ordres à Dieu. Passe simplement commande, puis accroche-toi à ses promesses. Et tout cela sans aucun souci de discerner si les souhaits formulés sont réellement selon la volonté de Dieu…

Nous ne sommes pas sauvés pour que notre vie soit meilleure, et le christianisme n’est pas censé être une méthode de développement personnel et d’accomplissement de soi.

« Vous vous êtes tournés vers Dieu, vous détournant des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient. » Ces versets 9 et 10 d’1 Thessaloniciens 1 nous interrogent : quelles sont ces idoles dont Paul parle? Elles peuvent être de toutes sortes, mais il en est une commune à toutes les époques, toutes les régions et toutes les cultures, c’est le moi. Nous nous mettons souvent nous même comme centre de notre vie, et tout tourne autour de nous.

N’avons-nous pas besoin, en ce début d’année, de remettre les pendules à l’heure ? Nous existons pour Dieu, ce n’est pas lui qui existe pour nous !

Il est peut-être temps de nous demander : quel est l’enseignement de mon église à ce sujet ? Est-ce que je suis enseignée dans la vérité, dans la crainte de Dieu ( = la crainte de lui déplaire, le désir de lui plaire) ? Est-ce que le thème du culte c’est Jésus, en nous souvenant que la cène a été instituée « en mémoire de lui » (Luc 22. 19) ? Est-ce que j’apporte quelque chose à Dieu, ou est-ce que je viens en consommatrice, voulant recevoir quelque chose pour moi? Est-ce que les pseudo « proclamations prophétiques » en vue de notre bien-être n’auraient pas pris toute la place ?

Et individuellement, quand je m’approche de Dieu dans la prière, est-ce pour rechercher la présence de Dieu, et être guidée par lui ? Ou est-ce que j’arrive avec une liste de courses ? (retrouve ici un article à ce sujet)

Ce verset de Marc lu au début de l’article montre l’état d’esprit du Seigneur Jésus : un état d’esprit de service. Oui, il travaille sans relâche pour le bien de ceux qui l’aiment. Il est leur berger, il est leur ami, leur avocat, leur sacrificateur auprès de Dieu. Il travaille aussi en vue de la conversion des incrédules, comme il le dit lui-même en Jean 5.17 après une guérison miraculeuse « Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi aussi je travaille. »

Mais cela ne veut pas dire que nous devons faire de Dieu notre serviteur! Au contraire, les disciples et apôtres du Seigneur s’appellent eux-mêmes serviteurs ou esclaves de Jésus Christ! N’oublions pas que nous sommes appelés à imiter Jésus aussi dans son caractère de serviteur. Que nos vœux pour 2022 soient d’imiter Jésus dans son amour et son dévouement!

En ce début d’année, demandons à Dieu de transformer nos cœurs pour qu’ils soient orientés vers ses intérêts, et non les nôtres! « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matthieu 6. 33.

Accompagner une famille en post partum

L’arrivée de nos jumelles a ouvert une période nécessairement érintante. Quelques mois plus tard, nous nous souvenons de notre extrême fatigue, des aller-retours la nuit, quand l’une réveille l’autre … mais nous avons aussi le souvenir d’une famille de Dieu mobilisée pour nous aider à traverser ces premiers mois, l’amour de Dieu à l’oeuvre par le moyen de plusieurs chrétiens de notre entourage.

J’aimerais témoigner dans cet article de la manière dont ces chrétiens ont appliqué de manière concrète les nombreux versets de la Bible qui nous appellent à prendre soin les uns des autres.

« Portez les charges les uns des autres, et ainsi accomplissez la loi du Christ ». ‭‭Galates‬ ‭6. 2‬

« Que les membres [du corps de Christ] aient un égal soin les uns des autres. » 1 Corinthiens 12. 25

Le post partum se décrit officiellement comme les 3 premiers mois après la naissance d’un enfant. Malgré tout, pas mal de spécialistes (notamment les kiné et sage-femme qui voient les mamans pour la rééducation après grossesse) disent qu’il faut en réalité bien 9 mois pour se remettre de la grossesse et de l’accouchement, et retrouver son corps et son équilibre hormonal (et éventuellement son sommeil!). C’est dire !! 

Avoir un enfant est un évènement complètement bouleversant : c’est bien d’en avoir conscience, même si on n’a pas d’enfants ; et de s’en rappeler, si les nôtres sont déjà grands, pour prendre à coeur ces familles en post-partum.

La règle d’or pour accompagner une famille en post partum est certainement celle-ci : être présent tout en restant discret.
La famille a besoin de repos, et pas forcément d’un défilé d’amis qui viennent voir le bébé tout frais. 

Quelle maman n’a pas pensé: “Oui il est mignon, oui tu as envie de le voir, mais là moi j’étais en train d’allaiter, et je ne suis pas à l’aise de le faire en public!”, ou bien “J’avais enfin 5 minutes pour prendre une douche parce qu’il vient de s’endormir et je dois discuter avec toi!” en voyant arriver des visites à la maternité ? Ce n’est d’ailleurs pas à la maternité que l’on peut vraiment aider la famille, mais à partir du retour à la maison.

Il ne faut donc ne pas s’imposer, mais se rendre disponible si besoin ! 
Et en tant que maman, il faut savoir dire non aux visites si on a besoin d’être juste en famille, mais il faut aussi savoir accepter l’aide qu’on nous propose ! Il faut même apprendre à demander de l’aide. Ce n’est pas instinctif dans notre société individualiste qui sous-entend qu’on n’a pas besoin des autres et qu’on doit assumer tout ce qu’on entreprend. Mais nous qui faisons partie de la famille de Dieu, nous savons que nous faisons partie d’un corps, et que nous avons donc besoin les uns des autres, ce n’est pas une honte! Et puis demander de l’aide provoquera peut-être le déclic chez quelqu’un de bien disposé mais trop timide pour proposer…

Voici quelques exemples d’aides que l’on a eues à la naissance de nos jumelles qui nous ont fait énormément de bien. On en sera toujours reconnaissants ! 

  • Les prières pour notre famille.
  • L’écoute. Une maman peut rencontrer des difficultés avec le bébé, elle ne sait pas forcément comment faire si c’est le premier.. Ecoutez-la vous parler de ses besoins, ses doutes, ses peurs ! Encouragez-la, valorisez-la dans son nouveau rôle ! Elle en a énormément besoin. Petit aparté sur le baby blues: Beaucoup de femmes passent par là (moi y compris!) : les oreilles bienveillantes qui écoutent sans juger, et qui partagent leurs expériences sont très précieuses. 
  • Demander aux parents ce qui leur ferait plaisir, quel est leur besoin pour y répondre au mieux ! 
  • Apporter des petits plats à volonté pour leur éviter de cuisiner. Rien de mieux qu’un repas “all-inclusive” préparé avec amour et amené directement à la maison, chaud et tout prêt dans les assiettes ! On a tellement apprécié !! (@Coco si tu me lis!! 😉 ) 
  • Une petite garde, même courte, peut s’avérer bienfaisante ! La maman peut sortir prendre l’air, prendre une douche, dormir.. 
  • Une garde d’une soirée pour permettre aux parents de sortir en amoureux
  • Si vous vous sentez, peut-être quand le bébé est un peu plus grand: Proposer aux parents de se lever la nuit pour prendre le relais (s’il faut donner un bib par exemple, ou seulement le bercer)
  • Aller donner un coup de ménage dans la maison: ce n’est pas forcément prioritaire quand on n’a pas le temps, mais pourtant ça fait toujours du bien d’être au propre!
  • S’il y a des enfants plus grands à la maison: leur proposer une activité pour les sortir et leur montrer de l’attention, rien qu’à eux ! 
  • Proposer aux parents de leur faire des courses, que ce soit pour les repas ou tout ce qui peut s’avérer utile ! 
  • Proposer un moment de sport avec le papa, (en attendant que la maman se remette) ça fait toujours du bien! 

Quel bonheur de recevoir une aide « à propos » au moment où l’on en a besoin ! 

Bon, maintenant, y’a plus qu’à attendre un nouveau venu dans une famille !! 😉 

Maryn