A toi, maman qui es en souffrance parce que tout d’un coup, tu vois ton enfant changer, voire remettre en question ton éducation chrétienne, ou même s’éloigner de Dieu…
A toi qui te sens désorientée, je veux m’asseoir à tes côtés pour un moment, tout simplement, et te dire :
1 – DIEU EST FIDELE
C’est le Roc : « le rocher de ma force, mon refuge est en Dieu » Psaume 62. 7. Il reste inébranlable dans ta tempête ; c’est sûr, ça risque de tanguer, de te bousculer, mais ACCROCHE TOI ! Jésus est le Roc.
2 – LIS TA BIBLE
A l’affut d’une pépite d’or tout spécialement préparée pour toi ; guette la perle dont tu peux t’emparer pour « tenir » ta journée. Et note ce message du Ciel pour toi dans un petit carnet. Plus tard tu verras combien il était un morceau du puzzle de l’ouvrage que Dieu tisse.
3 – PRIE – PRIE – PRIE
Mettre à part un moment chaque jour, un moment privilégié pour parler à ton Père dans le ciel, ou juste pour te tenir devant Lui et répandre tes larmes, est important : c’est le rempart contre le tsunami du découragement. CHAQUE FOIS, tu te relèveras fortifiée et tu pourras mener à bien chaque tâche de ta journée. La prière « flèche » est aussi très utile ; « que demandes-tu ? et je priai le Dieu des cieux ; et je dis au roi : si le roi le trouve bon… qu’il m’envoie », Néhémie 2. 4. Tu t’apercevras le soir que tu es venue à bout de cette journée avec Son secours et que tu l’as traversée avec Sa paix. Merveilleuse expérience !
« En repensant à l’époque de l’adolescence de mes enfants, j’avoue qu’on avançait plutôt au jour le jour. On ne réalisait même pas toujours les dangers auxquels ils étaient exposés. On priait pour eux et du coup je pense que le Seigneur nous a épargnés de nombreux soucis, sans même qu’on s’en rende compte. Le Seigneur s’occupe de tout, même de nous enlever nos craintes, et il nous épargne beaucoup de problèmes en les gérant lui-même.»
4 – ALLEGE TON QUOTIDIEN
Ne te surcharge pas de « il faut que » « je dois »…. ; fais l’essentiel ; respecte tes besoins essentiels : manger sainement; dormir assez ; et dans la journée, vis simplement ton quotidien avec ce qui est devant toi.
5 – POSE TOI LES BONNES QUESTIONS
Pas de mauvaise culpabilité, mais une juste confession ! Demande au Seigneur de te montrer là où tu as manqué : confesse-le Lui et modifie ce qui peut l’être. S’il le faut, demande pardon à ton enfant en reconnaissant tes torts. Mais ensuite, c’est pardonné. Satan aime à nous maintenir dans la culpabilité car elle nous empêche d’avancer et nous rend malheureuse. Avec le Seigneur, on confesse et on avance. « Celui qui cache ses transgressions ne prospèrera point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde. », Proverbes 28. 13.
La culpabilité détruit, la confession fait avancer !
6 – ECOUTE TON ADO
Laisse le s’exprimer ; ne sois pas choquée par tout ce qu’il peut dire (ses paroles vont parfois bien au-delà de ses pensées). Fais de la Bible ta référence. L’important ce n’est pas ce que papa et maman pensent, mais ce que Dieu dit. Ta fermeté sur l’obéissance à la Parole de Dieu est primordiale. Sois persuadée que ton enfant s’en souviendra. Plutôt que de décortiquer son emploi du temps, essaye de savoir comment il va : « comment vas tu ? » plutôt que « d’où viens tu ? » Il pourra ainsi voir tout simplement, qu’envers et contre tout, tu l’aimes toujours.
« Lorsqu’ils font face à des épreuves, il est important qu’ils puissent se confier sans crainte, qu’ils ne se sentent pas jugés, qu’ils réalisent que nous ne sommes pas au-dessus d’eux et que nous avons eu les mêmes combats et les mêmes doutes. Au fur et à mesure du temps on perd nos certitudes par rapport à un plan d’éducation précis, on réalise le besoin de l’autorité sur nos enfants certes dans l’amour, mais surtout dans la dépendance au Seigneur en les lui remettant chaque jour par la prière. »
7 – NE TE COMPARE PAS
L’essentiel, c’est Dieu et toi, pas les autres ! Tu es l’unique mère seule capable d’élever cet ado unique que Dieu t’a confié ; Dieu ne se trompe jamais ! Il a juste une leçon à te faire apprendre, un peu comme à l’école pour te faire passer dans la classe supérieure pour ainsi dire. Leçon de dépendance, d’humilité, etc… pour toi et aussi pour ton enfant. « Qu’est ce que l’Eternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu ? », Michée 6. 8. N’oublie pas que Dieu va aussi enseigner ton enfant. Sans doute est ce aussi le temps pour lui d’avoir un « tête à tête » avec le Seigneur…
« Si, en tant que parent, tu imposes des choses à tes adolescents que tu ne respectes pas toi-même, tu crées un malentendu. Par exemple : amitiés avec des non-chrétiens, temps passé sur l’ordinateur, raisonnable consommation d’alcool etc… si je m’autorise ces choses, sous quel motif je les refuse à mon enfant devenu jeune adulte ? L’essentiel c’est de refuser les situations dangereuses, en expliquant pourquoi en fonction de son âge, de sa maturité, de ses besoins ; et petit à petit le Seigneur travaille dans les cœurs et donne à chacun les forces nécessaires pour avancer. »
8 – LACHE LE DANS LES BRAS DE DIEU
Laisse-le… Il faut qu’il se trouve seul avec Jésus, qu’il apprenne dans le secret de cette intimité ; mais ne le lâche jamais dans tes prières !!!
» A partir de la Seconde on les laissait, toujours dans une certaine mesure, prendre leurs responsabilités. Prendre ses propres décisions, alors que l’on est encore placé sous la protection d’un foyer chrétien est une première étape, il me semble, avant d’être lâché tout seul dans le monde. Cela leur permet d’apprendre à faire leurs choix dans un cadre encore sécurisé «
9 – RESTE FOCUS SUR LE QUOTIDIEN
Si les échanges deviennent trop tendus, reste focus sur le quotidien, l’aspect « matériel » (vêtements, nourriture, etc…). S’il n’est plus à la maison, écris-lui des petits mots sur une jolie carte, fais-lui une petite visite mais en le prévenant ; donne-lui du temps de qualité ; même si cela peut te sembler parfois inutile, ce sont des moments précieux qui lui rappelleront ta fidélité dans ton amour pour lui ; confie-les à Dieu, il en fera des merveilles.
10 – NE DOUTE JAMAIS
Plus facile à écrire qu’à faire, je le sais bien, mais le doute est l’arme de Satan. Alors tu peux apprendre par cœur le verset 8 de Philippiens 4 : « Toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses qui sont de bonne renommée… que ces choses occupent vos pensées.» Liste ce qui est vrai en commençant par la fidélité de Dieu et son amour inconditionnel.
Souvent, nous les mamans sommes des « usines à inquiétudes toxiques » (et si jamais ça se passait comme ça… ; il va probablement…). Il ne s’agit pas de nier les faits, mais de les poser devant Dieu et de mettre en face tout Son amour et Sa puissance ; car une chose est sûre et certaine : Dieu veut que ton enfant soit sauvé et vive pour Lui ; et tes prières font bouger Son bras ! Dieu travaille quand tu ne vois rien, et que, au contraire, tu trouves que la nuit est de plus en plus sombre ; mais sache que plus la nuit est noire, plus Son regard d’amour de Père veille sur ton enfant avec une attention toute particulière. Le Père du fils prodigue ne dormait pas quand il guettait le retour de son fils ; il l’a vu venir de loin ! Donc II l’attendait et scrutait l’horizon.
11 – ATTENDS AVEC JOIE ET FOI
Ne « plombe » pas l’ambiance familiale. Notre joie est dans le Seigneur, pas dans nos circonstances ; c’est la raison pour laquelle elle est toujours présente, peut-être parfois seulement en « toile de fond » quand c’est très difficile, mais présente quand même. « Que le Dieu d’espérance vous remplisse de TOUTE JOIE et PAIX en croyant, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l’Esprit saint ». Romains 15v13. N’oublie pas que le Seigneur a vaincu le diable à la croix ; en tant qu’enfant de Dieu, tu es au bénéfice de sa victoire.
« Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ ! ainsi mes « sœurs bien aimées » soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. » 1 Corinthiens 15. 58
« Avec le temps on réalise que le Seigneur permet les difficultés et les épreuves avec nos enfants, nous donne les forces nécessaires pour les élever et les guider au mieux pour finalement nous faire du bien. »
Voici un petit condensé des pensées qui peuvent t’encourager à continuer à avancer. Dieu est fidèle et au travers de circonstances douloureuses, il nous forme pour « nous faire du bien à la fin » Deutéronome 8. 16.
Si tu souhaites échanger avec moi, tu peux envoyer un mail à l’équipe ici, et ton contact me sera transféré pour que je puisse t’écrire ou t’appeler.
Que le Seigneur te bénisse !
Agnès + témoignage de Karine.
BONUS : J’ai demandé à une ado ce qui était important pour elle, voici ses propres mots :
- Rentrer dans l’univers de l’autre.
- Être prêt à remettre en question ses principes (qui viennent par exemple de notre propre éducation).
- Avoir conscience de l’impact des petites choses (mots ; actes).
- Rentrer dans les détails pour mieux comprendre.