La joie

Bonjour à toutes,

Dans cet article, j’aimerais partager quelques versets et pensées sur la joie du chrétien.

  • La joie nourrit la reconnaissance et l’adoration : « Quelqu’un est-il joyeux, qu’il chante des cantiques » (Jacques 5 v 13). Nous pouvons adorer Dieu tous les jours de la semaine et le faire ensemble pendant le culte collectif du dimanche matin : « Je me suis réjoui quand ils m’ont dit : Allons à la maison de l’Eternel » (Psaume 122 v 1).
  • La joie est un puissant témoignage : le visage de Moïse rayonnait après qu’il ait parlé avec Dieu (Exode 34 v 35). Elle est aussi un moyen d’encouragement : « Paul et Silas, en priant, chantaient les louanges de Dieu ; et les prisonniers les écoutaient » (Actes 16 v 25).
  • La joie est une des caractéristique du fruit de l’Esprit : « Le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance » (Galates 5 v 22 et 23).

Jésus souhaite nous donner une joie pleine.

Quelques versets en témoignent :

« Afin qu’ils aient ma joie accomplie en eux-mêmes » (Jean 17 v 13) et « ce que nous avons vu et entendu, nous vous l’annonçons, afin que vous aussi vous ayez communion avec nous : or notre communion est avec le Père et avec son Fils Jésus Christ. Et nous vous écrivons ces choses, afin que votre joie soit accomplie » (1 Jean 1 v 3 et 4).

Ces deux passages indiquent que nous sommes placés en relation avec le Père, comme Jésus l’était quand il marchait sur la terre et cela nous remplit de joie. Nous sommes également en communion avec le Seigneur Jésus et les uns avec les autres.

« Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour ; comme moi j’ai gardé les commandements de mon Père, et je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit accomplie » (Jean 15 v 11).

Quand nous demandons au Seigneur Jésus quelle est sa volonté pour notre vie et que nous lui obéissons, nous pouvons goûter cette joie.

« Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit accomplie » (Jean 16 v 24).

Lorsque nous marchons en communion avec le Seigneur Jésus, nos prières sont davantage en accord avec sa volonté. Nous avons de la joie en voyant l’exaucement de nos prières.

« Réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ; encore une fois, je vous le dirai : réjouissez-vous […] ne vous inquiétez de rien, mais, en toutes choses, exposez vos requêtes à Dieu par des prières et des supplications avec des actions de grâce ; et la paix de Dieu, laquelle surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées dans le christ Jésus » (Philippiens 4 v 4-7).

Parfois je suis heureuse parce que les circonstances le sont. La Bible dit que je peux aussi goûter une joie stable dans Seigneur qui est le même, hier, et aujourd’hui et éternellement.

Cette joie est liée à la paix que Jésus donne lorsque nous avons déposé à ses pieds nos soucis.

Paul disait « J’ai appris à être content en moi-même dans les circonstances où je me trouve » (Philippiens 4v 11). Je trouve que ce n’est pas facile à réaliser ! « Le secret du contentement de Paul est dans sa relation intime avec le Seigneur et dans une confiance absolue dans son Père » écrit un chrétien qui poursuit en citant la femme de Sunem. Celle-ci a répondu « j’habite au milieu de mon peuple » (2 Rois 4 v 13) lorsqu’on l’interrogeait sur ses besoins. Elle se contentait de ce qu’elle avait.

« La piété avec le contentement est un grand gain » (1 Timothée 6 v 6).

Je vous partage aussi une idée entendue lors d’une réunion : dresser chaque jour une liste des bienfaits de Dieu. Cela peut aider à être positif, et surtout, à être reconnaissant! Car c’est le privilège du chrétien de pouvoir dire merci à Dieu. Les incroyants, face à un bienfait de Dieu, peuvent se sentir chanceux, ou heureux. C’est d’ailleurs le propos de l’Ecclésiaste : les joies de la vie n’ont de sens que si nous les prenons de la part de Dieu et les vivons en sa présence. Nous pouvons nous réjouir de ce qu’il nous donne, mais surtout de ce qu’il est, et c’est ainsi que notre joie sera stable, car lui ne change pas. Et Dieu est glorifié quand nous prenons plaisir en lui!

M.K.

Maman d’ado

A toi, maman qui es en souffrance parce que tout d’un coup, tu vois ton enfant changer, voire remettre en question ton éducation chrétienne, ou même s’éloigner de Dieu… 

A toi qui te sens désorientée, je veux m’asseoir à tes côtés pour un moment, tout simplement, et te dire : 

1 – DIEU EST FIDELE

C’est le Roc : « le rocher de ma force, mon refuge est en Dieu » Psaume 62. 7. Il reste inébranlable dans ta tempête ; c’est sûr, ça risque de tanguer, de te bousculer, mais ACCROCHE TOI ! Jésus est le Roc. 

2 – LIS TA BIBLE

A l’affut d’une pépite d’or tout spécialement préparée pour toi ; guette la perle dont tu peux t’emparer pour « tenir » ta journée. Et note ce message du Ciel pour toi dans un petit carnet. Plus tard tu verras combien il était un morceau du puzzle de l’ouvrage que Dieu tisse. 

3 – PRIE – PRIE – PRIE

Mettre à part un moment chaque jour, un moment privilégié pour parler à ton Père dans le ciel, ou juste pour te tenir devant Lui et répandre tes larmes, est important : c’est le rempart contre le tsunami du découragement. CHAQUE FOIS, tu te relèveras fortifiée et tu pourras mener à bien chaque tâche de ta journée. La prière « flèche » est aussi très utile ; « que demandes-tu ? et je priai le Dieu des cieux ; et je dis au roi : si le roi le trouve bon… qu’il m’envoie », Néhémie 2. 4. Tu t’apercevras le soir que tu es venue à bout de cette journée avec Son secours et que tu l’as traversée avec Sa paix. Merveilleuse expérience ! 

« En repensant à l’époque de l’adolescence de mes enfants, j’avoue qu’on avançait plutôt au jour le jour. On ne réalisait même pas toujours les dangers auxquels ils étaient exposés. On priait pour eux et du coup je pense que le Seigneur nous a épargnés de nombreux soucis, sans même qu’on s’en rende compte. Le Seigneur s’occupe de tout, même de nous enlever nos craintes, et il nous épargne beaucoup de problèmes en les gérant lui-même.» 

4 – ALLEGE TON QUOTIDIEN

Ne te surcharge pas de « il faut que » « je dois »…. ; fais l’essentiel ; respecte tes besoins essentiels : manger sainement; dormir assez ; et dans la journée, vis simplement ton quotidien avec ce qui est devant toi. 

5 – POSE TOI LES BONNES QUESTIONS

Pas de mauvaise culpabilité, mais une juste confession ! Demande au Seigneur de te montrer là où tu as manqué : confesse-le Lui et modifie ce qui peut l’être. S’il le faut, demande pardon à ton enfant en reconnaissant tes torts. Mais ensuite, c’est pardonné. Satan aime à nous maintenir dans la culpabilité car elle nous empêche d’avancer et nous rend malheureuse. Avec le Seigneur, on confesse et on avance. « Celui qui cache ses transgressions ne prospèrera point, mais celui qui les confesse et les abandonne obtiendra miséricorde. », Proverbes 28. 13.

La culpabilité détruit, la confession fait avancer ! 

6 – ECOUTE TON ADO

Laisse le s’exprimer ; ne sois pas choquée par tout ce qu’il peut dire (ses paroles vont parfois bien au-delà de ses pensées). Fais de la Bible ta référence. L’important ce n’est pas ce que papa et maman pensent, mais ce que Dieu dit. Ta fermeté sur l’obéissance à la Parole de Dieu est primordiale. Sois persuadée que ton enfant s’en souviendra. Plutôt que de décortiquer son emploi du temps, essaye de savoir comment il va : « comment vas tu ? » plutôt que « d’où viens tu ? » Il pourra ainsi voir tout simplement, qu’envers et contre tout, tu l’aimes toujours. 

« Lorsqu’ils font face à des épreuves, il est important qu’ils puissent se confier sans crainte, qu’ils ne se sentent pas jugés, qu’ils réalisent que nous ne sommes pas au-dessus d’eux et que nous avons eu les mêmes combats et les mêmes doutes. Au fur et à mesure du temps on perd nos certitudes par rapport à un plan d’éducation précis, on réalise le besoin de l’autorité sur nos enfants certes dans l’amour, mais surtout dans la dépendance au Seigneur en les lui remettant chaque jour par la prière. »

7 – NE TE COMPARE PAS

L’essentiel, c’est Dieu et toi, pas les autres ! Tu es l’unique mère seule capable d’élever cet ado unique que Dieu t’a confié ; Dieu ne se trompe jamais ! Il a juste une leçon à te faire apprendre, un peu comme à l’école pour te faire passer dans la classe supérieure pour ainsi dire. Leçon de dépendance, d’humilité, etc… pour toi et aussi pour ton enfant. « Qu’est ce que l’Eternel recherche de ta part, sinon que tu fasses ce qui est droit, que tu aimes la bonté, et que tu marches humblement avec ton Dieu ? », Michée 6. 8. N’oublie pas que Dieu va aussi enseigner ton enfant. Sans doute est ce aussi le temps pour lui d’avoir un « tête à tête » avec le Seigneur…

« Si, en tant que parent, tu imposes des choses à tes adolescents que tu ne respectes pas toi-même, tu crées un malentendu. Par exemple : amitiés avec des non-chrétiens, temps passé sur l’ordinateur, raisonnable consommation d’alcool etc… si je m’autorise ces choses, sous quel motif je les refuse à mon enfant devenu jeune adulte ? L’essentiel c’est de refuser les situations dangereuses, en expliquant pourquoi en fonction de son âge, de sa maturité, de ses besoins ; et petit à petit le Seigneur travaille dans les cœurs et donne à chacun les forces nécessaires pour avancer. »

8 – LACHE LE DANS LES BRAS DE DIEU

Laisse-le… Il faut qu’il se trouve seul avec Jésus, qu’il apprenne dans le secret de cette intimité ; mais ne le lâche jamais dans tes prières !!! 

 » A partir de la Seconde on les laissait, toujours dans une certaine mesure, prendre leurs responsabilités. Prendre ses propres décisions, alors que l’on est encore placé sous la protection d’un foyer chrétien est une première étape, il me semble, avant d’être lâché tout seul dans le monde. Cela leur permet d’apprendre à faire leurs choix dans un cadre encore sécurisé « 

9 – RESTE FOCUS SUR LE QUOTIDIEN

Si les échanges deviennent trop tendus, reste focus sur le quotidien, l’aspect « matériel » (vêtements, nourriture, etc…). S’il n’est plus à la maison, écris-lui des petits mots sur une jolie carte, fais-lui une petite visite mais en le prévenant ; donne-lui du temps de qualité ; même si cela peut te sembler parfois inutile, ce sont des moments précieux qui lui rappelleront ta fidélité dans ton amour pour lui ; confie-les à Dieu, il en fera des merveilles. 

10 – NE DOUTE JAMAIS

Plus facile à écrire qu’à faire, je le sais bien, mais le doute est l’arme de Satan. Alors tu peux apprendre par cœur le verset 8 de Philippiens 4 : « Toutes les choses qui sont vraies, toutes les choses qui sont vénérables, toutes les choses qui sont justes, toutes les choses qui sont pures, toutes les choses qui sont aimables, toutes les choses qui sont de bonne renommée… que ces choses occupent vos pensées.» Liste ce qui est vrai en commençant par la fidélité de Dieu et son amour inconditionnel. 

Souvent, nous les mamans sommes des « usines à inquiétudes toxiques » (et si jamais ça se passait comme ça… ; il va probablement…). Il ne s’agit pas de nier les faits, mais de les poser devant Dieu et de mettre en face tout Son amour et Sa puissance ; car une chose est sûre et certaine : Dieu veut que ton enfant soit sauvé et vive pour Lui ; et tes prières font bouger Son bras ! Dieu travaille quand tu ne vois rien, et que, au contraire, tu trouves que la nuit est de plus en plus sombre ; mais sache que plus la nuit est noire, plus Son regard d’amour de Père veille sur ton enfant avec une attention toute particulière. Le Père du fils prodigue ne dormait pas quand il guettait le retour de son fils ; il l’a vu venir de loin ! Donc II l’attendait et scrutait l’horizon. 

11 – ATTENDS AVEC JOIE ET FOI

Ne « plombe » pas l’ambiance familiale. Notre joie est dans le Seigneur, pas dans nos circonstances ; c’est la raison pour laquelle elle est toujours présente, peut-être parfois seulement en « toile de fond » quand c’est très difficile, mais présente quand même. « Que le Dieu d’espérance vous remplisse de TOUTE JOIE et PAIX en croyant, pour que vous abondiez en espérance par la puissance de l’Esprit saint ». Romains 15v13. N’oublie pas que le Seigneur a vaincu le diable à la croix ; en tant qu’enfant de Dieu, tu es au bénéfice de sa victoire. 

« Mais grâces à Dieu, qui nous donne la victoire par notre Seigneur Jésus Christ ! ainsi mes « sœurs bien aimées » soyez fermes, inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur, sachant que votre travail n’est pas vain dans le Seigneur. » 1 Corinthiens 15. 58 

« Avec le temps on réalise que le Seigneur permet les difficultés et les épreuves avec nos enfants, nous donne les forces nécessaires pour les élever et les guider au mieux pour finalement nous faire du bien. »

Voici un petit condensé des pensées qui peuvent t’encourager à continuer à avancer. Dieu est fidèle et au travers de circonstances douloureuses, il nous forme pour « nous faire du bien à la fin » Deutéronome 8. 16

Si tu souhaites échanger avec moi, tu peux envoyer un mail à l’équipe ici, et ton contact me sera transféré pour que je puisse t’écrire ou t’appeler.

Que le Seigneur te bénisse ! 

Agnès + témoignage de Karine.

BONUS : J’ai demandé à une ado ce qui était important pour elle, voici ses propres mots :

  • Rentrer dans l’univers de l’autre.
  • Être prêt à remettre en question ses principes (qui viennent par exemple de notre propre éducation).
  • Avoir conscience de l’impact des petites choses (mots ; actes).
  • Rentrer dans les détails pour mieux comprendre.

Séduites …

Qu’est ce que la vérité ? C’est la question que Pilate a posée à Jésus lorsqu’il devait décider s’il fallait le condamner ou le libérer.

En réalité sa question est intéressante ! Et on aurait sans doute tous souhaité que Pilate prenne un peu plus de temps pour y réfléchir, et qu’il soit prêt à en accepter la réponse…

D’ailleurs c’est un souhait que nous étendons de façon plus générale à toutes les personnes qui n’ont pas accepté Christ comme le seul sauveur, à cet athée persuadé que la morale est une invention de l’homme, ce musulman qui pense que Dieu récompensera sa vie pieuse, ce parent qui revendique le fait de laisser à son enfant le choix d’être un garçon ou une fille, …

Mais est ce que nous, nous avons vraiment trouvé la vérité ?

Au regard des exemples cités plus haut, il est vrai que nous pouvons être vraiment reconnaissantes que Celui qui est la Vérité se soit révélé à nous et que nous ayons pu comprendre notre état de péché devant Dieu et son salut merveilleux par Jésus Christ.
Mais est ce que cela suffit ?

Pour notre salut, entièrement.
Pour notre vie de chrétienne, pas si sûr…

La vérité est un sujet qu’on retrouve du début à la fin de la Bible. L’ensemble de cette parole est même appelée « LA vérité » (Jean 17. 17). C’est dire l’importance qu’a chacune des révélations que Dieu nous fait dans la Bible.

Les premières pages de la Bible introduisent en quelque sorte la place que Dieu donne à la vérité et la place que l’homme choisit de lui donner.

« Or le serpent était plus rusé qu’aucun animal des champs que l’Éternel Dieu avait fait. Il dit à la femme : Dieu a-t-il vraiment dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? La femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas, et vous n’y toucherez pas, de peur que vous ne mouriez. Le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez pas certainement ; car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l’arbre était bon à manger, qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent ; elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari [pour qu’il en mange] avec elle, et il en mangea. Leurs yeux à tous les deux furent ouverts, et ils surent qu’ils étaient nus ; ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et s’en firent des ceintures. » Genèse 3. 1-8

Il m’est souvent arrivé de penser qu’Eve était une femme qui manquait un peu de jugeote et qui avait irrémédiablement gâché une situation merveilleuse pour elle (et pour nous aussi accessoirement …).
Pourtant je dois bien reconnaître que j’ai tendance à agir de la même façon qu’Eve et qu’à sa place je n’aurais malheureusement pas mieux géré la situation. Une fois ce fait reconnu, on peut facilement réaliser que si Satan a influencé Eve avec une telle facilité, il a dû continuer à utiliser ce procédé si efficace avec toutes les autres femmes.
Il faut bien se rendre compte que ce n’est pas pour rien que Dieu nous a donné certaines informations sur Satan, et réaliser que rien n’est plus satisfaisant pour Satan que d’être à la place de Dieu, et que les créatures de l’Éternel Dieu l’écoutent lui plutôt que Dieu… Quelle victoire pour lui…

Le Seigneur Jésus lui-même l’appelle le père du mensonge et nous avertit sur ses caractéristiques :

« Lui a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8. 44

Je trouve que cela nous donne une grande responsabilité : qui voulons-nous écouter et glorifier ?
C’est une responsabilité à laquelle nous sommes doublement confrontées ; en tant que créature et en tant qu’enfant de Dieu…

« Ecouter est meilleur que sacrifice, prêter l’oreille, meilleur que la graisse des béliers. » 1 Samuel 15. 22. Ecouter Dieu et lui obéir, c’est donc le glorifier et l’adorer !

En Esaïe 14. 12-14 et en Ezéchiel 28. 12-19 on trouve des détails sur qui était vraiment Satan. C’était un chérubin aimé de Dieu, il était beau, sage et parfait et de ce que nous lisons, il était certainement tout particulièrement créé pour apporter la gloire à Dieu par le biais de la musique. Il est maintenant déchu et plus jamais Dieu ne parle de lui avec ces termes élogieux. Il est souvent présenté dans la Parole comme un serpent, ou un dragon. Mais quand dans 2 Corinthiens 11. 14 la Parole nous avertit de nous méfier de Satan déguisé en ange de lumière, on ne réalise peut être pas assez que c’est un rôle qu’il a tenu pendant une durée excédant notre notion du temps, qu’il en connaît tous les aspects et qu’il est à même de nous tromper bien plus facilement que ce que nous voudrions reconnaître. Il est dit que sa sagesse a été corrompue mais pas qu’elle a été annulée.
Gardons-nous de l’imaginer laid, bête et méchant et de nous sentir de taille à lutter contre lui. Il est le chef puissant de ce monde et de toutes les créatures qui se sont rebellées contre Dieu et nous ne pouvons le vaincre qu’en nous réfugiant auprès de Celui qui l’a vaincu définitivement et qui nous donnera la victoire sur lui.


Si on revient à la scène de Genèse 3, on peut y relever plusieurs points qui nous montrent que malgré le cadre extraordinaire dans lequel elle se déroule, elle est en réalité d’une banalité et d’une simplicité surprenante et cela doit nous rendre attentives à des situations de notre vie où finalement le même genre de scène peut se dérouler chaque jour…

● Le mensonge est souvent subtil et ressemble à la vérité, l’apparence n’est donc pas une garantie. L’échange entre Eve et Satan mentionne chaque fois ce que Dieu avait dit, cela paraît être un fidèle rapport de la Parole de Dieu. Le mensonge a été très subtil, il n’a pas nié tout en bloc, inventé une version aberrante, choquante à entendre.
Satan procède de la même façon dans nos vies ; il nous souffle des choses qui ressemblent si fort à des vérités que nous ne remarquons même pas qu’elles ne reflètent pas la pensée de Dieu. C’est un danger assez sérieux pour nous car il se présente extrêmement souvent ; dans les livres et les articles que nous lisons, les vidéos que nous regardons, dans les échanges avec nos voisins, nos collègues, nos amis, nos frères et sœurs en Christ. On peut en effet être facilement touché et convaincu par une idée présentée avec l’apparence d’une logique imparable, ou émise par des personnes considérées comme expertes en la matière, ou qui paraît spirituellement élevée. Ce dernier cas est peut-être le plus subtil.
Le fait que ce que Satan nous dit contient 95% de vérité endort notre vigilance et on ne se rend pas compte que les 5% restants peuvent être la source de réactions, de sentiments, de comportements et de décisions qui ne sont pas à la gloire de Dieu.
Les promesses annoncées par Satan ont l’air très spirituelles ; vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal… Mais en réalité il n’est question que d’orgueil et de convoitise.
Croire à des mensonges ne se résume pas à croire des choses qui sont opposées de façon flagrante à ce que nous connaissons de Dieu et de sa Parole. Satan ne fait pas croire les mêmes choses à l’incroyant et à l’enfant de Dieu mais le but est toujours le même ; éloigner l’homme de Dieu.

● Les éléments que Eve peut voir l’encouragent tous à croire Satan…et on voit ce qu’on veut bien voir…
Il faut bien se dire que si notre désir n’est pas uniquement de connaître la volonté de Dieu et de la faire, nos pensées seront guidées par d’autres désirs plus ou moins consciemment. On a alors souvent tendance à voir ce que nous avons envie de voir, c’est-à-dire des éléments tangibles qui nous confortent dans ce que nous avons décidé de croire. Pour Eve c’était le fait que l’arbre était bon à manger, qu’il était un plaisir pour les yeux, et qu’il était désirable. Y avait il un seul de ces éléments qui était faux ? Non…
Si nous sommes attentives à nos motivations, nous pouvons éviter ce piège. Prions alors pour que l’Esprit soit libre en nous pour faire le tri entre nos propres pensées et celles de Dieu.
Les choses qui nous paraissent légitimes, logiques et désirables ne le sont peut être que dans notre cercle limité de raisonnement.
Comment pouvons nous penser être plus aptes dans notre appréciation et estimation des choses que notre Créateur, comme si nous avions une vision plus précise et plus globale que Lui…il n’y a que la folie de l’homme qui arrive à s’en convaincre.

● Les conséquences des choix de Adam et Eve les ont d’abord confortés
dans leurs choix.
Quand Adam et Eve ont choisi de croire Satan plutôt que Dieu, ce qui s’est passé les a clairement conforté dans leur choix ; leurs yeux ont été éclaircis, ils ont effectivement compris bien des choses sur le bien et le mal, ils ont été rendus intelligents ! Cela n’était pas un effet placebo, c’était bien réel !
Le choix d’Adam et Eve ne concerne pas un sujet pour lequel Dieu leur a laissé leur discernement pour guide mais un point sur lequel Il leur avait laissé des instructions précises et qu’Adam et Eve étaient tentés de nuancer.
Dieu nous enseigne sa pensée dans la Parole et à partir du moment où nous cherchons comment cette Parole peut davantage correspondre avec ce que l’on souhaite on ne peut pas s’attendre à avoir l’esprit clair et disposé à discerner la vérité. Et bien souvent quand nous persistons les circonstances peuvent très bien nous donner raison, tout simplement parce que nous obtenons ce que nous avons convoité et que notre chair est satisfaite.

● Les mensonges que Satan nous fait croire sont toujours plus graves que ce qu’il n’y paraît au premier abord. Quand Dieu entre dans la scène, tout semble apparaître sous un nouveau jour. Satan disparaît et ce qu’il disait apparait sous son vrai jour, alors que quelques versets plus haut cela apparaissait comme une évidence à entendre.
Adam et Eve qui semblaient en maîtrise de leur choix en n’agissant qu’après avoir utilisé leur intelligence, leur logique et leur raisonnement semblent maintenant n’être que deux êtres confus dans leurs actes et leur interventions, pitoyables et lâches dans leur défense.
Le fruit qui paraissait si désirable nous apparaît tellement secondaire à côté de la position privilégiée d’Adam et Eve : ce merveilleux jardin, cette communion avec le Dieu créateur… On se demande comment il a pu un jour sembler préférable de cueillir ce fruit défendu plutôt que d’obéir à Dieu.
Tout a changé. Pourquoi? Parce que la présence de Dieu a remis
chaque chose et chaque créature à sa place. Cela pose le doigt sur ce
qui peut nous tromper dans notre façon de voir les choses. Les pensées que nous avons ne sont pas nécessairement fausses tout comme dans cet exemple le fruit était effectivement bon, effectivement capable de donner du discernement. Mais mettre ses pensées, ses désirs et ses convoitises avant la Parole nous conduit à pécher.
La désobéissance n’est pas anodine aux yeux de Dieu, même
pour des sujets qui nous paraissent peu importants.
La désobéissance
c’est avoir choisi de ne pas écouter la voix de Dieu. Ne pas écouter sa
voix c’est ne pas lui accorder la légitimité qui lui est due, c’est ne pas lui
donner sa place de Dieu: c’est de l’incrédulité.


Est ce que nous sommes supposées nous battre contre ces mensonges, être des Eve plus spirituelles qui ont de meilleures réparties quand Satan vient les voir ?

Heureusement Dieu a prévu mieux que ça pour nous. Il nous a fait don de l’Esprit de vérité et en plus, cet Esprit il a choisi de le faire demeurer en nous !
Quel soulagement de ne pas avoir à lutter seules…
« Quand celui là; l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité » Jean 16. 13.
Utilisons nos forces pour écouter ce que l’Esprit dit en nous. C’est l’Esprit de vérité, alors qui mieux que lui peut filtrer les vérités et les mensonges que nous entendons ?

Quand Dieu place ce désir en nous de grandir dans la vérité on est étonnées de voir avec quelle clarté l’Esprit impose à notre esprit des vérités ignorées jusque là et nous pointe avec douceur les mensonges auxquels nous nous accrochons.

Soyons sans crainte, Dieu ne nous condamne pas (Romains 8. 1). Mais souhaite nous voir grandir dans la grâce et “que la vie de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle” 2 Corinthiens 4. 11. Il nous aime trop pour ne pas nous pousser et nous accompagner dans ce chemin.
L’action de Dieu en nous pour nous transformer à la ressemblance du Christ est la plus belle bénédiction prévue par Dieu pour nous sur la terre.

M.T

Célibataire, incomplète ?

Peut-être qu’en voyant le titre tu te dis : « Ah cool, c’est exactement ce que je ressens, je vis mal mon célibat » ou peut-être que tu te dis : « célibataire donc incomplète ? n’importe quoi, je suis un être complet et je suis très bien célibataire » ou bien « je suis déjà mariée donc pas besoin de cet article ». Oui peut-être mais tu côtoies sûrement des personnes célibataires. Ou encore « je ne me sens pas concernée par cet article, je suis jeune, je ne me considère pas célibataire ». Mais quelle que soit ta situation, on te conseille quand même de lire cet article 😊

C’est vrai que ce n’est pas toujours facile d’être célibataire. On peut parfois être considérée comme un extraterrestre dans le monde, parmi nos collègues… mais aussi parfois dans la famille de la foi. Ce n’est pas forcément exprimé tout haut mais parfois par des attitudes, on a alors l’impression que le célibat est quelque chose à éviter à tout prix, quelque chose qui doit être « corrigé » et on fait du mariage une fin en soi. Attention, c’est ARCHI FAUX !!

Le but de la vie n’est pas d’obtenir de Dieu ce qu’on désire mais de le suivre et de le servir. « Cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice » Matt 6. 33. Dieu a prévu qu’on puisse le faire soit en couple soit seule. Aux yeux de Dieu, une femme mariée a autant de valeur qu’une femme célibataire et Dieu veut juste qu’on soit fidèle là où il nous a placées. Ce n’est pas un mérite ou une récompense de Dieu que de se marier. Le mariage, tout comme le célibat, est un don de Dieu: « toutefois chacun a son propre don de grâce de la part de Dieu, l’un d’une manière, et l’autre d’une autre » 1 Cor 7. 7. Finalement, Dieu attend juste de nous « Qu’en toutes choses, il tienne, lui, la première place » Col 1. 18 dans le mariage comme dans le célibat.

Et pourtant, même si la Parole de Dieu me convainc que le célibat est tout aussi honorable que le mariage, il est néanmoins parfois difficile de le vivre au quotidien.

« Je vivais très mal mon célibat au début et je demeurais quelque peu dans l’attente du mariage. Puis, j’ai décidé de “m’activer”, de m’investir dans des projets en attendant le mariage. J’étais convaincue que je ne pourrais pas vivre seule et que je ne supporterais pas le célibat. »

« Mon célibat est difficile à vivre et je suis surprise que des femmes de + de 30 ans n’aient pas systématiquement ce désir de se marier également. »

Le désir d’être en couple est un désir naturel, il n’y a donc rien d’anormal à le souhaiter. Le problème intervient quand la recherche du mariage devient un but envahissant et prend la place du Seigneur dans notre vie. Il ne faut pas perdre de vue notre objectif de vie: « Courons avec patience la course qui est devant nous, fixant les yeux sur Jésus (…) » Héb 12. 1. Les yeux fixés sur Jésus, pas sur mon prince charmant !

 « Pendant toute une période je voulais vraiment me marier et c’était dur de voir toutes mes amies se marier et pas moi ; du coup j’étais bloquée dans ma vie, et tout tournait autour de cette question : je ne vais pas prendre un appart parce que si je me marie, je vais me retrouver avec un appart sur les bras ; je vais faire des études courtes… Et puis, suite à des réunions d’études sur ce sujet, j’ai pris conscience que si Dieu me laissait célibataire pour le moment c’était que c’était bien comme ça et qu’il fallait juste que j’arrête de me projeter et d’attendre quelque chose qui viendrait plus tard ou peut-être jamais mais qu’il fallait que je profite du moment présent pour vivre à fond pour Dieu et que peu importe que je me marie ou pas, de toute manière Dieu a prévu le meilleur pour moi ! »

Les différents arts (films, musiques, poésie etc…) qui nous entourent, ainsi que nos connaissances peuvent nous faire totalement idéaliser le mariage et le faire paraître comme une réponse à nos problèmes. Bien sûr que le mariage apporte de nombreuses joies, mais il ne doit pas faire office de pansement. « Mon secours vient d’auprès de l’Éternel, qui a fait les cieux et la terre » Ps 121. 2

« Je ne pense pas mal vivre mon célibat, mais pendant une période, j’ai longtemps désiré le mariage, qui ne comprenait que des avantages (dans mon esprit). Dans ma projection, même les disputes étaient agréables. Mais de caractère indépendant, j’avais peur que Dieu me destine à une vie de célibataire. Je ne voulais pas lâcher mon désir, de peur que Dieu classe mon dossier dans les archives des célibataires, en mode : pour elle, c’est bon. Elle est bien ainsi, pas besoin de la marier. »

Nous avons chacune nos difficultés et facultés propres qui peuvent nous faire vivre plus ou moins bien notre célibat. C’est à toi de décider si ces éléments vont t’engager dans une « spirale dépressive » ou dans une vision plus sanctifiée, plus utile et bienheureuse du célibat. Par exemple : si je suis particulièrement sensible à l’isolement et ne supporte pas trop la solitude, je peux m’engager dans ma spirale dépressive en disant que personne ne veut de moi, je ne suis pas assez bien pour quelqu’un, de toute manière je ne vaux rien etc…  et être dans la paresse face au service de Dieu, être dans la demande continuelle d’attention de la part de mon entourage. Ou alors, je peux demander à Dieu que, même si c’est compliqué pour moi, il puisse me convaincre que ses plans sont au-dessus des miens et que je n’ai qu’à lui faire confiance pour mes jours. Alors, je vais pouvoir me tourner vers les autres, me préoccuper de la solitude des autres puisque j’y suis sensible ; inviter ces personnes, passer du temps avec elles etc… La grâce de Dieu peut et veut se servir de nos difficultés pour honorer notre Père.

« J’ai vu des expériences de couple qui m’ont davantage fait craindre le mariage que le désirer pendant un temps. Du coup, j’ai vécu pleinement ma vie de célibat et ne me suis pas freinée dans ma vie par le fait de ne pas être en couple. Aujourd’hui, j’ai davantage envie d’être mariée que d’être célibataire, mais je suis en paix face au fait que je pourrai être heureuse avec le Seigneur dans les 2 cas. J’ai conscience que le mariage peut être compliqué et je ne vis pas dans l’idéalisation du mariage. »

« (…) jusqu’à ce que le Seigneur me fasse comprendre par diverses expériences, que la vie de couple n’est pas aisée et que je pouvais être paisible en vivant un jour après l’autre, sans avoir de conviction d’une vie de célibat ou de mariage. Une légère crainte de rester célibataire demeure malgré tout, étroitement liée avec la peur de céder aux tentations d’ordre sexuelles. Si tu es concernée par ces difficultés, je te recommande le site « tiens ferme » qui contient des ressources pour lutter contre les convoitises de ce genre et propose aussi un tchat anonyme si tu as besoin d’être soutenue. »

Est-ce que tu penses aussi que tu ne pourras servir le Seigneur qu’une fois mariée ? C’est faux aussi ! Alors c’est sûr qu’il y a des services qu’on ne peut faire qu’avec un conjoint mais il y en a également plein qu’on peut faire justement parce qu’on est célibataire, sans charge de famille et qu’on a plus de temps : « celle qui n’est pas mariée a le cœur occupé des choses du Seigneur, pour être sainte de corps et d’esprit ; mais celle qui s’est mariée a le cœur occupé des choses du monde, comment elle plaira à son mari. Mais je dis ceci pour votre propre avantage, non pour vous enlacer dans des liens, mais en vue de ce qui est bienséant, et pour que vous vaquiez au service du Seigneur sans distraction. » 1 Cor 7. 34-35. Alors encourageons-nous à vivre ce temps de célibat pour servir le Seigneur pleinement!

Oui, vivre célibataire n’est pas forcément facile. Mais ce n’est pas non plus systématiquement un sujet de malheur ou de désespoir pour la célibataire. N’oublions pas que Paul encourage vivement le célibat ! 

Ne faisons pas de ce thème un sujet tabou. Que nous puissions en parler librement, des difficultés et des joies de cette situation. Nos vies ne se résument pas uniquement à notre statut marital ; nous avons de nombreux sujets de discussion autre que celui-ci. Si tu es inquiète pour le célibat d’une personne, pose-lui clairement les questions qui t’interrogent pour savoir comment ajuster ton attitude. Tout comme tu pourrais le faire pour n’importe quel autre sujet.

Le but de la vie n’est pas d’obtenir de Dieu ce qu’on désire mais de découvrir quel est son plan pour chacune, que ce soit le célibat ou le mariage. 

Nous ne choisissons pas les dons, ils nous sont accordés par le donateur divin. Il se peut que le célibat ne soit qu’une étape dans le périple d’une vie, pourtant une étape représente un don. Il se peut que Dieu le remplace par un autre, mais le bénéficiaire accepte ses dons avec actions de grâce. La vie de foi se vit un jour après l’autre, mais il faut qu’elle soit vécue et non pas toujours attendue comme si la « vraie » vie se trouvait au coin de la rue. Nous sommes responsables d’aujourd’hui. Dieu, lui, est encore détenteur du demain.

Suzanne, Roxanne et témoignages de plusieurs autres chrétiennes.

Conseils pour des jeunes sœurs

Hey toi ma toute belle, je sais on ne se connaît pas, mais j’aimerais te laisser ces quelques notes pour encourager ta vie de foi :

  • En tant que chrétienne, on nous a toujours enseigné de se garder pure et chaste pour le mariage. Même si moi je n’ai pas pu atteindre ce but sache que je t’encourage sur cette voie. Je ne veux pas attirer ton attention sur ce point, tu le sais déjà. Les femmes mariées peuvent témoigner que l’union à un homme dans le cadre du mariage, est quelque chose de très beau. L’acte sexuel, mais aussi la vie ensemble, la prière ensemble, la prise de décision ensemble…
    Mais je veux aussi que tu retiennes que l’homme de ta vie va souvent te décevoir. Les femmes mariées peuvent aussi en témoigner !
    Mais même sans être mariée, on se connait soi-même, et on voit bien que ceux qui nous sont proches changent facilement ! Tu as sûrement été déjà déçue dans une relation amicale, et c’est normal, car le seul Ami vraiment fiable, c’est Jésus ! C’est beau d’avoir une relation profonde avec quelqu’un qui ne change pas, qui ne déçoit pas. Que ta joie reste et demeure Christ, même quand tu seras mariée. Cette priorité te gardera de tomber dans le piège de faire de ton mari une idole en plaçant ton bonheur en lui (Jérémie 17. 5).

  • Je veux aussi que tu saches que tu es belle et que tu ne dois jamais te fier à ce que les réseaux sociaux montrent. Tout ce que Dieu fait est bon ; ce qui est important c’est sa parole et comment il te voit.
  • Je veux aussi que tu saches que servir n’est pas la clé pour aller au paradis. Il est le résultat de ton amour et ton obéissance à Dieu, une fois que tu as cette relation Père/fille avec lui. Ton salut est en Jésus Christ (Ephésiens 2. 8-9 « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies ».)

  • Je veux aussi que tu retiennes que peu importe l’épreuve que tu vas traverser dans ta vie, elle passera, car rien n’est éternel ici bas. La seule chose qui ne va ne jamais changer c’est la parole de Dieu (Matthieu 24. 35 : « Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront jamais »).
  • Je veux que tu réalises que les décisions que tu prends doivent dépendre uniquement de ta relation avec ton Dieu. Même s’il ne faut pas mettre de côté les conseils des autres chrétiens, le plus important est de cultiver ta relation avec Dieu, pour que le Saint-Esprit puisse agir (Ephésiens 3. 16 « que Dieu vous accorde […] d’être fortifiés avec puissance par son Esprit dans votre être intérieur »). 

  • Cependant, « Mets ta confiance en l’Eternel de tout ton cœur, et ne te repose pas sur ta propre intelligence » (Proverbe 3.5). Demande toujours la volonté de Dieu et ce que Jésus aurait fait à ta place
  • Crois-moi, si tu obéis à Dieu tu auras plus d’impact que celles qui veulent se faire voir. Au Cameroun on a l’habitude de dire « Le sel ne fait pas de publicité contrairement au cube Maggi ». Que ta bouche soit un canal de bénédiction et de sagesse au nom de notre Seigneur Jésus Christ.
  • Tu es une lettre écrite même si tu n’es pas connue sur les réseaux sociaux (2 Corinthiens 3 : 2-3). Je me rappelle que récemment une de mes tantes m’a dit qu’une jeune fille au Cameroun a cru en Dieu car elle voulait découvrir cette passion que j’avais pour Christ. J’étais choquée mais à cet instant j’ai compris ma responsabilité pour d’autres âmes et j’ai réalisé combien mon attitude est importante pour être un poteau indicateur qui oriente vers le Seigneur Jésus.

  • Je veux que tu comprennes que la pudeur est la plus belle des parures devant Dieu. Je sais ce n’est pas évident de trouver des habits décents de nos jours. Je t’encourage aussi à prendre soin de toi, par respect pour le corps que Dieu t’a donné. Un autre article a été écrit pour t’encourager sur ce sujet.
  • Je veux que tu réalises que la moisson est grande et que chaque jour tu dois demander à Dieu ce qu’Il attend de toi. Il y a tant à faire et chacun a sa participation à donner (1 Corinthiens 12 : 14 « Un corps n’est pas constitué d’un membre ou d’un organe unique, mais de plusieurs. »)
  • Sache que si tu recherches le royaume des cieux tout te sera donné en plus. Est-ce que tu as peur de ne pas être cette femme de proverbes 31 ? Ne t’inquiète pas, tu vas faire tes erreurs (c’est ton expérience et d’autres vont en profiter) c’est vrai mais Il est là pour t’aider.

Il y a tant à dire mais n’oublie jamais que cette terre n’est pas ta demeure.

Et pour finir : sois un modèle (même dans les détails), attache toi à la prière, à l’exhortation, à la lecture et à l’enseignement (1 Timothée 4 : 12 « Efforce-toi d’être un modèle pour les croyants par tes paroles, ta conduite, ta foi et ta pureté. »).

Sois bénie douce amie et que Dieu soit ton Seigneur pour les siècles des siècles, Amen !

Leaticia Djonkou

Nouvelle année : passez commande !

Le fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir et pour donner sa vie en rançon pour plusieurs. Marc 10. 45

En voyant les nombreuses publications sur les réseaux sociaux pour cette nouvelle année promettant aux chrétiens santé, richesse et réussite, tout cela au nom de Jésus, on ne peut que constater que beaucoup de chrétiens aujourd’hui se complaisent dans cette lecture confortable de ce verset de Marc : Dieu est à ton service, qu’est ce que tu commandes cette année ?

Certains vont même plus loin : Dis-moi ce que tu veux, et je le proclamerai sur ta vie au nom de Jésus. En somme, cela revient à dire : T’inquiète, par la puissance de l’Esprit, j’ai le pouvoir de donner des ordres à Dieu. Passe simplement commande, puis accroche-toi à ses promesses. Et tout cela sans aucun souci de discerner si les souhaits formulés sont réellement selon la volonté de Dieu…

Nous ne sommes pas sauvés pour que notre vie soit meilleure, et le christianisme n’est pas censé être une méthode de développement personnel et d’accomplissement de soi.

« Vous vous êtes tournés vers Dieu, vous détournant des idoles pour servir le Dieu vivant et vrai, et pour attendre des cieux son Fils qu’il a ressuscité d’entre les morts, Jésus, qui nous délivre de la colère qui vient. » Ces versets 9 et 10 d’1 Thessaloniciens 1 nous interrogent : quelles sont ces idoles dont Paul parle? Elles peuvent être de toutes sortes, mais il en est une commune à toutes les époques, toutes les régions et toutes les cultures, c’est le moi. Nous nous mettons souvent nous même comme centre de notre vie, et tout tourne autour de nous.

N’avons-nous pas besoin, en ce début d’année, de remettre les pendules à l’heure ? Nous existons pour Dieu, ce n’est pas lui qui existe pour nous !

Il est peut-être temps de nous demander : quel est l’enseignement de mon église à ce sujet ? Est-ce que je suis enseignée dans la vérité, dans la crainte de Dieu ( = la crainte de lui déplaire, le désir de lui plaire) ? Est-ce que le thème du culte c’est Jésus, en nous souvenant que la cène a été instituée « en mémoire de lui » (Luc 22. 19) ? Est-ce que j’apporte quelque chose à Dieu, ou est-ce que je viens en consommatrice, voulant recevoir quelque chose pour moi? Est-ce que les pseudo « proclamations prophétiques » en vue de notre bien-être n’auraient pas pris toute la place ?

Et individuellement, quand je m’approche de Dieu dans la prière, est-ce pour rechercher la présence de Dieu, et être guidée par lui ? Ou est-ce que j’arrive avec une liste de courses ? (retrouve ici un article à ce sujet)

Ce verset de Marc lu au début de l’article montre l’état d’esprit du Seigneur Jésus : un état d’esprit de service. Oui, il travaille sans relâche pour le bien de ceux qui l’aiment. Il est leur berger, il est leur ami, leur avocat, leur sacrificateur auprès de Dieu. Il travaille aussi en vue de la conversion des incrédules, comme il le dit lui-même en Jean 5.17 après une guérison miraculeuse « Mon Père travaille jusqu’à maintenant, et moi aussi je travaille. »

Mais cela ne veut pas dire que nous devons faire de Dieu notre serviteur! Au contraire, les disciples et apôtres du Seigneur s’appellent eux-mêmes serviteurs ou esclaves de Jésus Christ! N’oublions pas que nous sommes appelés à imiter Jésus aussi dans son caractère de serviteur. Que nos vœux pour 2022 soient d’imiter Jésus dans son amour et son dévouement!

En ce début d’année, demandons à Dieu de transformer nos cœurs pour qu’ils soient orientés vers ses intérêts, et non les nôtres! « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matthieu 6. 33.

Prier entre sœurs

Cet article sera court : je veux seulement vous encourager à ménager des moments de prières entre chrétiennes. Même s’il est difficile de prendre un moment dans nos emplois du temps chargés, il ne peut être que bénéfique de développer nos relations entre croyantes, en particulier d’un même rassemblement local. Si se déplacer un soir est trop compliqué, le covid a démocratisé la prière à distance, on peut donc imaginer un moment de prière par internet. Sinon, on peut organiser ce temps à un moment où le reste de la famille est déjà sollicitée et/ou où vous allez de toutes façons faire ce trajet : par exemple, pendant la réunion d’administration/le conseil des anciens (ce qui peut aussi permettre de prier plus spécifiquement pour les frères de votre rassemblement local et pour la charge qui leur incombe), pendant l’école du dimanche/le club des enfants (et prier spécialement pour eux et leurs enseignants/monos), ou fixer un moment dans la semaine pour apporter à Dieu les besoins de votre rassemblement local, par exemple un samedi matin par mois.

  • Soyons pragmatiques : Si c’est un dimanche (matin ou soir), essayez de prier sur place pour ne pas multiplier les trajets, déjà nombreux ce jour-là. Si le local possède une pièce à part, tant mieux ; si une sœur qui n’habite pas loin est prête à ouvrir sa maison, qu’elle soit bénie ! Si le moment de prière a lieu un autre jour, rendez-vous au local s’il est central pour toutes. Si vous êtes très nombreuses dans votre église et/ou que vous habitez trop loin les unes des autres, organisez des groupes de maison en les définissant géographiquement, et pas par affinités ! Il est de toutes façons plus facile de prier dans petit groupe que devant des dizaines de personnes, cette solution peut être adoptée même s’il n’y a pas de soucis de kilomètres, quitte à mixer les groupes de temps en temps pour créer un lien avec toutes les participantes.
  • Soyons honnêtes : nous les femmes, on aime bien papoter, pas vrai? Mais le but étant de prier, ne commençons pas par discuter, car une fois un sujet de conversation lancé il sera difficile de se discipliner pour commencer à prier. N’ayons pas peur d’établir explicitement ce point et d’être fermes. Pas de biscuits, pas de gâteaux, pas d’eau chaude. Ce groupe de prière risquerait de se transformer en salon de thé voire en commérages et autres dérives que nous trouvons en 1 Timothée 5v13. Nous ne sommes pas là pour un moment convivial, nous sommes là pour combattre dans la prière !

Cela enrichira votre vie de prière personnelle, votre communion entre sœurs et votre attachement à l’église locale. Vous allez apprendre à mieux vous connaître et à créer des liens forts entre générations. Et vous serez sûrement bénies dans ce service, car on ne prie jamais en vain !

Marianne F.

Être le mari d’une femme vertueuse.

Une fois n’est pas coutume, on publie aujourd’hui un article écrit par un chrétien, à l’attention des hommes mariés ou qui ont le projet de l’être !

Vous connaissez sûrement ce chapitre de Proverbes 31, où il est parlé d’une femme vertueuse, qui puise sa force en Dieu, qui est pleine de courage, qui fait du bien autour d’elle, qui a la confiance de son mari.

Il est un autre passage dans le Nouveau Testament peut-être un peu moins connu, où il est parlé de femmes dont la vie a été à la gloire de Dieu. Dans un paragraphe qui parle de la condition des veuves, la Bible précise ce qui a plu à Dieu dans leur vie.

Cette femme était « connue pour ses bonnes œuvres : si elle a élevé des enfants, si elle a exercé l’hospitalité, si elle a lavé les pieds des saints, si elle a secouru les affligés, si elle s’est appliquée à toute bonne œuvre. »
1 Timothée 5. 10

En tant qu’homme chrétien, en lisant cette description, je me dis que son mari a été béni de vivre avec une telle femme.
Mais il y a aussi une question que je me pose : quel genre d’homme a été son mari ?

Est-ce qu’on ne voit pas se dessiner en filigrane le portrait du mari de la femme vertueuse ?

Dans la liste des attitudes qui ont plu à Dieu en 1 Timothée, nous ne voyons pas des qualités comme : “elle s’est bien occupée de son mari”, même si c’est une chose normale de prendre soin l’un de l’autre dans un couple. On le voit d’ailleurs en Proverbes : “elle lui fait du bien… tous les jours de sa vie” (Proverbes 31. 12). On comprend dans ces passages que le mari n’a pas été un « mari extincteur », qui éteint par ses propres exigences égoïstes l’exercice des dons de sa femme.

Dieu a confié des dons spirituels à votre femme pour qu’elle puisse les employer en faveur de sa famille, en faveur des croyants de son entourage et des non-croyants.

Dans ce passage, on voit que le mari a donné à sa femme la pleine possibilité d’exercer ses dons, il l’a même sûrement encouragée.
Quand elle a commencé à avoir à cœur les affligés, il a eu l’attitude du mari de Proverbes 31. 28 : il la loue, il l’encourage par des paroles positives. Ce n’était pas le genre de mari à lui dire qu’elle n’est pas capable de le faire, qu’il y a des gens plus qualifiés qu’elle pour s’occuper des affligés ! Ce n’était pas le genre de mari à ne voir que les défauts de sa femme, sans prier Dieu que son regard soit renouvelé pour pouvoir voir toutes ses qualités.

Il est utile de voir comment l’apôtre Paul souligne publiquement le service de beaucoup de sœurs en Christ. Combien plus en tant que maris, nous devons nous soutenir et encourager notre femme !

Cette femme dépeinte en 1 Timothée est connue pour toutes ses belles actions, qu’elle a accomplies soigneusement, avec beaucoup d’application, durant toute sa vie. Sa réputation est établie, et tous s’accordent pour reconnaître son dévouement et ses bonnes œuvres. Elle a consacré du temps à celles-ci, pour qu’elles soient bien faites.

Ces bonnes œuvres se sont exercées vis à vis de sa propre maison, de ses enfants, qu’elle a élevés. Elles ont aussi largement été en faveur de tous.

Elle a ainsi logé des étrangers : mari et femme avaient donc une maison ouverte, un lit prêt. Ouvrir sa maison à un étranger c’est beaucoup plus qu’ouvrir sa maison à un ami de longue date. C’est avoir un cœur pour entourer celui qui est différent, celui qui a besoin d’amour parce que désorienté, c’est donner de l’affection et un foyer à celui qui est seul, loin des siens.

Alors son mari n’était pas du genre à ne vouloir aucun bruit quand il rentre, et dont la tranquillité à la maison est la seule priorité ; un mari exigeant, qui refuse la moindre trace au sol, ou la présence d’un peu de poussière sur les meubles.

Son mari, à l’image d’Abraham apprêtant un chevreau à deux visites imprévues, a pu aider, préparer un repas, faire le lit pour cet étranger. Oubliant sa propre fatigue, ce type de mari fait la discussion, et met au lave-vaisselle une fois le repas fini.

Viennent ensuite deux services qui demandent du temps : laver les pieds des saints, et secourir ceux qui sont dans l’affliction. Cette femme a donc remarqué les souillures de la marche de ceux qui l’entourent et n’a pas considéré que ce n’était pas son problème. Elle a pris le temps d’aller les voir, dans un esprit humble, pour le bien de leur âme. Puis elle a secouru les affligés : cela demande aussi du temps, de l’implication, du suivi.

Alors elle a peut-être dit à son mari : “Je vais voir telle amie qui ne va pas bien ce soir”. Lui aurait pu répondre : “ Ah non, je travaille toute la journée, je veux que le soir tu sois là. »

Elle a pu dire aussi : “On pourrait prier pour mon amie dont le couple va mal”. Et son mari ne lui a pas répondu : “Tu ne crois pas qu’on a assez de problèmes ??”

Non, son mari a pris le relai, a soulagé sa femme de certaines tâches, l’a écoutée quand elle-même était chargée des soucis des autres, et a prié avec elle.

Nous, les maris, ne soyons pas égoïstes, tournés vers nos propres exigences, ou nos propres services pour Dieu, mais encourageons aussi celle que Dieu nous a confiée à accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparé pour elle !

T.L.

100% coton

Depuis quelques temps je me pose des questions sur la sobriété et la pudeur. Cela me travaille car je me rends compte à quel point notre société tend clairement à l’opposé de ces deux notions.

Alors ce qui suit n’est pas en phase avec la pensée du monde actuel, et j’ai pas mal gambergé pour chercher comment dire les choses sans paraître anti-féministe ou vieux jeu. Mais je crois qu’au bout d’un moment la femme chrétienne doit se positionner. Alors c’est parti, je me positionne, dans le camp de Christ, et qu’importent les fourches et les torches enflammées.

Il suffit de faire défiler instagram pour tomber rapidement sur les photos de parfaites inconnues et constater que beaucoup de femmes ne cherchent plus à préserver leur intimité, à la protéger comme un trésor. Poser en sous-vêtements ou moins est la nouvelle mode. On fait passer cela comme étant le symbole de la liberté de la femme.

Alors honnêtement, je n’ai rien à dire sur ce que font les gens du monde. Si ça ne me plait pas, je n’ai qu’à pas regarder.

Mais ce qui m’intéresse nettement plus c’est comment doit réagir la femme chrétienne ? Comment dois-je réagir ?

Est-ce que je ne serais pas appelée à vivre ma foi, entre autres, à travers un comportement sobre et plus précisément un habillement sobre ?

Je parle premièrement pour moi car je raffole des crop top, des jeans troués, des hauts transparents, des jupes échancrées et des dos nus.

Alors je ne vais pas vous faire une liste des fringues à proscrire, loin de moi une telle idée. On a chacune le Saint Esprit qui travaille notre conscience, et si nous demandons à Dieu comment lui rendre gloire par notre tenue vestimentaire, il saura nous répondre.

Soyons plus sensibles à sa voix et inspectons peut-être notre dressing avec cette prière sur le cœur.

Je reviens rapidement sur cette histoire d’Instagram : j’ai eu l’envie il y a quelque temps de poster une courte vidéo, à l’image d’un clip vidéo où les chanteurs dansent en chemise et culotte qui me fait tordre de rire. Car j’ai un humour vraiment très peu exigeant. Et montrer mes jambes fuselées ne me posait aucun problème. Mais une âme pleine de sagesse m’a gentiment dit que peut être, en tant que chrétienne, je pourrais montrer un peu plus de pudeur, et me différencier du monde en gardant par exemple, mon pantalon.

Au début pas convaincue, j’ai écouté ce conseil et j’ai renoncé à mon idée. Je n’ai envoyé la vidéo qu’à mes frangines. Elles ont ri.

Mais après plusieurs mois, cette question de pudeur m’est vraiment revenue en tête. Et c’est bien connu, Dieu parle 1 fois, 2 fois, …et ça finit par rentrer.

« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu’une épée à deux tranchants, pénétrante jusqu’à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur »

Hébreux 4. 12

Alors je ne parle pas de s’habiller comme à l’ancienne, mais peut-être de réfléchir un peu plus à nos tenues.

La Bible parle à la fois de pudeur, et de sobriété. On peut se dire que la sobriété en matière d’habillement, c’est de ne pas mettre notre énergie sur la recherche d’un style vestimentaire qui nous démarquera des autres.

Ce qui doit nous démarquer c’est notre attitude, notre comportement, qui doit se rapprocher de plus en plus de celui de Jésus !

Anne H.

……………………………..

De mon côté, j’ai plus souvent pris l’autre tangente en terme de style vestimentaire : la recherche du confort avant tout ! Jogging, pyjama, sarouel ont longtemps constitué ma garde-robe.

Que les femmes se parent d’un costume décent, avec pudeur et modestie, non pas de tresses et d’or, ou de perles, ou d’habillement somptueux

On s’arrête souvent sur les mots qui suivent, mais le verbe parer est aussi important. Il est traduit ailleurs dans la Bible par orner (« kosmeo », par exemple en Apocalypse 21. 2). Il y a dans ce verbe l’idée d’une recherche du beau. Là encore, la Bible indique l’équilibre à rechercher : ce verset invite à ne pas être dans la recherche excessive du paraitre, allant à contre-courant de la société de l’époque et de notre société actuelle. Mais le verbe « se parer » indique quand même qu’il faut prendre soin de notre apparence extérieure.

Il y a un moment pendant lequel on se cherche un style, on veut investir dans les vêtements pour être aussi un peu à la mode.

La société influence forcément ma relation au beau, au stylé et à ce qui est socialement acceptable.

Alors, comment choisir mes futurs vêtements ? Quels sont les critères qui vont être importants ? Qu’est-ce qui va guider mes choix ?

En tant qu’enfant de Dieu, je trouve dans sa parole ses « conseils vestimentaires » et me pose les bonnes questions :

  • Est-ce que je suis pudique ? Est-ce que je préserve mon intimité ?
  • Qu’est-ce qui est le plus important : être pudique ou mettre mes formes en valeur ?
  • Est-ce que je suis cohérente ? C’est à dire, si je croise quelqu’un de mon église dans la rue, est-ce que ma tenue va me mettre mal à l’aise ?

Je fais le choix d’adopter un certain style vestimentaire, parce que je suis enfant de Dieu et que je veux porter la pudeur et la sobriété sur moi. Et les vêtements n’ont rien d’anodin et renvoient certains messages, alors je peux me poser cette question quand je m’habille : Quelle image est-ce que je renvoie aux autres ? Inaccessible ou accueillante ? Orgueilleuse ou humble ? Négligée ou inspirante ?

N’ayant pas un goût inné pour le style, le combat vestimentaire est assez paisible chez moi. Pour autant, je ne crois pas que Dieu nous demande d’être négligées dans notre tenue, donc c’est aussi quelque chose à combattre. Être toujours à la recherche de l’équilibre et ne pas tomber dans un excès ou un autre.

Rox

« Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. »

1 Corinthiens 10. 31

« Et par dessus toutes ces choses, revêtez-vous de l’amour, qui est le lien de la perfection. »

Colossiens 3.14

« Je suis moche »

J’ai remarqué que nous sommes très nombreuses à avoir ce genre de pensées. Les facteurs déclenchants sont différents pour chacune, ça peut être à l’adolescence, après une grossesse ou une maladie…

On vit dans un monde qui cherche en permanence à imposer des critères de beauté. Les réseaux sociaux, les publicités, les films, les magazines véhiculent des normes d’une beauté complètement retouchée et impossible à atteindre. Nous les filles, on est aussi promptes à se comparer les unes aux autres, on a envie de se donner une apparence devant les autres, d’avoir l’air cool pour avoir des amies, pour être aimée… Et puis nous sommes entourées de personnes qui ne se privent pas de nous faire des remarques sur notre physique !

Et ça y est, tu te trouves trop grande ou trop petite, trop grosse ou au contraire trop maigre, avec un nez trop pointu ou trop long… on pourrait allonger la liste !

Moi aussi j’ai vécu une période difficile. Je trouvais que j’avais des « dents de lapin », un cou trop long et, au collège, un prof m’a dit devant toute la classe que j’avais une tête de garçon !! J’aimerais donc partager avec toi quelques pensées pour t’encourager.

Ecclésiaste 3. 11

« Il (Dieu) a fait TOUTES choses belles ».

J’ai conscience que ce verset est tiré de son contexte et que ce n’est pas son sens premier, mais c’est le sens qu’il a pris pour moi, à un moment où Dieu m’a parlé sur ce sujet. Toi aussi, tu peux prier Dieu qu’il te touche par sa Parole, qui est vivante et peut répondre à tes besoins d’une manière inattendue !

Psaume 139. 14

« Je te célèbrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses et mon âme le sait très bien ».

Je suis une créature merveilleuse de Dieu ! Cela ne veut pas dire que je réponds aux normes de beauté actuelles de la société, mais aux yeux de Dieu je suis merveilleuse !

Tu peux aussi dire à Dieu toute ta souffrance ; il voit tes larmes et il demeure le Dieu de toute consolation (2 Corinthiens 1. 3)

Esaïe 43. 4

« Depuis que tu es devenu précieux à mes yeux, tu as été glorieux, et moi, je t’ai aimé »

Ce verset n’a pas de rapport avec la beauté extérieure, mais avec la valeur de chaque être humain. Tu es précieuse aux yeux de Dieu, nous avons chacune du prix pour lui et il nous aime quel que soit notre physique. Quelle belle promesse !!

Alors c’est sûr, tu ne vas pas te réveiller un beau jour avec des dents différentes, un cou plus court, et tu croiseras toujours des gens qui te diront des choses méchantes, mais tu peux tout simplement croire ce que Dieu te dit dans sa Parole et tu verras : ses promesses te seront un solide bouclier pour éloigner toutes ces pensées négatives qui te font du mal et les remarques gratuites et déplacées que d’autres personnes t’adresseront !

1 Corinthiens 15. 10

« Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis »

Et toujours par sa grâce, essayons de nous détacher de ces choses, car :

Proverbes 31. 30

« La grâce est trompeuse, et la beauté est vanité ; la femme qui craint l’Eternel, c’est elle qui sera louée. »

C’est un long chemin que d’apprendre à se voir par le regard de Dieu. Et parfois tu te diras : « oui ok, je suis belle aux yeux de Dieu, mais j’ai besoin de me sentir belle aux yeux des autres ». Alors voici quelques pistes.

  • Tu peux te faire belle, aller chez le coiffeur, chez l’esthéticienne etc… Tu peux aussi te mettre au sport, changer ton alimentation si tu te trouves trop grosse ou trop maigre. Comme pour tout, le danger est dans les excès, parce que l’objectif poursuivi devient alors une idole.
  • Tu peux aussi complimenter les autres. Pas dans le but qu’on te renvoie l’ascenseur, mais tu pourras combler le besoin de l’autre et peut être que ça comblera le tien aussi.
  • Ce n’est pas parce que l’autre a de nombreuses qualités ou que tu la trouves super jolie que cela influe sur ta valeur. Combien de fois on critique les autres filles, on se jauge à elles, on se compare ? Il faut aussi faire le choix de souhaiter sincèrement le bien de l’autre, sans penser à soi.
  • Plus tu seras tournée vers les autres et moins tu auras le temps de relever tes défauts. Plus tu seras tournée vers les choses de Dieu et plus ses promesses auront de la valeur à tes yeux et tu parviendras à te voir comme Il te voit !

Auteure invitée