Accompagner une famille en post partum

L’arrivée de nos jumelles a ouvert une période nécessairement érintante. Quelques mois plus tard, nous nous souvenons de notre extrême fatigue, des aller-retours la nuit, quand l’une réveille l’autre … mais nous avons aussi le souvenir d’une famille de Dieu mobilisée pour nous aider à traverser ces premiers mois, l’amour de Dieu à l’oeuvre par le moyen de plusieurs chrétiens de notre entourage.

J’aimerais témoigner dans cet article de la manière dont ces chrétiens ont appliqué de manière concrète les nombreux versets de la Bible qui nous appellent à prendre soin les uns des autres.

« Portez les charges les uns des autres, et ainsi accomplissez la loi du Christ ». ‭‭Galates‬ ‭6. 2‬

« Que les membres [du corps de Christ] aient un égal soin les uns des autres. » 1 Corinthiens 12. 25

Le post partum se décrit officiellement comme les 3 premiers mois après la naissance d’un enfant. Malgré tout, pas mal de spécialistes (notamment les kiné et sage-femme qui voient les mamans pour la rééducation après grossesse) disent qu’il faut en réalité bien 9 mois pour se remettre de la grossesse et de l’accouchement, et retrouver son corps et son équilibre hormonal (et éventuellement son sommeil!). C’est dire !! 

Avoir un enfant est un évènement complètement bouleversant : c’est bien d’en avoir conscience, même si on n’a pas d’enfants ; et de s’en rappeler, si les nôtres sont déjà grands, pour prendre à coeur ces familles en post-partum.

La règle d’or pour accompagner une famille en post partum est certainement celle-ci : être présent tout en restant discret.
La famille a besoin de repos, et pas forcément d’un défilé d’amis qui viennent voir le bébé tout frais. 

Quelle maman n’a pas pensé: “Oui il est mignon, oui tu as envie de le voir, mais là moi j’étais en train d’allaiter, et je ne suis pas à l’aise de le faire en public!”, ou bien “J’avais enfin 5 minutes pour prendre une douche parce qu’il vient de s’endormir et je dois discuter avec toi!” en voyant arriver des visites à la maternité ? Ce n’est d’ailleurs pas à la maternité que l’on peut vraiment aider la famille, mais à partir du retour à la maison.

Il ne faut donc ne pas s’imposer, mais se rendre disponible si besoin ! 
Et en tant que maman, il faut savoir dire non aux visites si on a besoin d’être juste en famille, mais il faut aussi savoir accepter l’aide qu’on nous propose ! Il faut même apprendre à demander de l’aide. Ce n’est pas instinctif dans notre société individualiste qui sous-entend qu’on n’a pas besoin des autres et qu’on doit assumer tout ce qu’on entreprend. Mais nous qui faisons partie de la famille de Dieu, nous savons que nous faisons partie d’un corps, et que nous avons donc besoin les uns des autres, ce n’est pas une honte! Et puis demander de l’aide provoquera peut-être le déclic chez quelqu’un de bien disposé mais trop timide pour proposer…

Voici quelques exemples d’aides que l’on a eues à la naissance de nos jumelles qui nous ont fait énormément de bien. On en sera toujours reconnaissants ! 

  • Les prières pour notre famille.
  • L’écoute. Une maman peut rencontrer des difficultés avec le bébé, elle ne sait pas forcément comment faire si c’est le premier.. Ecoutez-la vous parler de ses besoins, ses doutes, ses peurs ! Encouragez-la, valorisez-la dans son nouveau rôle ! Elle en a énormément besoin. Petit aparté sur le baby blues: Beaucoup de femmes passent par là (moi y compris!) : les oreilles bienveillantes qui écoutent sans juger, et qui partagent leurs expériences sont très précieuses. 
  • Demander aux parents ce qui leur ferait plaisir, quel est leur besoin pour y répondre au mieux ! 
  • Apporter des petits plats à volonté pour leur éviter de cuisiner. Rien de mieux qu’un repas “all-inclusive” préparé avec amour et amené directement à la maison, chaud et tout prêt dans les assiettes ! On a tellement apprécié !! (@Coco si tu me lis!! 😉 ) 
  • Une petite garde, même courte, peut s’avérer bienfaisante ! La maman peut sortir prendre l’air, prendre une douche, dormir.. 
  • Une garde d’une soirée pour permettre aux parents de sortir en amoureux
  • Si vous vous sentez, peut-être quand le bébé est un peu plus grand: Proposer aux parents de se lever la nuit pour prendre le relais (s’il faut donner un bib par exemple, ou seulement le bercer)
  • Aller donner un coup de ménage dans la maison: ce n’est pas forcément prioritaire quand on n’a pas le temps, mais pourtant ça fait toujours du bien d’être au propre!
  • S’il y a des enfants plus grands à la maison: leur proposer une activité pour les sortir et leur montrer de l’attention, rien qu’à eux ! 
  • Proposer aux parents de leur faire des courses, que ce soit pour les repas ou tout ce qui peut s’avérer utile ! 
  • Proposer un moment de sport avec le papa, (en attendant que la maman se remette) ça fait toujours du bien! 

Quel bonheur de recevoir une aide « à propos » au moment où l’on en a besoin ! 

Bon, maintenant, y’a plus qu’à attendre un nouveau venu dans une famille !! 😉 

Maryn

Découragement

Le célèbre prédicateur et évangéliste anglais du XIXe siècle, Charles Spurgeon, avait ces mots :

« Il existe sans doute, ici et là, des hommes de fer, qui ne semblent pas affectés par les éléments, et pourtant, la rouille les menace certainement eux aussi ». 

Il voulait souligner que même les chrétiens en apparence fortsstables, sont susceptibles de connaître des épisodes de découragement.
Le découragement peut toutes nous affecter, à divers moments de notre vie chrétienne. 

Mais ce constat devrait nous motiver à combattre le découragement par les moyens spirituels que Dieu nous donne, et à chercher à encourager nos frères et sœurs dans la foi qui seraient découragés.

Lorsque le découragement s’empare de nos cœurs, nous pouvons …

–    Prier Dieu, simplement, courtement s’il le faut, et peut-être sans paroles « L’Esprit intercède… » (Romains 8.26). Lui demander de nous venir en aide.

– Se prêcher à soi-même en lisant des Psaumes et en chantant des cantiques : « Voici ce que je veux repasser en mon coeur, ce qui me donnera de l’espérance. » (Lamentations 3. 21)

– Lire et méditer sur un passage des Écritures qui nous révèle un Dieu qui relève, qui guérit, qui fortifie, qui s’approche, qui écoute.

–    Méditer sur la Résurrection (c’est puissant !)

–    Chercher la communion avec d’autres croyants. « Le fer s’aiguise par le fer et un homme ranime le visage de son ami » (Proverbes 27. 17). 

Lorsque le découragement s’empare du cœur d’un frère ou d’une sœur en Christ, voici quelques suggestions:

L’expression d’une souffrance n’est pas forcément l’expression d’une demande ; quand une personne est en détresse, l’écoute et la prière sont souvent les moyens les plus efficaces que nous avons pour l’aider.

– La personne découragée se sent souvent seule. Il est important de se montrer présent, que ce soit en « virtuel » à cause des restrictions actuelles, ou en chair et en os. Ne pas hésiter à lui dire/écrire : « Je suis là. Je pense à toi. Je prie pour toi. »

–    Demander si on peut prier avec / pour elle. Peut-être ne sera-t-elle pas à l’aise au départ, mais cela pourrait aussi être le point de départ d’une relation plus approfondie. S’engager à prier dans la durée pour cette personne, pour ses besoins. 

– Selon les personnes, lire un extrait biblique, un livre ensemble, chanter, se promener, partager un repas ou une activité peut s’avérer encourageant.

–    Envoyer un sms, un e-mail, une petite lettre/carte, un dessin d’enfant, un verset bien choisi, pour faire du bien à ce frère ou à cette sœur. 

Nous pouvons inclure nos enfants dans ce service

Nos enfants peuvent être de vrais vecteurs d’encouragement dans la vie d’autres croyants ! N’hésitons pas à les impliquer pour prier pour tel ami, ou lui envoyer une petite carte ou un dessin, si cela s’y prête. Demandons-leur s’ils connaissent une personne qui aurait besoin d’encouragement. Ils peuvent se montrer très compatissants, et créatifs dans leurs idées pour encourager !

J. F (auteur invitée)

Le découragement dans le service

Le découragement dans le service peut avoir plusieurs causes : l’absence de résultats visibles, des doutes sur l’utilité de ce service, une remarque qu’on nous a fait …

Récemment j’ai été encouragée par une personne qui a longtemps travaillé pour répandre l’évangile, sans résultats visibles. Voici quelques perles de sagesse de la Bible qu’il m’a rappelé.

D’autres ont travaillé

Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail (Jean 4. 38).

Jésus parle ici des prophètes qui ont annoncé la venue de Christ : ils ont travaillé, et n’ont pas moissonné (1 Pierre 1. 10-12). Jésus reconnait dans ce passage la valeur de leur travail.

Combien de tours encore ?

Le peuple d’Israël avait déjà fait 6 fois le tour de Jéricho, pendant 6 jours. Le 7ème jour, ils ont dû encore en faire 7 fois le tour. Le frère m’a fait remarqué qu’au 12ème tour (sur 13 si on compte bien ;)), pas une seule petite pierre de la muraille n’avait bougé. Mais lorsque Dieu intervient, au 13ème tour, l’immense muraille s’écroule d’un coup.

Le travail dans le cœur des croyants, et plus encore dans le cœur des non croyants, peut être long, et sans résultat visible. Pourtant Dieu agit par notre moyen pour amener une transformation, jusqu’à ce que les murailles du cœur cèdent et que la personne abandonne sa volonté à Dieu.

« Le matin, sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons. » (Écclésiaste 11. 6)

Un autre célèbre prédicateur et évangéliste, américain cette fois, et du XXème siècle, Billy Graham, avait ces mots, qui nous encouragent:

« Dieu ne récompense pas la fécondité, mais la fidélité »

Une prière diagnostic

Dieu n’attend pas de ses serviteurs des résultats visibles et chiffrables, comme dans le monde du travail. Les autres croyants ne devraient d’ailleurs pas non plus mettre une telle pression sur les épaules de qui que ce soit. Tout cela ne veut pas dire qu’il faut s’entêter dans un service, ou une manière de faire, qui visiblement ne fonctionne pas.

Je peux me placer devant Dieu dans la prière, pour lui demander si c’est bien lui qui m’a confié ce service dans lequel je me suis engagé, et si ma manière de faire est appropriée. Ce serait un sujet en soi, mais nous pouvons nous rappeler que Paul s’est fait « tout à tous », s’est adapté à ses interlocuteurs, a eu une réflexion sur la manière adaptée de se comporter et de parler en fonction du public visé, public qu’il s’était nécessairement efforcé d’apprendre à connaitre.

Abandonner à Dieu les résultats

Une fois que Dieu a renouvelé notre conviction que le travail que nous accomplissons est bien son travail, que nous ne faisons que le rejoindre là où il travaille déjà, nous pouvons être paisibles quant aux résultats. Si le découragement survient alors, nous pouvons le rejeter comme étant lié à notre moi, déçu de ne pas être valorisé par ce travail !

Confions-lui notre besoin de voir du fruit

Il se souvient que nous sommes humains et que nous avons besoin d’encouragement. Il saura lever un coin du rideau pour nous montrer quelques fruits de ce travail.

Anaïs

« Je suis moche »

J’ai remarqué que nous sommes très nombreuses à avoir ce genre de pensées. Les facteurs déclenchants sont différents pour chacune, ça peut être à l’adolescence, après une grossesse ou une maladie…

On vit dans un monde qui cherche en permanence à imposer des critères de beauté. Les réseaux sociaux, les publicités, les films, les magazines véhiculent des normes d’une beauté complètement retouchée et impossible à atteindre. Nous les filles, on est aussi promptes à se comparer les unes aux autres, on a envie de se donner une apparence devant les autres, d’avoir l’air cool pour avoir des amies, pour être aimée… Et puis nous sommes entourées de personnes qui ne se privent pas de nous faire des remarques sur notre physique !

Et ça y est, tu te trouves trop grande ou trop petite, trop grosse ou au contraire trop maigre, avec un nez trop pointu ou trop long… on pourrait allonger la liste !

Moi aussi j’ai vécu une période difficile. Je trouvais que j’avais des « dents de lapin », un cou trop long et, au collège, un prof m’a dit devant toute la classe que j’avais une tête de garçon !! J’aimerais donc partager avec toi quelques pensées pour t’encourager.

Ecclésiaste 3. 11

« Il (Dieu) a fait TOUTES choses belles ».

J’ai conscience que ce verset est tiré de son contexte et que ce n’est pas son sens premier, mais c’est le sens qu’il a pris pour moi, à un moment où Dieu m’a parlé sur ce sujet. Toi aussi, tu peux prier Dieu qu’il te touche par sa Parole, qui est vivante et peut répondre à tes besoins d’une manière inattendue !

Psaume 139. 14

« Je te célèbrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses et mon âme le sait très bien ».

Je suis une créature merveilleuse de Dieu ! Cela ne veut pas dire que je réponds aux normes de beauté actuelles de la société, mais aux yeux de Dieu je suis merveilleuse !

Tu peux aussi dire à Dieu toute ta souffrance ; il voit tes larmes et il demeure le Dieu de toute consolation (2 Corinthiens 1. 3)

Esaïe 43. 4

« Depuis que tu es devenu précieux à mes yeux, tu as été glorieux, et moi, je t’ai aimé »

Ce verset n’a pas de rapport avec la beauté extérieure, mais avec la valeur de chaque être humain. Tu es précieuse aux yeux de Dieu, nous avons chacune du prix pour lui et il nous aime quel que soit notre physique. Quelle belle promesse !!

Alors c’est sûr, tu ne vas pas te réveiller un beau jour avec des dents différentes, un cou plus court, et tu croiseras toujours des gens qui te diront des choses méchantes, mais tu peux tout simplement croire ce que Dieu te dit dans sa Parole et tu verras : ses promesses te seront un solide bouclier pour éloigner toutes ces pensées négatives qui te font du mal et les remarques gratuites et déplacées que d’autres personnes t’adresseront !

1 Corinthiens 15. 10

« Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis »

Et toujours par sa grâce, essayons de nous détacher de ces choses, car :

Proverbes 31. 30

« La grâce est trompeuse, et la beauté est vanité ; la femme qui craint l’Eternel, c’est elle qui sera louée. »

C’est un long chemin que d’apprendre à se voir par le regard de Dieu. Et parfois tu te diras : « oui ok, je suis belle aux yeux de Dieu, mais j’ai besoin de me sentir belle aux yeux des autres ». Alors voici quelques pistes.

  • Tu peux te faire belle, aller chez le coiffeur, chez l’esthéticienne etc… Tu peux aussi te mettre au sport, changer ton alimentation si tu te trouves trop grosse ou trop maigre. Comme pour tout, le danger est dans les excès, parce que l’objectif poursuivi devient alors une idole.
  • Tu peux aussi complimenter les autres. Pas dans le but qu’on te renvoie l’ascenseur, mais tu pourras combler le besoin de l’autre et peut être que ça comblera le tien aussi.
  • Ce n’est pas parce que l’autre a de nombreuses qualités ou que tu la trouves super jolie que cela influe sur ta valeur. Combien de fois on critique les autres filles, on se jauge à elles, on se compare ? Il faut aussi faire le choix de souhaiter sincèrement le bien de l’autre, sans penser à soi.
  • Plus tu seras tournée vers les autres et moins tu auras le temps de relever tes défauts. Plus tu seras tournée vers les choses de Dieu et plus ses promesses auront de la valeur à tes yeux et tu parviendras à te voir comme Il te voit !

Auteure invitée

Connectée !

Quelques outils qui me permettent de rester connectée avec Dieu

Ma vie avec Dieu… Bilan !

Ces derniers jours, en étant plus souvent à la maison, j’ai eu l’impression de faire souvent ce constat : tout au long de ma journée, je suis de plus en plus à l’affût de toute nouveauté qui m’arrive. Un coup de téléphone, un message, un e-mail, une actualité, un nouveau contenu en ligne,… Je consulte souvent mon téléphone, ou mon ordinateur pour checker si quelque chose de nouveau est arrivé.

Mais à la fin de la journée, je dois bien souvent admettre que toutes ces nouvelles ne sont pour la plupart pas très importantes ni édifiantes (je ne parle pas de ce qui est clairement mauvais pour mon âme, qui me confronte directement avec le péché) . J’ai eu l’impression d’être “remplie”, mais au final ce n’était pas très consistant.

De plus, j’ai utilisé pas mal de temps et d’énergie à m’occuper de ces choses. Or ce temps là ne reviendra jamais, ces minutes qui se sont écoulées, je ne les revivrai jamais! En contraste, je réalise que je n’ai passé que peu de temps avec celui que j’appelle “mon Seigneur”, c’est à dire “celui qui occupe le premier rang” ou le “maître”.

Soit, mais que faire alors pour éviter de tomber dans ce piège? Je voudrais simplement partager avec toi ici quelques outils qui me permettent de rester connectée avec Dieu.


L’occupation de ton temps dépend de ce que tu décides.

Laisser de la place pour les choses de Dieu dans ton quotidien est un choix qui t’appartient. Personne ne le fera pour toi! Au contraire, Satan essayera constamment de te voler ton temps, de te remplir de choses inutiles. C’est normal, il sait combien ces moments de qualité avec ton Seigneur sont bénéfiques, et il fait tout pour les empêcher. Cela te demandera sûrement des efforts, mais je t’assure que ca en vaut la peine!

Alors ca y est, tu as pris ta décision? Pour moi, j’ai souvent constaté que malgré mon désir de passer plus de temps avec mon Seigneur, et toute ma bonne volonté, je me laisse souvent envahir par les occupations quotidiennes. Et à la fin de la journée, lorsque je m’en rends compte et que j’essaye d’y remédier, je suis souvent fatiguée. Ou alors je pense à tout un tas de choses qui ont rempli ma journée, mais je ne peux pas dire que ces moments soient de qualité.

Alors, il faut passer à l’action! Plusieurs techniques m’aident à favoriser ces précieux moments de communion avec mon Seigneur.


Organiser son temps


Mettre en place des routines, ou des habitudes a du bon parfois! Cela m’aide à réserver des moments pour l’essentiel.

Lorsque je me réveille le matin, j’ai pris l’habitude de réserver un moment à la lecture de la Bible, la méditation et la prière. “Oui, mais moi je ne suis pas du matin, je n’arrive pas à me réveiller, etc.” Au début, je me disais ça. Mais après avoir testé, je ne reviendrai pas en arrière!
C’est quand ton cerveau est encore frais et dispo, quand l’agitation de la journée n’a pas encore commencé, que le Seigneur veut te parler. Il veut passer un moment avec toi au calme, t’encourager, te donner des forces pour la journée à venir. C’est vrai que ca demande un effort. Mais le Seigneur est puissant pour t’aider à le faire. Il sait que ce tête à tête avec Lui est essentiel pour ta journée. Il sait qu’après cela, tu devras affronter le monde, prendre des décisions, être efficace,… Il est déjà passé par là, Il sait exactement te donner les forces qu’il te faut pour surmonter ces difficultés.
Le Seigneur n’a pas donné de règles dans la Bible concernant ces moments de lecture et de méditation personnelle. Il t’invite seulement à venir “à l’écart dans un lieu désert” dans sa compagnie (Marc 6.31). A toi de voir ce que tu fais!

Tu as certainement déjà entendu ce verset “priez sans cesse” (1 Thessaloniciens 5.17). Mais combien de fois, à la fin de ma journée, je constate que je n’ai pas beaucoup échangé avec mon Seigneur. Mettre en place des routines de prière dans ma journée m’a aidé à combattre cela. Il s’agit simplement de moments qui se répètent chaque jour que j’utilise pour la prière. Il y a certainement des activités que tu fais quotidiennement, et qui ne nécessitent pas forcément de beaucoup réfléchir (exemple : te laver les dents, faire la vaisselle,…). Utilise ce temps pour prier ! Au début, il peut être nécessaire de coller des post-it pour s’en rappeler, mais une fois l’habitude prise, c’est beaucoup plus facile!


Des outils concrets

Mettre des mémos dans la maison

Pour éviter d’arriver à la fin de la journée et de me dire “oups, j’ai oublié!”, je mets des rappels à des endroits stratégiques : devant mon évier, sur la porte des WC, sur mon miroir, sur mon frigo, à côté de l’ordinateur… Ça peut être une déco, un tableau, un post it, tout est possible!

Tenir un journal de bord

J’utilise au quotidien un carnet où je note mes sujets de reconnaissance, mes prières, les versets qui me frappent et quelques notes d’étude biblique. Ça m’aide à aller au fond des choses, à garder le cap aussi. En effet, écrire oblige à poser des mots, à approfondir, à réfléchir. Ce carnet est toujours ouvert, sur mon plan de travail, ou sur la table à proximité. Il me stimule à cultiver la communion avec mon Seigneur et à avancer dans ma vie chrétienne.

Écouter de la musique chrétienne

Lorsque plein de pensées s’accumulent dans ma tête, ou alors que je perds un peu pied, j’aime écouter de la musique calme. Ce sont souvent des cantiques en version instrumentale seulement. Ça m’apaise, ça m’aide à me recentrer sur l’essentiel, à penser aux choses d’en haut.

Se fixer des défis

Cette année, j’ai décidé de lire ma Bible en entier. Cela me paraissait impossible au début. C’était une sorte de défi. Avec l’aide de Dieu, je suis toujours à jour, et même en avance! Il ne faut pas s’arrêter à ce qui nous paraît possible ou impossible. Prier plus, lire plus, etc. J’ai toujours l’impression que je n’aurai jamais le temps ni la persévérance. Mais avec l’aide de Dieu, tout est possible. Si nous recherchons sa gloire avant tout, il nous aidera à aller jusqu’au bout. Lui même a dit : “cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus” (Matthieu 6. 33). Et pourquoi ne pas partager ces défis à plusieurs? La Bible nous exhorte à “nous inciter à l’amour et aux bonnes œuvres” (Hébreux 10. 24).

Quelques applis

Mon téléphone m’aide parfois à passer du temps avec Dieu ! Il y a des applis qui me permettent de lire la Bible où que je sois (Bibliquest ou Youversion par exemple), de recevoir des versets en notification tous les jours (BibleApp). Il y a aussi un groupe whatsapp intitulé « Jésus entra » qui propose un message d’étude biblique par jour spécialement dédié aux femmes (pour y entrer, tu peux envoyer un mail précisant ton numéro de téléphone à l’adresse : site.legrenier@gmail.com).

Enfin, l’application Stayfree est intéressante car elle m’aide à éviter de perdre trop de temps sur mon téléphone! Elle comptabilise le temps que j’ai passé sur mon portable et propose des statistiques par application. Elle permet également de mettre des alertes, voire carrément de stopper l’application au bout d’un certain temps d’utilisation.

… Alors ?!

Voilà ! J’ai listé quelques éléments qui m’aident dans ma vie avec Dieu. Ça peut paraître un peu rigide toutes ces routines et ces habitudes. C’est vrai qu’il ne faut pas non plus tomber dans le piège de faire de notre vie chrétienne un ensemble de temps à respecter, de règles à suivre! Mais personnellement, si je ne ménage pas ces temps intentionnellement, je me laisse gagner par beaucoup d’autres choses plus futiles. Demandons donc au Seigneur de nous aider à réaliser ce verset dans chaque détail de notre journée :

“Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu”
(1 Corinthiens 10. 31).

Auteure invitée

Aux jeunes mamans

A l’approche de la naissance de notre 3e enfant, et avec plusieurs futures ou jeunes mamans dans mon entourage, j’ai envie d’encourager les mamans pour lesquelles ce n’est pas tout rose : allaitement compliqué, nuits très hachées, « bébé aux besoins intenses », bébé malade…

J’ai à cœur de partager avec vous ce qu’une sœur plus expérimentée m’avait dit avant mon premier accouchement et qui m’a beaucoup aidée :

Vous êtes exactement les parents qu’il faut pour cet enfant ; et c’est exactement le bébé qu’il vous faut.

J’aimerais développer un peu les 2 parties de cette phrase, en m’adressant spécifiquement à la maman :

– La maman parfaite n’existe pas, mais tu es la parfaite maman pour ton enfant. Dieu t’a donné cet enfant, à toi et non à une autre, car c’était toi qu’il voulait comme maman pour lui. Alors fais-toi confiance, et surtout fais confiance à Dieu, car il te donnera la sagesse de savoir comment t’en occuper.

Le Seigneur n’appelle pas des gens qualifiés, doués ; mais il qualifie, il équipe ceux qu’il appelle. Puisqu’il t’a appelée à être la maman de cet enfant, il te donnera les forces, la sagesse et tout ce dont tu as besoin pour en prendre soin.

– Se rappeler que c’est un trésor que Dieu nous confie, le recevoir directement de sa main, comme s’il nous disait : « c’est ce bébé que je te confie, lui, pas un autre ».

Prier :  Aide moi à l’aimer, à l’accepter comme il est, même si ce n’est pas le bébé parfait dont j’avais peut-être inconsciemment rêvé (« facile », calme, qui fait de longues siestes dans son lit etc.)

Lorsque je pense : « Je n’en peux plus, je ne vais pas y arriver » :  alors je suis dans le bon état d’esprit pour recevoir son aide, Ses forces : Quand je suis faible (c’est-à-dire conscient de ma faiblesse, de mon incapacité), alors je suis fort.

Le Seigneur Jésus dit : Ma grâce te suffit, ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.

Alors un jour après l’autre, un jour à la fois, et même un moment à la fois, avoir recours à Sa grâce …

Quand le soir arrive et que bébé commence à hurler, inconsolable, que je sais que ça va durer un moment, car c’est comme ça tous les soirs depuis plusieurs semaines : « Seigneur, en ce moment même, je reçois de ta part une ‘dose supplémentaire’ d’amour et de patience pour m’occuper de mon bébé sans m’énerver ; même si je ne ressens pas cet amour ou cette patience, je les reçois par la foi. »

Quand bébé se réveille alors que je viens juste de le poser et que je comptais me reposer ou faire autre chose : « Seigneur, ce que je ressens comme un contre-temps, un agacement, aide-moi à l’accepter, à croire que c’est permis par toi pour mon bien… »

Quand bébé se réveille une énième fois dans la nuit : « A l’aide Seigneur, aide-moi à me lever et à faire ce qu’il faut, je veux le faire pour mon bébé et pour toi. »

Quand on est pris dans ce tourbillon intense d’émotions et de fatigue, c’est difficile de ne pas culpabiliser en entendant autour de nous : « un bébé, c’est que du bonheur ! » ou encore : « profites-en à fond, ça passe vite ! » On peut penser : « je devrais être heureuse, je n’ai pas le droit de me sentir triste/dépassée/énervée… »

C’est vrai, avoir un bébé est un immense privilège, mais c’est aussi un bouleversement hormonal, beaucoup de fatigue, de nouvelles responsabilités, des habitudes chamboulées… C’est normal de ressentir des émotions contradictoires, n’y ajoute pas la culpabilité ! Parle au Seigneur de ce que tu ressens, demande lui de t’apaiser, de te remplir de Son amour, de Sa paix… viens régulièrement « faire le plein » à la Source !

Je te souhaite beaucoup de courage et de bonheur dans cette étape à la fois si belle et si difficile… !

PS 1 : Attention, si tu ressens en permanence de la tristesse, une perte d’intérêt, un sentiment d’incapacité, de l’angoisse…, il se peut qu’il s’agisse d’une dépression post-partum : n’hésite pas à en parler à ton entourage et à ton médecin. Voici un test qui permet de savoir où on en est :

PS 2 : Et si tu as une jeune maman dans ton entourage :

– écoute-la avec bienveillance, sans la juger, même si tu ne la comprends pas
– propose lui de l’aide ! (lui apporter un repas, lui faire des courses, l’aider pour le ménage ou le linge, s’occuper des aînés…)

Anne-Madeleine

Si on vous dit « servir le Seigneur… »

“Oh mais je suis trop jeune” 

FAUX ×

Exemple de LA SERVANTE DE NAAMAN

2 Rois 5 v. 2 à 4

“Les Syriens […]- avaient amené captive du pays d’Israël une petite fille, et elle servait la femme de Naaman. Et elle dit à sa maîtresse : Oh, si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie ! Alors il le délivrerait de sa lèpre. »

On a ici l’exemple d’une petite fille qui avait osé parler du prophète à la femme de Naaman ; est-ce que nous, nous osons parler du Seigneur autour de nous ? On n’a pas besoin de connaître la Bible par coeur, de partir très loin dans un autre pays ou d’être plus âgée ; comme la jeune servante on peut parler du Seigneur dans notre entourage, peu importe notre âge ! 

“Je n’ai pas le temps, j’ai trop de travail”

FAUX ×

Exemple de LYDIE  

Actes 16 v. 14

“Et une femme nommée Lydie, marchande de pourpre de la ville de Thyatire, qui servait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle fût attentive aux choses que Paul disait.”

Tu as peut être un travail prenant, un emploi du temps très chargé, la maison à tenir et tu ne vois pas comment en plus tu pourrais servir le Seigneur. Pourtant nous avons ici l’exemple d’une femme qui gère ses priorités puisqu’on voit qu’elle travaille (elle est dans le commerce, domaine stressant et prenant sans doute) mais trouve quand même le temps d’écouter et de servir Dieu.

“Hospitalité, partage, entraide”

VRAI ✓

Exemple des FEMMES de LUC 8 v. 3 

“Et Jeanne, femme de Chuzas intendant d’Hérode, et Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens”.

Le Seigneur prend soin de nous et nous donne des biens matériels (un logement, une voiture…). Est-ce qu’on les utilise pour notre propre bien-être égoïste ou est-ce qu’on les met au service de notre Maître en en faisant profiter d’autres ? Par exemple en conduisant une personne âgée de l’église au culte le dimanche matin ou en mettant à disposition ton jardin à des enfants qui n’en ont pas…

Exemple de MARTHE 

Jean 12 v. 1 à 3

“Jésus […] vint à Béthanie […] On lui fit donc là un souper ; et Marthe servait”

Tu peux aussi pratiquer l’hospitalité comme Marthe qui a servi un repas au Seigneur et à tous ses disciples, malgré l’imprévu, et a pris soin d’eux.

“Je peux mettre mes talents au service du Seigneur.”

VRAI ✓

Exemple de DORCAS 

Actes 9 v. 36 et 39

“Or il y avait à Joppé une femme disciple, nommée Tabitha, qui, interprété, signifie Dorcas ; elle était pleine de bonnes œuvres et d’aumônes qu’elle faisait […] et toutes les veuves vinrent auprès de lui (Pierre) en pleurant, et en montrant les robes et les vêtements, toutes les choses que Dorcas avait faites pendant qu’elle était avec elles”.

En effet peut être que Dieu t’a donné des talents, des facultés ou des capacités ;  tu peux les mettre au service du Seigneur comme Dorcas avait mis son talent de couturière à Son service.

EN GROS, SOUVIENS-TOI QUE…

Aucun service n’est trop petit… 

(pas même donner un verre d’eau !) 

Matthieu  10 v. 42

“Et quiconque aura donné à boire seulement une coupe d’eau froide à l’un de ces petits, en qualité de disciple, en vérité, je vous dis, il ne perdra point sa récompense.”

Tout faire pour le Seigneur

Colossiens 3 v. 17 et 23

“Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père […] Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes.”

Matthieu 25 v. 35-36

“Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais infirme, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus auprès de moi […] En vérité, je vous dis : en tant que vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi.”

>>> On espère que l’exemple de ces femmes t’encouragera à Le servir quelque soit ton âge et tes circonstances de vie ! Tu verras, ça en vaut vraiment la peine, nous avons un bon Maître !! 🙂

“Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera”Jean 12 v. 26

Valentine M. et Suzanne P.

Quelques conseils pour visiter les personnes âgées

«Quant à l’amour fraternel, soyez plein d’affection les uns pour les autres » Romains 12.10 

Qui a déjà visité des personnes âgées ? Que ce soit de ta famille ou de tes amis. Tu avais une boule au ventre et une petite voix dans la tête qui te disait :

« Mais de quoi va-t-on bien pouvoir parler ? Qu’est- ce qu’on va faire ? »

Eh bien, je pense que pour plusieurs d’entre nous c’est la même chose. Même après plusieurs visites, j’ai toujours cette boule au ventre. Je voudrais te partager ici quelques réflexions par-rapport à ce service, qui pourront peut-être t’encourager à persévérer dans tes visites. 

La boule au ventre… 

Je me suis déjà demandée pourquoi Dieu permettait cette boule au ventre avant chaque visite. Ce serait tellement plus agréable de ne pas l’avoir et d’y aller beaucoup plus légèrement ! Mais si je n’avais pas cette boule au ventre, est-ce que je prierai à chaque fois pour : 

– que Dieu dirige cette visite 

– que cette visite fasse du bien à cette personne et qu’elle ait de la joie 

– que je puisse avoir les bons mots pour encourager, apaiser, faire du bien 

– que je puisse poser les bonnes questions pour m’intéresser à elle. 

En deux mots : être dépendante ! Etre dépendante du Seigneur Jésus pour ce service, qui peut paraître facile de l’extérieur, mais qui demande beaucoup de sagesse pour qu’il soit bénéfique pour chacun. 

Parler, écouter… accepter le silence 

Souvent on se dit « qu’est-ce que je vais pouvoir lui dire ? ». 

Premièrement, ce sont souvent les petites choses du quotidien qui leur font plaisir : leur parler des tourterelles qui ont fait leur nid dans le sapin en face de chez toi, de la dernière farce de ton enfant, de l’avancée de la peinture de ta chambre, des jolies fleurs qui ont poussé dans ta jardinière… 

Deuxièmement, un point essentiel : au lieu de parler, ÉCOUTE. C’est quelque chose de très important de manière générale mais peut-être spécialement avec des personnes seules et isolées. Elles n’ont pas forcément quelqu’un à qui parler et ont besoin de partager leur quotidien, leurs soucis, leurs joies avec d’autres. Elles ont peut-être besoin de se sentir écoutées, d’une oreille attentive pour raconter leurs malheurs (même si elles vous racontent les mêmes à chaque fois !). Souviens-toi que tu n’as qu’une bouche mais deux oreilles !

Troisièmement, un mot sur le silence. Pendant mes études, j’allais souvent passer la journée ou la soirée chez un couple (pas âgé). Une fois j’étais assise à côté d’elle. Comme assez souvent, après avoir conversé un moment, le silence s’installe, et je me sens mal, je cherche désespérément des sujets de conversation… J’en ai discuté avec elle : j’ai dit que je ne savais pas forcément quoi dire etc. Elle m’a répondu, que le silence c’était bien aussi, que l’on n’avait pas besoin de parler tout le temps, que c’est normal qu’il y ait aussi des silences. Et depuis ce jour, j’ai vécu les silences avec eux très différemment. Ce n’était plus des lourds silences mais des silences où l’on profitait juste d’être ensemble. Alors bien sûr si toute la durée de la visite c’est silencieux, cela ne serait pas normal, mais je te partage cela pour t’encourager à ne pas avoir peur du silence ! 

Pourquoi faire ces visites ?

Je ne sais pas si les personnes âgées que tu visites sont comme les miennes, mais ce qui m’a frappé, c’est la reconnaissance qu’elles expriment à la fin d’une visite ou même d’un appel téléphonique ! Et il me semble que ce qui leur fait du bien c’est l’attention, car derrière celle-ci elles comprennent qu’elles sont importantes à nos yeux, qu’on s’intéresse à elles, qu’on fait attention à elles. 

Bien sûr après l’intention il y a l’action en elle-même. Le deuxième but que je vois est de prendre soin. Il est vrai que le dimanche, j’ai beaucoup de mal à avoir une conversation posée après le culte par exemple avec quelqu’un. Du coup les visites me permettent de discuter plus librement, et de poser des questions sur leur famille, comment elles vivent par exemple l’éloignement d’avec leur famille, ou de découvrir parfois des besoins matériels, des besoins d’aide ou des sujets de prière par rapport à elles ou à leurs familles. Portons les charges les uns des autres ! (Galates 6.2) 

Dans cette période si difficile de la vieillesse, la solitude, les longues journées (où plusieurs d’entre elles ne peuvent plus faire grand chose) sont des choses difficiles à vivre au quotidien. Par nos visites, ayons à coeur de leur apporter aussi de la joie. Qu’elles puissent vivre nos visites comme un petit rayon de soleil envoyé par le Seigneur pour les encourager dans leur semaine. 

Dans la pratique 

Un petit carnet de notes peut être utile si, comme moi, tu as une mémoire pas toujours fiable. De retour dans la voiture ou à la maison tu peux y noter quelques sujets de prière. Tu peux aussi y noter des résumés de vos échanges, par exemple quand tu as discuté de sa famille (que tu ne connais peut-être pas) et de ses besoins. Cela permettra de pouvoir la questionner la prochaine fois pour demander des nouvelles. 

Il me semble que c’est mieux de faire plutôt des petites visites régulières plutôt que des grandes mais très espacées. C’est sûr que c’est plus contraignant et je t’avoue très humblement que j’ai beaucoup de mal à être régulière. Peut-être que les semaines trop chargées où l’on ne peut pas aller les voir on peut faire un appel téléphonique, par exemple en accrochant notre dernière lessive ou en faisant la vaisselle ! 

Quelques idées de choses à faire avec les personnes âgées.

Cela dépend bien sûr de leur état de santé, de leurs envies .. 

⦁ Tu peux aller faire un petit tour au soleil, ou pour les plus en forme qui aiment marcher aller faire une mini balade. 

⦁ Si tu as envie, tu peux partager avec elles les photos de tes vacances en Corse, dans les Alpes, à l’île d’Oléron, au Pérou ou autre part ! Sur album papier ou sur ordinateur. Il y a des personnes âgées qui aiment beaucoup regarder des photos et découvrir des paysages qu’elles n’ont peut-être jamais vu. Et tu verras que des fois elles te poseront plein de questions sur les animaux, les plantes ou les endroits que tu photographies. (Et tu n’auras pas toujours la réponse 😉 ) Préfère les photos de paysages aux les photos de personnes, surtout si elles ne les connaissent pas. 

⦁ Si elles aiment tricoter, broder, ou crocheter, et que toi aussi : pourquoi ne pas emmener ton ouvrage et avancer ensemble ? 

⦁ Si tu aimes cuisiner, tu peux leur rapporter un petit gâteau, ou alors quelque chose de salé pour leur prochain repas. Peut-être que si tu les visites l’après-midi, tu peux rapporter une part pour toi aussi et prendre un petit goûter ensemble. 

⦁ Il y a des personnes âgées qui aiment beaucoup jouer. Ça sera souvent le jeu des petits chevaux ou de la dame chinoise, mais qu’importe, fais le jeu qu’elles connaissent. C’est pas forcément facile de jouer avec elles, des fois elles oublient à chaque tour que c’est à elles de jouer et parfois elles oublient le but du jeu mais qu’importe : pense que ça leur apportera de la joie et illuminera une de leurs après-midi

⦁ Si elles ont du mal à lire, tu peux aussi leur apporter de temps en temps un CD gravé avec des études bibliques (si elles ont un lecteur CD). Évite les vieilles K7 numérisées avec le son qui grésille car souvent elles ont des problèmes d’audition… 

La liste n’est pas complète, on peut sûrement trouver plein d’autres choses à faire. C’est les idées que j’ai eues avec les personnes que j’ai visitées, selon leurs goûts et leurs envies. D’ailleurs tu peux leur demander directement ce qu’elles aiment faire ! 

Je suis preneuse si tu as d’autres idées 🙂 N’hésite pas à les partager en commentaires, ça peut être utile à d’autres !

Que le Seigneur t’encourage dans ce service tellement utile ! 

« Que le Seigneur vous fasse abonder et surabonder en amour les uns envers les autres » 1 Thessaloniciens 3. 12 

V. A.