La pauvre veuve aux deux petites pièces

Te sens-tu parfois pauvre,  matériellement ou spirituellement ? Ou bien inutile, vide sans rien avoir à partager ? L’histoire de cette veuve peut t’encourager.

Levant les yeux, Jésus vit des riches qui jetaient leurs offrandes au Trésor. Il vit une veuve indigente qui y jetait deux pites. Et il dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté plus que tous les autres ; car tous ceux-ci ont jeté de leur superflu aux offrandes de Dieu, mais celle-ci y a jeté de sa pénurie, tout ce qu’elle avait pour vivre. 

Luc 21. 1-4

Jésus leur disait dans son enseignement: Gardez-vous des scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes et qui aiment les salutations dans les places publiques, les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les repas ; qui dévorent les maisons des veuves, tout en faisant, pour l’apparence, de longues prières ; ceux-ci recevront une sentence plus sévère.

Assis en face du Trésor, Jésus regardait comment la foule jetait de la monnaie au Trésor ; de nombreux riches y jetaient beaucoup. Une veuve pauvre vint et y jeta deux pites, ce qui fait le quart d’un sou. Ayant appelé ses disciples, il leur dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté au Trésor plus que tous ceux qui y ont jeté ; car tous y ont jeté de leur superflu, mais celle-ci y a jeté de son dénuement, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.

Marc 12. 38-44

Quelques leçons pour nous.

Ce récit contient plusieurs encouragements par rapport au service parce que très souvent, servir, c’est donner : du temps, de l’énergie, ses biens, de l’affection…

1.    Tout donner, soi-même avant tout.

L’histoire de cette veuve invite d’abord à se donner soi-même entièrement, pas juste laisser les miettes à Dieu. En effet, les riches de ce passage ont l’air de donner beaucoup, peut-être plus que la dîme, mais en réalité cela ne leur coûte rien, c’est juste une partie de ce qu’ils ont, leur superflu.

Tandis que cette pauvre femme n’a pas seulement donné la dîme, elle a TOUT donné ! Ce qui est frappant c’est qu’elle avait deux pièces et aurait pu n’en donner qu’une seule, cela aurait quand même représenté un don de 50% de ses biens ! Mais elle a donné les 100% ! 😲

Pourquoi nous donner entièrement à Dieu ? Et bien avant tout parce que c’est ce que Lui a fait pour nous : Il s’est donné en Jésus-Christ ! Et puis aussi parce qu’Il saura bien mieux que nous gérer ce que nous lui confions.

En retour, nous voulons entendre cet appel appel à :

  • Se donner soi-même : et en particulier se mettre à sa disposition, nos pensées tournées vers Lui.

En effet, l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc étaient morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.

2 Corinthiens 5. 14-15

  • Partager ce qu’on a :

“Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières…”

Jacques 1. 17

Le roi David a pu dire : “Tout vient de toi, et ce qui vient de ta main nous te le donnons

1 Chronique 29. 14

Dieu NE FORCE PAS. Jamais. Il souhaite que tout ce que nous faisons soit volontaire, de coeur pour lui. “Dieu aime celui qui donne joyeusement”

2 Corinthiens 9. 7

2.         Croire que Dieu multipliera le peu que je donne.

Parfois on se dit : je n’ai pas grand-chose, je ne suis pas douée, je ne sais pas expliquer la Bible… Quand je vois tout ce que font les autres, j’ai l’impression que le peu que je fais n’a aucune valeur, c’est une goutte d’eau…

Jésus a choisi douze disciples : ils n’étaient pas l’élite du peuple ! Certains étaient très impulsifs, ils se disputaient souvent, ne comprenaient pas ses enseignements la plupart du temps, ils se trompaient, avaient peur, et l’ont abandonné au moment fatidique. Et pourtant… c’est par eux, fortifiés par le Saint Esprit, que le message s’est transmis et nous est parvenu !

On a aussi plusieurs exemples dans la Bible de gens qui ont donné le peu qu’ils avaient et Dieu a multiplié : il y a plusieurs veuves dans le lot, ainsi qu’un petit garçon qui a donné son goûter pour nourrir 5000 personnes.😉

3.         Croire que Dieu pourvoira à mes besoins.

Servir, c’est souvent sortir de sa zone de confort, prendre des risques, parfois financiers. Et puis parfois on est fatigué, on aimerait se reposer, mais telle personne ne va pas bien, telle personne âgée a besoin d’aide pour ses courses, il y a un cours biblique à préparer, des colos à organiser, le ménage de la maison ou celui du local à faire, etc…

Dieu ne te force pas à aller au-delà de tes limites, mais si par la foi, tu sens que tu dois parfois les franchir, alors compte sur lui, il sera là, il t’aidera !

Dieu donne de la force à celui qui est las, et il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur. Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants ; mais ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles ; ils courront et ils ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas.

Esaïe 40. 29-31

Cette veuve croyait vraiment que Dieu pourvoirait à ses propres besoins !

4.         Accepter de rester dans l’ombre, sans reconnaissance

Imaginons la scène : chaque fois que les riches déposent leurs offrandes, ce sont de grosses bourses bien remplies, c’est très sonore, et probablement que tous sont impressionnés.

Cette veuve n’a que 2 petites pièces : on n’entend presque rien. On ne connaît pas son nom, elle est anonyme !

Pour elle c’est un gros sacrifice, mais personne ne le remarque ! Elle ne reçoit aucune reconnaissance du point de vue humain. Elle n’a probablement pas même entendu Jésus la citer en exemple à ses disciples !

Elle a trois motifs “d’anonymité” :

  • C’est une femme, dans une société qui les méprise souvent ;
  • Elle est pauvre, dans une société pour qui la richesse est vue comme une bénédiction de Dieu ;
  • Elle est veuve, sans appui humain, en sachant que souvent la souffrance éloigne les autres. 

Notre société a bien évolué sur beaucoup de domaines, mais en réalité elle n’a pas tant changé que cela : on y valorise l’activité, la réussite, l’apparence, le pouvoir, l’argent, la productivité etc… Cela peut aussi infiltrer le mode de pensée des chrétiens. On peut être tenté de valoriser les services visibles, mais sans l’activité de toutes les petites mains invisibles, l’Eglise ne serait absolument pas ce qu’elle est !!!

Être invisible, ce n’est pas toujours facile ! Mais c’est aussi ce que qu’a fait le Seigneur pour nous : il est venu incognito, il s’est fait pauvre afin de nous enrichir… 

L’important, c’est la reconnaissance de Dieu, ce que Dieu pense de nous, l’amour dont il nous aime, peu importe ce que pensent les autres !

Et Dieu n’oublie jamais ce qui est fait dans le secret. Cette veuve n’aura pas perdu sa récompense, selon Matthieu 6. 2-4 : « […] que ton aumône soit faite dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera. »

Ceci étant, si tu apprécies le travail d’une des petites mains invisibles, n’hésite pas à la remercier pour son service 🙂 Cela l’encouragera probablement.

5.        Servir avec un amour inconditionnel.

Le Seigneur Jésus compare le temple à une caverne de voleurs, et il en chasse les marchands. Il met également en garde contre les hypocrites qui font de longues prières mais dévorent les maisons des veuves. Certains religieux étaient honnêtes, droits, et craignaient Dieu. Mais d’autres étaient jaloux, méchants, avares, etc… Le contexte était déjà compliqué à l’époque !

L’évangile de Marc parle du “trésor du temple”, tandis que l’évangile de Luc mentionne “les offrandes de Dieu”.

Cette veuve donne comme si c’était à Dieu. Pourtant ce n’est pas Dieu qui va utiliser l’argent ! Elle donne tout ce qu’elle a, mais peut-être qu’une mauvaise utilisation en sera faite, et pourtant elle prend le risque. 

Servir Dieu, c’est très souvent servir les autres, donc des gens imparfaits, avec parfois mauvais caractère, qui critiquent, abusent, ou profitent. Est-ce un prétexte valable pour ne rien faire ? Non ! Chacun sa responsabilité : la personne qui donne, la personne qui reçoit, et chacun rendra compte pour soi-même. Prenons exemple sur Dieu : il travaille sans relâche dans ce monde déchu (Jean 5.17).

Cette femme est un exemple incroyable pour nous ! Elle fait ce qu’elle sait être juste, par amour pour Dieu, avec un cœur entier et la foi que son Père céleste bénira ce qu’elle sème.

On retrouve l’idée suivante en 2 Corinthiens 5 :

« Plus l’amour de Christ nous étreint, plus nous avons envie de le transmettre à tous ceux qui nous entourent et plus le Seigneur par son Esprit, nous conduira dans la manière de le faire. »

Caroline F.

Être fille au pair dans des familles

J’ai toujours aimé m’occuper d’enfants, mais je n’avais jamais envisagé de faire fille au pair. Contre toute attente, Dieu a placé ce service sur mon chemin, et ce dans plusieurs familles. J’aimerais simplement te partager ce que j’ai pu expérimenter et apprendre, et t’encourager si Dieu a mis ce désir dans ton cœur !
Je crois que les familles chrétiennes et les enfants tiennent une place toute spéciale dans le cœur de Dieu. On peut aussi voir à plusieurs reprises, dans les évangiles, Jésus s’approcher des jeunes enfants. En voici quelques exemples :

Je cheminerai tout doucement au pas de ce bétail, qui est devant moi, et au pas des enfants. Genèse 33. 14

Et ayant pris un petit enfant, il le plaça au milieu d’eux ; et le prit entre ses bras. Marc 9.36-37

Quiconque reçoit un seul petit enfant tel que celui-ci en mon nom, me reçoit. Matthieu 18.5

Il y a beaucoup à dire sur ce sujet, mais voici les points qui me paraissent les plus importants !
Tout d’abord, il est utile d’apprendre à observer : quand on arrive dans une famille, il faut être « éponge », repérer les habitudes de la maman et de la famille, de façon à être rapidement autonome, pour être vraiment une aide. Concrètement, cela veut dire :

  • Repérer la place de la vaisselle dans les placards (notamment pour pouvoir vider seule le lave-vaisselle !)
  • Repérer la façon de plier le linge, de ranger le frigo, les provisions… 
  • Repérer ce que les enfants font habituellement seuls, et ce pour quoi ils ont besoin d’aide. Notre présence dans la famille ne doit pas “déresponsabiliser” les enfants : il ne s’agit pas de tout faire à leur place et ainsi de les laisser se faire servir ou devenir paresseux.


C’est profondément bénéfique et enrichissant de voir une manière de fonctionner différente de ce que l’on a toujours connu dans notre propre famille. J’ai découvert beaucoup de nouvelles recettes, une autre manière de gérer les courses, le budget…, qui sont de bonnes astuces à appliquer facilement au quotidien !
Par cela, on apprend aussi à renoncer davantage à soi, à se soumettre aux autres. Il faut être prête à se plier aux habitudes de la maman, à respecter les « petites manies » qu’on a toutes sur tel ou tel point. On est là pour être une aide, pour soulager le quotidien de la maman : il faut donc qu’elle puisse déléguer avec l’assurance que je ferai les choses comme elle le souhaite, de sorte qu’elle n’ait pas besoin de repasser derrière mon travail.

Être fille au pair m’a également fait beaucoup grandir spirituellement. Cela demande de la dépendance au quotidien, notamment dans l’éducation, la relation avec les enfants : même s’ils doivent me respecter et m’obéir, je ne suis pas leur maman. Ce n’est pas une place évidente, et il faut de la sagesse pour savoir comment agir dans telle ou telle situation, pour avoir un bon équilibre. Mais c’est également un privilège car c’est une relation toute spéciale que l’on peut avoir avec eux, qui diffère de celles qu’ils connaissent.
Il faut aussi demander la sagesse divine pour répondre à leurs questions qui sont parfois déroutantes, tant sur des sujets « sensibles » qu’ils entendent à l’école, que sur la foi, sur Dieu – questions qu’ils posent parfois à des moments où l’on ne s’y attend pas !
Tout cela renforce la confiance en Dieu, car les moments où l’on se sent incapable d’être à la hauteur reviennent bien souvent ! Il s’agit alors d’apprendre à déposer à Ses pieds ces responsabilités : un long trajet en voiture, la charge des enfants quand la maman est à la maternité…

Ensuite, la relation qui s’installe lorsque l’on est fille au pair est, dans une certaine mesure, très intime, puisque l’on est plongée dans le quotidien d’un couple, d’une famille et il n’y a là aucun filtre. C’est très enrichissant, car on peut ainsi avoir des moments privilégiés de discussion avec les parents ; tous ces échanges (parfois sur des thèmes très personnels, que seule cette vie commune rend possibles) m’ont fait beaucoup de bien et m’ont permis de grandir dans ma foi !

Pour autant, il est important de se rappeler que la bonne santé de cette relation n’est pas évidente ou naturelle, de la même manière qu’elle ne l’est pas dans un couple, dans une amitié : il faut en prendre soin, et une bonne communication est donc fondamentale !
Concrètement, cela signifie qu’il s’agit d’installer un climat de confiance dans lequel on puisse oser se dire les choses en toute simplicité, dans les deux sens ; poser des questions, être disposée à accepter les remarques et les conseils… De mon expérience dans différentes familles, j’ai trouvé qu’il était toujours utile et appréciable de faire, au bout de quelques jours – dès que l’on commence à être un peu rôdée ! –, un point sur la période, pour définir précisément les attentes des deux côtés, les besoins, les habitudes…

Comme je l’ai déjà dit, passer quelques semaines ou quelques mois dans une famille est synonyme de beaucoup de partage : on partage les mêmes joies et les mêmes peines du quotidien. Par exemple, j’ai pu vivre la naissance d’un enfant dans plusieurs familles, et mon cœur est rempli de reconnaissance pour cela. Faire tourner seule la maison est un réel défi, sur le plan matériel autant qu’émotionnel, car il faut gérer les réactions des grands… Et pourtant, c’est un si grand privilège de pouvoir partager ce moment de vie fort avec eux !
En parallèle de cette intimité, je pense qu’il est quand même important de maintenir, dans une certaine mesure, une sphère privée, surtout lorsqu’on loge sur place. Bien sûr, cette intimité est heureuse et enrichissante, mais ce n’est pas pour autant une « fusion », et il est utile d’apprendre à être présente et efficace sans pour autant s’imposer. La famille a besoin de moments « juste entre eux », et nous aussi… Pour cela aussi, il faut de la dépendance et de la sagesse !

Enfin, la discrétion est de mise ! En étant immergée dans une famille, on peut parfois assister à des moments de tension dans le couple, de disputes, ou d’événements familiaux privés, de questions de foi « sensibles » partagées… C’est important de respecter cette intimité familiale ! On ne doit pas en parler autour de nous, et spécialement en tant que filles on doit veiller à ça. Cela est aussi un aspect de ce qu’est réellement être une aide.
Il est également important de se tenir en retrait. Ce sont des moments délicats, qui peuvent être parfois un peu embarrassants pour les parents ; il faut donc être attentive à ne pas cultiver cet embarras, en restant discrète pour les laisser gérer la situation comme ils le feraient normalement, s’ils étaient juste en famille.

Surtout, soyons vigilantes à ne pas les juger ou adopter une attitude qui leur fasse penser qu’ils le sont ! La présence d’une fille au pair dans la famille ne doit pas figer ou paralyser la vie familiale, ce qui peut arriver si les parents se sentent observés. ( »Tant que nous ne sommes pas juste entre nous, il nous faut conserver une belle apparence ») Il ne faudrait surtout pas être un frein aux pardons et réconciliations, ils doivent pouvoir rester naturels !


Pour conclure, être fille au pair est un service qui peut facilement être placé sur notre chemin en tant que fille célibataire : un service plein de défis, mais aussi accompagné de beaucoup de joie, de bénédiction et de croissance !

Ainsi donc, comme nous en avons l’occasion, faisons du bien à tous, mais surtout à ceux de la maison de la foi.  Galates 6,10

Merci aux contributrices d’avoir proposé cet article !

Accompagner une famille en post partum

L’arrivée de nos jumelles a ouvert une période nécessairement érintante. Quelques mois plus tard, nous nous souvenons de notre extrême fatigue, des aller-retours la nuit, quand l’une réveille l’autre … mais nous avons aussi le souvenir d’une famille de Dieu mobilisée pour nous aider à traverser ces premiers mois, l’amour de Dieu à l’oeuvre par le moyen de plusieurs chrétiens de notre entourage.

J’aimerais témoigner dans cet article de la manière dont ces chrétiens ont appliqué de manière concrète les nombreux versets de la Bible qui nous appellent à prendre soin les uns des autres.

« Portez les charges les uns des autres, et ainsi accomplissez la loi du Christ ». ‭‭Galates‬ ‭6. 2‬

« Que les membres [du corps de Christ] aient un égal soin les uns des autres. » 1 Corinthiens 12. 25

Le post partum se décrit officiellement comme les 3 premiers mois après la naissance d’un enfant. Malgré tout, pas mal de spécialistes (notamment les kiné et sage-femme qui voient les mamans pour la rééducation après grossesse) disent qu’il faut en réalité bien 9 mois pour se remettre de la grossesse et de l’accouchement, et retrouver son corps et son équilibre hormonal (et éventuellement son sommeil!). C’est dire !! 

Avoir un enfant est un évènement complètement bouleversant : c’est bien d’en avoir conscience, même si on n’a pas d’enfants ; et de s’en rappeler, si les nôtres sont déjà grands, pour prendre à coeur ces familles en post-partum.

La règle d’or pour accompagner une famille en post partum est certainement celle-ci : être présent tout en restant discret.
La famille a besoin de repos, et pas forcément d’un défilé d’amis qui viennent voir le bébé tout frais. 

Quelle maman n’a pas pensé: “Oui il est mignon, oui tu as envie de le voir, mais là moi j’étais en train d’allaiter, et je ne suis pas à l’aise de le faire en public!”, ou bien “J’avais enfin 5 minutes pour prendre une douche parce qu’il vient de s’endormir et je dois discuter avec toi!” en voyant arriver des visites à la maternité ? Ce n’est d’ailleurs pas à la maternité que l’on peut vraiment aider la famille, mais à partir du retour à la maison.

Il ne faut donc ne pas s’imposer, mais se rendre disponible si besoin ! 
Et en tant que maman, il faut savoir dire non aux visites si on a besoin d’être juste en famille, mais il faut aussi savoir accepter l’aide qu’on nous propose ! Il faut même apprendre à demander de l’aide. Ce n’est pas instinctif dans notre société individualiste qui sous-entend qu’on n’a pas besoin des autres et qu’on doit assumer tout ce qu’on entreprend. Mais nous qui faisons partie de la famille de Dieu, nous savons que nous faisons partie d’un corps, et que nous avons donc besoin les uns des autres, ce n’est pas une honte! Et puis demander de l’aide provoquera peut-être le déclic chez quelqu’un de bien disposé mais trop timide pour proposer…

Voici quelques exemples d’aides que l’on a eues à la naissance de nos jumelles qui nous ont fait énormément de bien. On en sera toujours reconnaissants ! 

  • Les prières pour notre famille.
  • L’écoute. Une maman peut rencontrer des difficultés avec le bébé, elle ne sait pas forcément comment faire si c’est le premier.. Ecoutez-la vous parler de ses besoins, ses doutes, ses peurs ! Encouragez-la, valorisez-la dans son nouveau rôle ! Elle en a énormément besoin. Petit aparté sur le baby blues: Beaucoup de femmes passent par là (moi y compris!) : les oreilles bienveillantes qui écoutent sans juger, et qui partagent leurs expériences sont très précieuses. 
  • Demander aux parents ce qui leur ferait plaisir, quel est leur besoin pour y répondre au mieux ! 
  • Apporter des petits plats à volonté pour leur éviter de cuisiner. Rien de mieux qu’un repas “all-inclusive” préparé avec amour et amené directement à la maison, chaud et tout prêt dans les assiettes ! On a tellement apprécié !! (@Coco si tu me lis!! 😉 ) 
  • Une petite garde, même courte, peut s’avérer bienfaisante ! La maman peut sortir prendre l’air, prendre une douche, dormir.. 
  • Une garde d’une soirée pour permettre aux parents de sortir en amoureux
  • Si vous vous sentez, peut-être quand le bébé est un peu plus grand: Proposer aux parents de se lever la nuit pour prendre le relais (s’il faut donner un bib par exemple, ou seulement le bercer)
  • Aller donner un coup de ménage dans la maison: ce n’est pas forcément prioritaire quand on n’a pas le temps, mais pourtant ça fait toujours du bien d’être au propre!
  • S’il y a des enfants plus grands à la maison: leur proposer une activité pour les sortir et leur montrer de l’attention, rien qu’à eux ! 
  • Proposer aux parents de leur faire des courses, que ce soit pour les repas ou tout ce qui peut s’avérer utile ! 
  • Proposer un moment de sport avec le papa, (en attendant que la maman se remette) ça fait toujours du bien! 

Quel bonheur de recevoir une aide « à propos » au moment où l’on en a besoin ! 

Bon, maintenant, y’a plus qu’à attendre un nouveau venu dans une famille !! 😉 

Maryn