La pauvre veuve aux deux petites pièces

Te sens-tu parfois pauvre,  matériellement ou spirituellement ? Ou bien inutile, vide sans rien avoir à partager ? L’histoire de cette veuve peut t’encourager.

Levant les yeux, Jésus vit des riches qui jetaient leurs offrandes au Trésor. Il vit une veuve indigente qui y jetait deux pites. Et il dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté plus que tous les autres ; car tous ceux-ci ont jeté de leur superflu aux offrandes de Dieu, mais celle-ci y a jeté de sa pénurie, tout ce qu’elle avait pour vivre. 

Luc 21. 1-4

Jésus leur disait dans son enseignement: Gardez-vous des scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes et qui aiment les salutations dans les places publiques, les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les repas ; qui dévorent les maisons des veuves, tout en faisant, pour l’apparence, de longues prières ; ceux-ci recevront une sentence plus sévère.

Assis en face du Trésor, Jésus regardait comment la foule jetait de la monnaie au Trésor ; de nombreux riches y jetaient beaucoup. Une veuve pauvre vint et y jeta deux pites, ce qui fait le quart d’un sou. Ayant appelé ses disciples, il leur dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté au Trésor plus que tous ceux qui y ont jeté ; car tous y ont jeté de leur superflu, mais celle-ci y a jeté de son dénuement, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.

Marc 12. 38-44

Quelques leçons pour nous.

Ce récit contient plusieurs encouragements par rapport au service parce que très souvent, servir, c’est donner : du temps, de l’énergie, ses biens, de l’affection…

1.    Tout donner, soi-même avant tout.

L’histoire de cette veuve invite d’abord à se donner soi-même entièrement, pas juste laisser les miettes à Dieu. En effet, les riches de ce passage ont l’air de donner beaucoup, peut-être plus que la dîme, mais en réalité cela ne leur coûte rien, c’est juste une partie de ce qu’ils ont, leur superflu.

Tandis que cette pauvre femme n’a pas seulement donné la dîme, elle a TOUT donné ! Ce qui est frappant c’est qu’elle avait deux pièces et aurait pu n’en donner qu’une seule, cela aurait quand même représenté un don de 50% de ses biens ! Mais elle a donné les 100% ! 😲

Pourquoi nous donner entièrement à Dieu ? Et bien avant tout parce que c’est ce que Lui a fait pour nous : Il s’est donné en Jésus-Christ ! Et puis aussi parce qu’Il saura bien mieux que nous gérer ce que nous lui confions.

En retour, nous voulons entendre cet appel appel à :

  • Se donner soi-même : et en particulier se mettre à sa disposition, nos pensées tournées vers Lui.

En effet, l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc étaient morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.

2 Corinthiens 5. 14-15

  • Partager ce qu’on a :

“Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières…”

Jacques 1. 17

Le roi David a pu dire : “Tout vient de toi, et ce qui vient de ta main nous te le donnons

1 Chronique 29. 14

Dieu NE FORCE PAS. Jamais. Il souhaite que tout ce que nous faisons soit volontaire, de coeur pour lui. “Dieu aime celui qui donne joyeusement”

2 Corinthiens 9. 7

2.         Croire que Dieu multipliera le peu que je donne.

Parfois on se dit : je n’ai pas grand-chose, je ne suis pas douée, je ne sais pas expliquer la Bible… Quand je vois tout ce que font les autres, j’ai l’impression que le peu que je fais n’a aucune valeur, c’est une goutte d’eau…

Jésus a choisi douze disciples : ils n’étaient pas l’élite du peuple ! Certains étaient très impulsifs, ils se disputaient souvent, ne comprenaient pas ses enseignements la plupart du temps, ils se trompaient, avaient peur, et l’ont abandonné au moment fatidique. Et pourtant… c’est par eux, fortifiés par le Saint Esprit, que le message s’est transmis et nous est parvenu !

On a aussi plusieurs exemples dans la Bible de gens qui ont donné le peu qu’ils avaient et Dieu a multiplié : il y a plusieurs veuves dans le lot, ainsi qu’un petit garçon qui a donné son goûter pour nourrir 5000 personnes.😉

3.         Croire que Dieu pourvoira à mes besoins.

Servir, c’est souvent sortir de sa zone de confort, prendre des risques, parfois financiers. Et puis parfois on est fatigué, on aimerait se reposer, mais telle personne ne va pas bien, telle personne âgée a besoin d’aide pour ses courses, il y a un cours biblique à préparer, des colos à organiser, le ménage de la maison ou celui du local à faire, etc…

Dieu ne te force pas à aller au-delà de tes limites, mais si par la foi, tu sens que tu dois parfois les franchir, alors compte sur lui, il sera là, il t’aidera !

Dieu donne de la force à celui qui est las, et il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur. Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants ; mais ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles ; ils courront et ils ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas.

Esaïe 40. 29-31

Cette veuve croyait vraiment que Dieu pourvoirait à ses propres besoins !

4.         Accepter de rester dans l’ombre, sans reconnaissance

Imaginons la scène : chaque fois que les riches déposent leurs offrandes, ce sont de grosses bourses bien remplies, c’est très sonore, et probablement que tous sont impressionnés.

Cette veuve n’a que 2 petites pièces : on n’entend presque rien. On ne connaît pas son nom, elle est anonyme !

Pour elle c’est un gros sacrifice, mais personne ne le remarque ! Elle ne reçoit aucune reconnaissance du point de vue humain. Elle n’a probablement pas même entendu Jésus la citer en exemple à ses disciples !

Elle a trois motifs “d’anonymité” :

  • C’est une femme, dans une société qui les méprise souvent ;
  • Elle est pauvre, dans une société pour qui la richesse est vue comme une bénédiction de Dieu ;
  • Elle est veuve, sans appui humain, en sachant que souvent la souffrance éloigne les autres. 

Notre société a bien évolué sur beaucoup de domaines, mais en réalité elle n’a pas tant changé que cela : on y valorise l’activité, la réussite, l’apparence, le pouvoir, l’argent, la productivité etc… Cela peut aussi infiltrer le mode de pensée des chrétiens. On peut être tenté de valoriser les services visibles, mais sans l’activité de toutes les petites mains invisibles, l’Eglise ne serait absolument pas ce qu’elle est !!!

Être invisible, ce n’est pas toujours facile ! Mais c’est aussi ce que qu’a fait le Seigneur pour nous : il est venu incognito, il s’est fait pauvre afin de nous enrichir… 

L’important, c’est la reconnaissance de Dieu, ce que Dieu pense de nous, l’amour dont il nous aime, peu importe ce que pensent les autres !

Et Dieu n’oublie jamais ce qui est fait dans le secret. Cette veuve n’aura pas perdu sa récompense, selon Matthieu 6. 2-4 : « […] que ton aumône soit faite dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera. »

Ceci étant, si tu apprécies le travail d’une des petites mains invisibles, n’hésite pas à la remercier pour son service 🙂 Cela l’encouragera probablement.

5.        Servir avec un amour inconditionnel.

Le Seigneur Jésus compare le temple à une caverne de voleurs, et il en chasse les marchands. Il met également en garde contre les hypocrites qui font de longues prières mais dévorent les maisons des veuves. Certains religieux étaient honnêtes, droits, et craignaient Dieu. Mais d’autres étaient jaloux, méchants, avares, etc… Le contexte était déjà compliqué à l’époque !

L’évangile de Marc parle du “trésor du temple”, tandis que l’évangile de Luc mentionne “les offrandes de Dieu”.

Cette veuve donne comme si c’était à Dieu. Pourtant ce n’est pas Dieu qui va utiliser l’argent ! Elle donne tout ce qu’elle a, mais peut-être qu’une mauvaise utilisation en sera faite, et pourtant elle prend le risque. 

Servir Dieu, c’est très souvent servir les autres, donc des gens imparfaits, avec parfois mauvais caractère, qui critiquent, abusent, ou profitent. Est-ce un prétexte valable pour ne rien faire ? Non ! Chacun sa responsabilité : la personne qui donne, la personne qui reçoit, et chacun rendra compte pour soi-même. Prenons exemple sur Dieu : il travaille sans relâche dans ce monde déchu (Jean 5.17).

Cette femme est un exemple incroyable pour nous ! Elle fait ce qu’elle sait être juste, par amour pour Dieu, avec un cœur entier et la foi que son Père céleste bénira ce qu’elle sème.

On retrouve l’idée suivante en 2 Corinthiens 5 :

« Plus l’amour de Christ nous étreint, plus nous avons envie de le transmettre à tous ceux qui nous entourent et plus le Seigneur par son Esprit, nous conduira dans la manière de le faire. »

Caroline F.

En 2024, je lis la Bible avec une amie !

Prenons garde l’un à l’autre pour nous inciter à l’amour et à de bonnes œuvres, encourageons-nous mutuellement. Hébreux 10. 24-25


Te dis-tu parfois que ce n’est pas si facile de « s’inciter à l’amour », de s’encourager ?

Ça me fait penser à un exemple qui nous montre que c’est pourtant indispensable. T’arrive-t-il de t’assoir devant un feu et de perdre ton regard dans les couleurs des flammes et des braises ?
Si tu retires une braise brûlante et rouge, très vite elle va s’éteindre. Le rouge éclatant va devenir un charbon noir. Mais il suffirait de la remettre dans le feu et les magnifiques couleurs réapparaitraient.
C’est exactement la même chose pour toi et moi. C’est en compagnie d’autres chrétiens qu’on peut se réchauffer les uns les autres pour le Seigneur ; son amour est comme un feu qui fait brûler nos cœurs ensemble pour Lui !


Des moments entre amis, avec d’autres qui désirent suivre le Seigneur, c’est vital et essentiel pour grandir avec Lui. « Un homme ranime le visage de son ami. » Proverbes 27. 17
Ce n’est pourtant pas toujours si facile de ranimer le visage de son amie, ou de juste l’encourager ! Mais ce qui est incroyable, c’est que souvent, en voulant encourager, on est soi-même encouragée. La Bible le promet d’ailleurs : « Celui qui arrose sera lui-même arrosé. » Proverbes 11. 25
Ces relations les uns avec les autres nous ont interpellés, depuis un certain temps.

Je ne suis personnellement pas une personne qui réussit facilement à s’intégrer dans un groupe existant ; je trouve compliqué d’entrer en matière, cherchant à connecter tout le monde autour d’une table. Nous nous sommes alors penchés sur ce phénomène. Comment trouver un sujet qui intéresse tout le monde, un sujet où tout le monde sait de quoi on parle, etc… ?! Comment avoir une heureuse communion autour d’une table où chacun se sente bien ?
Si comme Marie et Elisabeth, on s’entretiendrait du Seigneur, n’y aurait-il pas beaucoup de joie et d’encouragement ?
Pour aider à cela, pour trouver des sujets « de discussion » entre amies, nous avons élaboré un livre de bord (paraissant chaque année) : « En route avec Jésus ». Il y a chaque semaine un sujet à partager entre amies, autour d’un thé, d’un café ou par message. Si chacune possède un livre « En route avec Jésus », on peut toutes ensembles démarrer des échanges sur un même sujet quand on se rencontre, ou même le mentionner quand on échange par message. C’est un processus tellement encourageant et motivant !
Nous proposons aussi des cahiers : « la Bible en pratique au quotidien » qui permettent d’approfondir ces sujets, aussi agréables à utiliser en groupe. Pour celles qui ont des enfants, petits-enfants ou qui s’occupent d’école du dimanche ou de groupe d’enfants, des cahiers sur les mêmes sujets existent aussi pour eux, pour ainsi partager entre génération ce qui nous a encouragées, interpellées ou même arrêtées.
Le cahier de cette année avec le sujet de « 2024, en route avec Jésus » paraîtra en mars.

Offre spéciale pour Noël !

Mais nous vous proposons en attendant, une offre spéciale actuellement chez BPC, deux agendas « 2024, en route avec Jésus » pour le prix d’un. Un pour toi, un pour une amie. Tu pourras ainsi vivre ce sujet des relations les unes avec les autres dans ton quotidien. N’attends plus pour commander !

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Corinne, de création d’accord

À découvrir : une appli mobile de cours bibliques

Et si ton téléphone te permettait de mieux connaître la Bible ? À tout moment de la journée, cette nouvelle appli te permet de grandir dans la compréhension de son message, en validant tes connaissances avec des quiz. Simple et ludique, cette appli promet une récompense à chaque utilisateur qui termine un niveau, pour motiver les troupes !

Les trois niveaux proposent des cours bibliques de difficulté croissante. De nouveaux cours bibliques seront aussi ajoutés dans les prochains mois.

Gratuite, légère, elle fonctionne hors ligne après téléchargement ! Plus d’excuse pour ne pas étudier la Bible 😉

Lien de téléchargement (android uniquement) : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.ubn.clb&pli=1

Retrouve cet article qui en parle : https://www.infochretienne.com/articles/etudier-la-bible-aussi-simple-quune-appli/

ainsi que leur site : https://comprendrelabible.app/

Séduites …

Qu’est ce que la vérité ? C’est la question que Pilate a posée à Jésus lorsqu’il devait décider s’il fallait le condamner ou le libérer.

En réalité sa question est intéressante ! Et on aurait sans doute tous souhaité que Pilate prenne un peu plus de temps pour y réfléchir, et qu’il soit prêt à en accepter la réponse…

D’ailleurs c’est un souhait que nous étendons de façon plus générale à toutes les personnes qui n’ont pas accepté Christ comme le seul sauveur, à cet athée persuadé que la morale est une invention de l’homme, ce musulman qui pense que Dieu récompensera sa vie pieuse, ce parent qui revendique le fait de laisser à son enfant le choix d’être un garçon ou une fille, …

Mais est ce que nous, nous avons vraiment trouvé la vérité ?

Au regard des exemples cités plus haut, il est vrai que nous pouvons être vraiment reconnaissantes que Celui qui est la Vérité se soit révélé à nous et que nous ayons pu comprendre notre état de péché devant Dieu et son salut merveilleux par Jésus Christ.
Mais est ce que cela suffit ?

Pour notre salut, entièrement.
Pour notre vie de chrétienne, pas si sûr…

La vérité est un sujet qu’on retrouve du début à la fin de la Bible. L’ensemble de cette parole est même appelée « LA vérité » (Jean 17. 17). C’est dire l’importance qu’a chacune des révélations que Dieu nous fait dans la Bible.

Les premières pages de la Bible introduisent en quelque sorte la place que Dieu donne à la vérité et la place que l’homme choisit de lui donner.

« Or le serpent était plus rusé qu’aucun animal des champs que l’Éternel Dieu avait fait. Il dit à la femme : Dieu a-t-il vraiment dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? La femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas, et vous n’y toucherez pas, de peur que vous ne mouriez. Le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez pas certainement ; car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l’arbre était bon à manger, qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent ; elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari [pour qu’il en mange] avec elle, et il en mangea. Leurs yeux à tous les deux furent ouverts, et ils surent qu’ils étaient nus ; ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et s’en firent des ceintures. » Genèse 3. 1-8

Il m’est souvent arrivé de penser qu’Eve était une femme qui manquait un peu de jugeote et qui avait irrémédiablement gâché une situation merveilleuse pour elle (et pour nous aussi accessoirement …).
Pourtant je dois bien reconnaître que j’ai tendance à agir de la même façon qu’Eve et qu’à sa place je n’aurais malheureusement pas mieux géré la situation. Une fois ce fait reconnu, on peut facilement réaliser que si Satan a influencé Eve avec une telle facilité, il a dû continuer à utiliser ce procédé si efficace avec toutes les autres femmes.
Il faut bien se rendre compte que ce n’est pas pour rien que Dieu nous a donné certaines informations sur Satan, et réaliser que rien n’est plus satisfaisant pour Satan que d’être à la place de Dieu, et que les créatures de l’Éternel Dieu l’écoutent lui plutôt que Dieu… Quelle victoire pour lui…

Le Seigneur Jésus lui-même l’appelle le père du mensonge et nous avertit sur ses caractéristiques :

« Lui a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8. 44

Je trouve que cela nous donne une grande responsabilité : qui voulons-nous écouter et glorifier ?
C’est une responsabilité à laquelle nous sommes doublement confrontées ; en tant que créature et en tant qu’enfant de Dieu…

« Ecouter est meilleur que sacrifice, prêter l’oreille, meilleur que la graisse des béliers. » 1 Samuel 15. 22. Ecouter Dieu et lui obéir, c’est donc le glorifier et l’adorer !

En Esaïe 14. 12-14 et en Ezéchiel 28. 12-19 on trouve des détails sur qui était vraiment Satan. C’était un chérubin aimé de Dieu, il était beau, sage et parfait et de ce que nous lisons, il était certainement tout particulièrement créé pour apporter la gloire à Dieu par le biais de la musique. Il est maintenant déchu et plus jamais Dieu ne parle de lui avec ces termes élogieux. Il est souvent présenté dans la Parole comme un serpent, ou un dragon. Mais quand dans 2 Corinthiens 11. 14 la Parole nous avertit de nous méfier de Satan déguisé en ange de lumière, on ne réalise peut être pas assez que c’est un rôle qu’il a tenu pendant une durée excédant notre notion du temps, qu’il en connaît tous les aspects et qu’il est à même de nous tromper bien plus facilement que ce que nous voudrions reconnaître. Il est dit que sa sagesse a été corrompue mais pas qu’elle a été annulée.
Gardons-nous de l’imaginer laid, bête et méchant et de nous sentir de taille à lutter contre lui. Il est le chef puissant de ce monde et de toutes les créatures qui se sont rebellées contre Dieu et nous ne pouvons le vaincre qu’en nous réfugiant auprès de Celui qui l’a vaincu définitivement et qui nous donnera la victoire sur lui.


Si on revient à la scène de Genèse 3, on peut y relever plusieurs points qui nous montrent que malgré le cadre extraordinaire dans lequel elle se déroule, elle est en réalité d’une banalité et d’une simplicité surprenante et cela doit nous rendre attentives à des situations de notre vie où finalement le même genre de scène peut se dérouler chaque jour…

● Le mensonge est souvent subtil et ressemble à la vérité, l’apparence n’est donc pas une garantie. L’échange entre Eve et Satan mentionne chaque fois ce que Dieu avait dit, cela paraît être un fidèle rapport de la Parole de Dieu. Le mensonge a été très subtil, il n’a pas nié tout en bloc, inventé une version aberrante, choquante à entendre.
Satan procède de la même façon dans nos vies ; il nous souffle des choses qui ressemblent si fort à des vérités que nous ne remarquons même pas qu’elles ne reflètent pas la pensée de Dieu. C’est un danger assez sérieux pour nous car il se présente extrêmement souvent ; dans les livres et les articles que nous lisons, les vidéos que nous regardons, dans les échanges avec nos voisins, nos collègues, nos amis, nos frères et sœurs en Christ. On peut en effet être facilement touché et convaincu par une idée présentée avec l’apparence d’une logique imparable, ou émise par des personnes considérées comme expertes en la matière, ou qui paraît spirituellement élevée. Ce dernier cas est peut-être le plus subtil.
Le fait que ce que Satan nous dit contient 95% de vérité endort notre vigilance et on ne se rend pas compte que les 5% restants peuvent être la source de réactions, de sentiments, de comportements et de décisions qui ne sont pas à la gloire de Dieu.
Les promesses annoncées par Satan ont l’air très spirituelles ; vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal… Mais en réalité il n’est question que d’orgueil et de convoitise.
Croire à des mensonges ne se résume pas à croire des choses qui sont opposées de façon flagrante à ce que nous connaissons de Dieu et de sa Parole. Satan ne fait pas croire les mêmes choses à l’incroyant et à l’enfant de Dieu mais le but est toujours le même ; éloigner l’homme de Dieu.

● Les éléments que Eve peut voir l’encouragent tous à croire Satan…et on voit ce qu’on veut bien voir…
Il faut bien se dire que si notre désir n’est pas uniquement de connaître la volonté de Dieu et de la faire, nos pensées seront guidées par d’autres désirs plus ou moins consciemment. On a alors souvent tendance à voir ce que nous avons envie de voir, c’est-à-dire des éléments tangibles qui nous confortent dans ce que nous avons décidé de croire. Pour Eve c’était le fait que l’arbre était bon à manger, qu’il était un plaisir pour les yeux, et qu’il était désirable. Y avait il un seul de ces éléments qui était faux ? Non…
Si nous sommes attentives à nos motivations, nous pouvons éviter ce piège. Prions alors pour que l’Esprit soit libre en nous pour faire le tri entre nos propres pensées et celles de Dieu.
Les choses qui nous paraissent légitimes, logiques et désirables ne le sont peut être que dans notre cercle limité de raisonnement.
Comment pouvons nous penser être plus aptes dans notre appréciation et estimation des choses que notre Créateur, comme si nous avions une vision plus précise et plus globale que Lui…il n’y a que la folie de l’homme qui arrive à s’en convaincre.

● Les conséquences des choix de Adam et Eve les ont d’abord confortés
dans leurs choix.
Quand Adam et Eve ont choisi de croire Satan plutôt que Dieu, ce qui s’est passé les a clairement conforté dans leur choix ; leurs yeux ont été éclaircis, ils ont effectivement compris bien des choses sur le bien et le mal, ils ont été rendus intelligents ! Cela n’était pas un effet placebo, c’était bien réel !
Le choix d’Adam et Eve ne concerne pas un sujet pour lequel Dieu leur a laissé leur discernement pour guide mais un point sur lequel Il leur avait laissé des instructions précises et qu’Adam et Eve étaient tentés de nuancer.
Dieu nous enseigne sa pensée dans la Parole et à partir du moment où nous cherchons comment cette Parole peut davantage correspondre avec ce que l’on souhaite on ne peut pas s’attendre à avoir l’esprit clair et disposé à discerner la vérité. Et bien souvent quand nous persistons les circonstances peuvent très bien nous donner raison, tout simplement parce que nous obtenons ce que nous avons convoité et que notre chair est satisfaite.

● Les mensonges que Satan nous fait croire sont toujours plus graves que ce qu’il n’y paraît au premier abord. Quand Dieu entre dans la scène, tout semble apparaître sous un nouveau jour. Satan disparaît et ce qu’il disait apparait sous son vrai jour, alors que quelques versets plus haut cela apparaissait comme une évidence à entendre.
Adam et Eve qui semblaient en maîtrise de leur choix en n’agissant qu’après avoir utilisé leur intelligence, leur logique et leur raisonnement semblent maintenant n’être que deux êtres confus dans leurs actes et leur interventions, pitoyables et lâches dans leur défense.
Le fruit qui paraissait si désirable nous apparaît tellement secondaire à côté de la position privilégiée d’Adam et Eve : ce merveilleux jardin, cette communion avec le Dieu créateur… On se demande comment il a pu un jour sembler préférable de cueillir ce fruit défendu plutôt que d’obéir à Dieu.
Tout a changé. Pourquoi? Parce que la présence de Dieu a remis
chaque chose et chaque créature à sa place. Cela pose le doigt sur ce
qui peut nous tromper dans notre façon de voir les choses. Les pensées que nous avons ne sont pas nécessairement fausses tout comme dans cet exemple le fruit était effectivement bon, effectivement capable de donner du discernement. Mais mettre ses pensées, ses désirs et ses convoitises avant la Parole nous conduit à pécher.
La désobéissance n’est pas anodine aux yeux de Dieu, même
pour des sujets qui nous paraissent peu importants.
La désobéissance
c’est avoir choisi de ne pas écouter la voix de Dieu. Ne pas écouter sa
voix c’est ne pas lui accorder la légitimité qui lui est due, c’est ne pas lui
donner sa place de Dieu: c’est de l’incrédulité.


Est ce que nous sommes supposées nous battre contre ces mensonges, être des Eve plus spirituelles qui ont de meilleures réparties quand Satan vient les voir ?

Heureusement Dieu a prévu mieux que ça pour nous. Il nous a fait don de l’Esprit de vérité et en plus, cet Esprit il a choisi de le faire demeurer en nous !
Quel soulagement de ne pas avoir à lutter seules…
« Quand celui là; l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité » Jean 16. 13.
Utilisons nos forces pour écouter ce que l’Esprit dit en nous. C’est l’Esprit de vérité, alors qui mieux que lui peut filtrer les vérités et les mensonges que nous entendons ?

Quand Dieu place ce désir en nous de grandir dans la vérité on est étonnées de voir avec quelle clarté l’Esprit impose à notre esprit des vérités ignorées jusque là et nous pointe avec douceur les mensonges auxquels nous nous accrochons.

Soyons sans crainte, Dieu ne nous condamne pas (Romains 8. 1). Mais souhaite nous voir grandir dans la grâce et “que la vie de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle” 2 Corinthiens 4. 11. Il nous aime trop pour ne pas nous pousser et nous accompagner dans ce chemin.
L’action de Dieu en nous pour nous transformer à la ressemblance du Christ est la plus belle bénédiction prévue par Dieu pour nous sur la terre.

M.T

Conseils pour des jeunes sœurs

Hey toi ma toute belle, je sais on ne se connaît pas, mais j’aimerais te laisser ces quelques notes pour encourager ta vie de foi :

  • En tant que chrétienne, on nous a toujours enseigné de se garder pure et chaste pour le mariage. Même si moi je n’ai pas pu atteindre ce but sache que je t’encourage sur cette voie. Je ne veux pas attirer ton attention sur ce point, tu le sais déjà. Les femmes mariées peuvent témoigner que l’union à un homme dans le cadre du mariage, est quelque chose de très beau. L’acte sexuel, mais aussi la vie ensemble, la prière ensemble, la prise de décision ensemble…
    Mais je veux aussi que tu retiennes que l’homme de ta vie va souvent te décevoir. Les femmes mariées peuvent aussi en témoigner !
    Mais même sans être mariée, on se connait soi-même, et on voit bien que ceux qui nous sont proches changent facilement ! Tu as sûrement été déjà déçue dans une relation amicale, et c’est normal, car le seul Ami vraiment fiable, c’est Jésus ! C’est beau d’avoir une relation profonde avec quelqu’un qui ne change pas, qui ne déçoit pas. Que ta joie reste et demeure Christ, même quand tu seras mariée. Cette priorité te gardera de tomber dans le piège de faire de ton mari une idole en plaçant ton bonheur en lui (Jérémie 17. 5).

  • Je veux aussi que tu saches que tu es belle et que tu ne dois jamais te fier à ce que les réseaux sociaux montrent. Tout ce que Dieu fait est bon ; ce qui est important c’est sa parole et comment il te voit.
  • Je veux aussi que tu saches que servir n’est pas la clé pour aller au paradis. Il est le résultat de ton amour et ton obéissance à Dieu, une fois que tu as cette relation Père/fille avec lui. Ton salut est en Jésus Christ (Ephésiens 2. 8-9 « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies ».)

  • Je veux aussi que tu retiennes que peu importe l’épreuve que tu vas traverser dans ta vie, elle passera, car rien n’est éternel ici bas. La seule chose qui ne va ne jamais changer c’est la parole de Dieu (Matthieu 24. 35 : « Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront jamais »).
  • Je veux que tu réalises que les décisions que tu prends doivent dépendre uniquement de ta relation avec ton Dieu. Même s’il ne faut pas mettre de côté les conseils des autres chrétiens, le plus important est de cultiver ta relation avec Dieu, pour que le Saint-Esprit puisse agir (Ephésiens 3. 16 « que Dieu vous accorde […] d’être fortifiés avec puissance par son Esprit dans votre être intérieur »). 

  • Cependant, « Mets ta confiance en l’Eternel de tout ton cœur, et ne te repose pas sur ta propre intelligence » (Proverbe 3.5). Demande toujours la volonté de Dieu et ce que Jésus aurait fait à ta place
  • Crois-moi, si tu obéis à Dieu tu auras plus d’impact que celles qui veulent se faire voir. Au Cameroun on a l’habitude de dire « Le sel ne fait pas de publicité contrairement au cube Maggi ». Que ta bouche soit un canal de bénédiction et de sagesse au nom de notre Seigneur Jésus Christ.
  • Tu es une lettre écrite même si tu n’es pas connue sur les réseaux sociaux (2 Corinthiens 3 : 2-3). Je me rappelle que récemment une de mes tantes m’a dit qu’une jeune fille au Cameroun a cru en Dieu car elle voulait découvrir cette passion que j’avais pour Christ. J’étais choquée mais à cet instant j’ai compris ma responsabilité pour d’autres âmes et j’ai réalisé combien mon attitude est importante pour être un poteau indicateur qui oriente vers le Seigneur Jésus.

  • Je veux que tu comprennes que la pudeur est la plus belle des parures devant Dieu. Je sais ce n’est pas évident de trouver des habits décents de nos jours. Je t’encourage aussi à prendre soin de toi, par respect pour le corps que Dieu t’a donné. Un autre article a été écrit pour t’encourager sur ce sujet.
  • Je veux que tu réalises que la moisson est grande et que chaque jour tu dois demander à Dieu ce qu’Il attend de toi. Il y a tant à faire et chacun a sa participation à donner (1 Corinthiens 12 : 14 « Un corps n’est pas constitué d’un membre ou d’un organe unique, mais de plusieurs. »)
  • Sache que si tu recherches le royaume des cieux tout te sera donné en plus. Est-ce que tu as peur de ne pas être cette femme de proverbes 31 ? Ne t’inquiète pas, tu vas faire tes erreurs (c’est ton expérience et d’autres vont en profiter) c’est vrai mais Il est là pour t’aider.

Il y a tant à dire mais n’oublie jamais que cette terre n’est pas ta demeure.

Et pour finir : sois un modèle (même dans les détails), attache toi à la prière, à l’exhortation, à la lecture et à l’enseignement (1 Timothée 4 : 12 « Efforce-toi d’être un modèle pour les croyants par tes paroles, ta conduite, ta foi et ta pureté. »).

Sois bénie douce amie et que Dieu soit ton Seigneur pour les siècles des siècles, Amen !

Leaticia Djonkou

Découragement

Le célèbre prédicateur et évangéliste anglais du XIXe siècle, Charles Spurgeon, avait ces mots :

« Il existe sans doute, ici et là, des hommes de fer, qui ne semblent pas affectés par les éléments, et pourtant, la rouille les menace certainement eux aussi ». 

Il voulait souligner que même les chrétiens en apparence fortsstables, sont susceptibles de connaître des épisodes de découragement.
Le découragement peut toutes nous affecter, à divers moments de notre vie chrétienne. 

Mais ce constat devrait nous motiver à combattre le découragement par les moyens spirituels que Dieu nous donne, et à chercher à encourager nos frères et sœurs dans la foi qui seraient découragés.

Lorsque le découragement s’empare de nos cœurs, nous pouvons …

–    Prier Dieu, simplement, courtement s’il le faut, et peut-être sans paroles « L’Esprit intercède… » (Romains 8.26). Lui demander de nous venir en aide.

– Se prêcher à soi-même en lisant des Psaumes et en chantant des cantiques : « Voici ce que je veux repasser en mon coeur, ce qui me donnera de l’espérance. » (Lamentations 3. 21)

– Lire et méditer sur un passage des Écritures qui nous révèle un Dieu qui relève, qui guérit, qui fortifie, qui s’approche, qui écoute.

–    Méditer sur la Résurrection (c’est puissant !)

–    Chercher la communion avec d’autres croyants. « Le fer s’aiguise par le fer et un homme ranime le visage de son ami » (Proverbes 27. 17). 

Lorsque le découragement s’empare du cœur d’un frère ou d’une sœur en Christ, voici quelques suggestions:

L’expression d’une souffrance n’est pas forcément l’expression d’une demande ; quand une personne est en détresse, l’écoute et la prière sont souvent les moyens les plus efficaces que nous avons pour l’aider.

– La personne découragée se sent souvent seule. Il est important de se montrer présent, que ce soit en « virtuel » à cause des restrictions actuelles, ou en chair et en os. Ne pas hésiter à lui dire/écrire : « Je suis là. Je pense à toi. Je prie pour toi. »

–    Demander si on peut prier avec / pour elle. Peut-être ne sera-t-elle pas à l’aise au départ, mais cela pourrait aussi être le point de départ d’une relation plus approfondie. S’engager à prier dans la durée pour cette personne, pour ses besoins. 

– Selon les personnes, lire un extrait biblique, un livre ensemble, chanter, se promener, partager un repas ou une activité peut s’avérer encourageant.

–    Envoyer un sms, un e-mail, une petite lettre/carte, un dessin d’enfant, un verset bien choisi, pour faire du bien à ce frère ou à cette sœur. 

Nous pouvons inclure nos enfants dans ce service

Nos enfants peuvent être de vrais vecteurs d’encouragement dans la vie d’autres croyants ! N’hésitons pas à les impliquer pour prier pour tel ami, ou lui envoyer une petite carte ou un dessin, si cela s’y prête. Demandons-leur s’ils connaissent une personne qui aurait besoin d’encouragement. Ils peuvent se montrer très compatissants, et créatifs dans leurs idées pour encourager !

J. F (auteur invitée)

Le découragement dans le service

Le découragement dans le service peut avoir plusieurs causes : l’absence de résultats visibles, des doutes sur l’utilité de ce service, une remarque qu’on nous a fait …

Récemment j’ai été encouragée par une personne qui a longtemps travaillé pour répandre l’évangile, sans résultats visibles. Voici quelques perles de sagesse de la Bible qu’il m’a rappelé.

D’autres ont travaillé

Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail (Jean 4. 38).

Jésus parle ici des prophètes qui ont annoncé la venue de Christ : ils ont travaillé, et n’ont pas moissonné (1 Pierre 1. 10-12). Jésus reconnait dans ce passage la valeur de leur travail.

Combien de tours encore ?

Le peuple d’Israël avait déjà fait 6 fois le tour de Jéricho, pendant 6 jours. Le 7ème jour, ils ont dû encore en faire 7 fois le tour. Le frère m’a fait remarqué qu’au 12ème tour (sur 13 si on compte bien ;)), pas une seule petite pierre de la muraille n’avait bougé. Mais lorsque Dieu intervient, au 13ème tour, l’immense muraille s’écroule d’un coup.

Le travail dans le cœur des croyants, et plus encore dans le cœur des non croyants, peut être long, et sans résultat visible. Pourtant Dieu agit par notre moyen pour amener une transformation, jusqu’à ce que les murailles du cœur cèdent et que la personne abandonne sa volonté à Dieu.

« Le matin, sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons. » (Écclésiaste 11. 6)

Un autre célèbre prédicateur et évangéliste, américain cette fois, et du XXème siècle, Billy Graham, avait ces mots, qui nous encouragent:

« Dieu ne récompense pas la fécondité, mais la fidélité »

Une prière diagnostic

Dieu n’attend pas de ses serviteurs des résultats visibles et chiffrables, comme dans le monde du travail. Les autres croyants ne devraient d’ailleurs pas non plus mettre une telle pression sur les épaules de qui que ce soit. Tout cela ne veut pas dire qu’il faut s’entêter dans un service, ou une manière de faire, qui visiblement ne fonctionne pas.

Je peux me placer devant Dieu dans la prière, pour lui demander si c’est bien lui qui m’a confié ce service dans lequel je me suis engagé, et si ma manière de faire est appropriée. Ce serait un sujet en soi, mais nous pouvons nous rappeler que Paul s’est fait « tout à tous », s’est adapté à ses interlocuteurs, a eu une réflexion sur la manière adaptée de se comporter et de parler en fonction du public visé, public qu’il s’était nécessairement efforcé d’apprendre à connaitre.

Abandonner à Dieu les résultats

Une fois que Dieu a renouvelé notre conviction que le travail que nous accomplissons est bien son travail, que nous ne faisons que le rejoindre là où il travaille déjà, nous pouvons être paisibles quant aux résultats. Si le découragement survient alors, nous pouvons le rejeter comme étant lié à notre moi, déçu de ne pas être valorisé par ce travail !

Confions-lui notre besoin de voir du fruit

Il se souvient que nous sommes humains et que nous avons besoin d’encouragement. Il saura lever un coin du rideau pour nous montrer quelques fruits de ce travail.

Anaïs

« Je suis moche »

J’ai remarqué que nous sommes très nombreuses à avoir ce genre de pensées. Les facteurs déclenchants sont différents pour chacune, ça peut être à l’adolescence, après une grossesse ou une maladie…

On vit dans un monde qui cherche en permanence à imposer des critères de beauté. Les réseaux sociaux, les publicités, les films, les magazines véhiculent des normes d’une beauté complètement retouchée et impossible à atteindre. Nous les filles, on est aussi promptes à se comparer les unes aux autres, on a envie de se donner une apparence devant les autres, d’avoir l’air cool pour avoir des amies, pour être aimée… Et puis nous sommes entourées de personnes qui ne se privent pas de nous faire des remarques sur notre physique !

Et ça y est, tu te trouves trop grande ou trop petite, trop grosse ou au contraire trop maigre, avec un nez trop pointu ou trop long… on pourrait allonger la liste !

Moi aussi j’ai vécu une période difficile. Je trouvais que j’avais des « dents de lapin », un cou trop long et, au collège, un prof m’a dit devant toute la classe que j’avais une tête de garçon !! J’aimerais donc partager avec toi quelques pensées pour t’encourager.

Ecclésiaste 3. 11

« Il (Dieu) a fait TOUTES choses belles ».

J’ai conscience que ce verset est tiré de son contexte et que ce n’est pas son sens premier, mais c’est le sens qu’il a pris pour moi, à un moment où Dieu m’a parlé sur ce sujet. Toi aussi, tu peux prier Dieu qu’il te touche par sa Parole, qui est vivante et peut répondre à tes besoins d’une manière inattendue !

Psaume 139. 14

« Je te célèbrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses et mon âme le sait très bien ».

Je suis une créature merveilleuse de Dieu ! Cela ne veut pas dire que je réponds aux normes de beauté actuelles de la société, mais aux yeux de Dieu je suis merveilleuse !

Tu peux aussi dire à Dieu toute ta souffrance ; il voit tes larmes et il demeure le Dieu de toute consolation (2 Corinthiens 1. 3)

Esaïe 43. 4

« Depuis que tu es devenu précieux à mes yeux, tu as été glorieux, et moi, je t’ai aimé »

Ce verset n’a pas de rapport avec la beauté extérieure, mais avec la valeur de chaque être humain. Tu es précieuse aux yeux de Dieu, nous avons chacune du prix pour lui et il nous aime quel que soit notre physique. Quelle belle promesse !!

Alors c’est sûr, tu ne vas pas te réveiller un beau jour avec des dents différentes, un cou plus court, et tu croiseras toujours des gens qui te diront des choses méchantes, mais tu peux tout simplement croire ce que Dieu te dit dans sa Parole et tu verras : ses promesses te seront un solide bouclier pour éloigner toutes ces pensées négatives qui te font du mal et les remarques gratuites et déplacées que d’autres personnes t’adresseront !

1 Corinthiens 15. 10

« Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis »

Et toujours par sa grâce, essayons de nous détacher de ces choses, car :

Proverbes 31. 30

« La grâce est trompeuse, et la beauté est vanité ; la femme qui craint l’Eternel, c’est elle qui sera louée. »

C’est un long chemin que d’apprendre à se voir par le regard de Dieu. Et parfois tu te diras : « oui ok, je suis belle aux yeux de Dieu, mais j’ai besoin de me sentir belle aux yeux des autres ». Alors voici quelques pistes.

  • Tu peux te faire belle, aller chez le coiffeur, chez l’esthéticienne etc… Tu peux aussi te mettre au sport, changer ton alimentation si tu te trouves trop grosse ou trop maigre. Comme pour tout, le danger est dans les excès, parce que l’objectif poursuivi devient alors une idole.
  • Tu peux aussi complimenter les autres. Pas dans le but qu’on te renvoie l’ascenseur, mais tu pourras combler le besoin de l’autre et peut être que ça comblera le tien aussi.
  • Ce n’est pas parce que l’autre a de nombreuses qualités ou que tu la trouves super jolie que cela influe sur ta valeur. Combien de fois on critique les autres filles, on se jauge à elles, on se compare ? Il faut aussi faire le choix de souhaiter sincèrement le bien de l’autre, sans penser à soi.
  • Plus tu seras tournée vers les autres et moins tu auras le temps de relever tes défauts. Plus tu seras tournée vers les choses de Dieu et plus ses promesses auront de la valeur à tes yeux et tu parviendras à te voir comme Il te voit !

Auteure invitée

Connectée !

Quelques outils qui me permettent de rester connectée avec Dieu

Ma vie avec Dieu… Bilan !

Ces derniers jours, en étant plus souvent à la maison, j’ai eu l’impression de faire souvent ce constat : tout au long de ma journée, je suis de plus en plus à l’affût de toute nouveauté qui m’arrive. Un coup de téléphone, un message, un e-mail, une actualité, un nouveau contenu en ligne,… Je consulte souvent mon téléphone, ou mon ordinateur pour checker si quelque chose de nouveau est arrivé.

Mais à la fin de la journée, je dois bien souvent admettre que toutes ces nouvelles ne sont pour la plupart pas très importantes ni édifiantes (je ne parle pas de ce qui est clairement mauvais pour mon âme, qui me confronte directement avec le péché) . J’ai eu l’impression d’être “remplie”, mais au final ce n’était pas très consistant.

De plus, j’ai utilisé pas mal de temps et d’énergie à m’occuper de ces choses. Or ce temps là ne reviendra jamais, ces minutes qui se sont écoulées, je ne les revivrai jamais! En contraste, je réalise que je n’ai passé que peu de temps avec celui que j’appelle “mon Seigneur”, c’est à dire “celui qui occupe le premier rang” ou le “maître”.

Soit, mais que faire alors pour éviter de tomber dans ce piège? Je voudrais simplement partager avec toi ici quelques outils qui me permettent de rester connectée avec Dieu.


L’occupation de ton temps dépend de ce que tu décides.

Laisser de la place pour les choses de Dieu dans ton quotidien est un choix qui t’appartient. Personne ne le fera pour toi! Au contraire, Satan essayera constamment de te voler ton temps, de te remplir de choses inutiles. C’est normal, il sait combien ces moments de qualité avec ton Seigneur sont bénéfiques, et il fait tout pour les empêcher. Cela te demandera sûrement des efforts, mais je t’assure que ca en vaut la peine!

Alors ca y est, tu as pris ta décision? Pour moi, j’ai souvent constaté que malgré mon désir de passer plus de temps avec mon Seigneur, et toute ma bonne volonté, je me laisse souvent envahir par les occupations quotidiennes. Et à la fin de la journée, lorsque je m’en rends compte et que j’essaye d’y remédier, je suis souvent fatiguée. Ou alors je pense à tout un tas de choses qui ont rempli ma journée, mais je ne peux pas dire que ces moments soient de qualité.

Alors, il faut passer à l’action! Plusieurs techniques m’aident à favoriser ces précieux moments de communion avec mon Seigneur.


Organiser son temps


Mettre en place des routines, ou des habitudes a du bon parfois! Cela m’aide à réserver des moments pour l’essentiel.

Lorsque je me réveille le matin, j’ai pris l’habitude de réserver un moment à la lecture de la Bible, la méditation et la prière. “Oui, mais moi je ne suis pas du matin, je n’arrive pas à me réveiller, etc.” Au début, je me disais ça. Mais après avoir testé, je ne reviendrai pas en arrière!
C’est quand ton cerveau est encore frais et dispo, quand l’agitation de la journée n’a pas encore commencé, que le Seigneur veut te parler. Il veut passer un moment avec toi au calme, t’encourager, te donner des forces pour la journée à venir. C’est vrai que ca demande un effort. Mais le Seigneur est puissant pour t’aider à le faire. Il sait que ce tête à tête avec Lui est essentiel pour ta journée. Il sait qu’après cela, tu devras affronter le monde, prendre des décisions, être efficace,… Il est déjà passé par là, Il sait exactement te donner les forces qu’il te faut pour surmonter ces difficultés.
Le Seigneur n’a pas donné de règles dans la Bible concernant ces moments de lecture et de méditation personnelle. Il t’invite seulement à venir “à l’écart dans un lieu désert” dans sa compagnie (Marc 6.31). A toi de voir ce que tu fais!

Tu as certainement déjà entendu ce verset “priez sans cesse” (1 Thessaloniciens 5.17). Mais combien de fois, à la fin de ma journée, je constate que je n’ai pas beaucoup échangé avec mon Seigneur. Mettre en place des routines de prière dans ma journée m’a aidé à combattre cela. Il s’agit simplement de moments qui se répètent chaque jour que j’utilise pour la prière. Il y a certainement des activités que tu fais quotidiennement, et qui ne nécessitent pas forcément de beaucoup réfléchir (exemple : te laver les dents, faire la vaisselle,…). Utilise ce temps pour prier ! Au début, il peut être nécessaire de coller des post-it pour s’en rappeler, mais une fois l’habitude prise, c’est beaucoup plus facile!


Des outils concrets

Mettre des mémos dans la maison

Pour éviter d’arriver à la fin de la journée et de me dire “oups, j’ai oublié!”, je mets des rappels à des endroits stratégiques : devant mon évier, sur la porte des WC, sur mon miroir, sur mon frigo, à côté de l’ordinateur… Ça peut être une déco, un tableau, un post it, tout est possible!

Tenir un journal de bord

J’utilise au quotidien un carnet où je note mes sujets de reconnaissance, mes prières, les versets qui me frappent et quelques notes d’étude biblique. Ça m’aide à aller au fond des choses, à garder le cap aussi. En effet, écrire oblige à poser des mots, à approfondir, à réfléchir. Ce carnet est toujours ouvert, sur mon plan de travail, ou sur la table à proximité. Il me stimule à cultiver la communion avec mon Seigneur et à avancer dans ma vie chrétienne.

Écouter de la musique chrétienne

Lorsque plein de pensées s’accumulent dans ma tête, ou alors que je perds un peu pied, j’aime écouter de la musique calme. Ce sont souvent des cantiques en version instrumentale seulement. Ça m’apaise, ça m’aide à me recentrer sur l’essentiel, à penser aux choses d’en haut.

Se fixer des défis

Cette année, j’ai décidé de lire ma Bible en entier. Cela me paraissait impossible au début. C’était une sorte de défi. Avec l’aide de Dieu, je suis toujours à jour, et même en avance! Il ne faut pas s’arrêter à ce qui nous paraît possible ou impossible. Prier plus, lire plus, etc. J’ai toujours l’impression que je n’aurai jamais le temps ni la persévérance. Mais avec l’aide de Dieu, tout est possible. Si nous recherchons sa gloire avant tout, il nous aidera à aller jusqu’au bout. Lui même a dit : “cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus” (Matthieu 6. 33). Et pourquoi ne pas partager ces défis à plusieurs? La Bible nous exhorte à “nous inciter à l’amour et aux bonnes œuvres” (Hébreux 10. 24).

Quelques applis

Mon téléphone m’aide parfois à passer du temps avec Dieu ! Il y a des applis qui me permettent de lire la Bible où que je sois (Bibliquest ou Youversion par exemple), de recevoir des versets en notification tous les jours (BibleApp). Il y a aussi un groupe whatsapp intitulé « Jésus entra » qui propose un message d’étude biblique par jour spécialement dédié aux femmes (pour y entrer, tu peux envoyer un mail précisant ton numéro de téléphone à l’adresse : site.legrenier@gmail.com).

Enfin, l’application Stayfree est intéressante car elle m’aide à éviter de perdre trop de temps sur mon téléphone! Elle comptabilise le temps que j’ai passé sur mon portable et propose des statistiques par application. Elle permet également de mettre des alertes, voire carrément de stopper l’application au bout d’un certain temps d’utilisation.

… Alors ?!

Voilà ! J’ai listé quelques éléments qui m’aident dans ma vie avec Dieu. Ça peut paraître un peu rigide toutes ces routines et ces habitudes. C’est vrai qu’il ne faut pas non plus tomber dans le piège de faire de notre vie chrétienne un ensemble de temps à respecter, de règles à suivre! Mais personnellement, si je ne ménage pas ces temps intentionnellement, je me laisse gagner par beaucoup d’autres choses plus futiles. Demandons donc au Seigneur de nous aider à réaliser ce verset dans chaque détail de notre journée :

“Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu”
(1 Corinthiens 10. 31).

Auteure invitée

Je suis contente pour toi !

Il est une idée répandue sur les femmes : nous nous regardons du coin de l’oeil, nous nous comparons, nous nous rassurons sur notre propre valeur par opposition aux autres… Nous peinons parfois à nous réjouir pour les autres, ou à compatir avec elles… Le bonheur des unes fait-il le malheur des autres ?

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19. 18)

« Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent et pleurez avec ceux qui pleurent »(Romains 12. 15)

Tant pis pour ces versets ?

Non, nous ne pouvons décidemment pas nous satisfaire de ce tableau.

Une histoire de la Bible

Dieu accorde à Pénina de pouvoir avoir des enfants, et dans sa souveraineté, il ne permet pas cela pour Anne, la seconde femme d’Elkana. (1 Samuel 1)

Dieu permet une grande épreuve pour Anne. Elle n’a pas d’enfant alors qu’elle désire vraiment en avoir. Mais en plus elle voit tous les jours dans sa maison l’autre femme de son mari serrer ses enfants dans ses bras. Pour couronner le tout, cette Pénina est odieuse avec elle en remuant toujours le couteau dans la plaie. La Bible précise même l’objectif de Pénina : « la pousser à l’irritation ». Elle était donc en cela une occasion de chute pour Anne, qui était d’autant plus tentée de se mettre en colère, contre Pénina mais aussi contre Dieu qui ne lui donnait pas d’enfant.

Si Dieu permet une épreuve dans la vie d’un croyant, il veut aussi lui donner la force de la supporter, sans que nous soyons « poussés à l’irritation », en nous révoltant contre lui. Il a aussi prévu que nos frères et soeurs nous soutiennent dans ces épreuves.

Le second commandement le plus important de la Bible est parfois bien difficile à appliquer. « Aimer son prochain comme soi-même » c’est en effet souhaiter de tout coeur à nos prochains le bien que nous voudrions pour nous-mêmes.

Pénina empêche Anne, par son attitude odieuse, de se réjouir pour elle.
Quand nous recevons une bénédiction, veillons à ne pas faire chuter nos frères et sœurs qui n’ont pas reçu la même chose. Soyons sobres et sensibles à leur situation lorsque nous évoquons bien des aspects de notre vie quotidienne : la famille, l’argent, le mariage, le travail, le logement, les vacances, la santé…

En effet, rapidement, la jalousie, l’envie, montent dans le cœur. Dieu nous appelle au contraire à être contents de ce que l’on a : « J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve » (Philippiens 4. 11), et même à nous réjouir avec ceux qui se réjouissent.

Malheureusement, je suis Anne et Pénina à la fois!

Dans ma mauvaise nature cohabitent une perpétuelle insatisfaite, et une « m’as-tu vue? » bien déguisée. C’est un fait, je serai toujours « plus » (jolie/intelligente/rigolote/attentionnée/pieuse…) que l’une et « moins » (jolie/intelligente/rigolote/attentionnée/pieuse…) que l’autre. Et les sentiments que ces deux attitudes provoquent sont mauvais.

Retenons pour nous que si nous jouissons de bénédictions de Dieu, c’est vraiment par grâce. Prenons l’exemple de Marie : elle aurait pu s’enorgueillir d’avoir été choisie pour mettre au monde le Fils de Dieu! Son état d’esprit est tout autre : « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s’est réjoui en Dieu mon Sauveur, parce qu’il a regardé à l’humble état de son esclave » (Luc 1. 48).

Mais il y a une attitude qui est encore pire que les précédentes : c’est de penser, et promulguer autour de soi, que notre piété ou notre fidélité nous ont permis d’obtenir une bénédiction terrestre.

La personne en face de toi a certainement aussi beaucoup prié. Certainement qu’elle aussi a remis toute sa vie entre les mains de Dieu. Comme Paul, elle a pu supplier le Seigneur plusieurs fois.

Du moment où l’on commence à penser que notre fidélité, nous a acquis une bénédiction, nous perdons de vue sa véritable source, Dieu, et son moteur, la grâce (1 Thessaloniciens 5. 18).

L’éventail des bénédictions de Dieu est très large.

Dieu nous bénit toutes, parce que c’est ce qu’il aime faire. Mais toutes ces bénédictions ne sont pas terrestres.

Il peut par exemple…

  • donner un sentiment particulier de sa présence dans nos vies.
  • nous faire don de sa joie, de sa paix, de son amour.
  • permettre des fruits dans notre service pour lui.
  • nous donner la joie immense de voir une âme se tourner vers lui.
  • rendre un passage de la Bible lumineux, et même nous faire entrer dans ses secrets (Psaume 25. 14).
  • combler un manque affectif et redonner confiance en soi et en lui.
  • rendre l’espérance du ciel vraiment vivante en nous …

Conseils pratiques

Comment faire, alors, si je sais que j’éprouve parfois des sentiments que le Seigneur n’approuve pas, mais que je veux pourtant honorer Dieu dans toute ma vie? C’est bien difficile de contrôler ses pensées et ses sentiments, qui souvent nous prennent par surprise, ou nous prennent de vitesse!

Lorsque je me compare à quelqu’un, je peux :

  • Confesser la jalousie ou le mépris, l’envie ou la suffisance qui me caractérisent.
  • Lister toutes les bénédictions que Dieu m’accorde, pour toujours avoir à l’esprit sa grâce et sa générosité envers moi, et ainsi cultiver un esprit de reconnaissance qui me gardera, soit de vouloir plus, soit d’étaler ce que j’ai.
  • Développer ma vie de prière. Philippiens 4,7 nous promet que la communion avec Dieu gardera nos pensées dans le Christ Jésus. Nos pensées seront alors pures. La suite du passage nous dit « que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » Nous pouvons être actives pour faire taire une pensée et s’adonner à d’autres.
  • Nous pouvons nous encourager à prier pour celles qui nous entourent. Prier en particulier pour le bien d’une personne qui nous agace ou nous fait du mal nous permettra de voir notre coeur être transformé jusqu’à chercher véritablement son bien.

 Un cœur paisible est la vie du corps, tandis que l’envie est la carie des os.
Proverbes 14. 30

N’hésite pas à partager ton témoignage sur ce sujet pour enrichir cet article ! (site.legrenier@gmail.com)

Mon enfant choisira par lui-même… vraiment ?

Influences : ne refusons pas d’être leur modèle !

«Vous de toutes façons,vous êtes conditionnés». Tu as peut-être déjà entendu cette remarque, si tu es née dans une famille chrétienne. Autour de toi, les gens se disent peut-être que tu n’as pas choisi de devenir chrétienne, et que ce sont tes parents qui t’ont programmée pour l’être.

Au fond de toi, tu sais que c’est faux. Toi seule tu connais les doutes par lesquels tu es passée, les difficultés qui ont ébranlé ta foi, qui l’ont mise à l’épreuve et en ont vérifié la solidité. Toi seule connais le prix des renoncements et des choix que tu as fait pour Dieu, et tu sais pertinement que jamais une croyance héritée des parents ne t’aurait poussée à prendre de telles décisions pour lui.

Non, tu n’es pas conditionnée. Tu as été bien influencée.

Influencés par un discours grandissant dans la société, certains parents craignent à présent de présenter leurs convictions personnelles à leurs enfants. Plusieurs voix se font entendre pour défendre par exemple le fait que l’école peut libérer les enfants des conditionnements familiaux. Selon eux, les enfants doivent décider par eux-mêmes de la direction qu’ils donneront à leur vie. A vrai dire, ce principe pseudo-pédagogique est insensé et ceux-là même qui le défendent ne le respectent pas.

En effet, les enfants ne grandissent pas dans un espace vide de toute valeur et de toute opinion. Ils n’accumulent pas non plus des informations qui leur permettront plus tard d’orienter leur vie comme ils l’entendent. Un enfant, surtout en bas-âge, est toujours avide d’apprendre. Il fait perpétuellement siennes de nouvelles façons de penser et d’agir. Il s’identifie à des modèles. La question est de savoir quels sont ses modèles. Si vous dédaignez votre rôle de modèle, si vous ne présentez pas à votre enfant l‘image de ce qu’il y a de plus précieux au monde, c’est-à-dire l’amour de Jésus, vous laissez le champ libre à toutes sortes d’influences qui conditionneront – souvent en mal – le développement de sa personnalité. Méditez ce texte que j’ai eu entre les mains, il y a peu de temps : « De nombreux parents disent : ‘Nous ne voulons pas influencer nos enfants. Nous voulons les laisser libres du choix de leur religion.’ Pourquoi ne pas vouloir guider leur choix ? La presse le fera ! La télévision le fera ! Les affiches le feront ! Les voisins le feront ! Les politiciens le feront ! La puissance du péché le fera ! Et nous ? Fermerons-nous les yeux ? Seigneur, garde-nous de le faire et pardonne-nous de l’avoir déjà fait ! »

Influencer, ce n’est pas programmer 

Nous ne pouvons en aucun cas les programmer pour qu’ils deviennent de bons chrétiens. C’est le travail du Saint-Esprit de produire la conversion. Dans toute la Bible, nous voyons que la foi est une décision personnelle : « J’ai mis devant toi la vie et la mort… choisis la vie ».

Ce que peuvent les parents, c’est prendre la décision d’être fidèles à Dieu, et d’inviter leurs enfants à faire de même : « Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel ». Notre devoir consiste à semer la Parole de Dieu. Les meilleurs résultats seront obtenus si nous semons la bonne semence dans une bonne terre. L’âme encore tendre et ouverte d’un jeune enfant est une bonne terre. Quel privilège de pouvoir y semer la parole de Dieu, son amour et son dessein pour la jeune vie de l’enfant !

Enseigner ses enfants : un ordre ! 

« Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de tout ton âme, et de toute ta force. Les commandements que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les répèteras à tes enfants ; tu en parleras quand tu seras chez toi, quand tu seras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les attacheras à tes mains comme un signe. » Deutéronome 6 v 4-8

Ce passage nous montre la pensée de Dieu concernant l’enseignement biblique dans la famille. Avant de parler des enfants, Dieu s’intéresse à la vie spirituelle des parents : aiment-ils Dieu ? Sans cette relation vivante avec Dieu, on ne transmettra à nos enfants qu’une tradition, une culture religieuse.

Pistes concrètes

Il s’agit de faire prendre conscience aux enfants de la présence de Dieu dans notre quotidien. C’est dans notre vie quotidienne que les changements opérés par la vie nouvelle en nous sont les plus visibles.

Leur montrer que la prière ce n’est pas juste pour des moments désignés de la journée

Qu’ils apprennent que Dieu n’est pas un Dieu « du soir » (lecture) ou « du midi » (prière du repas) mais de toute la journée.

Une belle fleur, un coucher de soleil … Ou bien grand-maman est malade, on cherche une place de parking, un enfant rentre de l’école avec un problème, ou a mal au ventre, ou a besoin d’aide pour gérer sa colère : autant d’occasions pour lesquelles remercier le Seigneur ou demander Son aide (à haute voix) au cours de la journée, sans attendre la prière du soir.

De même, on peut ouvrir la Bible pour chercher un verset auquel on pense (à propos d’un mensonge, ou d’une angoisse, ou d’une dispute) et en parler avec son enfant, même si ce n’est pas « l’heure de la lecture. » C’est ce qui va rendre la vie avec le Seigneur normale et naturelle !

Cet enseignement va de pair avec des moments ciblés, où l’on arrête les activités pour découvrir un passage de la Bible, et écouter en famille ce que Dieu nous dit dans ce passage.

Encouragements d’une jeune maman et extraits du livre Commencer très jeune de Erberhard Mülhan