La pauvre veuve aux deux petites pièces

Te sens-tu parfois pauvre,  matériellement ou spirituellement ? Ou bien inutile, vide sans rien avoir à partager ? L’histoire de cette veuve peut t’encourager.

Levant les yeux, Jésus vit des riches qui jetaient leurs offrandes au Trésor. Il vit une veuve indigente qui y jetait deux pites. Et il dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté plus que tous les autres ; car tous ceux-ci ont jeté de leur superflu aux offrandes de Dieu, mais celle-ci y a jeté de sa pénurie, tout ce qu’elle avait pour vivre. 

Luc 21. 1-4

Jésus leur disait dans son enseignement: Gardez-vous des scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes et qui aiment les salutations dans les places publiques, les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les repas ; qui dévorent les maisons des veuves, tout en faisant, pour l’apparence, de longues prières ; ceux-ci recevront une sentence plus sévère.

Assis en face du Trésor, Jésus regardait comment la foule jetait de la monnaie au Trésor ; de nombreux riches y jetaient beaucoup. Une veuve pauvre vint et y jeta deux pites, ce qui fait le quart d’un sou. Ayant appelé ses disciples, il leur dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté au Trésor plus que tous ceux qui y ont jeté ; car tous y ont jeté de leur superflu, mais celle-ci y a jeté de son dénuement, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.

Marc 12. 38-44

Quelques leçons pour nous.

Ce récit contient plusieurs encouragements par rapport au service parce que très souvent, servir, c’est donner : du temps, de l’énergie, ses biens, de l’affection…

1.    Tout donner, soi-même avant tout.

L’histoire de cette veuve invite d’abord à se donner soi-même entièrement, pas juste laisser les miettes à Dieu. En effet, les riches de ce passage ont l’air de donner beaucoup, peut-être plus que la dîme, mais en réalité cela ne leur coûte rien, c’est juste une partie de ce qu’ils ont, leur superflu.

Tandis que cette pauvre femme n’a pas seulement donné la dîme, elle a TOUT donné ! Ce qui est frappant c’est qu’elle avait deux pièces et aurait pu n’en donner qu’une seule, cela aurait quand même représenté un don de 50% de ses biens ! Mais elle a donné les 100% ! 😲

Pourquoi nous donner entièrement à Dieu ? Et bien avant tout parce que c’est ce que Lui a fait pour nous : Il s’est donné en Jésus-Christ ! Et puis aussi parce qu’Il saura bien mieux que nous gérer ce que nous lui confions.

En retour, nous voulons entendre cet appel appel à :

  • Se donner soi-même : et en particulier se mettre à sa disposition, nos pensées tournées vers Lui.

En effet, l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc étaient morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.

2 Corinthiens 5. 14-15

  • Partager ce qu’on a :

“Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières…”

Jacques 1. 17

Le roi David a pu dire : “Tout vient de toi, et ce qui vient de ta main nous te le donnons

1 Chronique 29. 14

Dieu NE FORCE PAS. Jamais. Il souhaite que tout ce que nous faisons soit volontaire, de coeur pour lui. “Dieu aime celui qui donne joyeusement”

2 Corinthiens 9. 7

2.         Croire que Dieu multipliera le peu que je donne.

Parfois on se dit : je n’ai pas grand-chose, je ne suis pas douée, je ne sais pas expliquer la Bible… Quand je vois tout ce que font les autres, j’ai l’impression que le peu que je fais n’a aucune valeur, c’est une goutte d’eau…

Jésus a choisi douze disciples : ils n’étaient pas l’élite du peuple ! Certains étaient très impulsifs, ils se disputaient souvent, ne comprenaient pas ses enseignements la plupart du temps, ils se trompaient, avaient peur, et l’ont abandonné au moment fatidique. Et pourtant… c’est par eux, fortifiés par le Saint Esprit, que le message s’est transmis et nous est parvenu !

On a aussi plusieurs exemples dans la Bible de gens qui ont donné le peu qu’ils avaient et Dieu a multiplié : il y a plusieurs veuves dans le lot, ainsi qu’un petit garçon qui a donné son goûter pour nourrir 5000 personnes.😉

3.         Croire que Dieu pourvoira à mes besoins.

Servir, c’est souvent sortir de sa zone de confort, prendre des risques, parfois financiers. Et puis parfois on est fatigué, on aimerait se reposer, mais telle personne ne va pas bien, telle personne âgée a besoin d’aide pour ses courses, il y a un cours biblique à préparer, des colos à organiser, le ménage de la maison ou celui du local à faire, etc…

Dieu ne te force pas à aller au-delà de tes limites, mais si par la foi, tu sens que tu dois parfois les franchir, alors compte sur lui, il sera là, il t’aidera !

Dieu donne de la force à celui qui est las, et il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur. Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants ; mais ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles ; ils courront et ils ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas.

Esaïe 40. 29-31

Cette veuve croyait vraiment que Dieu pourvoirait à ses propres besoins !

4.         Accepter de rester dans l’ombre, sans reconnaissance

Imaginons la scène : chaque fois que les riches déposent leurs offrandes, ce sont de grosses bourses bien remplies, c’est très sonore, et probablement que tous sont impressionnés.

Cette veuve n’a que 2 petites pièces : on n’entend presque rien. On ne connaît pas son nom, elle est anonyme !

Pour elle c’est un gros sacrifice, mais personne ne le remarque ! Elle ne reçoit aucune reconnaissance du point de vue humain. Elle n’a probablement pas même entendu Jésus la citer en exemple à ses disciples !

Elle a trois motifs “d’anonymité” :

  • C’est une femme, dans une société qui les méprise souvent ;
  • Elle est pauvre, dans une société pour qui la richesse est vue comme une bénédiction de Dieu ;
  • Elle est veuve, sans appui humain, en sachant que souvent la souffrance éloigne les autres. 

Notre société a bien évolué sur beaucoup de domaines, mais en réalité elle n’a pas tant changé que cela : on y valorise l’activité, la réussite, l’apparence, le pouvoir, l’argent, la productivité etc… Cela peut aussi infiltrer le mode de pensée des chrétiens. On peut être tenté de valoriser les services visibles, mais sans l’activité de toutes les petites mains invisibles, l’Eglise ne serait absolument pas ce qu’elle est !!!

Être invisible, ce n’est pas toujours facile ! Mais c’est aussi ce que qu’a fait le Seigneur pour nous : il est venu incognito, il s’est fait pauvre afin de nous enrichir… 

L’important, c’est la reconnaissance de Dieu, ce que Dieu pense de nous, l’amour dont il nous aime, peu importe ce que pensent les autres !

Et Dieu n’oublie jamais ce qui est fait dans le secret. Cette veuve n’aura pas perdu sa récompense, selon Matthieu 6. 2-4 : « […] que ton aumône soit faite dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera. »

Ceci étant, si tu apprécies le travail d’une des petites mains invisibles, n’hésite pas à la remercier pour son service 🙂 Cela l’encouragera probablement.

5.        Servir avec un amour inconditionnel.

Le Seigneur Jésus compare le temple à une caverne de voleurs, et il en chasse les marchands. Il met également en garde contre les hypocrites qui font de longues prières mais dévorent les maisons des veuves. Certains religieux étaient honnêtes, droits, et craignaient Dieu. Mais d’autres étaient jaloux, méchants, avares, etc… Le contexte était déjà compliqué à l’époque !

L’évangile de Marc parle du “trésor du temple”, tandis que l’évangile de Luc mentionne “les offrandes de Dieu”.

Cette veuve donne comme si c’était à Dieu. Pourtant ce n’est pas Dieu qui va utiliser l’argent ! Elle donne tout ce qu’elle a, mais peut-être qu’une mauvaise utilisation en sera faite, et pourtant elle prend le risque. 

Servir Dieu, c’est très souvent servir les autres, donc des gens imparfaits, avec parfois mauvais caractère, qui critiquent, abusent, ou profitent. Est-ce un prétexte valable pour ne rien faire ? Non ! Chacun sa responsabilité : la personne qui donne, la personne qui reçoit, et chacun rendra compte pour soi-même. Prenons exemple sur Dieu : il travaille sans relâche dans ce monde déchu (Jean 5.17).

Cette femme est un exemple incroyable pour nous ! Elle fait ce qu’elle sait être juste, par amour pour Dieu, avec un cœur entier et la foi que son Père céleste bénira ce qu’elle sème.

On retrouve l’idée suivante en 2 Corinthiens 5 :

« Plus l’amour de Christ nous étreint, plus nous avons envie de le transmettre à tous ceux qui nous entourent et plus le Seigneur par son Esprit, nous conduira dans la manière de le faire. »

Caroline F.

En 2024, je lis la Bible avec une amie !

Prenons garde l’un à l’autre pour nous inciter à l’amour et à de bonnes œuvres, encourageons-nous mutuellement. Hébreux 10. 24-25


Te dis-tu parfois que ce n’est pas si facile de « s’inciter à l’amour », de s’encourager ?

Ça me fait penser à un exemple qui nous montre que c’est pourtant indispensable. T’arrive-t-il de t’assoir devant un feu et de perdre ton regard dans les couleurs des flammes et des braises ?
Si tu retires une braise brûlante et rouge, très vite elle va s’éteindre. Le rouge éclatant va devenir un charbon noir. Mais il suffirait de la remettre dans le feu et les magnifiques couleurs réapparaitraient.
C’est exactement la même chose pour toi et moi. C’est en compagnie d’autres chrétiens qu’on peut se réchauffer les uns les autres pour le Seigneur ; son amour est comme un feu qui fait brûler nos cœurs ensemble pour Lui !


Des moments entre amis, avec d’autres qui désirent suivre le Seigneur, c’est vital et essentiel pour grandir avec Lui. « Un homme ranime le visage de son ami. » Proverbes 27. 17
Ce n’est pourtant pas toujours si facile de ranimer le visage de son amie, ou de juste l’encourager ! Mais ce qui est incroyable, c’est que souvent, en voulant encourager, on est soi-même encouragée. La Bible le promet d’ailleurs : « Celui qui arrose sera lui-même arrosé. » Proverbes 11. 25
Ces relations les uns avec les autres nous ont interpellés, depuis un certain temps.

Je ne suis personnellement pas une personne qui réussit facilement à s’intégrer dans un groupe existant ; je trouve compliqué d’entrer en matière, cherchant à connecter tout le monde autour d’une table. Nous nous sommes alors penchés sur ce phénomène. Comment trouver un sujet qui intéresse tout le monde, un sujet où tout le monde sait de quoi on parle, etc… ?! Comment avoir une heureuse communion autour d’une table où chacun se sente bien ?
Si comme Marie et Elisabeth, on s’entretiendrait du Seigneur, n’y aurait-il pas beaucoup de joie et d’encouragement ?
Pour aider à cela, pour trouver des sujets « de discussion » entre amies, nous avons élaboré un livre de bord (paraissant chaque année) : « En route avec Jésus ». Il y a chaque semaine un sujet à partager entre amies, autour d’un thé, d’un café ou par message. Si chacune possède un livre « En route avec Jésus », on peut toutes ensembles démarrer des échanges sur un même sujet quand on se rencontre, ou même le mentionner quand on échange par message. C’est un processus tellement encourageant et motivant !
Nous proposons aussi des cahiers : « la Bible en pratique au quotidien » qui permettent d’approfondir ces sujets, aussi agréables à utiliser en groupe. Pour celles qui ont des enfants, petits-enfants ou qui s’occupent d’école du dimanche ou de groupe d’enfants, des cahiers sur les mêmes sujets existent aussi pour eux, pour ainsi partager entre génération ce qui nous a encouragées, interpellées ou même arrêtées.
Le cahier de cette année avec le sujet de « 2024, en route avec Jésus » paraîtra en mars.

Offre spéciale pour Noël !

Mais nous vous proposons en attendant, une offre spéciale actuellement chez BPC, deux agendas « 2024, en route avec Jésus » pour le prix d’un. Un pour toi, un pour une amie. Tu pourras ainsi vivre ce sujet des relations les unes avec les autres dans ton quotidien. N’attends plus pour commander !

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Corinne, de création d’accord

Quelques idées pour une bonne communion entre soeurs

Lors de notre conversion Dieu nous place dans ce magnifique et mystérieux « corps de Christ » (1 Corinthiens 12. 27), une réalité spirituelle qui a des implications très concrètes : tous les croyants, qui le constituent, sont appelés à l’unité, à la solidarité, à l’entraide (Jean 17. 23, Galates 6. 2).

Comment vivre cela avec les sœurs qui m’entourent ?

La Bible nous invite à prendre soin les unes des autres, à nous encourager mutuellement « chacune par la foi qui est dans l’autre » (Romains 1. 12). Et pour cela, c’est important d’apprendre à nous connaître en discutant ensemble aux sorties de réunion, lors d’invitations, d’occasions spéciales… Soyons particulièrement attentives à celles qui sont « nouvelles » et qui ont besoin d’être accueillies, à celles qu’on ne voit plus beaucoup et qui ont peut-être des problèmes cachés en demandant au Seigneur de nous aider à discerner leurs besoins.

Et puis il y a des services spécifiques auxquels le Seigneur nous appelle plus particulièrement, soit individuellement, soit aussi à quelques-unes.

Lorsque notre cœur est disposé à Le laisser nous utiliser et que nous prions pour cela, Dieu place devant nous des situations précises et nous rend sensibles à certains besoins ; puis par Son Esprit, Il nous donne des idées pour agir concrètement, un pas après l’autre.

Personnellement, c’est comme cela que le Seigneur m’a montré petit à petit des choses à faire pour développer les relations entre sœurs et pour aider des sœurs autour de moi.

Voici quelques situations que j’ai pu vivre 🙂

Il y a déjà bien quelque temps j’ai eu à cœur d’entourer une sœur qui était un peu déprimée, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre… Pour faire quelque chose avec elle, je lui ai proposé des petites balades. Marcher, ça permet de parler sans être obligé de se regarder en face, c’est souvent plus facile. Puis j’ai pensé à d’autres qui étaient disponibles et qui pourraient être intéressées et petit à petit, un groupe de Marcheuses s’est mis en place. Bien sûr, il faut un peu d’énergie pour organiser mais c’est vraiment l’occasion d’apprendre à mieux se connaître, et en particulier avec des sœurs qui sont peut-être un peu moins intégrées dans le rassemblement local. D’une fois sur l’autre, et en fonction des personnes présentes, on partage plus ou moins profondément, mais il en résulte toujours du bien !

Dans un autre domaine, j’avais souvent eu envie de prier ensemble entre sœurs mais je n’avais jamais eu le courage de me lancer… J’ai eu l’occasion de faire une formation sur la prière avec des chrétiennes en même temps qu’une jeune sœur du rassemblement. En discutant, on s’est rendu compte qu’on avait le même désir de se retrouver à plusieurs pour prier et c’est comme ça que nous avons commencé de nous réunir à quelques sœurs pendant les réunions d’administration de l’église, dans le but de prier pour les frères. Ça permet de mieux réaliser notre rôle de soutien et aussi de nous impliquer davantage dans les exercices du rassemblement local. C’est également l’occasion de prier pour des personnes qui sont plus fragiles ou qui traversent des difficultés particulières. Combattre par la prière en commun, c’est d’ailleurs un bon moyen pour approfondir les relations. Et c’est toujours un moment de communion qui fait du bien et qui nous booste pour la semaine qui vient !

Actuellement nous sommes aussi en train de mettre en place des moments réguliers de rencontre entre sœurs pour étudier un sujet biblique et nous encourager dans notre foi au quotidien ; c’est très motivant de voir que lorsque le Seigneur nous met un projet à cœur, Il prépare aussi d’autres qui sont partantes !

Dans l’aide plus personnelle, il y a les visites aux sœurs âgées ou isolées, en présentiel quand c’est possible, mais également par téléphone.

J’ai eu l’occasion de m’investir pour une sœur dépendante et sans famille proche, en l’accompagnant dans ses démarches administratives, médicales et autres. Ça n’a pas toujours été facile, j’ai souvent supplié le Seigneur de me remplir d’amour pour elle ! Je me suis parfois sentie un peu à bout, mais cette expérience a été pour moi une bonne école de patience et de compassion ! L’occasion aussi de vraiment mettre en pratique ce verset : « Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (Colossiens 3. 23) et d’apprendre à aider sans attendre de la reconnaissance.


J’ai eu besoin de sagesse pour apprendre à poser des limites et garder le recul nécessaire pour ne pas prendre les choses personnellement et toujours me décharger sur le Seigneur. Ce qui m’a beaucoup encouragée, c’est de voir cette sœur comme une perle précieuse qui avait du prix pour le Seigneur et qu’Il nous avait confiée pour que nous en prenions soin. Et Il a toujours répondu en ouvrant un chemin même quand la situation était particulièrement compliquée.

Dans le domaine des relations entre sœurs, j’ai particulièrement à cœur le contact avec les jeunes mamans. Bien sûr il y a l’aide pratique, la garde des enfants etc mais au-delà de ça, il y a un vrai besoin de relation et de partage. C’est une période de la vie où l’on peut se sentir un peu isolée, surtout celles qui ne peuvent pas toujours sortir le dimanche, une période aussi où l’on est beaucoup dans le matériel, souvent la tête un peu dans le guidon, et on n’a pas encore beaucoup d’échanges avec ses enfants petits.

Alors elles apprécient de pouvoir discuter, elles se posent souvent des questions sur l’éducation, sur l’influence de l’école… et ça fait du bien de pouvoir en parler ; ça nous permet aussi de voir que depuis notre temps (même s’il n’est pas si loin !), certaines questions ont évoluées et ça nous maintient à la page ! On peut ainsi mieux prier pour les défis des familles chrétiennes aujourd’hui…

C’est également l’occasion d’encourager en partageant comment le Seigneur nous a aidées avec nos enfants, la façon dont Il a toujours pris soin d’eux (et particulièrement quand nous ne pouvions plus intervenir…) et les réponses qu’Il nous a données dans notre vie de famille. Personnellement, j’ai beaucoup reçu d’une « grande » sœur en Christ qui savait très bien raconter comment le Seigneur était intervenu dans des situations précises avec ses enfants et chaque fois que je repartais de chez elle, j’étais profondément encouragée par rapport aux circonstances que je vivais.

Et puis c’est une bonne occasion de mettre en pratique le verset de Tite 2 qui nous exhorte, nous les sœurs plus âgées, à « instruire les jeunes femmes à aimer leur mari et à aimer leurs enfants », même si on ne sait pas toujours comment le faire et qu’on aimerait souvent plus de sagesse…

Je crois que ça leur fait aussi du bien qu’on prenne du temps pour leurs enfants, qu’on s’intéresse à eux et qu’on cherche à créer du lien avec la plus jeune génération ! D’ailleurs, là c’est un domaine où l’on est souvent payé de retour !

Aider, et se laisser aider…

Récemment le Seigneur a placé sur ma route une chrétienne ukrainienne qui avait prié ce jour-là pour avoir un encouragement et une aide matérielle concrète. Elle était très émue en voyant comment Dieu lui avait répondu au travers de notre rencontre et elle m’a confié : « Normalement, c’était moi qui distribuais des vêtements aux autres… Jamais je n’aurais pensé me retrouver dans cette situation ! »

Cela impliquait pour elle beaucoup de renoncement de devoir accepter à son tour l’aide des autres… mais elle était sûre que le Seigneur avait un but pour elle à travers ces difficultés et elle désirait continuer à aider les autres là où elle serait placée. C’est une rencontre et un exemple que je ne suis pas prête d’oublier !

Personnellement, j’ai dû aussi apprendre à être celle que l’on vient aider et visiter… Je suis très reconnaissante de toute l’aide pratique que j’ai reçue de mes sœurs et aussi des occasions de partage que le Seigneur nous a données :).

Passer « de l’autre côté », prendre conscience de sa fragilité et de son besoin des autres, c’est une grande leçon d’humilité qui peut être très profitable… Qu’est-ce qui peut nous empêcher de dire oui lorsqu’on nous propose de l’aide ? Est-ce qu’il n’y a pas souvent un peu d’orgueil derrière la réponse polie : « Merci, c’est gentil mais ça va aller… » ?


Alors encourageons-nous à accepter de l’aide et même à en demander, ne privons pas les autres de la joie de donner et de rendre service !

Voilà, je voudrais dire que je suis très reconnaissante pour ces relations riches et motivantes que nous pouvons avoir entre sœurs. Le Seigneur nous a confiées les unes aux autres, il nous demande de nous aimer comme Lui nous a aimées, de toujours chercher le bien de l’autre.

Quel privilège de pouvoir l’imiter et de contribuer dans notre petite mesure à l’édification de Son corps en amour (Éphésiens 4. 16) pour Sa gloire !

Une contributrice anonyme

Séduites …

Qu’est ce que la vérité ? C’est la question que Pilate a posée à Jésus lorsqu’il devait décider s’il fallait le condamner ou le libérer.

En réalité sa question est intéressante ! Et on aurait sans doute tous souhaité que Pilate prenne un peu plus de temps pour y réfléchir, et qu’il soit prêt à en accepter la réponse…

D’ailleurs c’est un souhait que nous étendons de façon plus générale à toutes les personnes qui n’ont pas accepté Christ comme le seul sauveur, à cet athée persuadé que la morale est une invention de l’homme, ce musulman qui pense que Dieu récompensera sa vie pieuse, ce parent qui revendique le fait de laisser à son enfant le choix d’être un garçon ou une fille, …

Mais est ce que nous, nous avons vraiment trouvé la vérité ?

Au regard des exemples cités plus haut, il est vrai que nous pouvons être vraiment reconnaissantes que Celui qui est la Vérité se soit révélé à nous et que nous ayons pu comprendre notre état de péché devant Dieu et son salut merveilleux par Jésus Christ.
Mais est ce que cela suffit ?

Pour notre salut, entièrement.
Pour notre vie de chrétienne, pas si sûr…

La vérité est un sujet qu’on retrouve du début à la fin de la Bible. L’ensemble de cette parole est même appelée « LA vérité » (Jean 17. 17). C’est dire l’importance qu’a chacune des révélations que Dieu nous fait dans la Bible.

Les premières pages de la Bible introduisent en quelque sorte la place que Dieu donne à la vérité et la place que l’homme choisit de lui donner.

« Or le serpent était plus rusé qu’aucun animal des champs que l’Éternel Dieu avait fait. Il dit à la femme : Dieu a-t-il vraiment dit : Vous ne mangerez pas de tout arbre du jardin ? La femme dit au serpent : Nous mangeons du fruit des arbres du jardin ; mais du fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas, et vous n’y toucherez pas, de peur que vous ne mouriez. Le serpent dit à la femme : Vous ne mourrez pas certainement ; car Dieu sait qu’au jour où vous en mangerez vos yeux seront ouverts, et vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal. La femme vit que l’arbre était bon à manger, qu’il était un plaisir pour les yeux, et que l’arbre était désirable pour rendre intelligent ; elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari [pour qu’il en mange] avec elle, et il en mangea. Leurs yeux à tous les deux furent ouverts, et ils surent qu’ils étaient nus ; ils cousirent ensemble des feuilles de figuier et s’en firent des ceintures. » Genèse 3. 1-8

Il m’est souvent arrivé de penser qu’Eve était une femme qui manquait un peu de jugeote et qui avait irrémédiablement gâché une situation merveilleuse pour elle (et pour nous aussi accessoirement …).
Pourtant je dois bien reconnaître que j’ai tendance à agir de la même façon qu’Eve et qu’à sa place je n’aurais malheureusement pas mieux géré la situation. Une fois ce fait reconnu, on peut facilement réaliser que si Satan a influencé Eve avec une telle facilité, il a dû continuer à utiliser ce procédé si efficace avec toutes les autres femmes.
Il faut bien se rendre compte que ce n’est pas pour rien que Dieu nous a donné certaines informations sur Satan, et réaliser que rien n’est plus satisfaisant pour Satan que d’être à la place de Dieu, et que les créatures de l’Éternel Dieu l’écoutent lui plutôt que Dieu… Quelle victoire pour lui…

Le Seigneur Jésus lui-même l’appelle le père du mensonge et nous avertit sur ses caractéristiques :

« Lui a été meurtrier dès le commencement, et il n’a pas persévéré dans la vérité, car il n’y a pas de vérité en lui. Quand il profère le mensonge, il parle de son propre fonds, car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8. 44

Je trouve que cela nous donne une grande responsabilité : qui voulons-nous écouter et glorifier ?
C’est une responsabilité à laquelle nous sommes doublement confrontées ; en tant que créature et en tant qu’enfant de Dieu…

« Ecouter est meilleur que sacrifice, prêter l’oreille, meilleur que la graisse des béliers. » 1 Samuel 15. 22. Ecouter Dieu et lui obéir, c’est donc le glorifier et l’adorer !

En Esaïe 14. 12-14 et en Ezéchiel 28. 12-19 on trouve des détails sur qui était vraiment Satan. C’était un chérubin aimé de Dieu, il était beau, sage et parfait et de ce que nous lisons, il était certainement tout particulièrement créé pour apporter la gloire à Dieu par le biais de la musique. Il est maintenant déchu et plus jamais Dieu ne parle de lui avec ces termes élogieux. Il est souvent présenté dans la Parole comme un serpent, ou un dragon. Mais quand dans 2 Corinthiens 11. 14 la Parole nous avertit de nous méfier de Satan déguisé en ange de lumière, on ne réalise peut être pas assez que c’est un rôle qu’il a tenu pendant une durée excédant notre notion du temps, qu’il en connaît tous les aspects et qu’il est à même de nous tromper bien plus facilement que ce que nous voudrions reconnaître. Il est dit que sa sagesse a été corrompue mais pas qu’elle a été annulée.
Gardons-nous de l’imaginer laid, bête et méchant et de nous sentir de taille à lutter contre lui. Il est le chef puissant de ce monde et de toutes les créatures qui se sont rebellées contre Dieu et nous ne pouvons le vaincre qu’en nous réfugiant auprès de Celui qui l’a vaincu définitivement et qui nous donnera la victoire sur lui.


Si on revient à la scène de Genèse 3, on peut y relever plusieurs points qui nous montrent que malgré le cadre extraordinaire dans lequel elle se déroule, elle est en réalité d’une banalité et d’une simplicité surprenante et cela doit nous rendre attentives à des situations de notre vie où finalement le même genre de scène peut se dérouler chaque jour…

● Le mensonge est souvent subtil et ressemble à la vérité, l’apparence n’est donc pas une garantie. L’échange entre Eve et Satan mentionne chaque fois ce que Dieu avait dit, cela paraît être un fidèle rapport de la Parole de Dieu. Le mensonge a été très subtil, il n’a pas nié tout en bloc, inventé une version aberrante, choquante à entendre.
Satan procède de la même façon dans nos vies ; il nous souffle des choses qui ressemblent si fort à des vérités que nous ne remarquons même pas qu’elles ne reflètent pas la pensée de Dieu. C’est un danger assez sérieux pour nous car il se présente extrêmement souvent ; dans les livres et les articles que nous lisons, les vidéos que nous regardons, dans les échanges avec nos voisins, nos collègues, nos amis, nos frères et sœurs en Christ. On peut en effet être facilement touché et convaincu par une idée présentée avec l’apparence d’une logique imparable, ou émise par des personnes considérées comme expertes en la matière, ou qui paraît spirituellement élevée. Ce dernier cas est peut-être le plus subtil.
Le fait que ce que Satan nous dit contient 95% de vérité endort notre vigilance et on ne se rend pas compte que les 5% restants peuvent être la source de réactions, de sentiments, de comportements et de décisions qui ne sont pas à la gloire de Dieu.
Les promesses annoncées par Satan ont l’air très spirituelles ; vous serez comme Dieu, connaissant le bien et le mal… Mais en réalité il n’est question que d’orgueil et de convoitise.
Croire à des mensonges ne se résume pas à croire des choses qui sont opposées de façon flagrante à ce que nous connaissons de Dieu et de sa Parole. Satan ne fait pas croire les mêmes choses à l’incroyant et à l’enfant de Dieu mais le but est toujours le même ; éloigner l’homme de Dieu.

● Les éléments que Eve peut voir l’encouragent tous à croire Satan…et on voit ce qu’on veut bien voir…
Il faut bien se dire que si notre désir n’est pas uniquement de connaître la volonté de Dieu et de la faire, nos pensées seront guidées par d’autres désirs plus ou moins consciemment. On a alors souvent tendance à voir ce que nous avons envie de voir, c’est-à-dire des éléments tangibles qui nous confortent dans ce que nous avons décidé de croire. Pour Eve c’était le fait que l’arbre était bon à manger, qu’il était un plaisir pour les yeux, et qu’il était désirable. Y avait il un seul de ces éléments qui était faux ? Non…
Si nous sommes attentives à nos motivations, nous pouvons éviter ce piège. Prions alors pour que l’Esprit soit libre en nous pour faire le tri entre nos propres pensées et celles de Dieu.
Les choses qui nous paraissent légitimes, logiques et désirables ne le sont peut être que dans notre cercle limité de raisonnement.
Comment pouvons nous penser être plus aptes dans notre appréciation et estimation des choses que notre Créateur, comme si nous avions une vision plus précise et plus globale que Lui…il n’y a que la folie de l’homme qui arrive à s’en convaincre.

● Les conséquences des choix de Adam et Eve les ont d’abord confortés
dans leurs choix.
Quand Adam et Eve ont choisi de croire Satan plutôt que Dieu, ce qui s’est passé les a clairement conforté dans leur choix ; leurs yeux ont été éclaircis, ils ont effectivement compris bien des choses sur le bien et le mal, ils ont été rendus intelligents ! Cela n’était pas un effet placebo, c’était bien réel !
Le choix d’Adam et Eve ne concerne pas un sujet pour lequel Dieu leur a laissé leur discernement pour guide mais un point sur lequel Il leur avait laissé des instructions précises et qu’Adam et Eve étaient tentés de nuancer.
Dieu nous enseigne sa pensée dans la Parole et à partir du moment où nous cherchons comment cette Parole peut davantage correspondre avec ce que l’on souhaite on ne peut pas s’attendre à avoir l’esprit clair et disposé à discerner la vérité. Et bien souvent quand nous persistons les circonstances peuvent très bien nous donner raison, tout simplement parce que nous obtenons ce que nous avons convoité et que notre chair est satisfaite.

● Les mensonges que Satan nous fait croire sont toujours plus graves que ce qu’il n’y paraît au premier abord. Quand Dieu entre dans la scène, tout semble apparaître sous un nouveau jour. Satan disparaît et ce qu’il disait apparait sous son vrai jour, alors que quelques versets plus haut cela apparaissait comme une évidence à entendre.
Adam et Eve qui semblaient en maîtrise de leur choix en n’agissant qu’après avoir utilisé leur intelligence, leur logique et leur raisonnement semblent maintenant n’être que deux êtres confus dans leurs actes et leur interventions, pitoyables et lâches dans leur défense.
Le fruit qui paraissait si désirable nous apparaît tellement secondaire à côté de la position privilégiée d’Adam et Eve : ce merveilleux jardin, cette communion avec le Dieu créateur… On se demande comment il a pu un jour sembler préférable de cueillir ce fruit défendu plutôt que d’obéir à Dieu.
Tout a changé. Pourquoi? Parce que la présence de Dieu a remis
chaque chose et chaque créature à sa place. Cela pose le doigt sur ce
qui peut nous tromper dans notre façon de voir les choses. Les pensées que nous avons ne sont pas nécessairement fausses tout comme dans cet exemple le fruit était effectivement bon, effectivement capable de donner du discernement. Mais mettre ses pensées, ses désirs et ses convoitises avant la Parole nous conduit à pécher.
La désobéissance n’est pas anodine aux yeux de Dieu, même
pour des sujets qui nous paraissent peu importants.
La désobéissance
c’est avoir choisi de ne pas écouter la voix de Dieu. Ne pas écouter sa
voix c’est ne pas lui accorder la légitimité qui lui est due, c’est ne pas lui
donner sa place de Dieu: c’est de l’incrédulité.


Est ce que nous sommes supposées nous battre contre ces mensonges, être des Eve plus spirituelles qui ont de meilleures réparties quand Satan vient les voir ?

Heureusement Dieu a prévu mieux que ça pour nous. Il nous a fait don de l’Esprit de vérité et en plus, cet Esprit il a choisi de le faire demeurer en nous !
Quel soulagement de ne pas avoir à lutter seules…
« Quand celui là; l’Esprit de vérité, sera venu, il vous conduira dans toute la vérité » Jean 16. 13.
Utilisons nos forces pour écouter ce que l’Esprit dit en nous. C’est l’Esprit de vérité, alors qui mieux que lui peut filtrer les vérités et les mensonges que nous entendons ?

Quand Dieu place ce désir en nous de grandir dans la vérité on est étonnées de voir avec quelle clarté l’Esprit impose à notre esprit des vérités ignorées jusque là et nous pointe avec douceur les mensonges auxquels nous nous accrochons.

Soyons sans crainte, Dieu ne nous condamne pas (Romains 8. 1). Mais souhaite nous voir grandir dans la grâce et “que la vie de Jésus soit manifestée dans notre chair mortelle” 2 Corinthiens 4. 11. Il nous aime trop pour ne pas nous pousser et nous accompagner dans ce chemin.
L’action de Dieu en nous pour nous transformer à la ressemblance du Christ est la plus belle bénédiction prévue par Dieu pour nous sur la terre.

M.T

Conseils pour des jeunes sœurs

Hey toi ma toute belle, je sais on ne se connaît pas, mais j’aimerais te laisser ces quelques notes pour encourager ta vie de foi :

  • En tant que chrétienne, on nous a toujours enseigné de se garder pure et chaste pour le mariage. Même si moi je n’ai pas pu atteindre ce but sache que je t’encourage sur cette voie. Je ne veux pas attirer ton attention sur ce point, tu le sais déjà. Les femmes mariées peuvent témoigner que l’union à un homme dans le cadre du mariage, est quelque chose de très beau. L’acte sexuel, mais aussi la vie ensemble, la prière ensemble, la prise de décision ensemble…
    Mais je veux aussi que tu retiennes que l’homme de ta vie va souvent te décevoir. Les femmes mariées peuvent aussi en témoigner !
    Mais même sans être mariée, on se connait soi-même, et on voit bien que ceux qui nous sont proches changent facilement ! Tu as sûrement été déjà déçue dans une relation amicale, et c’est normal, car le seul Ami vraiment fiable, c’est Jésus ! C’est beau d’avoir une relation profonde avec quelqu’un qui ne change pas, qui ne déçoit pas. Que ta joie reste et demeure Christ, même quand tu seras mariée. Cette priorité te gardera de tomber dans le piège de faire de ton mari une idole en plaçant ton bonheur en lui (Jérémie 17. 5).

  • Je veux aussi que tu saches que tu es belle et que tu ne dois jamais te fier à ce que les réseaux sociaux montrent. Tout ce que Dieu fait est bon ; ce qui est important c’est sa parole et comment il te voit.
  • Je veux aussi que tu saches que servir n’est pas la clé pour aller au paradis. Il est le résultat de ton amour et ton obéissance à Dieu, une fois que tu as cette relation Père/fille avec lui. Ton salut est en Jésus Christ (Ephésiens 2. 8-9 « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies ».)

  • Je veux aussi que tu retiennes que peu importe l’épreuve que tu vas traverser dans ta vie, elle passera, car rien n’est éternel ici bas. La seule chose qui ne va ne jamais changer c’est la parole de Dieu (Matthieu 24. 35 : « Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront jamais »).
  • Je veux que tu réalises que les décisions que tu prends doivent dépendre uniquement de ta relation avec ton Dieu. Même s’il ne faut pas mettre de côté les conseils des autres chrétiens, le plus important est de cultiver ta relation avec Dieu, pour que le Saint-Esprit puisse agir (Ephésiens 3. 16 « que Dieu vous accorde […] d’être fortifiés avec puissance par son Esprit dans votre être intérieur »). 

  • Cependant, « Mets ta confiance en l’Eternel de tout ton cœur, et ne te repose pas sur ta propre intelligence » (Proverbe 3.5). Demande toujours la volonté de Dieu et ce que Jésus aurait fait à ta place
  • Crois-moi, si tu obéis à Dieu tu auras plus d’impact que celles qui veulent se faire voir. Au Cameroun on a l’habitude de dire « Le sel ne fait pas de publicité contrairement au cube Maggi ». Que ta bouche soit un canal de bénédiction et de sagesse au nom de notre Seigneur Jésus Christ.
  • Tu es une lettre écrite même si tu n’es pas connue sur les réseaux sociaux (2 Corinthiens 3 : 2-3). Je me rappelle que récemment une de mes tantes m’a dit qu’une jeune fille au Cameroun a cru en Dieu car elle voulait découvrir cette passion que j’avais pour Christ. J’étais choquée mais à cet instant j’ai compris ma responsabilité pour d’autres âmes et j’ai réalisé combien mon attitude est importante pour être un poteau indicateur qui oriente vers le Seigneur Jésus.

  • Je veux que tu comprennes que la pudeur est la plus belle des parures devant Dieu. Je sais ce n’est pas évident de trouver des habits décents de nos jours. Je t’encourage aussi à prendre soin de toi, par respect pour le corps que Dieu t’a donné. Un autre article a été écrit pour t’encourager sur ce sujet.
  • Je veux que tu réalises que la moisson est grande et que chaque jour tu dois demander à Dieu ce qu’Il attend de toi. Il y a tant à faire et chacun a sa participation à donner (1 Corinthiens 12 : 14 « Un corps n’est pas constitué d’un membre ou d’un organe unique, mais de plusieurs. »)
  • Sache que si tu recherches le royaume des cieux tout te sera donné en plus. Est-ce que tu as peur de ne pas être cette femme de proverbes 31 ? Ne t’inquiète pas, tu vas faire tes erreurs (c’est ton expérience et d’autres vont en profiter) c’est vrai mais Il est là pour t’aider.

Il y a tant à dire mais n’oublie jamais que cette terre n’est pas ta demeure.

Et pour finir : sois un modèle (même dans les détails), attache toi à la prière, à l’exhortation, à la lecture et à l’enseignement (1 Timothée 4 : 12 « Efforce-toi d’être un modèle pour les croyants par tes paroles, ta conduite, ta foi et ta pureté. »).

Sois bénie douce amie et que Dieu soit ton Seigneur pour les siècles des siècles, Amen !

Leaticia Djonkou

Accompagner une famille en post partum

L’arrivée de nos jumelles a ouvert une période nécessairement érintante. Quelques mois plus tard, nous nous souvenons de notre extrême fatigue, des aller-retours la nuit, quand l’une réveille l’autre … mais nous avons aussi le souvenir d’une famille de Dieu mobilisée pour nous aider à traverser ces premiers mois, l’amour de Dieu à l’oeuvre par le moyen de plusieurs chrétiens de notre entourage.

J’aimerais témoigner dans cet article de la manière dont ces chrétiens ont appliqué de manière concrète les nombreux versets de la Bible qui nous appellent à prendre soin les uns des autres.

« Portez les charges les uns des autres, et ainsi accomplissez la loi du Christ ». ‭‭Galates‬ ‭6. 2‬

« Que les membres [du corps de Christ] aient un égal soin les uns des autres. » 1 Corinthiens 12. 25

Le post partum se décrit officiellement comme les 3 premiers mois après la naissance d’un enfant. Malgré tout, pas mal de spécialistes (notamment les kiné et sage-femme qui voient les mamans pour la rééducation après grossesse) disent qu’il faut en réalité bien 9 mois pour se remettre de la grossesse et de l’accouchement, et retrouver son corps et son équilibre hormonal (et éventuellement son sommeil!). C’est dire !! 

Avoir un enfant est un évènement complètement bouleversant : c’est bien d’en avoir conscience, même si on n’a pas d’enfants ; et de s’en rappeler, si les nôtres sont déjà grands, pour prendre à coeur ces familles en post-partum.

La règle d’or pour accompagner une famille en post partum est certainement celle-ci : être présent tout en restant discret.
La famille a besoin de repos, et pas forcément d’un défilé d’amis qui viennent voir le bébé tout frais. 

Quelle maman n’a pas pensé: “Oui il est mignon, oui tu as envie de le voir, mais là moi j’étais en train d’allaiter, et je ne suis pas à l’aise de le faire en public!”, ou bien “J’avais enfin 5 minutes pour prendre une douche parce qu’il vient de s’endormir et je dois discuter avec toi!” en voyant arriver des visites à la maternité ? Ce n’est d’ailleurs pas à la maternité que l’on peut vraiment aider la famille, mais à partir du retour à la maison.

Il ne faut donc ne pas s’imposer, mais se rendre disponible si besoin ! 
Et en tant que maman, il faut savoir dire non aux visites si on a besoin d’être juste en famille, mais il faut aussi savoir accepter l’aide qu’on nous propose ! Il faut même apprendre à demander de l’aide. Ce n’est pas instinctif dans notre société individualiste qui sous-entend qu’on n’a pas besoin des autres et qu’on doit assumer tout ce qu’on entreprend. Mais nous qui faisons partie de la famille de Dieu, nous savons que nous faisons partie d’un corps, et que nous avons donc besoin les uns des autres, ce n’est pas une honte! Et puis demander de l’aide provoquera peut-être le déclic chez quelqu’un de bien disposé mais trop timide pour proposer…

Voici quelques exemples d’aides que l’on a eues à la naissance de nos jumelles qui nous ont fait énormément de bien. On en sera toujours reconnaissants ! 

  • Les prières pour notre famille.
  • L’écoute. Une maman peut rencontrer des difficultés avec le bébé, elle ne sait pas forcément comment faire si c’est le premier.. Ecoutez-la vous parler de ses besoins, ses doutes, ses peurs ! Encouragez-la, valorisez-la dans son nouveau rôle ! Elle en a énormément besoin. Petit aparté sur le baby blues: Beaucoup de femmes passent par là (moi y compris!) : les oreilles bienveillantes qui écoutent sans juger, et qui partagent leurs expériences sont très précieuses. 
  • Demander aux parents ce qui leur ferait plaisir, quel est leur besoin pour y répondre au mieux ! 
  • Apporter des petits plats à volonté pour leur éviter de cuisiner. Rien de mieux qu’un repas “all-inclusive” préparé avec amour et amené directement à la maison, chaud et tout prêt dans les assiettes ! On a tellement apprécié !! (@Coco si tu me lis!! 😉 ) 
  • Une petite garde, même courte, peut s’avérer bienfaisante ! La maman peut sortir prendre l’air, prendre une douche, dormir.. 
  • Une garde d’une soirée pour permettre aux parents de sortir en amoureux
  • Si vous vous sentez, peut-être quand le bébé est un peu plus grand: Proposer aux parents de se lever la nuit pour prendre le relais (s’il faut donner un bib par exemple, ou seulement le bercer)
  • Aller donner un coup de ménage dans la maison: ce n’est pas forcément prioritaire quand on n’a pas le temps, mais pourtant ça fait toujours du bien d’être au propre!
  • S’il y a des enfants plus grands à la maison: leur proposer une activité pour les sortir et leur montrer de l’attention, rien qu’à eux ! 
  • Proposer aux parents de leur faire des courses, que ce soit pour les repas ou tout ce qui peut s’avérer utile ! 
  • Proposer un moment de sport avec le papa, (en attendant que la maman se remette) ça fait toujours du bien! 

Quel bonheur de recevoir une aide « à propos » au moment où l’on en a besoin ! 

Bon, maintenant, y’a plus qu’à attendre un nouveau venu dans une famille !! 😉 

Maryn

Être le mari d’une femme vertueuse.

Une fois n’est pas coutume, on publie aujourd’hui un article écrit par un chrétien, à l’attention des hommes mariés ou qui ont le projet de l’être !

Vous connaissez sûrement ce chapitre de Proverbes 31, où il est parlé d’une femme vertueuse, qui puise sa force en Dieu, qui est pleine de courage, qui fait du bien autour d’elle, qui a la confiance de son mari.

Il est un autre passage dans le Nouveau Testament peut-être un peu moins connu, où il est parlé de femmes dont la vie a été à la gloire de Dieu. Dans un paragraphe qui parle de la condition des veuves, la Bible précise ce qui a plu à Dieu dans leur vie.

Cette femme était « connue pour ses bonnes œuvres : si elle a élevé des enfants, si elle a exercé l’hospitalité, si elle a lavé les pieds des saints, si elle a secouru les affligés, si elle s’est appliquée à toute bonne œuvre. »
1 Timothée 5. 10

En tant qu’homme chrétien, en lisant cette description, je me dis que son mari a été béni de vivre avec une telle femme.
Mais il y a aussi une question que je me pose : quel genre d’homme a été son mari ?

Est-ce qu’on ne voit pas se dessiner en filigrane le portrait du mari de la femme vertueuse ?

Dans la liste des attitudes qui ont plu à Dieu en 1 Timothée, nous ne voyons pas des qualités comme : “elle s’est bien occupée de son mari”, même si c’est une chose normale de prendre soin l’un de l’autre dans un couple. On le voit d’ailleurs en Proverbes : “elle lui fait du bien… tous les jours de sa vie” (Proverbes 31. 12). On comprend dans ces passages que le mari n’a pas été un « mari extincteur », qui éteint par ses propres exigences égoïstes l’exercice des dons de sa femme.

Dieu a confié des dons spirituels à votre femme pour qu’elle puisse les employer en faveur de sa famille, en faveur des croyants de son entourage et des non-croyants.

Dans ce passage, on voit que le mari a donné à sa femme la pleine possibilité d’exercer ses dons, il l’a même sûrement encouragée.
Quand elle a commencé à avoir à cœur les affligés, il a eu l’attitude du mari de Proverbes 31. 28 : il la loue, il l’encourage par des paroles positives. Ce n’était pas le genre de mari à lui dire qu’elle n’est pas capable de le faire, qu’il y a des gens plus qualifiés qu’elle pour s’occuper des affligés ! Ce n’était pas le genre de mari à ne voir que les défauts de sa femme, sans prier Dieu que son regard soit renouvelé pour pouvoir voir toutes ses qualités.

Il est utile de voir comment l’apôtre Paul souligne publiquement le service de beaucoup de sœurs en Christ. Combien plus en tant que maris, nous devons nous soutenir et encourager notre femme !

Cette femme dépeinte en 1 Timothée est connue pour toutes ses belles actions, qu’elle a accomplies soigneusement, avec beaucoup d’application, durant toute sa vie. Sa réputation est établie, et tous s’accordent pour reconnaître son dévouement et ses bonnes œuvres. Elle a consacré du temps à celles-ci, pour qu’elles soient bien faites.

Ces bonnes œuvres se sont exercées vis à vis de sa propre maison, de ses enfants, qu’elle a élevés. Elles ont aussi largement été en faveur de tous.

Elle a ainsi logé des étrangers : mari et femme avaient donc une maison ouverte, un lit prêt. Ouvrir sa maison à un étranger c’est beaucoup plus qu’ouvrir sa maison à un ami de longue date. C’est avoir un cœur pour entourer celui qui est différent, celui qui a besoin d’amour parce que désorienté, c’est donner de l’affection et un foyer à celui qui est seul, loin des siens.

Alors son mari n’était pas du genre à ne vouloir aucun bruit quand il rentre, et dont la tranquillité à la maison est la seule priorité ; un mari exigeant, qui refuse la moindre trace au sol, ou la présence d’un peu de poussière sur les meubles.

Son mari, à l’image d’Abraham apprêtant un chevreau à deux visites imprévues, a pu aider, préparer un repas, faire le lit pour cet étranger. Oubliant sa propre fatigue, ce type de mari fait la discussion, et met au lave-vaisselle une fois le repas fini.

Viennent ensuite deux services qui demandent du temps : laver les pieds des saints, et secourir ceux qui sont dans l’affliction. Cette femme a donc remarqué les souillures de la marche de ceux qui l’entourent et n’a pas considéré que ce n’était pas son problème. Elle a pris le temps d’aller les voir, dans un esprit humble, pour le bien de leur âme. Puis elle a secouru les affligés : cela demande aussi du temps, de l’implication, du suivi.

Alors elle a peut-être dit à son mari : “Je vais voir telle amie qui ne va pas bien ce soir”. Lui aurait pu répondre : “ Ah non, je travaille toute la journée, je veux que le soir tu sois là. »

Elle a pu dire aussi : “On pourrait prier pour mon amie dont le couple va mal”. Et son mari ne lui a pas répondu : “Tu ne crois pas qu’on a assez de problèmes ??”

Non, son mari a pris le relai, a soulagé sa femme de certaines tâches, l’a écoutée quand elle-même était chargée des soucis des autres, et a prié avec elle.

Nous, les maris, ne soyons pas égoïstes, tournés vers nos propres exigences, ou nos propres services pour Dieu, mais encourageons aussi celle que Dieu nous a confiée à accomplir les bonnes œuvres que Dieu a préparé pour elle !

T.L.

Découragement

Le célèbre prédicateur et évangéliste anglais du XIXe siècle, Charles Spurgeon, avait ces mots :

« Il existe sans doute, ici et là, des hommes de fer, qui ne semblent pas affectés par les éléments, et pourtant, la rouille les menace certainement eux aussi ». 

Il voulait souligner que même les chrétiens en apparence fortsstables, sont susceptibles de connaître des épisodes de découragement.
Le découragement peut toutes nous affecter, à divers moments de notre vie chrétienne. 

Mais ce constat devrait nous motiver à combattre le découragement par les moyens spirituels que Dieu nous donne, et à chercher à encourager nos frères et sœurs dans la foi qui seraient découragés.

Lorsque le découragement s’empare de nos cœurs, nous pouvons …

–    Prier Dieu, simplement, courtement s’il le faut, et peut-être sans paroles « L’Esprit intercède… » (Romains 8.26). Lui demander de nous venir en aide.

– Se prêcher à soi-même en lisant des Psaumes et en chantant des cantiques : « Voici ce que je veux repasser en mon coeur, ce qui me donnera de l’espérance. » (Lamentations 3. 21)

– Lire et méditer sur un passage des Écritures qui nous révèle un Dieu qui relève, qui guérit, qui fortifie, qui s’approche, qui écoute.

–    Méditer sur la Résurrection (c’est puissant !)

–    Chercher la communion avec d’autres croyants. « Le fer s’aiguise par le fer et un homme ranime le visage de son ami » (Proverbes 27. 17). 

Lorsque le découragement s’empare du cœur d’un frère ou d’une sœur en Christ, voici quelques suggestions:

L’expression d’une souffrance n’est pas forcément l’expression d’une demande ; quand une personne est en détresse, l’écoute et la prière sont souvent les moyens les plus efficaces que nous avons pour l’aider.

– La personne découragée se sent souvent seule. Il est important de se montrer présent, que ce soit en « virtuel » à cause des restrictions actuelles, ou en chair et en os. Ne pas hésiter à lui dire/écrire : « Je suis là. Je pense à toi. Je prie pour toi. »

–    Demander si on peut prier avec / pour elle. Peut-être ne sera-t-elle pas à l’aise au départ, mais cela pourrait aussi être le point de départ d’une relation plus approfondie. S’engager à prier dans la durée pour cette personne, pour ses besoins. 

– Selon les personnes, lire un extrait biblique, un livre ensemble, chanter, se promener, partager un repas ou une activité peut s’avérer encourageant.

–    Envoyer un sms, un e-mail, une petite lettre/carte, un dessin d’enfant, un verset bien choisi, pour faire du bien à ce frère ou à cette sœur. 

Nous pouvons inclure nos enfants dans ce service

Nos enfants peuvent être de vrais vecteurs d’encouragement dans la vie d’autres croyants ! N’hésitons pas à les impliquer pour prier pour tel ami, ou lui envoyer une petite carte ou un dessin, si cela s’y prête. Demandons-leur s’ils connaissent une personne qui aurait besoin d’encouragement. Ils peuvent se montrer très compatissants, et créatifs dans leurs idées pour encourager !

J. F (auteur invitée)

Le découragement dans le service

Le découragement dans le service peut avoir plusieurs causes : l’absence de résultats visibles, des doutes sur l’utilité de ce service, une remarque qu’on nous a fait …

Récemment j’ai été encouragée par une personne qui a longtemps travaillé pour répandre l’évangile, sans résultats visibles. Voici quelques perles de sagesse de la Bible qu’il m’a rappelé.

D’autres ont travaillé

Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail (Jean 4. 38).

Jésus parle ici des prophètes qui ont annoncé la venue de Christ : ils ont travaillé, et n’ont pas moissonné (1 Pierre 1. 10-12). Jésus reconnait dans ce passage la valeur de leur travail.

Combien de tours encore ?

Le peuple d’Israël avait déjà fait 6 fois le tour de Jéricho, pendant 6 jours. Le 7ème jour, ils ont dû encore en faire 7 fois le tour. Le frère m’a fait remarqué qu’au 12ème tour (sur 13 si on compte bien ;)), pas une seule petite pierre de la muraille n’avait bougé. Mais lorsque Dieu intervient, au 13ème tour, l’immense muraille s’écroule d’un coup.

Le travail dans le cœur des croyants, et plus encore dans le cœur des non croyants, peut être long, et sans résultat visible. Pourtant Dieu agit par notre moyen pour amener une transformation, jusqu’à ce que les murailles du cœur cèdent et que la personne abandonne sa volonté à Dieu.

« Le matin, sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons. » (Écclésiaste 11. 6)

Un autre célèbre prédicateur et évangéliste, américain cette fois, et du XXème siècle, Billy Graham, avait ces mots, qui nous encouragent:

« Dieu ne récompense pas la fécondité, mais la fidélité »

Une prière diagnostic

Dieu n’attend pas de ses serviteurs des résultats visibles et chiffrables, comme dans le monde du travail. Les autres croyants ne devraient d’ailleurs pas non plus mettre une telle pression sur les épaules de qui que ce soit. Tout cela ne veut pas dire qu’il faut s’entêter dans un service, ou une manière de faire, qui visiblement ne fonctionne pas.

Je peux me placer devant Dieu dans la prière, pour lui demander si c’est bien lui qui m’a confié ce service dans lequel je me suis engagé, et si ma manière de faire est appropriée. Ce serait un sujet en soi, mais nous pouvons nous rappeler que Paul s’est fait « tout à tous », s’est adapté à ses interlocuteurs, a eu une réflexion sur la manière adaptée de se comporter et de parler en fonction du public visé, public qu’il s’était nécessairement efforcé d’apprendre à connaitre.

Abandonner à Dieu les résultats

Une fois que Dieu a renouvelé notre conviction que le travail que nous accomplissons est bien son travail, que nous ne faisons que le rejoindre là où il travaille déjà, nous pouvons être paisibles quant aux résultats. Si le découragement survient alors, nous pouvons le rejeter comme étant lié à notre moi, déçu de ne pas être valorisé par ce travail !

Confions-lui notre besoin de voir du fruit

Il se souvient que nous sommes humains et que nous avons besoin d’encouragement. Il saura lever un coin du rideau pour nous montrer quelques fruits de ce travail.

Anaïs

« Je suis moche »

J’ai remarqué que nous sommes très nombreuses à avoir ce genre de pensées. Les facteurs déclenchants sont différents pour chacune, ça peut être à l’adolescence, après une grossesse ou une maladie…

On vit dans un monde qui cherche en permanence à imposer des critères de beauté. Les réseaux sociaux, les publicités, les films, les magazines véhiculent des normes d’une beauté complètement retouchée et impossible à atteindre. Nous les filles, on est aussi promptes à se comparer les unes aux autres, on a envie de se donner une apparence devant les autres, d’avoir l’air cool pour avoir des amies, pour être aimée… Et puis nous sommes entourées de personnes qui ne se privent pas de nous faire des remarques sur notre physique !

Et ça y est, tu te trouves trop grande ou trop petite, trop grosse ou au contraire trop maigre, avec un nez trop pointu ou trop long… on pourrait allonger la liste !

Moi aussi j’ai vécu une période difficile. Je trouvais que j’avais des « dents de lapin », un cou trop long et, au collège, un prof m’a dit devant toute la classe que j’avais une tête de garçon !! J’aimerais donc partager avec toi quelques pensées pour t’encourager.

Ecclésiaste 3. 11

« Il (Dieu) a fait TOUTES choses belles ».

J’ai conscience que ce verset est tiré de son contexte et que ce n’est pas son sens premier, mais c’est le sens qu’il a pris pour moi, à un moment où Dieu m’a parlé sur ce sujet. Toi aussi, tu peux prier Dieu qu’il te touche par sa Parole, qui est vivante et peut répondre à tes besoins d’une manière inattendue !

Psaume 139. 14

« Je te célèbrerai de ce que j’ai été fait d’une étrange et admirable manière. Tes œuvres sont merveilleuses et mon âme le sait très bien ».

Je suis une créature merveilleuse de Dieu ! Cela ne veut pas dire que je réponds aux normes de beauté actuelles de la société, mais aux yeux de Dieu je suis merveilleuse !

Tu peux aussi dire à Dieu toute ta souffrance ; il voit tes larmes et il demeure le Dieu de toute consolation (2 Corinthiens 1. 3)

Esaïe 43. 4

« Depuis que tu es devenu précieux à mes yeux, tu as été glorieux, et moi, je t’ai aimé »

Ce verset n’a pas de rapport avec la beauté extérieure, mais avec la valeur de chaque être humain. Tu es précieuse aux yeux de Dieu, nous avons chacune du prix pour lui et il nous aime quel que soit notre physique. Quelle belle promesse !!

Alors c’est sûr, tu ne vas pas te réveiller un beau jour avec des dents différentes, un cou plus court, et tu croiseras toujours des gens qui te diront des choses méchantes, mais tu peux tout simplement croire ce que Dieu te dit dans sa Parole et tu verras : ses promesses te seront un solide bouclier pour éloigner toutes ces pensées négatives qui te font du mal et les remarques gratuites et déplacées que d’autres personnes t’adresseront !

1 Corinthiens 15. 10

« Par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis »

Et toujours par sa grâce, essayons de nous détacher de ces choses, car :

Proverbes 31. 30

« La grâce est trompeuse, et la beauté est vanité ; la femme qui craint l’Eternel, c’est elle qui sera louée. »

C’est un long chemin que d’apprendre à se voir par le regard de Dieu. Et parfois tu te diras : « oui ok, je suis belle aux yeux de Dieu, mais j’ai besoin de me sentir belle aux yeux des autres ». Alors voici quelques pistes.

  • Tu peux te faire belle, aller chez le coiffeur, chez l’esthéticienne etc… Tu peux aussi te mettre au sport, changer ton alimentation si tu te trouves trop grosse ou trop maigre. Comme pour tout, le danger est dans les excès, parce que l’objectif poursuivi devient alors une idole.
  • Tu peux aussi complimenter les autres. Pas dans le but qu’on te renvoie l’ascenseur, mais tu pourras combler le besoin de l’autre et peut être que ça comblera le tien aussi.
  • Ce n’est pas parce que l’autre a de nombreuses qualités ou que tu la trouves super jolie que cela influe sur ta valeur. Combien de fois on critique les autres filles, on se jauge à elles, on se compare ? Il faut aussi faire le choix de souhaiter sincèrement le bien de l’autre, sans penser à soi.
  • Plus tu seras tournée vers les autres et moins tu auras le temps de relever tes défauts. Plus tu seras tournée vers les choses de Dieu et plus ses promesses auront de la valeur à tes yeux et tu parviendras à te voir comme Il te voit !

Auteure invitée

Être un témoin et une lumière auprès de ses voisins

J’ai une responsabilité spéciale de prendre soin et faire du bien à ma famille, puis à la famille de la foi, puis plus largement à mon prochain. Et mon voisin est sans doute mon premier prochain! En tous cas le plus proche géographiquement, puisque je le croise dans ma rue et dans mon quartier.

Allons-nous vivre de manière juxtaposée en se disant tout juste bonjour quand on va chercher son courrier?

Pour briser la glace, mieux vaut s’y prendre tôt; mais ce n’est jamais trop tard! J’aime me présenter à tous mes voisins quand j’emménage. C’est en fait très facile de sonner pour dire : « bonsoir, excusez moi de vous déranger, je suis votre nouvelle voisine, je voulais juste me présenter… » et à ma grande surprise, de tout mon petit speech que je m’étais répété dans ma tête pour combattre le stress, je n’ai jamais pu dire beaucoup plus, car je suis tout de suite interrompue par une réaction positive : on est agréablement surpris de la démarche, on me souhaite la bienvenue, on me demande mon prénom, depuis combien de temps j’habite là … et que c’est une bonne idée!

Petit conseil pratique : une fois la porte d’entrée refermée je note sur mon portable les prénoms – ça peut faire un peu Big Brother, mais d’expérience, si je ne note pas, le lendemain j’ai tout oublié. Et j’aime m’en rappeler pour pouvoir dire dans 2 semaines ou 2 mois: « bonjour Gertrude » quand je la verrai dans la rue ou « bonsoir Romuald » si on se croise à la boulangerie.

Une fois ce premier pas fait, j’invite les voisins qui me paraissent le plus « faciles » à recevoir chez moi. Ceux de mon âge, ou qui ont la même configuration familiale, ou qui ont été les plus enthousiastes quand je me suis présentée… le but étant de passer une bonne soirée, avec des sujets de conversation qui ne soient pas stratosphériques. Evidemment si ça vient sur le tapis, je pourrai parler de ma foi, mais d’abord je cherche à les connaître, à m’intéresser à eux.

Petit conseil pratique : pour la première fois, prévoir un petit apéro, tranquille sur le canapé. Ce sera beaucoup moins stressant, pour vous et pour eux, qu’un dîner à table avec entrée plat dessert… un apéro c’est souvent plus court et plus détendu, et s’ils veulent écourter, il y a le prétexte de devoir rentrer manger!

Une autre étape peut être de profiter de Noël pour refaire le tour de tous les paliers et distribuer un calendrier biblique. Soit en fin soit en début d’année : pour souhaiter des bonnes fêtes ou pour demander si les vacances se sont bien passées… Les gens sont toujours touchés qu’on pense à eux, qu’on leur offre un petit calendrier… les refus sont rares, et même s’ils existent, ils ne tuent pas!

Après dans le quotidien, les petites attentions seront un beau témoignage, mais elles ne seront possible que si un lien s’est un minimum créé. Inviter les enfants des voisins à venir jouer avec les vôtres, tondre la pelouse de la vieille dame, cuisiner un gros plat de lasagnes pour le couple qui vient d’avoir un bébé… Ces soins rendront également davantage gloire à Dieu si ceux qui vous voient vivre savent que vous êtes chrétienne, sinon la gloire risque de vous revenir à vous, et ce n’est pas le but 😉

Pour entretenir une vie de voisinage dynamique il faut être prêt à aider, mais aussi à demander de l’aide. Sonner parce qu’il me manque un œuf ou du beurre pour le gâteau en cours (quitte à mettre une part de côté pour le voisin qui m’aura dépanné), apporter ma plante d’intérieur qui risque de mourir pendant mes vacances pour qu’un voisin l’arrose pendant mon absence, demander du fil à ma voisine parce que je n’ai pas la bonne couleur en stock… Les gens sont souvent contents d’aider, et on peut les remercier chaleureusement, demandant que Dieu les bénisse.

Toutes ces petites choses nous aideront à aimer davantage nos voisins et à plus prier pour eux!

Marianne F