Musulman, mon prochain

L’islam est désormais la 2ème religion en France, après le christianisme. Pour la plupart d’entre nous, les personnes de confession musulmane sont donc notre « prochain » (Marc 12.31).

Cet article a pour but de t’aider à partager l’évangile avec eux !

Trouver des ponts

Le Coran a repris plusieurs récits bibliques, sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour présenter le message de l’évangile :

Adam et Eve ont péché, et Dieu leur a fourni l’habit qui a couvert leur honte (contrairement à l’habit de feuille qu’ils s’étaient confectionné, et qui peut évoquer nos « bonnes actions »).

Abraham s’apprêtait à sacrifier son fils (sans entrer dans le débat Isaac ou Ismaël) mais c’est Dieu finalement qui a trouvé un bouc pour le sacrifice.

Dieu a fourni un moyen de salut à Noé, par le moyen de l’arche, etc.

Enfin, un survol du Coran permet de se rendre compte du nombre de fois où il est parlé de Jésus, et de remarquer les qualités remarquables qui lui sont attribuées. Le Coran parle notamment de Jésus comme étant la Parole de Dieu.

Le message important à faire passer est que

  1. l’homme est pécheur
  2. ses bonnes œuvres ne sont pas suffisantes (dans la « balance » du jugement, les bonnes actions ne pèseront jamais assez lourd pour correspondre à la sainteté de Dieu)
  3. c’est Dieu qui fournit ce qui vient couvrir notre péché : Jésus.

Connaitre les principaux points de blocage

Il ne faut certes ne pas s’enliser à répondre à toutes les objections des personnes musulmanes, et finalement ne parler que du Coran dans un débat d’idées. Cependant, certains points sont de véritables blocages : comment Dieu peut-il avoir un Fils, la Trinité est du polythéisme etc. Il est parfois nécessaire de lever ces blocages. Des ressources à la fin de l’article te donneront des réponses précieuses.

Expliquer que nous ne sommes pas de « bonnes personnes »

Un chrétien racontait qu’après avoir passé de nombreuses années dans un village d’un pays musulman, l’imam est venu le voir en lui disant : je vois que tu es une bonne personne. Tu es digne d’être musulman.
Ce témoignage montre que notre attitude ne suffit pas.

Nous pouvons être de « bonnes personnes », mais si nous n’expliquons jamais clairement que c’est par Jésus que nous pouvons nous comporter de manière juste et avoir de l’amour, du pardon, alors notre témoignage risque d’être peu clair. La gloire risque de nous revenir au lieu de revenir à Dieu qui a changé notre coeur et nous transforme par son Esprit !

Cette réflexion est vraie pour toutes nos relations. Elle est d’autant plus importante dans nos contacts avec des personnes musulmanes car nous pouvons avoir les mêmes objectifs : l’hospitalité, la générosité etc. Mais les chrétiens font cela parce qu’ils sont sauvés, et non pour être sauvés. Ils le font car l’Esprit Saint agit en eux, et non parce qu’ils font des efforts. Cela nous pousse aussi à la réflexion sur notre propre vie, nos propres « efforts ». Souvenons-nous que notre rôle, c’est de rester connectées au cep, Jésus, et que c’est lui qui nous donne la sève, qui produit naturellement du fruit !

Avoir une attitude adaptée

  • créer une relation, rendre service, est souvent nécessaire pour gagner la confiance, et pouvoir présenter le message de l’évangile.
  • montrer la crainte que l’on a de Dieu dans sa vie personnelle (respect du mariage, sobriété, pudeur…). Cela parce que les personnes de confession musulmane peuvent parfois associer l’Occident, lié à une certaine dépravation, et le christianisme.
  • montrer de l’intérêt à son interlocuteur, en posant des questions sur ses croyances. E. M. Hicham explique très bien l’intérêt de cette démarche dans cet article.
  • montrer le respect que l’on a pour la Bible. Dans leur conception, il faut même montrer du respect au livre lui-même, qui ne doit pas être abimé ou anoté. Il est important aussi de montrer que tout ce que l’on croit se trouve effectivement dans la Bible !

Expliquer d’où vient notre paix

Même le « meilleur musulman » n’affirmera pas qu’il est sûr d’aller au Paradis. Et il va penser que tu es très orgeuilleux si tu es sûre de ton salut ! Mais ta paix est un grand témoignage : tu sais que Jésus a tout accompli (Jean 19. 30, Apocalypse 21. 6), que tes bonnes actions ne seront pas pesées dans la balance, car ce qui compte, c’est ta confiance dans l’oeuvre de Jésus à la croix. Il est donc très important d’expliquer d’où vient ta paix : de la perfection de l’Agneau de Dieu, dont le sang efface les péchés de ceux qui croient.

Présenter l’évangile à des enfants d’arrière-plan musulman

Il y a peut-être des enfants d’arrière-plan musulman dans ton voisinage, dans ton club biblique. Voici quelques clés pour eux.

Montrer Dieu dans nos attitudes

Notre manière d’être est très importante car par elle ils vont découvrir peu à peu à travers notre attitude les attributs du Dieu auxquels nous croyons. On représente la nouvelle notion de Dieu pour eux ! Il faut donc leur montrer de l’amour et de l’intérêt. Il est important aussi de tenir parole, qu’il s’agisse des récompenses ou des disciplines, pour montrer que notre Dieu est un Dieu qui tient ses promesses.

Être patient

Un missionnaire dans un pays musulman expliquait comment il travaille auprès des enfants. Ce qui est surprenant, c’est qu’il ne les encourage pas à parler de leur foi à leurs parents, ni même à se détacher de leurs pratiques religieuses, tant qu’ils dépendent encore d’eux. Une fois qu’ils s’éloignent de leur famille pour leurs études et que leur foi est plus affermie, alors ils peuvent davantage en parler. Ils seront plus à même de supporter d’éventuelles réactions hostiles. La conversion d’un enfant d’arrière-plan musulman ressemble davantage à un cheminement, certaines barrières tombent peu à peu.

Quelques ressources très utiles :

Quelques idées pour une bonne communion entre soeurs

Lors de notre conversion Dieu nous place dans ce magnifique et mystérieux « corps de Christ » (1 Corinthiens 12. 27), une réalité spirituelle qui a des implications très concrètes : tous les croyants, qui le constituent, sont appelés à l’unité, à la solidarité, à l’entraide (Jean 17. 23, Galates 6. 2).

Comment vivre cela avec les sœurs qui m’entourent ?

La Bible nous invite à prendre soin les unes des autres, à nous encourager mutuellement « chacune par la foi qui est dans l’autre » (Romains 1. 12). Et pour cela, c’est important d’apprendre à nous connaître en discutant ensemble aux sorties de réunion, lors d’invitations, d’occasions spéciales… Soyons particulièrement attentives à celles qui sont « nouvelles » et qui ont besoin d’être accueillies, à celles qu’on ne voit plus beaucoup et qui ont peut-être des problèmes cachés en demandant au Seigneur de nous aider à discerner leurs besoins.

Et puis il y a des services spécifiques auxquels le Seigneur nous appelle plus particulièrement, soit individuellement, soit aussi à quelques-unes.

Lorsque notre cœur est disposé à Le laisser nous utiliser et que nous prions pour cela, Dieu place devant nous des situations précises et nous rend sensibles à certains besoins ; puis par Son Esprit, Il nous donne des idées pour agir concrètement, un pas après l’autre.

Personnellement, c’est comme cela que le Seigneur m’a montré petit à petit des choses à faire pour développer les relations entre sœurs et pour aider des sœurs autour de moi.

Voici quelques situations que j’ai pu vivre 🙂

Il y a déjà bien quelque temps j’ai eu à cœur d’entourer une sœur qui était un peu déprimée, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre… Pour faire quelque chose avec elle, je lui ai proposé des petites balades. Marcher, ça permet de parler sans être obligé de se regarder en face, c’est souvent plus facile. Puis j’ai pensé à d’autres qui étaient disponibles et qui pourraient être intéressées et petit à petit, un groupe de Marcheuses s’est mis en place. Bien sûr, il faut un peu d’énergie pour organiser mais c’est vraiment l’occasion d’apprendre à mieux se connaître, et en particulier avec des sœurs qui sont peut-être un peu moins intégrées dans le rassemblement local. D’une fois sur l’autre, et en fonction des personnes présentes, on partage plus ou moins profondément, mais il en résulte toujours du bien !

Dans un autre domaine, j’avais souvent eu envie de prier ensemble entre sœurs mais je n’avais jamais eu le courage de me lancer… J’ai eu l’occasion de faire une formation sur la prière avec des chrétiennes en même temps qu’une jeune sœur du rassemblement. En discutant, on s’est rendu compte qu’on avait le même désir de se retrouver à plusieurs pour prier et c’est comme ça que nous avons commencé de nous réunir à quelques sœurs pendant les réunions d’administration de l’église, dans le but de prier pour les frères. Ça permet de mieux réaliser notre rôle de soutien et aussi de nous impliquer davantage dans les exercices du rassemblement local. C’est également l’occasion de prier pour des personnes qui sont plus fragiles ou qui traversent des difficultés particulières. Combattre par la prière en commun, c’est d’ailleurs un bon moyen pour approfondir les relations. Et c’est toujours un moment de communion qui fait du bien et qui nous booste pour la semaine qui vient !

Actuellement nous sommes aussi en train de mettre en place des moments réguliers de rencontre entre sœurs pour étudier un sujet biblique et nous encourager dans notre foi au quotidien ; c’est très motivant de voir que lorsque le Seigneur nous met un projet à cœur, Il prépare aussi d’autres qui sont partantes !

Dans l’aide plus personnelle, il y a les visites aux sœurs âgées ou isolées, en présentiel quand c’est possible, mais également par téléphone.

J’ai eu l’occasion de m’investir pour une sœur dépendante et sans famille proche, en l’accompagnant dans ses démarches administratives, médicales et autres. Ça n’a pas toujours été facile, j’ai souvent supplié le Seigneur de me remplir d’amour pour elle ! Je me suis parfois sentie un peu à bout, mais cette expérience a été pour moi une bonne école de patience et de compassion ! L’occasion aussi de vraiment mettre en pratique ce verset : « Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (Colossiens 3. 23) et d’apprendre à aider sans attendre de la reconnaissance.


J’ai eu besoin de sagesse pour apprendre à poser des limites et garder le recul nécessaire pour ne pas prendre les choses personnellement et toujours me décharger sur le Seigneur. Ce qui m’a beaucoup encouragée, c’est de voir cette sœur comme une perle précieuse qui avait du prix pour le Seigneur et qu’Il nous avait confiée pour que nous en prenions soin. Et Il a toujours répondu en ouvrant un chemin même quand la situation était particulièrement compliquée.

Dans le domaine des relations entre sœurs, j’ai particulièrement à cœur le contact avec les jeunes mamans. Bien sûr il y a l’aide pratique, la garde des enfants etc mais au-delà de ça, il y a un vrai besoin de relation et de partage. C’est une période de la vie où l’on peut se sentir un peu isolée, surtout celles qui ne peuvent pas toujours sortir le dimanche, une période aussi où l’on est beaucoup dans le matériel, souvent la tête un peu dans le guidon, et on n’a pas encore beaucoup d’échanges avec ses enfants petits.

Alors elles apprécient de pouvoir discuter, elles se posent souvent des questions sur l’éducation, sur l’influence de l’école… et ça fait du bien de pouvoir en parler ; ça nous permet aussi de voir que depuis notre temps (même s’il n’est pas si loin !), certaines questions ont évoluées et ça nous maintient à la page ! On peut ainsi mieux prier pour les défis des familles chrétiennes aujourd’hui…

C’est également l’occasion d’encourager en partageant comment le Seigneur nous a aidées avec nos enfants, la façon dont Il a toujours pris soin d’eux (et particulièrement quand nous ne pouvions plus intervenir…) et les réponses qu’Il nous a données dans notre vie de famille. Personnellement, j’ai beaucoup reçu d’une « grande » sœur en Christ qui savait très bien raconter comment le Seigneur était intervenu dans des situations précises avec ses enfants et chaque fois que je repartais de chez elle, j’étais profondément encouragée par rapport aux circonstances que je vivais.

Et puis c’est une bonne occasion de mettre en pratique le verset de Tite 2 qui nous exhorte, nous les sœurs plus âgées, à « instruire les jeunes femmes à aimer leur mari et à aimer leurs enfants », même si on ne sait pas toujours comment le faire et qu’on aimerait souvent plus de sagesse…

Je crois que ça leur fait aussi du bien qu’on prenne du temps pour leurs enfants, qu’on s’intéresse à eux et qu’on cherche à créer du lien avec la plus jeune génération ! D’ailleurs, là c’est un domaine où l’on est souvent payé de retour !

Aider, et se laisser aider…

Récemment le Seigneur a placé sur ma route une chrétienne ukrainienne qui avait prié ce jour-là pour avoir un encouragement et une aide matérielle concrète. Elle était très émue en voyant comment Dieu lui avait répondu au travers de notre rencontre et elle m’a confié : « Normalement, c’était moi qui distribuais des vêtements aux autres… Jamais je n’aurais pensé me retrouver dans cette situation ! »

Cela impliquait pour elle beaucoup de renoncement de devoir accepter à son tour l’aide des autres… mais elle était sûre que le Seigneur avait un but pour elle à travers ces difficultés et elle désirait continuer à aider les autres là où elle serait placée. C’est une rencontre et un exemple que je ne suis pas prête d’oublier !

Personnellement, j’ai dû aussi apprendre à être celle que l’on vient aider et visiter… Je suis très reconnaissante de toute l’aide pratique que j’ai reçue de mes sœurs et aussi des occasions de partage que le Seigneur nous a données :).

Passer « de l’autre côté », prendre conscience de sa fragilité et de son besoin des autres, c’est une grande leçon d’humilité qui peut être très profitable… Qu’est-ce qui peut nous empêcher de dire oui lorsqu’on nous propose de l’aide ? Est-ce qu’il n’y a pas souvent un peu d’orgueil derrière la réponse polie : « Merci, c’est gentil mais ça va aller… » ?


Alors encourageons-nous à accepter de l’aide et même à en demander, ne privons pas les autres de la joie de donner et de rendre service !

Voilà, je voudrais dire que je suis très reconnaissante pour ces relations riches et motivantes que nous pouvons avoir entre sœurs. Le Seigneur nous a confiées les unes aux autres, il nous demande de nous aimer comme Lui nous a aimées, de toujours chercher le bien de l’autre.

Quel privilège de pouvoir l’imiter et de contribuer dans notre petite mesure à l’édification de Son corps en amour (Éphésiens 4. 16) pour Sa gloire !

Une contributrice anonyme

Découragement

Le célèbre prédicateur et évangéliste anglais du XIXe siècle, Charles Spurgeon, avait ces mots :

« Il existe sans doute, ici et là, des hommes de fer, qui ne semblent pas affectés par les éléments, et pourtant, la rouille les menace certainement eux aussi ». 

Il voulait souligner que même les chrétiens en apparence fortsstables, sont susceptibles de connaître des épisodes de découragement.
Le découragement peut toutes nous affecter, à divers moments de notre vie chrétienne. 

Mais ce constat devrait nous motiver à combattre le découragement par les moyens spirituels que Dieu nous donne, et à chercher à encourager nos frères et sœurs dans la foi qui seraient découragés.

Lorsque le découragement s’empare de nos cœurs, nous pouvons …

–    Prier Dieu, simplement, courtement s’il le faut, et peut-être sans paroles « L’Esprit intercède… » (Romains 8.26). Lui demander de nous venir en aide.

– Se prêcher à soi-même en lisant des Psaumes et en chantant des cantiques : « Voici ce que je veux repasser en mon coeur, ce qui me donnera de l’espérance. » (Lamentations 3. 21)

– Lire et méditer sur un passage des Écritures qui nous révèle un Dieu qui relève, qui guérit, qui fortifie, qui s’approche, qui écoute.

–    Méditer sur la Résurrection (c’est puissant !)

–    Chercher la communion avec d’autres croyants. « Le fer s’aiguise par le fer et un homme ranime le visage de son ami » (Proverbes 27. 17). 

Lorsque le découragement s’empare du cœur d’un frère ou d’une sœur en Christ, voici quelques suggestions:

L’expression d’une souffrance n’est pas forcément l’expression d’une demande ; quand une personne est en détresse, l’écoute et la prière sont souvent les moyens les plus efficaces que nous avons pour l’aider.

– La personne découragée se sent souvent seule. Il est important de se montrer présent, que ce soit en « virtuel » à cause des restrictions actuelles, ou en chair et en os. Ne pas hésiter à lui dire/écrire : « Je suis là. Je pense à toi. Je prie pour toi. »

–    Demander si on peut prier avec / pour elle. Peut-être ne sera-t-elle pas à l’aise au départ, mais cela pourrait aussi être le point de départ d’une relation plus approfondie. S’engager à prier dans la durée pour cette personne, pour ses besoins. 

– Selon les personnes, lire un extrait biblique, un livre ensemble, chanter, se promener, partager un repas ou une activité peut s’avérer encourageant.

–    Envoyer un sms, un e-mail, une petite lettre/carte, un dessin d’enfant, un verset bien choisi, pour faire du bien à ce frère ou à cette sœur. 

Nous pouvons inclure nos enfants dans ce service

Nos enfants peuvent être de vrais vecteurs d’encouragement dans la vie d’autres croyants ! N’hésitons pas à les impliquer pour prier pour tel ami, ou lui envoyer une petite carte ou un dessin, si cela s’y prête. Demandons-leur s’ils connaissent une personne qui aurait besoin d’encouragement. Ils peuvent se montrer très compatissants, et créatifs dans leurs idées pour encourager !

J. F (auteur invitée)

Le découragement dans le service

Le découragement dans le service peut avoir plusieurs causes : l’absence de résultats visibles, des doutes sur l’utilité de ce service, une remarque qu’on nous a fait …

Récemment j’ai été encouragée par une personne qui a longtemps travaillé pour répandre l’évangile, sans résultats visibles. Voici quelques perles de sagesse de la Bible qu’il m’a rappelé.

D’autres ont travaillé

Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail (Jean 4. 38).

Jésus parle ici des prophètes qui ont annoncé la venue de Christ : ils ont travaillé, et n’ont pas moissonné (1 Pierre 1. 10-12). Jésus reconnait dans ce passage la valeur de leur travail.

Combien de tours encore ?

Le peuple d’Israël avait déjà fait 6 fois le tour de Jéricho, pendant 6 jours. Le 7ème jour, ils ont dû encore en faire 7 fois le tour. Le frère m’a fait remarqué qu’au 12ème tour (sur 13 si on compte bien ;)), pas une seule petite pierre de la muraille n’avait bougé. Mais lorsque Dieu intervient, au 13ème tour, l’immense muraille s’écroule d’un coup.

Le travail dans le cœur des croyants, et plus encore dans le cœur des non croyants, peut être long, et sans résultat visible. Pourtant Dieu agit par notre moyen pour amener une transformation, jusqu’à ce que les murailles du cœur cèdent et que la personne abandonne sa volonté à Dieu.

« Le matin, sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons. » (Écclésiaste 11. 6)

Un autre célèbre prédicateur et évangéliste, américain cette fois, et du XXème siècle, Billy Graham, avait ces mots, qui nous encouragent:

« Dieu ne récompense pas la fécondité, mais la fidélité »

Une prière diagnostic

Dieu n’attend pas de ses serviteurs des résultats visibles et chiffrables, comme dans le monde du travail. Les autres croyants ne devraient d’ailleurs pas non plus mettre une telle pression sur les épaules de qui que ce soit. Tout cela ne veut pas dire qu’il faut s’entêter dans un service, ou une manière de faire, qui visiblement ne fonctionne pas.

Je peux me placer devant Dieu dans la prière, pour lui demander si c’est bien lui qui m’a confié ce service dans lequel je me suis engagé, et si ma manière de faire est appropriée. Ce serait un sujet en soi, mais nous pouvons nous rappeler que Paul s’est fait « tout à tous », s’est adapté à ses interlocuteurs, a eu une réflexion sur la manière adaptée de se comporter et de parler en fonction du public visé, public qu’il s’était nécessairement efforcé d’apprendre à connaitre.

Abandonner à Dieu les résultats

Une fois que Dieu a renouvelé notre conviction que le travail que nous accomplissons est bien son travail, que nous ne faisons que le rejoindre là où il travaille déjà, nous pouvons être paisibles quant aux résultats. Si le découragement survient alors, nous pouvons le rejeter comme étant lié à notre moi, déçu de ne pas être valorisé par ce travail !

Confions-lui notre besoin de voir du fruit

Il se souvient que nous sommes humains et que nous avons besoin d’encouragement. Il saura lever un coin du rideau pour nous montrer quelques fruits de ce travail.

Anaïs

Être un témoin et une lumière auprès de ses voisins

J’ai une responsabilité spéciale de prendre soin et faire du bien à ma famille, puis à la famille de la foi, puis plus largement à mon prochain. Et mon voisin est sans doute mon premier prochain! En tous cas le plus proche géographiquement, puisque je le croise dans ma rue et dans mon quartier.

Allons-nous vivre de manière juxtaposée en se disant tout juste bonjour quand on va chercher son courrier?

Pour briser la glace, mieux vaut s’y prendre tôt; mais ce n’est jamais trop tard! J’aime me présenter à tous mes voisins quand j’emménage. C’est en fait très facile de sonner pour dire : « bonsoir, excusez moi de vous déranger, je suis votre nouvelle voisine, je voulais juste me présenter… » et à ma grande surprise, de tout mon petit speech que je m’étais répété dans ma tête pour combattre le stress, je n’ai jamais pu dire beaucoup plus, car je suis tout de suite interrompue par une réaction positive : on est agréablement surpris de la démarche, on me souhaite la bienvenue, on me demande mon prénom, depuis combien de temps j’habite là … et que c’est une bonne idée!

Petit conseil pratique : une fois la porte d’entrée refermée je note sur mon portable les prénoms – ça peut faire un peu Big Brother, mais d’expérience, si je ne note pas, le lendemain j’ai tout oublié. Et j’aime m’en rappeler pour pouvoir dire dans 2 semaines ou 2 mois: « bonjour Gertrude » quand je la verrai dans la rue ou « bonsoir Romuald » si on se croise à la boulangerie.

Une fois ce premier pas fait, j’invite les voisins qui me paraissent le plus « faciles » à recevoir chez moi. Ceux de mon âge, ou qui ont la même configuration familiale, ou qui ont été les plus enthousiastes quand je me suis présentée… le but étant de passer une bonne soirée, avec des sujets de conversation qui ne soient pas stratosphériques. Evidemment si ça vient sur le tapis, je pourrai parler de ma foi, mais d’abord je cherche à les connaître, à m’intéresser à eux.

Petit conseil pratique : pour la première fois, prévoir un petit apéro, tranquille sur le canapé. Ce sera beaucoup moins stressant, pour vous et pour eux, qu’un dîner à table avec entrée plat dessert… un apéro c’est souvent plus court et plus détendu, et s’ils veulent écourter, il y a le prétexte de devoir rentrer manger!

Une autre étape peut être de profiter de Noël pour refaire le tour de tous les paliers et distribuer un calendrier biblique. Soit en fin soit en début d’année : pour souhaiter des bonnes fêtes ou pour demander si les vacances se sont bien passées… Les gens sont toujours touchés qu’on pense à eux, qu’on leur offre un petit calendrier… les refus sont rares, et même s’ils existent, ils ne tuent pas!

Après dans le quotidien, les petites attentions seront un beau témoignage, mais elles ne seront possible que si un lien s’est un minimum créé. Inviter les enfants des voisins à venir jouer avec les vôtres, tondre la pelouse de la vieille dame, cuisiner un gros plat de lasagnes pour le couple qui vient d’avoir un bébé… Ces soins rendront également davantage gloire à Dieu si ceux qui vous voient vivre savent que vous êtes chrétienne, sinon la gloire risque de vous revenir à vous, et ce n’est pas le but 😉

Pour entretenir une vie de voisinage dynamique il faut être prêt à aider, mais aussi à demander de l’aide. Sonner parce qu’il me manque un œuf ou du beurre pour le gâteau en cours (quitte à mettre une part de côté pour le voisin qui m’aura dépanné), apporter ma plante d’intérieur qui risque de mourir pendant mes vacances pour qu’un voisin l’arrose pendant mon absence, demander du fil à ma voisine parce que je n’ai pas la bonne couleur en stock… Les gens sont souvent contents d’aider, et on peut les remercier chaleureusement, demandant que Dieu les bénisse.

Toutes ces petites choses nous aideront à aimer davantage nos voisins et à plus prier pour eux!

Marianne F

Connectée !

Quelques outils qui me permettent de rester connectée avec Dieu

Ma vie avec Dieu… Bilan !

Ces derniers jours, en étant plus souvent à la maison, j’ai eu l’impression de faire souvent ce constat : tout au long de ma journée, je suis de plus en plus à l’affût de toute nouveauté qui m’arrive. Un coup de téléphone, un message, un e-mail, une actualité, un nouveau contenu en ligne,… Je consulte souvent mon téléphone, ou mon ordinateur pour checker si quelque chose de nouveau est arrivé.

Mais à la fin de la journée, je dois bien souvent admettre que toutes ces nouvelles ne sont pour la plupart pas très importantes ni édifiantes (je ne parle pas de ce qui est clairement mauvais pour mon âme, qui me confronte directement avec le péché) . J’ai eu l’impression d’être “remplie”, mais au final ce n’était pas très consistant.

De plus, j’ai utilisé pas mal de temps et d’énergie à m’occuper de ces choses. Or ce temps là ne reviendra jamais, ces minutes qui se sont écoulées, je ne les revivrai jamais! En contraste, je réalise que je n’ai passé que peu de temps avec celui que j’appelle “mon Seigneur”, c’est à dire “celui qui occupe le premier rang” ou le “maître”.

Soit, mais que faire alors pour éviter de tomber dans ce piège? Je voudrais simplement partager avec toi ici quelques outils qui me permettent de rester connectée avec Dieu.


L’occupation de ton temps dépend de ce que tu décides.

Laisser de la place pour les choses de Dieu dans ton quotidien est un choix qui t’appartient. Personne ne le fera pour toi! Au contraire, Satan essayera constamment de te voler ton temps, de te remplir de choses inutiles. C’est normal, il sait combien ces moments de qualité avec ton Seigneur sont bénéfiques, et il fait tout pour les empêcher. Cela te demandera sûrement des efforts, mais je t’assure que ca en vaut la peine!

Alors ca y est, tu as pris ta décision? Pour moi, j’ai souvent constaté que malgré mon désir de passer plus de temps avec mon Seigneur, et toute ma bonne volonté, je me laisse souvent envahir par les occupations quotidiennes. Et à la fin de la journée, lorsque je m’en rends compte et que j’essaye d’y remédier, je suis souvent fatiguée. Ou alors je pense à tout un tas de choses qui ont rempli ma journée, mais je ne peux pas dire que ces moments soient de qualité.

Alors, il faut passer à l’action! Plusieurs techniques m’aident à favoriser ces précieux moments de communion avec mon Seigneur.


Organiser son temps


Mettre en place des routines, ou des habitudes a du bon parfois! Cela m’aide à réserver des moments pour l’essentiel.

Lorsque je me réveille le matin, j’ai pris l’habitude de réserver un moment à la lecture de la Bible, la méditation et la prière. “Oui, mais moi je ne suis pas du matin, je n’arrive pas à me réveiller, etc.” Au début, je me disais ça. Mais après avoir testé, je ne reviendrai pas en arrière!
C’est quand ton cerveau est encore frais et dispo, quand l’agitation de la journée n’a pas encore commencé, que le Seigneur veut te parler. Il veut passer un moment avec toi au calme, t’encourager, te donner des forces pour la journée à venir. C’est vrai que ca demande un effort. Mais le Seigneur est puissant pour t’aider à le faire. Il sait que ce tête à tête avec Lui est essentiel pour ta journée. Il sait qu’après cela, tu devras affronter le monde, prendre des décisions, être efficace,… Il est déjà passé par là, Il sait exactement te donner les forces qu’il te faut pour surmonter ces difficultés.
Le Seigneur n’a pas donné de règles dans la Bible concernant ces moments de lecture et de méditation personnelle. Il t’invite seulement à venir “à l’écart dans un lieu désert” dans sa compagnie (Marc 6.31). A toi de voir ce que tu fais!

Tu as certainement déjà entendu ce verset “priez sans cesse” (1 Thessaloniciens 5.17). Mais combien de fois, à la fin de ma journée, je constate que je n’ai pas beaucoup échangé avec mon Seigneur. Mettre en place des routines de prière dans ma journée m’a aidé à combattre cela. Il s’agit simplement de moments qui se répètent chaque jour que j’utilise pour la prière. Il y a certainement des activités que tu fais quotidiennement, et qui ne nécessitent pas forcément de beaucoup réfléchir (exemple : te laver les dents, faire la vaisselle,…). Utilise ce temps pour prier ! Au début, il peut être nécessaire de coller des post-it pour s’en rappeler, mais une fois l’habitude prise, c’est beaucoup plus facile!


Des outils concrets

Mettre des mémos dans la maison

Pour éviter d’arriver à la fin de la journée et de me dire “oups, j’ai oublié!”, je mets des rappels à des endroits stratégiques : devant mon évier, sur la porte des WC, sur mon miroir, sur mon frigo, à côté de l’ordinateur… Ça peut être une déco, un tableau, un post it, tout est possible!

Tenir un journal de bord

J’utilise au quotidien un carnet où je note mes sujets de reconnaissance, mes prières, les versets qui me frappent et quelques notes d’étude biblique. Ça m’aide à aller au fond des choses, à garder le cap aussi. En effet, écrire oblige à poser des mots, à approfondir, à réfléchir. Ce carnet est toujours ouvert, sur mon plan de travail, ou sur la table à proximité. Il me stimule à cultiver la communion avec mon Seigneur et à avancer dans ma vie chrétienne.

Écouter de la musique chrétienne

Lorsque plein de pensées s’accumulent dans ma tête, ou alors que je perds un peu pied, j’aime écouter de la musique calme. Ce sont souvent des cantiques en version instrumentale seulement. Ça m’apaise, ça m’aide à me recentrer sur l’essentiel, à penser aux choses d’en haut.

Se fixer des défis

Cette année, j’ai décidé de lire ma Bible en entier. Cela me paraissait impossible au début. C’était une sorte de défi. Avec l’aide de Dieu, je suis toujours à jour, et même en avance! Il ne faut pas s’arrêter à ce qui nous paraît possible ou impossible. Prier plus, lire plus, etc. J’ai toujours l’impression que je n’aurai jamais le temps ni la persévérance. Mais avec l’aide de Dieu, tout est possible. Si nous recherchons sa gloire avant tout, il nous aidera à aller jusqu’au bout. Lui même a dit : “cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus” (Matthieu 6. 33). Et pourquoi ne pas partager ces défis à plusieurs? La Bible nous exhorte à “nous inciter à l’amour et aux bonnes œuvres” (Hébreux 10. 24).

Quelques applis

Mon téléphone m’aide parfois à passer du temps avec Dieu ! Il y a des applis qui me permettent de lire la Bible où que je sois (Bibliquest ou Youversion par exemple), de recevoir des versets en notification tous les jours (BibleApp). Il y a aussi un groupe whatsapp intitulé « Jésus entra » qui propose un message d’étude biblique par jour spécialement dédié aux femmes (pour y entrer, tu peux envoyer un mail précisant ton numéro de téléphone à l’adresse : site.legrenier@gmail.com).

Enfin, l’application Stayfree est intéressante car elle m’aide à éviter de perdre trop de temps sur mon téléphone! Elle comptabilise le temps que j’ai passé sur mon portable et propose des statistiques par application. Elle permet également de mettre des alertes, voire carrément de stopper l’application au bout d’un certain temps d’utilisation.

… Alors ?!

Voilà ! J’ai listé quelques éléments qui m’aident dans ma vie avec Dieu. Ça peut paraître un peu rigide toutes ces routines et ces habitudes. C’est vrai qu’il ne faut pas non plus tomber dans le piège de faire de notre vie chrétienne un ensemble de temps à respecter, de règles à suivre! Mais personnellement, si je ne ménage pas ces temps intentionnellement, je me laisse gagner par beaucoup d’autres choses plus futiles. Demandons donc au Seigneur de nous aider à réaliser ce verset dans chaque détail de notre journée :

“Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu”
(1 Corinthiens 10. 31).

Auteure invitée

Servir le Seigneur grâce à l’informatique et aux nouvelles technologies

Il y a un grand besoin parmi les chrétiens de compétences informatiques

alors que ces nouvelles technologies sont présentes partout et peuvent être utilisées comme canal d’édification, d’évangélisation et de partage entre croyants !

Beaucoup d’entre nous ont un compte sur un ou des réseaux sociaux. Et si ça devenait un moyen de partager sa foi ? Certaines sœurs ont à cœur de servir le Seigneur mais sont parfois trop timides pour aller évangéliser dans la rue, alors voici quelques idées et des pistes pour se former !

Quelques exemples de services

  • Le développement d’outils et d’applications permettant d’avoir sa Bible constamment dans sa poche, ou encore de mettre à disposition des messages ou des textes d’édification
  • Le développement de sites web et de canaux de diffusion de la Parole de Dieu pour rendre témoignage de notre Sauveur
  • La mise à disposition en ligne de ressources d’encouragements mutuels comme par exemple des recueils de louange, des blogs, des vidéos
  • La publication de contenus interactifs pour les jeunes enfants pour les éveiller à la foi avec des jeux, vidéos ou bd adaptés à leur âge
  • La diffusion sur les réseaux sociaux de messages d’encouragement ou d’évangélisation, de versets
  • Le développement de supports techniques pour des cours bibliques en ligne

Mais il y a aussi des services au sein-même d’associations chrétiennes, pour répondre aux besoins actuels, que ce soit pour gérer les sites web, les réseaux, et tous les outils internes…

Quelques pistes pour se lancer…

  • Pour la création de vidéos : Youtube et les différents réseaux sociaux sont un bon vecteur de partage
  • Pour la création de sites : il y a des systèmes de gestion de contenus (CMS) comme WordPress ou Joomla qui permettent de créer des sites plus facilement à l’aide de tutos mais aussi des plateformes comme Wix qui permettent de créer un site suivant des modèles (un nom de domaine personnalisé peut être acheté à moindre coût)
  • Pour le développement : il est possible de se former grâce à des cours en ligne pour certains accessibles gratuitement  : Open Classroom, Udemy…

Même s’il y a une forte majorité d’hommes dans le secteur de l’informatique, cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas envisager de s’orienter dans ce sens. Il existe une multitude de formations accessibles à toutes (CAP, BTS, Licence, Master, école d’ingénieur) et surtout c’est un métier, un hobby, où les compétences peuvent s’exercer depuis chez soi, en télétravail donc compatible avec des enfants et une vie de famille parfois bien chargée !

Clémence G.

Lire la Bible avec son enfant

Maman solo, étant venue à la foi après un divorce, j’avais à cœur de partager la Bible avec mon enfant. En effet, on peut y lire : Et Jésus dit: Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Matthieu 19.14. Mais je ne savais pas comment faire ! Il ne s’agissait pas de lui imposer des règles ou des manières de faire, mais de lui apporter la bonne nouvelle que j’avais reçue ! Mais à cet âge (2ans) il était un peu petit pour comprendre l’œuvre de la croix. J’ai donc opté pour des histoires qui pourraient lui plaire. Avant tout je me suis munie d’une Bible pour lui. Il y a de nombreux modèles pour les enfants dès tous petits. Nous lisions donc 1 ou 2 pages de sa Bible. Rassurez-vous avec les images cela nous faisait lire 2 à 4 lignes. Ensuite je lui projetais sur l’ordinateur des histoires dans lesquelles il pouvait s’identifier. Je choisissais donc les histoires de Gédéon, Samuel, David, etc… J’ai trouvé ces histoires sur le site suivant : https://bibleforchildren.org/languages/french/stories.php . J’ai choisi ce support car c’est ce qui parlait à mon enfant à cette époque. Il existe de nombreuses ressources aujourd’hui qu’elles soient audio, vidéo, images. Il ne faut pas hésiter à faire le tour et à en tester plusieurs qui seront adaptés à vos enfants ainsi qu’à votre famille. Pour la petite histoire il avait fini par apprendre à lire avec cette Bible.

Lorsqu’il a été un peu plus grand, on a pu passer à la vraie Bible mais tout en gardant les moyens d’apprentissage qui étaient adaptés à son âge. On ne lisait que quelques lignes, 5 maximum. Puis on coloriait un verset qu’il pouvait garder en lien avec notre lecture. Tout cela ne durait que 10-15 min

Puis quand il a eu 6-7 ans comme il savait lire et écrire c’est lui qui écrivait son verset. Nous avions un petit classeur de versets où on les rangeait. Chaque samedi matin nous avions notre temps de lecture de la Bible avec bricolage ou écriture du verset.

Mamendé T.