Musulman, mon prochain

L’islam est désormais la 2ème religion en France, après le christianisme. Pour la plupart d’entre nous, les personnes de confession musulmane sont donc notre « prochain » (Marc 12.31).

Cet article a pour but de t’aider à partager l’évangile avec eux !

Trouver des ponts

Le Coran a repris plusieurs récits bibliques, sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour présenter le message de l’évangile :

Adam et Eve ont péché, et Dieu leur a fourni l’habit qui a couvert leur honte (contrairement à l’habit de feuille qu’ils s’étaient confectionné, et qui peut évoquer nos « bonnes actions »).

Abraham s’apprêtait à sacrifier son fils (sans entrer dans le débat Isaac ou Ismaël) mais c’est Dieu finalement qui a trouvé un bouc pour le sacrifice.

Dieu a fourni un moyen de salut à Noé, par le moyen de l’arche, etc.

Enfin, un survol du Coran permet de se rendre compte du nombre de fois où il est parlé de Jésus, et de remarquer les qualités remarquables qui lui sont attribuées. Le Coran parle notamment de Jésus comme étant la Parole de Dieu.

Le message important à faire passer est que

  1. l’homme est pécheur
  2. ses bonnes œuvres ne sont pas suffisantes (dans la « balance » du jugement, les bonnes actions ne pèseront jamais assez lourd pour correspondre à la sainteté de Dieu)
  3. c’est Dieu qui fournit ce qui vient couvrir notre péché : Jésus.

Connaitre les principaux points de blocage

Il ne faut certes ne pas s’enliser à répondre à toutes les objections des personnes musulmanes, et finalement ne parler que du Coran dans un débat d’idées. Cependant, certains points sont de véritables blocages : comment Dieu peut-il avoir un Fils, la Trinité est du polythéisme etc. Il est parfois nécessaire de lever ces blocages. Des ressources à la fin de l’article te donneront des réponses précieuses.

Expliquer que nous ne sommes pas de « bonnes personnes »

Un chrétien racontait qu’après avoir passé de nombreuses années dans un village d’un pays musulman, l’imam est venu le voir en lui disant : je vois que tu es une bonne personne. Tu es digne d’être musulman.
Ce témoignage montre que notre attitude ne suffit pas.

Nous pouvons être de « bonnes personnes », mais si nous n’expliquons jamais clairement que c’est par Jésus que nous pouvons nous comporter de manière juste et avoir de l’amour, du pardon, alors notre témoignage risque d’être peu clair. La gloire risque de nous revenir au lieu de revenir à Dieu qui a changé notre coeur et nous transforme par son Esprit !

Cette réflexion est vraie pour toutes nos relations. Elle est d’autant plus importante dans nos contacts avec des personnes musulmanes car nous pouvons avoir les mêmes objectifs : l’hospitalité, la générosité etc. Mais les chrétiens font cela parce qu’ils sont sauvés, et non pour être sauvés. Ils le font car l’Esprit Saint agit en eux, et non parce qu’ils font des efforts. Cela nous pousse aussi à la réflexion sur notre propre vie, nos propres « efforts ». Souvenons-nous que notre rôle, c’est de rester connectées au cep, Jésus, et que c’est lui qui nous donne la sève, qui produit naturellement du fruit !

Avoir une attitude adaptée

  • créer une relation, rendre service, est souvent nécessaire pour gagner la confiance, et pouvoir présenter le message de l’évangile.
  • montrer la crainte que l’on a de Dieu dans sa vie personnelle (respect du mariage, sobriété, pudeur…). Cela parce que les personnes de confession musulmane peuvent parfois associer l’Occident, lié à une certaine dépravation, et le christianisme.
  • montrer de l’intérêt à son interlocuteur, en posant des questions sur ses croyances. E. M. Hicham explique très bien l’intérêt de cette démarche dans cet article.
  • montrer le respect que l’on a pour la Bible. Dans leur conception, il faut même montrer du respect au livre lui-même, qui ne doit pas être abimé ou anoté. Il est important aussi de montrer que tout ce que l’on croit se trouve effectivement dans la Bible !

Expliquer d’où vient notre paix

Même le « meilleur musulman » n’affirmera pas qu’il est sûr d’aller au Paradis. Et il va penser que tu es très orgeuilleux si tu es sûre de ton salut ! Mais ta paix est un grand témoignage : tu sais que Jésus a tout accompli (Jean 19. 30, Apocalypse 21. 6), que tes bonnes actions ne seront pas pesées dans la balance, car ce qui compte, c’est ta confiance dans l’oeuvre de Jésus à la croix. Il est donc très important d’expliquer d’où vient ta paix : de la perfection de l’Agneau de Dieu, dont le sang efface les péchés de ceux qui croient.

Présenter l’évangile à des enfants d’arrière-plan musulman

Il y a peut-être des enfants d’arrière-plan musulman dans ton voisinage, dans ton club biblique. Voici quelques clés pour eux.

Montrer Dieu dans nos attitudes

Notre manière d’être est très importante car par elle ils vont découvrir peu à peu à travers notre attitude les attributs du Dieu auxquels nous croyons. On représente la nouvelle notion de Dieu pour eux ! Il faut donc leur montrer de l’amour et de l’intérêt. Il est important aussi de tenir parole, qu’il s’agisse des récompenses ou des disciplines, pour montrer que notre Dieu est un Dieu qui tient ses promesses.

Être patient

Un missionnaire dans un pays musulman expliquait comment il travaille auprès des enfants. Ce qui est surprenant, c’est qu’il ne les encourage pas à parler de leur foi à leurs parents, ni même à se détacher de leurs pratiques religieuses, tant qu’ils dépendent encore d’eux. Une fois qu’ils s’éloignent de leur famille pour leurs études et que leur foi est plus affermie, alors ils peuvent davantage en parler. Ils seront plus à même de supporter d’éventuelles réactions hostiles. La conversion d’un enfant d’arrière-plan musulman ressemble davantage à un cheminement, certaines barrières tombent peu à peu.

Quelques ressources très utiles :

À découvrir : une appli mobile de cours bibliques

Et si ton téléphone te permettait de mieux connaître la Bible ? À tout moment de la journée, cette nouvelle appli te permet de grandir dans la compréhension de son message, en validant tes connaissances avec des quiz. Simple et ludique, cette appli promet une récompense à chaque utilisateur qui termine un niveau, pour motiver les troupes !

Les trois niveaux proposent des cours bibliques de difficulté croissante. De nouveaux cours bibliques seront aussi ajoutés dans les prochains mois.

Gratuite, légère, elle fonctionne hors ligne après téléchargement ! Plus d’excuse pour ne pas étudier la Bible 😉

Lien de téléchargement (android uniquement) : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.ubn.clb&pli=1

Retrouve cet article qui en parle : https://www.infochretienne.com/articles/etudier-la-bible-aussi-simple-quune-appli/

ainsi que leur site : https://comprendrelabible.app/

À découvrir : un magazine chrétien pour enfants !

Peut-être as-tu déjà cherché des livres, des magazines ou d’autres supports chrétiens pour tes enfants, tes neveux, leurs copains ? Ou des parents t’ont demandé quelque chose d’accessible pour les petits, d’attrayant, facile à transporter et à donner ? À ce propos, je voudrais te parler de PAR LA MAIN

“Jésus appela les enfants et dit: “Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent” (Luc 18. 16)

“Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 4)

C’est un travail d’équipe comprenant des auteurs, des correcteurs, des
illustrateurs, des techniciens en informatique et autres. C’est le fruit d’une étroite collaboration entre des chrétiens bénévoles de différents pays qui désirent faire connaitre le message de l’évangile et mettre les enseignements de la Bible à la portée des enfants de 6 ans et +, sans prosélytisme. Chacun participe en donnant de son temps et de ses compétences. C’est un bel exercice pratique de travail collaboratif dans l’Eglise !

Sur le site internet par-la-main.com , tu peux trouver :

Tu peux les Lire et les télécharger GRATUITEMENT sur le site ou
commander les trois premières années sous forme d’un album en papier
glacé : Volume 1 , Volume 2 et Volume 3

Au bout de 6 ans de publications mensuelles par internet, nous nous sommes rendus compte que la voie électronique n’était pas très adaptée pour toucher les enfants et leurs parents.Il nous a semblé plus approprié de proposer le même type de contenu, en plus élaboré, sur un support papier. Il s’agira d’un abonnement pour 3 numéros par an à commander ICI

Cela permettra de pouvoir distribuer un numéro facilement, le donner
pour l’anniversaire d’un enfant, à des parents, à un cours biblique, etc.
Cette évolution a vu le jour début 2023. J’espère qu’elle permettra à
davantage d’enfants de connaître Jésus et d’avoir une relation vivante avec
Lui !

Si tu as à cœur l’évangile annoncé aux enfants,
que tu cherches comment servir Dieu en utilisant
tes/ton don(s) d’illustratrice, d’informaticienne, de
créatrice, d’écrivaine, de pédagogue, de webmaster,
d’infographiste, … je te propose de m’envoyer un message
par le biais de ce site (site.legrenier@gmail.com) pour
que je puisse te parler plus précisément du projet !

“Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et il dit: “Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi” (Luc 10. 21)

“Il prit un petit enfant, le plaça près de lui” (Luc 9. 47)

Peut-être as-tu connaissance d’autres initiatives à destination des enfants? Partage-les en commentaires!

Marguerite

Conseils pour des jeunes sœurs

Hey toi ma toute belle, je sais on ne se connaît pas, mais j’aimerais te laisser ces quelques notes pour encourager ta vie de foi :

  • En tant que chrétienne, on nous a toujours enseigné de se garder pure et chaste pour le mariage. Même si moi je n’ai pas pu atteindre ce but sache que je t’encourage sur cette voie. Je ne veux pas attirer ton attention sur ce point, tu le sais déjà. Les femmes mariées peuvent témoigner que l’union à un homme dans le cadre du mariage, est quelque chose de très beau. L’acte sexuel, mais aussi la vie ensemble, la prière ensemble, la prise de décision ensemble…
    Mais je veux aussi que tu retiennes que l’homme de ta vie va souvent te décevoir. Les femmes mariées peuvent aussi en témoigner !
    Mais même sans être mariée, on se connait soi-même, et on voit bien que ceux qui nous sont proches changent facilement ! Tu as sûrement été déjà déçue dans une relation amicale, et c’est normal, car le seul Ami vraiment fiable, c’est Jésus ! C’est beau d’avoir une relation profonde avec quelqu’un qui ne change pas, qui ne déçoit pas. Que ta joie reste et demeure Christ, même quand tu seras mariée. Cette priorité te gardera de tomber dans le piège de faire de ton mari une idole en plaçant ton bonheur en lui (Jérémie 17. 5).

  • Je veux aussi que tu saches que tu es belle et que tu ne dois jamais te fier à ce que les réseaux sociaux montrent. Tout ce que Dieu fait est bon ; ce qui est important c’est sa parole et comment il te voit.
  • Je veux aussi que tu saches que servir n’est pas la clé pour aller au paradis. Il est le résultat de ton amour et ton obéissance à Dieu, une fois que tu as cette relation Père/fille avec lui. Ton salut est en Jésus Christ (Ephésiens 2. 8-9 « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies ».)

  • Je veux aussi que tu retiennes que peu importe l’épreuve que tu vas traverser dans ta vie, elle passera, car rien n’est éternel ici bas. La seule chose qui ne va ne jamais changer c’est la parole de Dieu (Matthieu 24. 35 : « Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront jamais »).
  • Je veux que tu réalises que les décisions que tu prends doivent dépendre uniquement de ta relation avec ton Dieu. Même s’il ne faut pas mettre de côté les conseils des autres chrétiens, le plus important est de cultiver ta relation avec Dieu, pour que le Saint-Esprit puisse agir (Ephésiens 3. 16 « que Dieu vous accorde […] d’être fortifiés avec puissance par son Esprit dans votre être intérieur »). 

  • Cependant, « Mets ta confiance en l’Eternel de tout ton cœur, et ne te repose pas sur ta propre intelligence » (Proverbe 3.5). Demande toujours la volonté de Dieu et ce que Jésus aurait fait à ta place
  • Crois-moi, si tu obéis à Dieu tu auras plus d’impact que celles qui veulent se faire voir. Au Cameroun on a l’habitude de dire « Le sel ne fait pas de publicité contrairement au cube Maggi ». Que ta bouche soit un canal de bénédiction et de sagesse au nom de notre Seigneur Jésus Christ.
  • Tu es une lettre écrite même si tu n’es pas connue sur les réseaux sociaux (2 Corinthiens 3 : 2-3). Je me rappelle que récemment une de mes tantes m’a dit qu’une jeune fille au Cameroun a cru en Dieu car elle voulait découvrir cette passion que j’avais pour Christ. J’étais choquée mais à cet instant j’ai compris ma responsabilité pour d’autres âmes et j’ai réalisé combien mon attitude est importante pour être un poteau indicateur qui oriente vers le Seigneur Jésus.

  • Je veux que tu comprennes que la pudeur est la plus belle des parures devant Dieu. Je sais ce n’est pas évident de trouver des habits décents de nos jours. Je t’encourage aussi à prendre soin de toi, par respect pour le corps que Dieu t’a donné. Un autre article a été écrit pour t’encourager sur ce sujet.
  • Je veux que tu réalises que la moisson est grande et que chaque jour tu dois demander à Dieu ce qu’Il attend de toi. Il y a tant à faire et chacun a sa participation à donner (1 Corinthiens 12 : 14 « Un corps n’est pas constitué d’un membre ou d’un organe unique, mais de plusieurs. »)
  • Sache que si tu recherches le royaume des cieux tout te sera donné en plus. Est-ce que tu as peur de ne pas être cette femme de proverbes 31 ? Ne t’inquiète pas, tu vas faire tes erreurs (c’est ton expérience et d’autres vont en profiter) c’est vrai mais Il est là pour t’aider.

Il y a tant à dire mais n’oublie jamais que cette terre n’est pas ta demeure.

Et pour finir : sois un modèle (même dans les détails), attache toi à la prière, à l’exhortation, à la lecture et à l’enseignement (1 Timothée 4 : 12 « Efforce-toi d’être un modèle pour les croyants par tes paroles, ta conduite, ta foi et ta pureté. »).

Sois bénie douce amie et que Dieu soit ton Seigneur pour les siècles des siècles, Amen !

Leaticia Djonkou

Accompagner une famille en post partum

L’arrivée de nos jumelles a ouvert une période nécessairement érintante. Quelques mois plus tard, nous nous souvenons de notre extrême fatigue, des aller-retours la nuit, quand l’une réveille l’autre … mais nous avons aussi le souvenir d’une famille de Dieu mobilisée pour nous aider à traverser ces premiers mois, l’amour de Dieu à l’oeuvre par le moyen de plusieurs chrétiens de notre entourage.

J’aimerais témoigner dans cet article de la manière dont ces chrétiens ont appliqué de manière concrète les nombreux versets de la Bible qui nous appellent à prendre soin les uns des autres.

« Portez les charges les uns des autres, et ainsi accomplissez la loi du Christ ». ‭‭Galates‬ ‭6. 2‬

« Que les membres [du corps de Christ] aient un égal soin les uns des autres. » 1 Corinthiens 12. 25

Le post partum se décrit officiellement comme les 3 premiers mois après la naissance d’un enfant. Malgré tout, pas mal de spécialistes (notamment les kiné et sage-femme qui voient les mamans pour la rééducation après grossesse) disent qu’il faut en réalité bien 9 mois pour se remettre de la grossesse et de l’accouchement, et retrouver son corps et son équilibre hormonal (et éventuellement son sommeil!). C’est dire !! 

Avoir un enfant est un évènement complètement bouleversant : c’est bien d’en avoir conscience, même si on n’a pas d’enfants ; et de s’en rappeler, si les nôtres sont déjà grands, pour prendre à coeur ces familles en post-partum.

La règle d’or pour accompagner une famille en post partum est certainement celle-ci : être présent tout en restant discret.
La famille a besoin de repos, et pas forcément d’un défilé d’amis qui viennent voir le bébé tout frais. 

Quelle maman n’a pas pensé: “Oui il est mignon, oui tu as envie de le voir, mais là moi j’étais en train d’allaiter, et je ne suis pas à l’aise de le faire en public!”, ou bien “J’avais enfin 5 minutes pour prendre une douche parce qu’il vient de s’endormir et je dois discuter avec toi!” en voyant arriver des visites à la maternité ? Ce n’est d’ailleurs pas à la maternité que l’on peut vraiment aider la famille, mais à partir du retour à la maison.

Il ne faut donc ne pas s’imposer, mais se rendre disponible si besoin ! 
Et en tant que maman, il faut savoir dire non aux visites si on a besoin d’être juste en famille, mais il faut aussi savoir accepter l’aide qu’on nous propose ! Il faut même apprendre à demander de l’aide. Ce n’est pas instinctif dans notre société individualiste qui sous-entend qu’on n’a pas besoin des autres et qu’on doit assumer tout ce qu’on entreprend. Mais nous qui faisons partie de la famille de Dieu, nous savons que nous faisons partie d’un corps, et que nous avons donc besoin les uns des autres, ce n’est pas une honte! Et puis demander de l’aide provoquera peut-être le déclic chez quelqu’un de bien disposé mais trop timide pour proposer…

Voici quelques exemples d’aides que l’on a eues à la naissance de nos jumelles qui nous ont fait énormément de bien. On en sera toujours reconnaissants ! 

  • Les prières pour notre famille.
  • L’écoute. Une maman peut rencontrer des difficultés avec le bébé, elle ne sait pas forcément comment faire si c’est le premier.. Ecoutez-la vous parler de ses besoins, ses doutes, ses peurs ! Encouragez-la, valorisez-la dans son nouveau rôle ! Elle en a énormément besoin. Petit aparté sur le baby blues: Beaucoup de femmes passent par là (moi y compris!) : les oreilles bienveillantes qui écoutent sans juger, et qui partagent leurs expériences sont très précieuses. 
  • Demander aux parents ce qui leur ferait plaisir, quel est leur besoin pour y répondre au mieux ! 
  • Apporter des petits plats à volonté pour leur éviter de cuisiner. Rien de mieux qu’un repas “all-inclusive” préparé avec amour et amené directement à la maison, chaud et tout prêt dans les assiettes ! On a tellement apprécié !! (@Coco si tu me lis!! 😉 ) 
  • Une petite garde, même courte, peut s’avérer bienfaisante ! La maman peut sortir prendre l’air, prendre une douche, dormir.. 
  • Une garde d’une soirée pour permettre aux parents de sortir en amoureux
  • Si vous vous sentez, peut-être quand le bébé est un peu plus grand: Proposer aux parents de se lever la nuit pour prendre le relais (s’il faut donner un bib par exemple, ou seulement le bercer)
  • Aller donner un coup de ménage dans la maison: ce n’est pas forcément prioritaire quand on n’a pas le temps, mais pourtant ça fait toujours du bien d’être au propre!
  • S’il y a des enfants plus grands à la maison: leur proposer une activité pour les sortir et leur montrer de l’attention, rien qu’à eux ! 
  • Proposer aux parents de leur faire des courses, que ce soit pour les repas ou tout ce qui peut s’avérer utile ! 
  • Proposer un moment de sport avec le papa, (en attendant que la maman se remette) ça fait toujours du bien! 

Quel bonheur de recevoir une aide « à propos » au moment où l’on en a besoin ! 

Bon, maintenant, y’a plus qu’à attendre un nouveau venu dans une famille !! 😉 

Maryn

Découragement

Le célèbre prédicateur et évangéliste anglais du XIXe siècle, Charles Spurgeon, avait ces mots :

« Il existe sans doute, ici et là, des hommes de fer, qui ne semblent pas affectés par les éléments, et pourtant, la rouille les menace certainement eux aussi ». 

Il voulait souligner que même les chrétiens en apparence fortsstables, sont susceptibles de connaître des épisodes de découragement.
Le découragement peut toutes nous affecter, à divers moments de notre vie chrétienne. 

Mais ce constat devrait nous motiver à combattre le découragement par les moyens spirituels que Dieu nous donne, et à chercher à encourager nos frères et sœurs dans la foi qui seraient découragés.

Lorsque le découragement s’empare de nos cœurs, nous pouvons …

–    Prier Dieu, simplement, courtement s’il le faut, et peut-être sans paroles « L’Esprit intercède… » (Romains 8.26). Lui demander de nous venir en aide.

– Se prêcher à soi-même en lisant des Psaumes et en chantant des cantiques : « Voici ce que je veux repasser en mon coeur, ce qui me donnera de l’espérance. » (Lamentations 3. 21)

– Lire et méditer sur un passage des Écritures qui nous révèle un Dieu qui relève, qui guérit, qui fortifie, qui s’approche, qui écoute.

–    Méditer sur la Résurrection (c’est puissant !)

–    Chercher la communion avec d’autres croyants. « Le fer s’aiguise par le fer et un homme ranime le visage de son ami » (Proverbes 27. 17). 

Lorsque le découragement s’empare du cœur d’un frère ou d’une sœur en Christ, voici quelques suggestions:

L’expression d’une souffrance n’est pas forcément l’expression d’une demande ; quand une personne est en détresse, l’écoute et la prière sont souvent les moyens les plus efficaces que nous avons pour l’aider.

– La personne découragée se sent souvent seule. Il est important de se montrer présent, que ce soit en « virtuel » à cause des restrictions actuelles, ou en chair et en os. Ne pas hésiter à lui dire/écrire : « Je suis là. Je pense à toi. Je prie pour toi. »

–    Demander si on peut prier avec / pour elle. Peut-être ne sera-t-elle pas à l’aise au départ, mais cela pourrait aussi être le point de départ d’une relation plus approfondie. S’engager à prier dans la durée pour cette personne, pour ses besoins. 

– Selon les personnes, lire un extrait biblique, un livre ensemble, chanter, se promener, partager un repas ou une activité peut s’avérer encourageant.

–    Envoyer un sms, un e-mail, une petite lettre/carte, un dessin d’enfant, un verset bien choisi, pour faire du bien à ce frère ou à cette sœur. 

Nous pouvons inclure nos enfants dans ce service

Nos enfants peuvent être de vrais vecteurs d’encouragement dans la vie d’autres croyants ! N’hésitons pas à les impliquer pour prier pour tel ami, ou lui envoyer une petite carte ou un dessin, si cela s’y prête. Demandons-leur s’ils connaissent une personne qui aurait besoin d’encouragement. Ils peuvent se montrer très compatissants, et créatifs dans leurs idées pour encourager !

J. F (auteur invitée)

Le découragement dans le service

Le découragement dans le service peut avoir plusieurs causes : l’absence de résultats visibles, des doutes sur l’utilité de ce service, une remarque qu’on nous a fait …

Récemment j’ai été encouragée par une personne qui a longtemps travaillé pour répandre l’évangile, sans résultats visibles. Voici quelques perles de sagesse de la Bible qu’il m’a rappelé.

D’autres ont travaillé

Je vous ai envoyés moissonner ce que vous n’avez pas travaillé; d’autres ont travaillé, et vous êtes entrés dans leur travail (Jean 4. 38).

Jésus parle ici des prophètes qui ont annoncé la venue de Christ : ils ont travaillé, et n’ont pas moissonné (1 Pierre 1. 10-12). Jésus reconnait dans ce passage la valeur de leur travail.

Combien de tours encore ?

Le peuple d’Israël avait déjà fait 6 fois le tour de Jéricho, pendant 6 jours. Le 7ème jour, ils ont dû encore en faire 7 fois le tour. Le frère m’a fait remarqué qu’au 12ème tour (sur 13 si on compte bien ;)), pas une seule petite pierre de la muraille n’avait bougé. Mais lorsque Dieu intervient, au 13ème tour, l’immense muraille s’écroule d’un coup.

Le travail dans le cœur des croyants, et plus encore dans le cœur des non croyants, peut être long, et sans résultat visible. Pourtant Dieu agit par notre moyen pour amener une transformation, jusqu’à ce que les murailles du cœur cèdent et que la personne abandonne sa volonté à Dieu.

« Le matin, sème ta semence, et, le soir, ne laisse pas reposer ta main; car tu ne sais pas ce qui réussira, ceci ou cela, ou si tous les deux seront également bons. » (Écclésiaste 11. 6)

Un autre célèbre prédicateur et évangéliste, américain cette fois, et du XXème siècle, Billy Graham, avait ces mots, qui nous encouragent:

« Dieu ne récompense pas la fécondité, mais la fidélité »

Une prière diagnostic

Dieu n’attend pas de ses serviteurs des résultats visibles et chiffrables, comme dans le monde du travail. Les autres croyants ne devraient d’ailleurs pas non plus mettre une telle pression sur les épaules de qui que ce soit. Tout cela ne veut pas dire qu’il faut s’entêter dans un service, ou une manière de faire, qui visiblement ne fonctionne pas.

Je peux me placer devant Dieu dans la prière, pour lui demander si c’est bien lui qui m’a confié ce service dans lequel je me suis engagé, et si ma manière de faire est appropriée. Ce serait un sujet en soi, mais nous pouvons nous rappeler que Paul s’est fait « tout à tous », s’est adapté à ses interlocuteurs, a eu une réflexion sur la manière adaptée de se comporter et de parler en fonction du public visé, public qu’il s’était nécessairement efforcé d’apprendre à connaitre.

Abandonner à Dieu les résultats

Une fois que Dieu a renouvelé notre conviction que le travail que nous accomplissons est bien son travail, que nous ne faisons que le rejoindre là où il travaille déjà, nous pouvons être paisibles quant aux résultats. Si le découragement survient alors, nous pouvons le rejeter comme étant lié à notre moi, déçu de ne pas être valorisé par ce travail !

Confions-lui notre besoin de voir du fruit

Il se souvient que nous sommes humains et que nous avons besoin d’encouragement. Il saura lever un coin du rideau pour nous montrer quelques fruits de ce travail.

Anaïs

Être un témoin et une lumière auprès de ses voisins

J’ai une responsabilité spéciale de prendre soin et faire du bien à ma famille, puis à la famille de la foi, puis plus largement à mon prochain. Et mon voisin est sans doute mon premier prochain! En tous cas le plus proche géographiquement, puisque je le croise dans ma rue et dans mon quartier.

Allons-nous vivre de manière juxtaposée en se disant tout juste bonjour quand on va chercher son courrier?

Pour briser la glace, mieux vaut s’y prendre tôt; mais ce n’est jamais trop tard! J’aime me présenter à tous mes voisins quand j’emménage. C’est en fait très facile de sonner pour dire : « bonsoir, excusez moi de vous déranger, je suis votre nouvelle voisine, je voulais juste me présenter… » et à ma grande surprise, de tout mon petit speech que je m’étais répété dans ma tête pour combattre le stress, je n’ai jamais pu dire beaucoup plus, car je suis tout de suite interrompue par une réaction positive : on est agréablement surpris de la démarche, on me souhaite la bienvenue, on me demande mon prénom, depuis combien de temps j’habite là … et que c’est une bonne idée!

Petit conseil pratique : une fois la porte d’entrée refermée je note sur mon portable les prénoms – ça peut faire un peu Big Brother, mais d’expérience, si je ne note pas, le lendemain j’ai tout oublié. Et j’aime m’en rappeler pour pouvoir dire dans 2 semaines ou 2 mois: « bonjour Gertrude » quand je la verrai dans la rue ou « bonsoir Romuald » si on se croise à la boulangerie.

Une fois ce premier pas fait, j’invite les voisins qui me paraissent le plus « faciles » à recevoir chez moi. Ceux de mon âge, ou qui ont la même configuration familiale, ou qui ont été les plus enthousiastes quand je me suis présentée… le but étant de passer une bonne soirée, avec des sujets de conversation qui ne soient pas stratosphériques. Evidemment si ça vient sur le tapis, je pourrai parler de ma foi, mais d’abord je cherche à les connaître, à m’intéresser à eux.

Petit conseil pratique : pour la première fois, prévoir un petit apéro, tranquille sur le canapé. Ce sera beaucoup moins stressant, pour vous et pour eux, qu’un dîner à table avec entrée plat dessert… un apéro c’est souvent plus court et plus détendu, et s’ils veulent écourter, il y a le prétexte de devoir rentrer manger!

Une autre étape peut être de profiter de Noël pour refaire le tour de tous les paliers et distribuer un calendrier biblique. Soit en fin soit en début d’année : pour souhaiter des bonnes fêtes ou pour demander si les vacances se sont bien passées… Les gens sont toujours touchés qu’on pense à eux, qu’on leur offre un petit calendrier… les refus sont rares, et même s’ils existent, ils ne tuent pas!

Après dans le quotidien, les petites attentions seront un beau témoignage, mais elles ne seront possible que si un lien s’est un minimum créé. Inviter les enfants des voisins à venir jouer avec les vôtres, tondre la pelouse de la vieille dame, cuisiner un gros plat de lasagnes pour le couple qui vient d’avoir un bébé… Ces soins rendront également davantage gloire à Dieu si ceux qui vous voient vivre savent que vous êtes chrétienne, sinon la gloire risque de vous revenir à vous, et ce n’est pas le but 😉

Pour entretenir une vie de voisinage dynamique il faut être prêt à aider, mais aussi à demander de l’aide. Sonner parce qu’il me manque un œuf ou du beurre pour le gâteau en cours (quitte à mettre une part de côté pour le voisin qui m’aura dépanné), apporter ma plante d’intérieur qui risque de mourir pendant mes vacances pour qu’un voisin l’arrose pendant mon absence, demander du fil à ma voisine parce que je n’ai pas la bonne couleur en stock… Les gens sont souvent contents d’aider, et on peut les remercier chaleureusement, demandant que Dieu les bénisse.

Toutes ces petites choses nous aideront à aimer davantage nos voisins et à plus prier pour eux!

Marianne F

Je suis contente pour toi !

Il est une idée répandue sur les femmes : nous nous regardons du coin de l’oeil, nous nous comparons, nous nous rassurons sur notre propre valeur par opposition aux autres… Nous peinons parfois à nous réjouir pour les autres, ou à compatir avec elles… Le bonheur des unes fait-il le malheur des autres ?

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19. 18)

« Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent et pleurez avec ceux qui pleurent »(Romains 12. 15)

Tant pis pour ces versets ?

Non, nous ne pouvons décidemment pas nous satisfaire de ce tableau.

Une histoire de la Bible

Dieu accorde à Pénina de pouvoir avoir des enfants, et dans sa souveraineté, il ne permet pas cela pour Anne, la seconde femme d’Elkana. (1 Samuel 1)

Dieu permet une grande épreuve pour Anne. Elle n’a pas d’enfant alors qu’elle désire vraiment en avoir. Mais en plus elle voit tous les jours dans sa maison l’autre femme de son mari serrer ses enfants dans ses bras. Pour couronner le tout, cette Pénina est odieuse avec elle en remuant toujours le couteau dans la plaie. La Bible précise même l’objectif de Pénina : « la pousser à l’irritation ». Elle était donc en cela une occasion de chute pour Anne, qui était d’autant plus tentée de se mettre en colère, contre Pénina mais aussi contre Dieu qui ne lui donnait pas d’enfant.

Si Dieu permet une épreuve dans la vie d’un croyant, il veut aussi lui donner la force de la supporter, sans que nous soyons « poussés à l’irritation », en nous révoltant contre lui. Il a aussi prévu que nos frères et soeurs nous soutiennent dans ces épreuves.

Le second commandement le plus important de la Bible est parfois bien difficile à appliquer. « Aimer son prochain comme soi-même » c’est en effet souhaiter de tout coeur à nos prochains le bien que nous voudrions pour nous-mêmes.

Pénina empêche Anne, par son attitude odieuse, de se réjouir pour elle.
Quand nous recevons une bénédiction, veillons à ne pas faire chuter nos frères et sœurs qui n’ont pas reçu la même chose. Soyons sobres et sensibles à leur situation lorsque nous évoquons bien des aspects de notre vie quotidienne : la famille, l’argent, le mariage, le travail, le logement, les vacances, la santé…

En effet, rapidement, la jalousie, l’envie, montent dans le cœur. Dieu nous appelle au contraire à être contents de ce que l’on a : « J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve » (Philippiens 4. 11), et même à nous réjouir avec ceux qui se réjouissent.

Malheureusement, je suis Anne et Pénina à la fois!

Dans ma mauvaise nature cohabitent une perpétuelle insatisfaite, et une « m’as-tu vue? » bien déguisée. C’est un fait, je serai toujours « plus » (jolie/intelligente/rigolote/attentionnée/pieuse…) que l’une et « moins » (jolie/intelligente/rigolote/attentionnée/pieuse…) que l’autre. Et les sentiments que ces deux attitudes provoquent sont mauvais.

Retenons pour nous que si nous jouissons de bénédictions de Dieu, c’est vraiment par grâce. Prenons l’exemple de Marie : elle aurait pu s’enorgueillir d’avoir été choisie pour mettre au monde le Fils de Dieu! Son état d’esprit est tout autre : « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s’est réjoui en Dieu mon Sauveur, parce qu’il a regardé à l’humble état de son esclave » (Luc 1. 48).

Mais il y a une attitude qui est encore pire que les précédentes : c’est de penser, et promulguer autour de soi, que notre piété ou notre fidélité nous ont permis d’obtenir une bénédiction terrestre.

La personne en face de toi a certainement aussi beaucoup prié. Certainement qu’elle aussi a remis toute sa vie entre les mains de Dieu. Comme Paul, elle a pu supplier le Seigneur plusieurs fois.

Du moment où l’on commence à penser que notre fidélité, nous a acquis une bénédiction, nous perdons de vue sa véritable source, Dieu, et son moteur, la grâce (1 Thessaloniciens 5. 18).

L’éventail des bénédictions de Dieu est très large.

Dieu nous bénit toutes, parce que c’est ce qu’il aime faire. Mais toutes ces bénédictions ne sont pas terrestres.

Il peut par exemple…

  • donner un sentiment particulier de sa présence dans nos vies.
  • nous faire don de sa joie, de sa paix, de son amour.
  • permettre des fruits dans notre service pour lui.
  • nous donner la joie immense de voir une âme se tourner vers lui.
  • rendre un passage de la Bible lumineux, et même nous faire entrer dans ses secrets (Psaume 25. 14).
  • combler un manque affectif et redonner confiance en soi et en lui.
  • rendre l’espérance du ciel vraiment vivante en nous …

Conseils pratiques

Comment faire, alors, si je sais que j’éprouve parfois des sentiments que le Seigneur n’approuve pas, mais que je veux pourtant honorer Dieu dans toute ma vie? C’est bien difficile de contrôler ses pensées et ses sentiments, qui souvent nous prennent par surprise, ou nous prennent de vitesse!

Lorsque je me compare à quelqu’un, je peux :

  • Confesser la jalousie ou le mépris, l’envie ou la suffisance qui me caractérisent.
  • Lister toutes les bénédictions que Dieu m’accorde, pour toujours avoir à l’esprit sa grâce et sa générosité envers moi, et ainsi cultiver un esprit de reconnaissance qui me gardera, soit de vouloir plus, soit d’étaler ce que j’ai.
  • Développer ma vie de prière. Philippiens 4,7 nous promet que la communion avec Dieu gardera nos pensées dans le Christ Jésus. Nos pensées seront alors pures. La suite du passage nous dit « que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » Nous pouvons être actives pour faire taire une pensée et s’adonner à d’autres.
  • Nous pouvons nous encourager à prier pour celles qui nous entourent. Prier en particulier pour le bien d’une personne qui nous agace ou nous fait du mal nous permettra de voir notre coeur être transformé jusqu’à chercher véritablement son bien.

 Un cœur paisible est la vie du corps, tandis que l’envie est la carie des os.
Proverbes 14. 30

N’hésite pas à partager ton témoignage sur ce sujet pour enrichir cet article ! (site.legrenier@gmail.com)

Vitrines d’évangélisation (3)

Motivées par les vitrines d’évangélisation proposées par Magali ici, nous avons imaginé une vitrine thématique pour Noël.

On vous partage les supports que l’on a créés !

Vous trouverez ici le tuto pour réaliser les étoiles de la vitrine.

Marine et Christine

Tu peux aussi jeter un œil à l’article de Marine à ce sujet 😉

Tu as à coeur de saisir l’occasion de Noël pour annoncer l’évangile ?

Voici du matériel d’évangélisation créé pour l’occasion par Croire et voir

ici

Belles fêtes de fin d’année à toutes !

Si on vous dit « servir le Seigneur… »

“Oh mais je suis trop jeune” 

FAUX ×

Exemple de LA SERVANTE DE NAAMAN

2 Rois 5 v. 2 à 4

“Les Syriens […]- avaient amené captive du pays d’Israël une petite fille, et elle servait la femme de Naaman. Et elle dit à sa maîtresse : Oh, si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie ! Alors il le délivrerait de sa lèpre. »

On a ici l’exemple d’une petite fille qui avait osé parler du prophète à la femme de Naaman ; est-ce que nous, nous osons parler du Seigneur autour de nous ? On n’a pas besoin de connaître la Bible par coeur, de partir très loin dans un autre pays ou d’être plus âgée ; comme la jeune servante on peut parler du Seigneur dans notre entourage, peu importe notre âge ! 

“Je n’ai pas le temps, j’ai trop de travail”

FAUX ×

Exemple de LYDIE  

Actes 16 v. 14

“Et une femme nommée Lydie, marchande de pourpre de la ville de Thyatire, qui servait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle fût attentive aux choses que Paul disait.”

Tu as peut être un travail prenant, un emploi du temps très chargé, la maison à tenir et tu ne vois pas comment en plus tu pourrais servir le Seigneur. Pourtant nous avons ici l’exemple d’une femme qui gère ses priorités puisqu’on voit qu’elle travaille (elle est dans le commerce, domaine stressant et prenant sans doute) mais trouve quand même le temps d’écouter et de servir Dieu.

“Hospitalité, partage, entraide”

VRAI ✓

Exemple des FEMMES de LUC 8 v. 3 

“Et Jeanne, femme de Chuzas intendant d’Hérode, et Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens”.

Le Seigneur prend soin de nous et nous donne des biens matériels (un logement, une voiture…). Est-ce qu’on les utilise pour notre propre bien-être égoïste ou est-ce qu’on les met au service de notre Maître en en faisant profiter d’autres ? Par exemple en conduisant une personne âgée de l’église au culte le dimanche matin ou en mettant à disposition ton jardin à des enfants qui n’en ont pas…

Exemple de MARTHE 

Jean 12 v. 1 à 3

“Jésus […] vint à Béthanie […] On lui fit donc là un souper ; et Marthe servait”

Tu peux aussi pratiquer l’hospitalité comme Marthe qui a servi un repas au Seigneur et à tous ses disciples, malgré l’imprévu, et a pris soin d’eux.

“Je peux mettre mes talents au service du Seigneur.”

VRAI ✓

Exemple de DORCAS 

Actes 9 v. 36 et 39

“Or il y avait à Joppé une femme disciple, nommée Tabitha, qui, interprété, signifie Dorcas ; elle était pleine de bonnes œuvres et d’aumônes qu’elle faisait […] et toutes les veuves vinrent auprès de lui (Pierre) en pleurant, et en montrant les robes et les vêtements, toutes les choses que Dorcas avait faites pendant qu’elle était avec elles”.

En effet peut être que Dieu t’a donné des talents, des facultés ou des capacités ;  tu peux les mettre au service du Seigneur comme Dorcas avait mis son talent de couturière à Son service.

EN GROS, SOUVIENS-TOI QUE…

Aucun service n’est trop petit… 

(pas même donner un verre d’eau !) 

Matthieu  10 v. 42

“Et quiconque aura donné à boire seulement une coupe d’eau froide à l’un de ces petits, en qualité de disciple, en vérité, je vous dis, il ne perdra point sa récompense.”

Tout faire pour le Seigneur

Colossiens 3 v. 17 et 23

“Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père […] Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes.”

Matthieu 25 v. 35-36

“Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais infirme, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus auprès de moi […] En vérité, je vous dis : en tant que vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi.”

>>> On espère que l’exemple de ces femmes t’encouragera à Le servir quelque soit ton âge et tes circonstances de vie ! Tu verras, ça en vaut vraiment la peine, nous avons un bon Maître !! 🙂

“Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera”Jean 12 v. 26

Valentine M. et Suzanne P.