Musulman, mon prochain

L’islam est désormais la 2ème religion en France, après le christianisme. Pour la plupart d’entre nous, les personnes de confession musulmane sont donc notre « prochain » (Marc 12.31).

Cet article a pour but de t’aider à partager l’évangile avec eux !

Trouver des ponts

Le Coran a repris plusieurs récits bibliques, sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour présenter le message de l’évangile :

Adam et Eve ont péché, et Dieu leur a fourni l’habit qui a couvert leur honte (contrairement à l’habit de feuille qu’ils s’étaient confectionné, et qui peut évoquer nos « bonnes actions »).

Abraham s’apprêtait à sacrifier son fils (sans entrer dans le débat Isaac ou Ismaël) mais c’est Dieu finalement qui a trouvé un bouc pour le sacrifice.

Dieu a fourni un moyen de salut à Noé, par le moyen de l’arche, etc.

Enfin, un survol du Coran permet de se rendre compte du nombre de fois où il est parlé de Jésus, et de remarquer les qualités remarquables qui lui sont attribuées. Le Coran parle notamment de Jésus comme étant la Parole de Dieu.

Le message important à faire passer est que

  1. l’homme est pécheur
  2. ses bonnes œuvres ne sont pas suffisantes (dans la « balance » du jugement, les bonnes actions ne pèseront jamais assez lourd pour correspondre à la sainteté de Dieu)
  3. c’est Dieu qui fournit ce qui vient couvrir notre péché : Jésus.

Connaitre les principaux points de blocage

Il ne faut certes ne pas s’enliser à répondre à toutes les objections des personnes musulmanes, et finalement ne parler que du Coran dans un débat d’idées. Cependant, certains points sont de véritables blocages : comment Dieu peut-il avoir un Fils, la Trinité est du polythéisme etc. Il est parfois nécessaire de lever ces blocages. Des ressources à la fin de l’article te donneront des réponses précieuses.

Expliquer que nous ne sommes pas de « bonnes personnes »

Un chrétien racontait qu’après avoir passé de nombreuses années dans un village d’un pays musulman, l’imam est venu le voir en lui disant : je vois que tu es une bonne personne. Tu es digne d’être musulman.
Ce témoignage montre que notre attitude ne suffit pas.

Nous pouvons être de « bonnes personnes », mais si nous n’expliquons jamais clairement que c’est par Jésus que nous pouvons nous comporter de manière juste et avoir de l’amour, du pardon, alors notre témoignage risque d’être peu clair. La gloire risque de nous revenir au lieu de revenir à Dieu qui a changé notre coeur et nous transforme par son Esprit !

Cette réflexion est vraie pour toutes nos relations. Elle est d’autant plus importante dans nos contacts avec des personnes musulmanes car nous pouvons avoir les mêmes objectifs : l’hospitalité, la générosité etc. Mais les chrétiens font cela parce qu’ils sont sauvés, et non pour être sauvés. Ils le font car l’Esprit Saint agit en eux, et non parce qu’ils font des efforts. Cela nous pousse aussi à la réflexion sur notre propre vie, nos propres « efforts ». Souvenons-nous que notre rôle, c’est de rester connectées au cep, Jésus, et que c’est lui qui nous donne la sève, qui produit naturellement du fruit !

Avoir une attitude adaptée

  • créer une relation, rendre service, est souvent nécessaire pour gagner la confiance, et pouvoir présenter le message de l’évangile.
  • montrer la crainte que l’on a de Dieu dans sa vie personnelle (respect du mariage, sobriété, pudeur…). Cela parce que les personnes de confession musulmane peuvent parfois associer l’Occident, lié à une certaine dépravation, et le christianisme.
  • montrer de l’intérêt à son interlocuteur, en posant des questions sur ses croyances. E. M. Hicham explique très bien l’intérêt de cette démarche dans cet article.
  • montrer le respect que l’on a pour la Bible. Dans leur conception, il faut même montrer du respect au livre lui-même, qui ne doit pas être abimé ou anoté. Il est important aussi de montrer que tout ce que l’on croit se trouve effectivement dans la Bible !

Expliquer d’où vient notre paix

Même le « meilleur musulman » n’affirmera pas qu’il est sûr d’aller au Paradis. Et il va penser que tu es très orgeuilleux si tu es sûre de ton salut ! Mais ta paix est un grand témoignage : tu sais que Jésus a tout accompli (Jean 19. 30, Apocalypse 21. 6), que tes bonnes actions ne seront pas pesées dans la balance, car ce qui compte, c’est ta confiance dans l’oeuvre de Jésus à la croix. Il est donc très important d’expliquer d’où vient ta paix : de la perfection de l’Agneau de Dieu, dont le sang efface les péchés de ceux qui croient.

Présenter l’évangile à des enfants d’arrière-plan musulman

Il y a peut-être des enfants d’arrière-plan musulman dans ton voisinage, dans ton club biblique. Voici quelques clés pour eux.

Montrer Dieu dans nos attitudes

Notre manière d’être est très importante car par elle ils vont découvrir peu à peu à travers notre attitude les attributs du Dieu auxquels nous croyons. On représente la nouvelle notion de Dieu pour eux ! Il faut donc leur montrer de l’amour et de l’intérêt. Il est important aussi de tenir parole, qu’il s’agisse des récompenses ou des disciplines, pour montrer que notre Dieu est un Dieu qui tient ses promesses.

Être patient

Un missionnaire dans un pays musulman expliquait comment il travaille auprès des enfants. Ce qui est surprenant, c’est qu’il ne les encourage pas à parler de leur foi à leurs parents, ni même à se détacher de leurs pratiques religieuses, tant qu’ils dépendent encore d’eux. Une fois qu’ils s’éloignent de leur famille pour leurs études et que leur foi est plus affermie, alors ils peuvent davantage en parler. Ils seront plus à même de supporter d’éventuelles réactions hostiles. La conversion d’un enfant d’arrière-plan musulman ressemble davantage à un cheminement, certaines barrières tombent peu à peu.

Quelques ressources très utiles :

Quelques idées pour une bonne communion entre soeurs

Lors de notre conversion Dieu nous place dans ce magnifique et mystérieux « corps de Christ » (1 Corinthiens 12. 27), une réalité spirituelle qui a des implications très concrètes : tous les croyants, qui le constituent, sont appelés à l’unité, à la solidarité, à l’entraide (Jean 17. 23, Galates 6. 2).

Comment vivre cela avec les sœurs qui m’entourent ?

La Bible nous invite à prendre soin les unes des autres, à nous encourager mutuellement « chacune par la foi qui est dans l’autre » (Romains 1. 12). Et pour cela, c’est important d’apprendre à nous connaître en discutant ensemble aux sorties de réunion, lors d’invitations, d’occasions spéciales… Soyons particulièrement attentives à celles qui sont « nouvelles » et qui ont besoin d’être accueillies, à celles qu’on ne voit plus beaucoup et qui ont peut-être des problèmes cachés en demandant au Seigneur de nous aider à discerner leurs besoins.

Et puis il y a des services spécifiques auxquels le Seigneur nous appelle plus particulièrement, soit individuellement, soit aussi à quelques-unes.

Lorsque notre cœur est disposé à Le laisser nous utiliser et que nous prions pour cela, Dieu place devant nous des situations précises et nous rend sensibles à certains besoins ; puis par Son Esprit, Il nous donne des idées pour agir concrètement, un pas après l’autre.

Personnellement, c’est comme cela que le Seigneur m’a montré petit à petit des choses à faire pour développer les relations entre sœurs et pour aider des sœurs autour de moi.

Voici quelques situations que j’ai pu vivre 🙂

Il y a déjà bien quelque temps j’ai eu à cœur d’entourer une sœur qui était un peu déprimée, mais je ne savais pas trop comment m’y prendre… Pour faire quelque chose avec elle, je lui ai proposé des petites balades. Marcher, ça permet de parler sans être obligé de se regarder en face, c’est souvent plus facile. Puis j’ai pensé à d’autres qui étaient disponibles et qui pourraient être intéressées et petit à petit, un groupe de Marcheuses s’est mis en place. Bien sûr, il faut un peu d’énergie pour organiser mais c’est vraiment l’occasion d’apprendre à mieux se connaître, et en particulier avec des sœurs qui sont peut-être un peu moins intégrées dans le rassemblement local. D’une fois sur l’autre, et en fonction des personnes présentes, on partage plus ou moins profondément, mais il en résulte toujours du bien !

Dans un autre domaine, j’avais souvent eu envie de prier ensemble entre sœurs mais je n’avais jamais eu le courage de me lancer… J’ai eu l’occasion de faire une formation sur la prière avec des chrétiennes en même temps qu’une jeune sœur du rassemblement. En discutant, on s’est rendu compte qu’on avait le même désir de se retrouver à plusieurs pour prier et c’est comme ça que nous avons commencé de nous réunir à quelques sœurs pendant les réunions d’administration de l’église, dans le but de prier pour les frères. Ça permet de mieux réaliser notre rôle de soutien et aussi de nous impliquer davantage dans les exercices du rassemblement local. C’est également l’occasion de prier pour des personnes qui sont plus fragiles ou qui traversent des difficultés particulières. Combattre par la prière en commun, c’est d’ailleurs un bon moyen pour approfondir les relations. Et c’est toujours un moment de communion qui fait du bien et qui nous booste pour la semaine qui vient !

Actuellement nous sommes aussi en train de mettre en place des moments réguliers de rencontre entre sœurs pour étudier un sujet biblique et nous encourager dans notre foi au quotidien ; c’est très motivant de voir que lorsque le Seigneur nous met un projet à cœur, Il prépare aussi d’autres qui sont partantes !

Dans l’aide plus personnelle, il y a les visites aux sœurs âgées ou isolées, en présentiel quand c’est possible, mais également par téléphone.

J’ai eu l’occasion de m’investir pour une sœur dépendante et sans famille proche, en l’accompagnant dans ses démarches administratives, médicales et autres. Ça n’a pas toujours été facile, j’ai souvent supplié le Seigneur de me remplir d’amour pour elle ! Je me suis parfois sentie un peu à bout, mais cette expérience a été pour moi une bonne école de patience et de compassion ! L’occasion aussi de vraiment mettre en pratique ce verset : « Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur comme pour le Seigneur et non pour les hommes » (Colossiens 3. 23) et d’apprendre à aider sans attendre de la reconnaissance.


J’ai eu besoin de sagesse pour apprendre à poser des limites et garder le recul nécessaire pour ne pas prendre les choses personnellement et toujours me décharger sur le Seigneur. Ce qui m’a beaucoup encouragée, c’est de voir cette sœur comme une perle précieuse qui avait du prix pour le Seigneur et qu’Il nous avait confiée pour que nous en prenions soin. Et Il a toujours répondu en ouvrant un chemin même quand la situation était particulièrement compliquée.

Dans le domaine des relations entre sœurs, j’ai particulièrement à cœur le contact avec les jeunes mamans. Bien sûr il y a l’aide pratique, la garde des enfants etc mais au-delà de ça, il y a un vrai besoin de relation et de partage. C’est une période de la vie où l’on peut se sentir un peu isolée, surtout celles qui ne peuvent pas toujours sortir le dimanche, une période aussi où l’on est beaucoup dans le matériel, souvent la tête un peu dans le guidon, et on n’a pas encore beaucoup d’échanges avec ses enfants petits.

Alors elles apprécient de pouvoir discuter, elles se posent souvent des questions sur l’éducation, sur l’influence de l’école… et ça fait du bien de pouvoir en parler ; ça nous permet aussi de voir que depuis notre temps (même s’il n’est pas si loin !), certaines questions ont évoluées et ça nous maintient à la page ! On peut ainsi mieux prier pour les défis des familles chrétiennes aujourd’hui…

C’est également l’occasion d’encourager en partageant comment le Seigneur nous a aidées avec nos enfants, la façon dont Il a toujours pris soin d’eux (et particulièrement quand nous ne pouvions plus intervenir…) et les réponses qu’Il nous a données dans notre vie de famille. Personnellement, j’ai beaucoup reçu d’une « grande » sœur en Christ qui savait très bien raconter comment le Seigneur était intervenu dans des situations précises avec ses enfants et chaque fois que je repartais de chez elle, j’étais profondément encouragée par rapport aux circonstances que je vivais.

Et puis c’est une bonne occasion de mettre en pratique le verset de Tite 2 qui nous exhorte, nous les sœurs plus âgées, à « instruire les jeunes femmes à aimer leur mari et à aimer leurs enfants », même si on ne sait pas toujours comment le faire et qu’on aimerait souvent plus de sagesse…

Je crois que ça leur fait aussi du bien qu’on prenne du temps pour leurs enfants, qu’on s’intéresse à eux et qu’on cherche à créer du lien avec la plus jeune génération ! D’ailleurs, là c’est un domaine où l’on est souvent payé de retour !

Aider, et se laisser aider…

Récemment le Seigneur a placé sur ma route une chrétienne ukrainienne qui avait prié ce jour-là pour avoir un encouragement et une aide matérielle concrète. Elle était très émue en voyant comment Dieu lui avait répondu au travers de notre rencontre et elle m’a confié : « Normalement, c’était moi qui distribuais des vêtements aux autres… Jamais je n’aurais pensé me retrouver dans cette situation ! »

Cela impliquait pour elle beaucoup de renoncement de devoir accepter à son tour l’aide des autres… mais elle était sûre que le Seigneur avait un but pour elle à travers ces difficultés et elle désirait continuer à aider les autres là où elle serait placée. C’est une rencontre et un exemple que je ne suis pas prête d’oublier !

Personnellement, j’ai dû aussi apprendre à être celle que l’on vient aider et visiter… Je suis très reconnaissante de toute l’aide pratique que j’ai reçue de mes sœurs et aussi des occasions de partage que le Seigneur nous a données :).

Passer « de l’autre côté », prendre conscience de sa fragilité et de son besoin des autres, c’est une grande leçon d’humilité qui peut être très profitable… Qu’est-ce qui peut nous empêcher de dire oui lorsqu’on nous propose de l’aide ? Est-ce qu’il n’y a pas souvent un peu d’orgueil derrière la réponse polie : « Merci, c’est gentil mais ça va aller… » ?


Alors encourageons-nous à accepter de l’aide et même à en demander, ne privons pas les autres de la joie de donner et de rendre service !

Voilà, je voudrais dire que je suis très reconnaissante pour ces relations riches et motivantes que nous pouvons avoir entre sœurs. Le Seigneur nous a confiées les unes aux autres, il nous demande de nous aimer comme Lui nous a aimées, de toujours chercher le bien de l’autre.

Quel privilège de pouvoir l’imiter et de contribuer dans notre petite mesure à l’édification de Son corps en amour (Éphésiens 4. 16) pour Sa gloire !

Une contributrice anonyme

Conseils pour des jeunes sœurs

Hey toi ma toute belle, je sais on ne se connaît pas, mais j’aimerais te laisser ces quelques notes pour encourager ta vie de foi :

  • En tant que chrétienne, on nous a toujours enseigné de se garder pure et chaste pour le mariage. Même si moi je n’ai pas pu atteindre ce but sache que je t’encourage sur cette voie. Je ne veux pas attirer ton attention sur ce point, tu le sais déjà. Les femmes mariées peuvent témoigner que l’union à un homme dans le cadre du mariage, est quelque chose de très beau. L’acte sexuel, mais aussi la vie ensemble, la prière ensemble, la prise de décision ensemble…
    Mais je veux aussi que tu retiennes que l’homme de ta vie va souvent te décevoir. Les femmes mariées peuvent aussi en témoigner !
    Mais même sans être mariée, on se connait soi-même, et on voit bien que ceux qui nous sont proches changent facilement ! Tu as sûrement été déjà déçue dans une relation amicale, et c’est normal, car le seul Ami vraiment fiable, c’est Jésus ! C’est beau d’avoir une relation profonde avec quelqu’un qui ne change pas, qui ne déçoit pas. Que ta joie reste et demeure Christ, même quand tu seras mariée. Cette priorité te gardera de tomber dans le piège de faire de ton mari une idole en plaçant ton bonheur en lui (Jérémie 17. 5).

  • Je veux aussi que tu saches que tu es belle et que tu ne dois jamais te fier à ce que les réseaux sociaux montrent. Tout ce que Dieu fait est bon ; ce qui est important c’est sa parole et comment il te voit.
  • Je veux aussi que tu saches que servir n’est pas la clé pour aller au paradis. Il est le résultat de ton amour et ton obéissance à Dieu, une fois que tu as cette relation Père/fille avec lui. Ton salut est en Jésus Christ (Ephésiens 2. 8-9 « C’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Cela ne vient pas de vous, c’est un don de Dieu ; ce n’est pas le fruit d’œuvres que vous auriez accomplies ».)

  • Je veux aussi que tu retiennes que peu importe l’épreuve que tu vas traverser dans ta vie, elle passera, car rien n’est éternel ici bas. La seule chose qui ne va ne jamais changer c’est la parole de Dieu (Matthieu 24. 35 : « Le ciel et la terre passeront mais mes paroles ne passeront jamais »).
  • Je veux que tu réalises que les décisions que tu prends doivent dépendre uniquement de ta relation avec ton Dieu. Même s’il ne faut pas mettre de côté les conseils des autres chrétiens, le plus important est de cultiver ta relation avec Dieu, pour que le Saint-Esprit puisse agir (Ephésiens 3. 16 « que Dieu vous accorde […] d’être fortifiés avec puissance par son Esprit dans votre être intérieur »). 

  • Cependant, « Mets ta confiance en l’Eternel de tout ton cœur, et ne te repose pas sur ta propre intelligence » (Proverbe 3.5). Demande toujours la volonté de Dieu et ce que Jésus aurait fait à ta place
  • Crois-moi, si tu obéis à Dieu tu auras plus d’impact que celles qui veulent se faire voir. Au Cameroun on a l’habitude de dire « Le sel ne fait pas de publicité contrairement au cube Maggi ». Que ta bouche soit un canal de bénédiction et de sagesse au nom de notre Seigneur Jésus Christ.
  • Tu es une lettre écrite même si tu n’es pas connue sur les réseaux sociaux (2 Corinthiens 3 : 2-3). Je me rappelle que récemment une de mes tantes m’a dit qu’une jeune fille au Cameroun a cru en Dieu car elle voulait découvrir cette passion que j’avais pour Christ. J’étais choquée mais à cet instant j’ai compris ma responsabilité pour d’autres âmes et j’ai réalisé combien mon attitude est importante pour être un poteau indicateur qui oriente vers le Seigneur Jésus.

  • Je veux que tu comprennes que la pudeur est la plus belle des parures devant Dieu. Je sais ce n’est pas évident de trouver des habits décents de nos jours. Je t’encourage aussi à prendre soin de toi, par respect pour le corps que Dieu t’a donné. Un autre article a été écrit pour t’encourager sur ce sujet.
  • Je veux que tu réalises que la moisson est grande et que chaque jour tu dois demander à Dieu ce qu’Il attend de toi. Il y a tant à faire et chacun a sa participation à donner (1 Corinthiens 12 : 14 « Un corps n’est pas constitué d’un membre ou d’un organe unique, mais de plusieurs. »)
  • Sache que si tu recherches le royaume des cieux tout te sera donné en plus. Est-ce que tu as peur de ne pas être cette femme de proverbes 31 ? Ne t’inquiète pas, tu vas faire tes erreurs (c’est ton expérience et d’autres vont en profiter) c’est vrai mais Il est là pour t’aider.

Il y a tant à dire mais n’oublie jamais que cette terre n’est pas ta demeure.

Et pour finir : sois un modèle (même dans les détails), attache toi à la prière, à l’exhortation, à la lecture et à l’enseignement (1 Timothée 4 : 12 « Efforce-toi d’être un modèle pour les croyants par tes paroles, ta conduite, ta foi et ta pureté. »).

Sois bénie douce amie et que Dieu soit ton Seigneur pour les siècles des siècles, Amen !

Leaticia Djonkou

Accompagner une famille en post partum

L’arrivée de nos jumelles a ouvert une période nécessairement érintante. Quelques mois plus tard, nous nous souvenons de notre extrême fatigue, des aller-retours la nuit, quand l’une réveille l’autre … mais nous avons aussi le souvenir d’une famille de Dieu mobilisée pour nous aider à traverser ces premiers mois, l’amour de Dieu à l’oeuvre par le moyen de plusieurs chrétiens de notre entourage.

J’aimerais témoigner dans cet article de la manière dont ces chrétiens ont appliqué de manière concrète les nombreux versets de la Bible qui nous appellent à prendre soin les uns des autres.

« Portez les charges les uns des autres, et ainsi accomplissez la loi du Christ ». ‭‭Galates‬ ‭6. 2‬

« Que les membres [du corps de Christ] aient un égal soin les uns des autres. » 1 Corinthiens 12. 25

Le post partum se décrit officiellement comme les 3 premiers mois après la naissance d’un enfant. Malgré tout, pas mal de spécialistes (notamment les kiné et sage-femme qui voient les mamans pour la rééducation après grossesse) disent qu’il faut en réalité bien 9 mois pour se remettre de la grossesse et de l’accouchement, et retrouver son corps et son équilibre hormonal (et éventuellement son sommeil!). C’est dire !! 

Avoir un enfant est un évènement complètement bouleversant : c’est bien d’en avoir conscience, même si on n’a pas d’enfants ; et de s’en rappeler, si les nôtres sont déjà grands, pour prendre à coeur ces familles en post-partum.

La règle d’or pour accompagner une famille en post partum est certainement celle-ci : être présent tout en restant discret.
La famille a besoin de repos, et pas forcément d’un défilé d’amis qui viennent voir le bébé tout frais. 

Quelle maman n’a pas pensé: “Oui il est mignon, oui tu as envie de le voir, mais là moi j’étais en train d’allaiter, et je ne suis pas à l’aise de le faire en public!”, ou bien “J’avais enfin 5 minutes pour prendre une douche parce qu’il vient de s’endormir et je dois discuter avec toi!” en voyant arriver des visites à la maternité ? Ce n’est d’ailleurs pas à la maternité que l’on peut vraiment aider la famille, mais à partir du retour à la maison.

Il ne faut donc ne pas s’imposer, mais se rendre disponible si besoin ! 
Et en tant que maman, il faut savoir dire non aux visites si on a besoin d’être juste en famille, mais il faut aussi savoir accepter l’aide qu’on nous propose ! Il faut même apprendre à demander de l’aide. Ce n’est pas instinctif dans notre société individualiste qui sous-entend qu’on n’a pas besoin des autres et qu’on doit assumer tout ce qu’on entreprend. Mais nous qui faisons partie de la famille de Dieu, nous savons que nous faisons partie d’un corps, et que nous avons donc besoin les uns des autres, ce n’est pas une honte! Et puis demander de l’aide provoquera peut-être le déclic chez quelqu’un de bien disposé mais trop timide pour proposer…

Voici quelques exemples d’aides que l’on a eues à la naissance de nos jumelles qui nous ont fait énormément de bien. On en sera toujours reconnaissants ! 

  • Les prières pour notre famille.
  • L’écoute. Une maman peut rencontrer des difficultés avec le bébé, elle ne sait pas forcément comment faire si c’est le premier.. Ecoutez-la vous parler de ses besoins, ses doutes, ses peurs ! Encouragez-la, valorisez-la dans son nouveau rôle ! Elle en a énormément besoin. Petit aparté sur le baby blues: Beaucoup de femmes passent par là (moi y compris!) : les oreilles bienveillantes qui écoutent sans juger, et qui partagent leurs expériences sont très précieuses. 
  • Demander aux parents ce qui leur ferait plaisir, quel est leur besoin pour y répondre au mieux ! 
  • Apporter des petits plats à volonté pour leur éviter de cuisiner. Rien de mieux qu’un repas “all-inclusive” préparé avec amour et amené directement à la maison, chaud et tout prêt dans les assiettes ! On a tellement apprécié !! (@Coco si tu me lis!! 😉 ) 
  • Une petite garde, même courte, peut s’avérer bienfaisante ! La maman peut sortir prendre l’air, prendre une douche, dormir.. 
  • Une garde d’une soirée pour permettre aux parents de sortir en amoureux
  • Si vous vous sentez, peut-être quand le bébé est un peu plus grand: Proposer aux parents de se lever la nuit pour prendre le relais (s’il faut donner un bib par exemple, ou seulement le bercer)
  • Aller donner un coup de ménage dans la maison: ce n’est pas forcément prioritaire quand on n’a pas le temps, mais pourtant ça fait toujours du bien d’être au propre!
  • S’il y a des enfants plus grands à la maison: leur proposer une activité pour les sortir et leur montrer de l’attention, rien qu’à eux ! 
  • Proposer aux parents de leur faire des courses, que ce soit pour les repas ou tout ce qui peut s’avérer utile ! 
  • Proposer un moment de sport avec le papa, (en attendant que la maman se remette) ça fait toujours du bien! 

Quel bonheur de recevoir une aide « à propos » au moment où l’on en a besoin ! 

Bon, maintenant, y’a plus qu’à attendre un nouveau venu dans une famille !! 😉 

Maryn

Comment témoigner – vraiment – dans son quotidien

Dieu a prévu qu’une grande partie de notre temps soit occupé par le travail et les différentes tâches que l’on doit effectuer. Il voudrait aussi que nous soyons des lumières clairement visibles, qui témoignent de la vérité. On en arrive donc vite à cette conclusion : c’est aussi dans notre vie quotidienne que Dieu nous demande de témoigner pour lui.
Mais nous pourrions en déduire trop rapidement que nous n’avons donc pas besoin d’y réfléchir, parce que les occasions vont se présenter naturellement dans notre vie de tous les jours. On compte sur Dieu pour présenter des occasions, et si aucune ne se présente pendant plusieurs mois, on en déduit que le terrain est dur, que les gens ne recherchent plus Dieu…

Personne n’allume une lampe pour la mettre dans un lieu caché ou sous le boisseau, mais on la met sur le chandelier, afin que ceux qui entrent voient la lumière. Luc 11. 33

Investir pour Dieu

« Cherchez d’abord le royaume de Dieu, et sa justice ». Matthieu 6. 33

Il est intéressant d’examiner son quotidien avec cet objectif en tête : quels aménagements est-ce que je peux faire facilement, dans mes temps de déplacement, de travail, de tâches du quotidien ou dans mes temps de loisir, pour que je puisse avoir davantage d’occasions de témoigner ?

SE DÉPLACER

Est-ce que j’aurai plus d’occasions de contacts en étant seule dans ma voiture, ou en faisant du covoiturage, en prenant le bus, en allant à pieds, en prenant une auto-stoppeuse ?

Est-ce que je suis disposée à discuter avec les autres ? 
De temps en temps, je peux enlever mes écouteurs dans le bus, et prier pour avoir un contact : si Dieu nous donne la tâche difficile d’engager une conversation, il nous donne aussi les ressources.

C’est aussi un bon réflexe d’avoir toujours un traité ou un petit évangile dans son sac.

TRAVAILLER

Avoir une activité salariée régulière est l’occasion de nouer des liens.

Une attitude

En essayant de ne pas se plaindre, de ne pas râler contre la hiérarchie ; en gérant les situations de stress avec Dieu ; en restant maitre de soi (c’est un des fruits de l’esprit). En se montrant compatissant et attentif.

Témoigner par notre manière de travailler

Faire toutes choses comme pour le Seigneur ; ne pas travailler devant les yeux de son patron seulement.

Tout ce que vous faites, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes, sachant que vous recevrez du Seigneur l’héritage pour récompense. Colossiens 3. 23

Obéissez à vos maîtres d’ici-bas humblement, avec respect, d’un cœur sincère, comme si vous serviez le Christ. Ne le faites pas seulement quand ils vous surveillent, pour leur plaire; mais accomplissez la volonté de Dieu de tout votre cœur, comme des esclaves du Christ. Ephésiens 6. 5-6

Être intentionnelle et explicite dans son témoignage chrétien

Bien se comporter ne suffit pas. Il faut aussi expliquer ses actes par des mots.
Si les autres ne savent pas que je suis chrétienne, ils vont voir que je me tiens bien, mais je ne vais pas pouvoir dire que c’est grâce à Dieu qui me transforme, du coup la gloire va me revenir alors qu’elle devrait revenir à Dieu.

Choisir son travail.

Si tu n’as pas encore choisi ton travail, ou envisages de te réorienter, tu peux faire le choix de centrer ta décision sur les opportunités que ce travail te donnerait, pour avoir des contacts et partager l’évangile.

COMMUNIQUER

S’intéresser

S’enquérir sincèrement de ceux qui nous entourent est une habitude qui génèrera de nombreuses occasions de témoigner. Tu peux noter s’il le faut ce qu’ils t’ont partagé ; tu pourras ainsi prier pour cela, et demander des nouvelles.

Pour cela, il faut aussi rechercher dans la mesure du possible à développer des contacts individuels. Dans les conversations de groupe, la foi peut être moquée, débattue… Mais dans les contacts individuels, les gens sont plus honnêtes sur leurs besoins, et n’ont pas à se soucier de ce que vont penser les autres.

Partager

Partager un peu ses problèmes, accepter des coups de mains. Être chrétienne, ce n’est pas cultiver aux yeux de tous l’image d’une femme parfaite qui n’a aucun problème. Les autres se fermeraient à vous, ne partageraient plus leurs soucis… et ce sont autant d’occasions en moins de témoigner.

Nous avons vu aussi qu’il est important de dire clairement le message de l’évangile. Vous connaissez peut être cette voisine ou collègue depuis 10 ans, et vous espérez que en vous voyant vivre, elle viendra à Dieu… Je ne crois pas. En vous voyant vivre, elle se posera peut-être des questions. Mais il faudra à un moment ou un autre partager clairement le message de l’évangile avec elle. Tu peux prier pour que Dieu crée une occasion claire de le faire.

Il y a de nombreuses occasions pour dire sans détour et sans gêne sa foi. Par exemple, quand lundi une collègue va me demander ce que j’ai fait ce week-end, je peux raconter mes activités du samedi, et ne pas m’arrêter là! Je peux dire tout simplement que le dimanche je suis allée au culte pour remercier Dieu pour ce qu’il a fait pour moi. Au pire, l’autre ne rebondira pas sur cette information et passera à autre chose, au mieux ça l’intéressera et elle posera quelques questions.

Et plus généralement, communiquer sur ma façon de faire des choix, la manière dont je vis les épreuves que je rencontre, tout cela sera un témoignage fort de l’impact concret qu’a ma foi dans mon quotidien, et montrera aussi que Dieu n’est pas loin dans les nuages, mais qu’il se révèle et veut être proche.

Il est intéressant aussi de ne pas parler que de soi, mais de demander aux autres ce qu’ils croient, tout en respectant leur droit de ne pas trop vouloir s’ouvrir sur ça.

MANGER

Les temps de repas sont des moments de convivialité où l’on peut avoir des échanges intéressants. Chacune voit avec Dieu le rythme qu’elle veut mettre en place, et les aménagements qui sont possibles : manger une fois par semaine à la cantine ; rester un jour par semaine un peu plus longtemps après le travail pour discuter autour d’un café…

Nous pouvons aussi réfléchir à nos achats. Peut-être que pour certains produits, tu peux faire le choix d’aller dans une petite boutique du coin, toujours la même, pour nouer un lien avec le commerçant. Il est intéressant alors de demander et retenir son prénom, de s’enquérir de sa santé, de son travail, et de partager toi aussi quelques nouvelles.

SE DIVERTIR

Accepter des invitations

 » Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y aller… » 1 Corinthiens 10. 27

C’est plus facile de dire non à tout : les repas d’entreprise, la fête des voisins, le CA de l’immeuble, la crémaillère de ta collègue, …
Jésus prie pour nous en disant : « Je ne fais pas la demande que tu les ôtes du monde, mais que tu les gardes du mal. » (Jean 17. 15) Il faut se garder du mal, pas des gens! Dieu te montrera si tu peux librement répondre à une invitation. Tu peux aussi te mettre des limites claires : je pars lorsque je sens que l’ambiance devient mauvaise, je refuse tel type de sortie…

Inviter

Le mieux c’est encore que ce soit toi qui invites ; tu pourras donner un certain caractère à ce moment : un pique nique au bord du lac à midi, plutôt qu’une soirée bowling, par exemple.
Tu pourras aussi faire le choix dans cette invitation d’inviter des croyants avec des non-croyants. On redoute parfois un peu que les deux « mondes » se rencontrent : tes amis chrétiens, et tes amis non croyants. Et pourtant, Jésus a dit : « A ceci tous connaitrons que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour entre vous » (Jean 13. 35). Voilà une occasion pour les non-croyants de voir la puissance de l’amitié entre chrétiens, et l’amour qui nous lie !

Tu peux bien sûr aussi devoir refuser des invitations, soit parce que tu avais accepté la 1ère fois et que tu l’as regretté, soit parce que c’est évident que Dieu ne pourrait pas t’accompagner. Quelle que soit la raison, ça peut être une occasion de partager tes convictions si tu prends le temps, avec amour et sans jugement, d’expliquer pourquoi tu ne viens pas. ( « je ne vais pas aller au cinéma avec vous car d’après la bande annonce, ce film promeut des valeurs que je ne cautionne pas, je crains que ça me mette mal à l’aise », « ça sera sans moi pour cette fois car j’ai l’habitude de prier avec des amis chrétiens ce soir là » …)

Faire du sport

Aller courir, marcher, faire du sport avec une personne non-croyante peut être l’occasion de nouer un contact individuel intéressant.

Un équilibre à trouver.

Nos contacts nous influencent, et nous influençons nous mêmes les personnes avec qui nous passons du temps. La Bible dit : « Les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15. 33). Si un contact est pour toi une occasion de chute, il faut certainement y renoncer (Marc 9. 43-47).

Nous avons vraiment besoin de réfléchir devant Dieu à ce que nous sommes capables de supporter ; et de faire le point régulièrement devant Dieu sur nos relations : est ce que ce contact avec cette collègue m’a fait changer de point de vue sur des choses ?

Est-ce qu’il y a désormais des choses dont j’ai honte, ou que je méprise ? Est-ce que j’ai maintenant énormément d’admiration pour telle autre chose ? Et quel regard Dieu porte-t-il sur ce que je me suis mise à mépriser ou admirer ?

Et d’un autre côté, faire le point sur ce que j’ai pu partager avec elle de Christ : est-ce qu’elle se montre un peu intéressée ?

Les bonnes dispositions de coeur

  • Accepter de perdre du temps. Tu peux perdre du temps en allant faire tes courses dans des petits commerces du coin. Au lieu d’arriver pile à l’heure, tu peux prévoir d’arriver un peu en avance à la sortie de l’école pour avoir l’occasion de discuter avec des mamans qui attendent… même si ça implique d’arrêter un peu plus tôt ce que tu es en train de faire à la maison.
    Choisir d’aller à pied ou en bus au travail, plutôt que de prendre ta voiture, peut aussi te faire perdre du temps ; de même si tu proposes de ramener une collègue ou de l’aider à déménager… Ce temps perdu est en fait un espace laissé à Dieu dans tes journées pour qu’il place des occasions sur ton chemin.
  • Accepter d’être dérangée. Le dérangement n’est souvent pas bienvenu dans nos vies. Et pourtant le dérangement est souvent porteur de fruit pour Dieu. Nous avions fait un article à ce sujet ICI
    Un exemple, tiré du livre La voie du maître : quoi de plus dérangeant que les démarcheurs téléphoniques ? Ils ont l’habitude de se faire raccrocher au nez ; ils seront tout content d’avoir une voix amicale au téléphone : « vous avez passé une bonne journée…? »

et surtout … renoncer aux constats définitifs 

Ils nous arrangent … Mais sont-ils vrais ?

« mon travail ne me permet pas de témoigner » 

« Je suis à la maison donc je n’ai pas de contacts « 

« en France les gens ne veulent plus entendre l’évangile. »


La réalité, c’est que dans ta ville, dans ton village, il y a des gens avec des besoins immenses, qui ont désespérément besoin de contacts, d’une oreille attentive ; qui ont désespérément besoin de Dieu !

Que Dieu te bénisse dans ta volonté de témoigner pour lui, et qu’il place devant toi des occasions claires qui te feront franchir le pas !

Organiser un dîner type alpha

L’objectif de ces repas est de donner un temps aux couples pour se parler et de donner des pistes pour aborder des sujets profonds sur soi et sur le couple.

Voici un partage d’expérience : nous avons organisé un repas pendant que les restaurants étaient fermés, donc les couples étaient ravis ! mais cela peut se faire à tout moment.

Comment cela s’est-il passé ?

En amont :

Nous avons distribué un petit livret* qui donne à réfléchir sur différentes questions (bilan de l’année écoulée, point sur soi, sur l’autre). Chacun devait essayer d’y répondre individuellement avant le repas. Nous avons également fait cet exercice nous-mêmes, cela nous a fait beaucoup de bien.

*Nous avons réalisé le livret nous-mêmes en nous basant sur les livrets déjà existants du site : https://saveyourlovedate.fr/, et de l’aide d’amies qui avaient fait soit la formation Alpha, soit la formation jeunes fiancés proposée par « Famille Je t’Aime ». Je ne peux pas le publier ici mais vous pouvez nous contacter via le site le grenier (insta : notregrenier ; site.legrenier@gmail.com)

Le soir :

Nous avions invité trois jeunes couples (dont un encore fiancé avec quelques questions plus adaptées) et nous les avons répartis dans trois pièces de la maison : 2 chambres et le salon. C’était important pour nous qu’il y ait de l’intimité et que le décor participe à rendre cette soirée à deux romantique : nappe, jolies assiettes, verres à pieds, roses, bougies, musique.

Mon mari était chargé du service et moi du repas. Nous avons essayé de faire un menu « type restaurant » et on s’est bien régalés et amusés à ce poste. Chaque couple va à son rythme, l’essentiel est qu’ils soient bien, en confiance pour s’ouvrir l’un à l’autre, et sachant que personne ne les entend. On avait mis une petite musique de fond qui masquait les conversations.

Nous n’avons pas vraiment profité de ces couples ce soir-là, mais l’objectif était vraiment de proposer un moment à deux, et d’inviter ces jeunes à prendre le temps de renouveler ces pauses où l’on parle en profondeur, et qui crée un lien fort.

Cette expérience nous a énormément apporté, dans notre couple, dans la joie de servir et d’être utile, et nous avons bien envie de recommencer.

                                                                                                                         SAJ

Être un témoin et une lumière auprès de ses voisins

J’ai une responsabilité spéciale de prendre soin et faire du bien à ma famille, puis à la famille de la foi, puis plus largement à mon prochain. Et mon voisin est sans doute mon premier prochain! En tous cas le plus proche géographiquement, puisque je le croise dans ma rue et dans mon quartier.

Allons-nous vivre de manière juxtaposée en se disant tout juste bonjour quand on va chercher son courrier?

Pour briser la glace, mieux vaut s’y prendre tôt; mais ce n’est jamais trop tard! J’aime me présenter à tous mes voisins quand j’emménage. C’est en fait très facile de sonner pour dire : « bonsoir, excusez moi de vous déranger, je suis votre nouvelle voisine, je voulais juste me présenter… » et à ma grande surprise, de tout mon petit speech que je m’étais répété dans ma tête pour combattre le stress, je n’ai jamais pu dire beaucoup plus, car je suis tout de suite interrompue par une réaction positive : on est agréablement surpris de la démarche, on me souhaite la bienvenue, on me demande mon prénom, depuis combien de temps j’habite là … et que c’est une bonne idée!

Petit conseil pratique : une fois la porte d’entrée refermée je note sur mon portable les prénoms – ça peut faire un peu Big Brother, mais d’expérience, si je ne note pas, le lendemain j’ai tout oublié. Et j’aime m’en rappeler pour pouvoir dire dans 2 semaines ou 2 mois: « bonjour Gertrude » quand je la verrai dans la rue ou « bonsoir Romuald » si on se croise à la boulangerie.

Une fois ce premier pas fait, j’invite les voisins qui me paraissent le plus « faciles » à recevoir chez moi. Ceux de mon âge, ou qui ont la même configuration familiale, ou qui ont été les plus enthousiastes quand je me suis présentée… le but étant de passer une bonne soirée, avec des sujets de conversation qui ne soient pas stratosphériques. Evidemment si ça vient sur le tapis, je pourrai parler de ma foi, mais d’abord je cherche à les connaître, à m’intéresser à eux.

Petit conseil pratique : pour la première fois, prévoir un petit apéro, tranquille sur le canapé. Ce sera beaucoup moins stressant, pour vous et pour eux, qu’un dîner à table avec entrée plat dessert… un apéro c’est souvent plus court et plus détendu, et s’ils veulent écourter, il y a le prétexte de devoir rentrer manger!

Une autre étape peut être de profiter de Noël pour refaire le tour de tous les paliers et distribuer un calendrier biblique. Soit en fin soit en début d’année : pour souhaiter des bonnes fêtes ou pour demander si les vacances se sont bien passées… Les gens sont toujours touchés qu’on pense à eux, qu’on leur offre un petit calendrier… les refus sont rares, et même s’ils existent, ils ne tuent pas!

Après dans le quotidien, les petites attentions seront un beau témoignage, mais elles ne seront possible que si un lien s’est un minimum créé. Inviter les enfants des voisins à venir jouer avec les vôtres, tondre la pelouse de la vieille dame, cuisiner un gros plat de lasagnes pour le couple qui vient d’avoir un bébé… Ces soins rendront également davantage gloire à Dieu si ceux qui vous voient vivre savent que vous êtes chrétienne, sinon la gloire risque de vous revenir à vous, et ce n’est pas le but 😉

Pour entretenir une vie de voisinage dynamique il faut être prêt à aider, mais aussi à demander de l’aide. Sonner parce qu’il me manque un œuf ou du beurre pour le gâteau en cours (quitte à mettre une part de côté pour le voisin qui m’aura dépanné), apporter ma plante d’intérieur qui risque de mourir pendant mes vacances pour qu’un voisin l’arrose pendant mon absence, demander du fil à ma voisine parce que je n’ai pas la bonne couleur en stock… Les gens sont souvent contents d’aider, et on peut les remercier chaleureusement, demandant que Dieu les bénisse.

Toutes ces petites choses nous aideront à aimer davantage nos voisins et à plus prier pour eux!

Marianne F

Vitrines d’évangélisation (3)

Motivées par les vitrines d’évangélisation proposées par Magali ici, nous avons imaginé une vitrine thématique pour Noël.

On vous partage les supports que l’on a créés !

Vous trouverez ici le tuto pour réaliser les étoiles de la vitrine.

Marine et Christine

Tu peux aussi jeter un œil à l’article de Marine à ce sujet 😉

Tu as à coeur de saisir l’occasion de Noël pour annoncer l’évangile ?

Voici du matériel d’évangélisation créé pour l’occasion par Croire et voir

ici

Belles fêtes de fin d’année à toutes !

Si on vous dit « servir le Seigneur… »

“Oh mais je suis trop jeune” 

FAUX ×

Exemple de LA SERVANTE DE NAAMAN

2 Rois 5 v. 2 à 4

“Les Syriens […]- avaient amené captive du pays d’Israël une petite fille, et elle servait la femme de Naaman. Et elle dit à sa maîtresse : Oh, si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie ! Alors il le délivrerait de sa lèpre. »

On a ici l’exemple d’une petite fille qui avait osé parler du prophète à la femme de Naaman ; est-ce que nous, nous osons parler du Seigneur autour de nous ? On n’a pas besoin de connaître la Bible par coeur, de partir très loin dans un autre pays ou d’être plus âgée ; comme la jeune servante on peut parler du Seigneur dans notre entourage, peu importe notre âge ! 

“Je n’ai pas le temps, j’ai trop de travail”

FAUX ×

Exemple de LYDIE  

Actes 16 v. 14

“Et une femme nommée Lydie, marchande de pourpre de la ville de Thyatire, qui servait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle fût attentive aux choses que Paul disait.”

Tu as peut être un travail prenant, un emploi du temps très chargé, la maison à tenir et tu ne vois pas comment en plus tu pourrais servir le Seigneur. Pourtant nous avons ici l’exemple d’une femme qui gère ses priorités puisqu’on voit qu’elle travaille (elle est dans le commerce, domaine stressant et prenant sans doute) mais trouve quand même le temps d’écouter et de servir Dieu.

“Hospitalité, partage, entraide”

VRAI ✓

Exemple des FEMMES de LUC 8 v. 3 

“Et Jeanne, femme de Chuzas intendant d’Hérode, et Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens”.

Le Seigneur prend soin de nous et nous donne des biens matériels (un logement, une voiture…). Est-ce qu’on les utilise pour notre propre bien-être égoïste ou est-ce qu’on les met au service de notre Maître en en faisant profiter d’autres ? Par exemple en conduisant une personne âgée de l’église au culte le dimanche matin ou en mettant à disposition ton jardin à des enfants qui n’en ont pas…

Exemple de MARTHE 

Jean 12 v. 1 à 3

“Jésus […] vint à Béthanie […] On lui fit donc là un souper ; et Marthe servait”

Tu peux aussi pratiquer l’hospitalité comme Marthe qui a servi un repas au Seigneur et à tous ses disciples, malgré l’imprévu, et a pris soin d’eux.

“Je peux mettre mes talents au service du Seigneur.”

VRAI ✓

Exemple de DORCAS 

Actes 9 v. 36 et 39

“Or il y avait à Joppé une femme disciple, nommée Tabitha, qui, interprété, signifie Dorcas ; elle était pleine de bonnes œuvres et d’aumônes qu’elle faisait […] et toutes les veuves vinrent auprès de lui (Pierre) en pleurant, et en montrant les robes et les vêtements, toutes les choses que Dorcas avait faites pendant qu’elle était avec elles”.

En effet peut être que Dieu t’a donné des talents, des facultés ou des capacités ;  tu peux les mettre au service du Seigneur comme Dorcas avait mis son talent de couturière à Son service.

EN GROS, SOUVIENS-TOI QUE…

Aucun service n’est trop petit… 

(pas même donner un verre d’eau !) 

Matthieu  10 v. 42

“Et quiconque aura donné à boire seulement une coupe d’eau froide à l’un de ces petits, en qualité de disciple, en vérité, je vous dis, il ne perdra point sa récompense.”

Tout faire pour le Seigneur

Colossiens 3 v. 17 et 23

“Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père […] Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes.”

Matthieu 25 v. 35-36

“Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais infirme, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus auprès de moi […] En vérité, je vous dis : en tant que vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi.”

>>> On espère que l’exemple de ces femmes t’encouragera à Le servir quelque soit ton âge et tes circonstances de vie ! Tu verras, ça en vaut vraiment la peine, nous avons un bon Maître !! 🙂

“Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera”Jean 12 v. 26

Valentine M. et Suzanne P.

Organiser une chorale de Noël avec son église

« Nous souhaitions ouvrir les portes de l’église pour un témoignage local, de quartier, montrer aux voisins que nous existions et étions tout disposés à les rencontrer. »

Dans l’assemblée à laquelle je me rends à Grenoble, Dieu a donné beaucoup de belles voix. C’est une bénédiction !

Pendant des années, que je n’ai pas connues car je n’habitais pas encore ici, une chorale surtout constituée des jeunes se rendait dans les rues de Chambéry à l’occasion de Noël ou bien dans les maisons de retraites, pour y chanter des chants qui révèlent Jésus, encouragent à s’approcher de lui pour lui laisser son cœur.

Cette chorale était guidée par un jeune frère qui jouait à la guitare pour donner le rythme. Quelques répétitions s’organisaient pour se préparer un minimum. Puis cet ami a quitté la région. Les maisons de retraites, elles, ont fini par ne plus vouloir nous accueillir.

Malgré cela, les jeunes avaient toujours à cœur d’annoncer le salut par Jésus en chantant !

Quand je suis arrivée, j’ai senti que je pouvais être utile au Seigneur en conduisant cette chorale, car même si l’on chantait dans la rue, un minimum de cohésion et d’ensemble étaient nécessaire.

Nous avons donc commencé à nous retrouver un ou deux mois avant Noël, une fois toutes les deux semaines environ, pour une petite heure de répétition. Cela a duré environ deux ans. Le Seigneur m’a permis de me faire la main et d’acquérir un peu plus d’expérience en dirigeant aussi à quelques reprises reprises des chants pour les mariages.

Quant à la chorale de Noël telle qu’elle a lieu aujourd’hui, l’idée est venue de quelqu’un qui ne participait pas activement à la chorale. J’ai trouvé ça très beau ! Les frères et sœurs d’un rassemblement sont complémentaires, c’est un corps qui fonctionne grâce à tous les membres. Si l’un ou l’autre portent un projet, cela fonctionne grâce au Seigneur, mais c’est une bénédiction supplémentaire si toute l’assemblée peut supporter le projet par la prière !

C’est une sœur du rassemblement qui un jour est venue me voir pour me dire :

 Mais puisque vous avez une belle chorale, que vous connaissez déjà pas mal de chants, pourquoi ne pas organiser quelque chose dans la ville où on se réunit pour avoir un témoignage plus local ? ”

La question a alors commencé à se poser avec les jeunes. Nous hésitions à chanter dans la rue, mais nous avions besoin d’une autorisation pour cela. Et l’idée qui a émergé à la suite de nos prières et de nos réflexions, c’était que nous souhaitions ouvrir les portes de l’église pour un témoignage local, de quartier, montrer aux voisins que nous existions et étions tout disposés à les rencontrer.

L’année précédente, nous avions voulu ouvrir les portes aux voisins à l’occasion de Noël pour partager un repas, mais cela n’avait rencontré que très peu de succès. Les gens viennent rarement sans raison, en plus dans une église. Du coup nous nous sommes dit : pourquoi ne pas organiser un petit spectacle de chant pour leur donner une occasion de venir ?

Mais cela impliquait alors de faire une belle chorale, pas trois ou quatre chants chantés à la va-vite. Nous avons donc demandé aux frères et sœurs du rassemblement s’ils étaient d’accord, et s’ils nous soutenaient dans ce projet. Ils ont été partants, encore une grande bénédiction du Seigneur ! Puis nous avons proposé à tous les volontaires, de tous âges de se rajouter aux rangs de la chorale. Beaucoup ont répondu présents, il y a donc maintenant environ une trentaine de chanteurs. Cela demande quand même un engagement car pour chanter il faut au minimum avoir fait 5 ou 6 répétitions pour ne pas mettre en défaut toute la chorale.

Quant aux modalités de choix de chants et de répétions, elles ont évolué au fil des ans et continuent à évoluer avec l’expérience, les remarques des uns et des autres…

Le choix des chants 

Chaque année en septembre nous organisons entre jeunes un petit brainstorming. Nous décidons quels chants nous conservons des années passées, excluant ceux qui peuvent avoir été trop difficiles, ceux dont le rendu ne nous a pas satisfait, etc. Nous demandons aussi à tous de proposer des chants, et s’ils conviennent à tous, j’essaie d’estimer s’ils sont chantables en chorale ou pas, leur niveau de difficulté, etc.

Nous essayons de varier les thématiques pour avoir des chants des Noël et des gospel (ce que les gens préfèrent!), des chants d’évangélisation, des chants sur l’amour et les promesses de Dieu, ainsi que des chants sur notre vie de tous les jours avec lui.

Chaque année nous essayons de faire en plus un chant d’un niveau un peu au dessus en petit groupe (4 à 8 bons chanteurs volontaires) pour rajouter de la variété.

Si besoin, nous sommes accompagnés sur certains chants par une ou deux guitares ou un piano.

Nous avions commencé la première année avec 8 ou 9 chants, mais nous avons augmenté le répertoire et le nombre de chants pendant la représentation pour qu’elle dure au moins 40min. Il ne faut pas que les gens aient fait l’effort de venir pour assister à une représentation qui ne dure qu’à peine 25/30min. Nous chantons maintenant entre 12 et 15 chants.

Nous ne décidons de l’ordre des chants qu’à trois ou quatre maximum.

Les répétitions 

La première année, nous répétions deux fois par semaine, deux mois avant le jour J. Mais cela nous a demandé énormément d’énergie, donc nous avons décidé pour l’année suivante de faire une répétition par semaine en alternant :

  • une semaine : 1h avant la réunion de prière de semaine, le soir
  • l’autre semaine : 1h30 environ, après la réunion du dimanche après-midi.

Nous avons également essayé de commencer les répétitions plus tôt dans l’année, mais c’est difficile de mobiliser autant de monde pendant plus de deux mois.

Déroulé de la représentation 

La première année nous avions voulu commencer assez tôt, vers 18h. Mais les commerçants du quartier qui finissent vers 19h30 ne pouvaient pas se joindre à nous. Nous nous sommes décidés pour commencer à 19h30, et cela n’a pas du tout fait décroître le nombre de personnes présentes.

Nous voulons présenter les chants, mais sans faire un long discours à chaque fois. La première année, une sœur a donc écrit une petite histoire fil rouge, décrivant la découverte de Jésus, la conversion, sa vie avec Lui, etc. Cela rend le tout fluide, permet de donner un vrai message d’évangélisation sans être trop long.

Chaque année, un volontaire raconte l’histoire présentant à chaque fois le chant, voire les deux chants suivants.

A la fin, nous invitons ceux qui le souhaitent à partager un buffet mis en commun, préparé par tous les amis du rassemblement.

Communication 

Chaque année nous créons un petit flyer de présentation sur Canva ou Piktochart, outils très pratiques et gratuits pour faire de belles choses en ligne. La première année nous en avions imprimé beaucoup, plus de 700 et nous avions fait des “ missions ” de distributions dans les boîtes aux lettres de tous les quartiers voisins du local. Mais l’impact fut faible car les présents venaient plus par le bouche à oreilles, ou étaient des connaissances des chanteurs.

L’année dernière quelques-uns sont allé distribuer les tracts en main propre les jours de marché de la ville, deux semaines avant le jour J, et nous avons également fait imprimer des affiches A3 pour les placer sur les tableaux d’affichage public.

Il reste que les présents sont plutôt des connaissances plutôt des voisins, mais nous avons pu avoir quelques contacts très positifs avec certains voisins, notamment des commerçants. Certains nous ont même dit qu’ils habitaient là depuis 40 ans, et ne savaient même pas qu’il y avait une église ici !

Nous avons un petit peu plus de monde chaque année, le Seigneur nous bénit et nous encourage à continuer son travail pour Lui, à notre petite échelle, dans notre quartier pour que son nom soit annoncé !

Aude L.