Soyons des femmes qui creusent la Bible !

Ce verset oppose les adultes aux enfants, en se basant sur la croissance spirituelle. Nous pouvons donc pleinement nous sentir concernées… Et même reprises dans nos consciences, car nous ne voulons pas ressembler à ces femmes crédules qui, quelques versets plus haut, « sont toujours en train d’apprendre mais ne peuvent jamais arriver à la connaissance de la vérité » (Ephésiens 4v7).

Ces versets décrivent une maturité spirituelle à laquelle nous sommes appelées, et pour cela, il nous faut passer du temps en prière avec notre Bible ouverte, comme nous le dit 2 Timothée 3v16-17 :  « Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne. »

Mais c’est un gros défi ! Déjà entretenir une piété personnelle n’est pas forcément facile à toutes les périodes de la vie, mais étudier les passages difficiles, c’est chronophage ! Et pourtant nous avons besoin de nous motiver les unes les autres, car nous pouvons facilement nous trouver des excuses !

Il est clair que les femmes ne sont pas appelées à enseigner lors des réunions d’assemblée : « je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme » 1 Timothée 2v12. Ce verset est remis en cause dans plusieurs pans de la chrétienté, mais vu que Paul utilise aux versets 13 et 14 l’argument créationnel, cela nous montre que cette différence de rôle entre le genre masculin et féminin existait avant la chute, et est donc encore valable aujourd’hui et peut se vivre de manière saine et non abusive.

Puisque la femme n’est pas concernée par ce ministère, elle risque de se déresponsabiliser. Mais comment sera-t-elle en mesure d’enseigner les femmes selon Tite 2v4 ? Négliger l’étude de la Parole nous rendra incapables d’enseigner solidement d’autres femmes.

Elle doit aussi être en mesure d’enseigner les enfants : les siens si elle en a, et/ou les enfants du rassemblement local, les enfants des camps chrétiens… On pourrait croire qu’il n’est pas nécessaire de bien connaître la Bible pour répondre à la question de son neveu ou nièce, alors qu’en réalité les enfants et adolescents posent des questions très profondes ! Et même en ce qui concerne un sujet plus « facile », il faut l’avoir fait sien et intériorisé pour soi-même avant d’être en mesure de l’expliquer de façon adaptée à chaque âge !

Un autre écueil est de développer une attitude passive et d’attendre d’être nourrie solidement par d’autres en faisant l’impasse sur l’étude personnelle. Les femmes peuvent avoir tendance à se reposer sur les méditations bibliques données à l’église ; la femme mariée a en plus le risque de se reposer sur son mari puisqu’il doit nourrir sa famille spirituellement. Mais cela crée une dépendance spirituelle qui n’a pas lieu d’être puisque nous devons avoir des convictions personnelles qui nous viennent de Dieu et de sa Parole.

Ce n’est pas parce que les femmes ne s’expriment pas pendant les réunions d’assemblée qu’elles n’ont pas de responsabilité ! On a trop souvent restreint le don de docteur ou de prophète au temps d’enseignement du dimanche, et donc aux hommes, alors que les dons ne sont pas genrés ! Les femmes peuvent avoir tous les dons listés en Romains 12 et en 1 Corinthiens 12 -seulement elles ne vont pas l’exercer dans toutes les circonstances.

Encourageons nous à faire fructifier nos dons, ils sont utiles pour tout le corps de Christ ! L’objectif suprême n’est pas de parler le dimanche, mais d’être utile au Maître, dépendante de lui, fidèles dans les services qu’il nous a confiés et dans nos sphères de responsabilité.

Cependant, je conclus sur le danger d’accumuler de la connaissance. Dieu dit à Josué de méditer la Loi jour et nuit… » afin d’être attentif à mettre en pratique tout ce qui y est écrit » Josué 1v8. Le but de cet article n’est pas de remplir nos têtes ! Lire la Bible devrait toujours être synonyme de mieux connaître Christ… pour être transformées à sa ressemblance (pas pour avoir plus de choses à dire que la voisine et épater la galerie !). Lorsque nous étudions la Bible, prions Dieu qu’il nous aide à toujours avoir à cœur la mise en pratique dans nos vies de ce que nous avons appris, et qu’il nous garde dans l’humilité.

Des cartes pour regarder vers l’essentiel

« Ôte de l’argent les scories, et il en sortira un vase pour l’orfèvre » Proverbes 25. 4

Voici un petit outil à télécharger pour permettre un moment de réflexion sur la manière de vivre nos vies, dans le but de nous aider à fixer les yeux sur Jésus, nous amener à regarder vers l’essentiel.

Ces questions traitent de la vie de prière, de la foi, des pensées, de la vie pratique, la reconnaissance, l’évangélisation, la communion avec Dieu … L’idée est qu’elles permettent une introspection sous le regard de Dieu, pour qu’Il continue son travail en nous, que ça nous rapproche de lui, nous permette de prendre conscience que l’on s’éloigne, ou que l’on s’encourage entre sœurs …

Pour les utiliser, vous pouvez par exemple prendre un moment seule pour les lire, mettre de côté celles qui vous interpellent le plus dans un domaine sur le moment, et laisser ces questions ouvertes durant votre semaine, prier, méditer dans la présence de Dieu, pour que cela produise un changement. 

Ou bien, choisir aléatoirement 2 questions, y répondre avec sincérité, prier. 

Ou encore faire ces exercices avec une amie proche, pour s’encourager ensemble dans la vie chrétienne, dans la foi, éventuellement la faire témoin d’une décision de changement dans votre vie. 

Pour chaque carte, il y a un verset, qui permet de nourrir notre réflexion devant Dieu.

Présentons sincèrement à Dieu le fond de nos cœurs pour qu’il les sonde, et continue de nous transformer à son image !

Soyez bénies !

La pauvre veuve aux deux petites pièces

Te sens-tu parfois pauvre,  matériellement ou spirituellement ? Ou bien inutile, vide sans rien avoir à partager ? L’histoire de cette veuve peut t’encourager.

Levant les yeux, Jésus vit des riches qui jetaient leurs offrandes au Trésor. Il vit une veuve indigente qui y jetait deux pites. Et il dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté plus que tous les autres ; car tous ceux-ci ont jeté de leur superflu aux offrandes de Dieu, mais celle-ci y a jeté de sa pénurie, tout ce qu’elle avait pour vivre. 

Luc 21. 1-4

Jésus leur disait dans son enseignement: Gardez-vous des scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes et qui aiment les salutations dans les places publiques, les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les repas ; qui dévorent les maisons des veuves, tout en faisant, pour l’apparence, de longues prières ; ceux-ci recevront une sentence plus sévère.

Assis en face du Trésor, Jésus regardait comment la foule jetait de la monnaie au Trésor ; de nombreux riches y jetaient beaucoup. Une veuve pauvre vint et y jeta deux pites, ce qui fait le quart d’un sou. Ayant appelé ses disciples, il leur dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté au Trésor plus que tous ceux qui y ont jeté ; car tous y ont jeté de leur superflu, mais celle-ci y a jeté de son dénuement, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.

Marc 12. 38-44

Quelques leçons pour nous.

Ce récit contient plusieurs encouragements par rapport au service parce que très souvent, servir, c’est donner : du temps, de l’énergie, ses biens, de l’affection…

1.    Tout donner, soi-même avant tout.

L’histoire de cette veuve invite d’abord à se donner soi-même entièrement, pas juste laisser les miettes à Dieu. En effet, les riches de ce passage ont l’air de donner beaucoup, peut-être plus que la dîme, mais en réalité cela ne leur coûte rien, c’est juste une partie de ce qu’ils ont, leur superflu.

Tandis que cette pauvre femme n’a pas seulement donné la dîme, elle a TOUT donné ! Ce qui est frappant c’est qu’elle avait deux pièces et aurait pu n’en donner qu’une seule, cela aurait quand même représenté un don de 50% de ses biens ! Mais elle a donné les 100% ! 😲

Pourquoi nous donner entièrement à Dieu ? Et bien avant tout parce que c’est ce que Lui a fait pour nous : Il s’est donné en Jésus-Christ ! Et puis aussi parce qu’Il saura bien mieux que nous gérer ce que nous lui confions.

En retour, nous voulons entendre cet appel appel à :

  • Se donner soi-même : et en particulier se mettre à sa disposition, nos pensées tournées vers Lui.

En effet, l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc étaient morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.

2 Corinthiens 5. 14-15

  • Partager ce qu’on a :

“Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières…”

Jacques 1. 17

Le roi David a pu dire : “Tout vient de toi, et ce qui vient de ta main nous te le donnons

1 Chronique 29. 14

Dieu NE FORCE PAS. Jamais. Il souhaite que tout ce que nous faisons soit volontaire, de coeur pour lui. “Dieu aime celui qui donne joyeusement”

2 Corinthiens 9. 7

2.         Croire que Dieu multipliera le peu que je donne.

Parfois on se dit : je n’ai pas grand-chose, je ne suis pas douée, je ne sais pas expliquer la Bible… Quand je vois tout ce que font les autres, j’ai l’impression que le peu que je fais n’a aucune valeur, c’est une goutte d’eau…

Jésus a choisi douze disciples : ils n’étaient pas l’élite du peuple ! Certains étaient très impulsifs, ils se disputaient souvent, ne comprenaient pas ses enseignements la plupart du temps, ils se trompaient, avaient peur, et l’ont abandonné au moment fatidique. Et pourtant… c’est par eux, fortifiés par le Saint Esprit, que le message s’est transmis et nous est parvenu !

On a aussi plusieurs exemples dans la Bible de gens qui ont donné le peu qu’ils avaient et Dieu a multiplié : il y a plusieurs veuves dans le lot, ainsi qu’un petit garçon qui a donné son goûter pour nourrir 5000 personnes.😉

3.         Croire que Dieu pourvoira à mes besoins.

Servir, c’est souvent sortir de sa zone de confort, prendre des risques, parfois financiers. Et puis parfois on est fatigué, on aimerait se reposer, mais telle personne ne va pas bien, telle personne âgée a besoin d’aide pour ses courses, il y a un cours biblique à préparer, des colos à organiser, le ménage de la maison ou celui du local à faire, etc…

Dieu ne te force pas à aller au-delà de tes limites, mais si par la foi, tu sens que tu dois parfois les franchir, alors compte sur lui, il sera là, il t’aidera !

Dieu donne de la force à celui qui est las, et il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur. Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants ; mais ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles ; ils courront et ils ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas.

Esaïe 40. 29-31

Cette veuve croyait vraiment que Dieu pourvoirait à ses propres besoins !

4.         Accepter de rester dans l’ombre, sans reconnaissance

Imaginons la scène : chaque fois que les riches déposent leurs offrandes, ce sont de grosses bourses bien remplies, c’est très sonore, et probablement que tous sont impressionnés.

Cette veuve n’a que 2 petites pièces : on n’entend presque rien. On ne connaît pas son nom, elle est anonyme !

Pour elle c’est un gros sacrifice, mais personne ne le remarque ! Elle ne reçoit aucune reconnaissance du point de vue humain. Elle n’a probablement pas même entendu Jésus la citer en exemple à ses disciples !

Elle a trois motifs “d’anonymité” :

  • C’est une femme, dans une société qui les méprise souvent ;
  • Elle est pauvre, dans une société pour qui la richesse est vue comme une bénédiction de Dieu ;
  • Elle est veuve, sans appui humain, en sachant que souvent la souffrance éloigne les autres. 

Notre société a bien évolué sur beaucoup de domaines, mais en réalité elle n’a pas tant changé que cela : on y valorise l’activité, la réussite, l’apparence, le pouvoir, l’argent, la productivité etc… Cela peut aussi infiltrer le mode de pensée des chrétiens. On peut être tenté de valoriser les services visibles, mais sans l’activité de toutes les petites mains invisibles, l’Eglise ne serait absolument pas ce qu’elle est !!!

Être invisible, ce n’est pas toujours facile ! Mais c’est aussi ce que qu’a fait le Seigneur pour nous : il est venu incognito, il s’est fait pauvre afin de nous enrichir… 

L’important, c’est la reconnaissance de Dieu, ce que Dieu pense de nous, l’amour dont il nous aime, peu importe ce que pensent les autres !

Et Dieu n’oublie jamais ce qui est fait dans le secret. Cette veuve n’aura pas perdu sa récompense, selon Matthieu 6. 2-4 : « […] que ton aumône soit faite dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera. »

Ceci étant, si tu apprécies le travail d’une des petites mains invisibles, n’hésite pas à la remercier pour son service 🙂 Cela l’encouragera probablement.

5.        Servir avec un amour inconditionnel.

Le Seigneur Jésus compare le temple à une caverne de voleurs, et il en chasse les marchands. Il met également en garde contre les hypocrites qui font de longues prières mais dévorent les maisons des veuves. Certains religieux étaient honnêtes, droits, et craignaient Dieu. Mais d’autres étaient jaloux, méchants, avares, etc… Le contexte était déjà compliqué à l’époque !

L’évangile de Marc parle du “trésor du temple”, tandis que l’évangile de Luc mentionne “les offrandes de Dieu”.

Cette veuve donne comme si c’était à Dieu. Pourtant ce n’est pas Dieu qui va utiliser l’argent ! Elle donne tout ce qu’elle a, mais peut-être qu’une mauvaise utilisation en sera faite, et pourtant elle prend le risque. 

Servir Dieu, c’est très souvent servir les autres, donc des gens imparfaits, avec parfois mauvais caractère, qui critiquent, abusent, ou profitent. Est-ce un prétexte valable pour ne rien faire ? Non ! Chacun sa responsabilité : la personne qui donne, la personne qui reçoit, et chacun rendra compte pour soi-même. Prenons exemple sur Dieu : il travaille sans relâche dans ce monde déchu (Jean 5.17).

Cette femme est un exemple incroyable pour nous ! Elle fait ce qu’elle sait être juste, par amour pour Dieu, avec un cœur entier et la foi que son Père céleste bénira ce qu’elle sème.

On retrouve l’idée suivante en 2 Corinthiens 5 :

« Plus l’amour de Christ nous étreint, plus nous avons envie de le transmettre à tous ceux qui nous entourent et plus le Seigneur par son Esprit, nous conduira dans la manière de le faire. »

Caroline F.

En 2024, je lis la Bible avec une amie !

Prenons garde l’un à l’autre pour nous inciter à l’amour et à de bonnes œuvres, encourageons-nous mutuellement. Hébreux 10. 24-25


Te dis-tu parfois que ce n’est pas si facile de « s’inciter à l’amour », de s’encourager ?

Ça me fait penser à un exemple qui nous montre que c’est pourtant indispensable. T’arrive-t-il de t’assoir devant un feu et de perdre ton regard dans les couleurs des flammes et des braises ?
Si tu retires une braise brûlante et rouge, très vite elle va s’éteindre. Le rouge éclatant va devenir un charbon noir. Mais il suffirait de la remettre dans le feu et les magnifiques couleurs réapparaitraient.
C’est exactement la même chose pour toi et moi. C’est en compagnie d’autres chrétiens qu’on peut se réchauffer les uns les autres pour le Seigneur ; son amour est comme un feu qui fait brûler nos cœurs ensemble pour Lui !


Des moments entre amis, avec d’autres qui désirent suivre le Seigneur, c’est vital et essentiel pour grandir avec Lui. « Un homme ranime le visage de son ami. » Proverbes 27. 17
Ce n’est pourtant pas toujours si facile de ranimer le visage de son amie, ou de juste l’encourager ! Mais ce qui est incroyable, c’est que souvent, en voulant encourager, on est soi-même encouragée. La Bible le promet d’ailleurs : « Celui qui arrose sera lui-même arrosé. » Proverbes 11. 25
Ces relations les uns avec les autres nous ont interpellés, depuis un certain temps.

Je ne suis personnellement pas une personne qui réussit facilement à s’intégrer dans un groupe existant ; je trouve compliqué d’entrer en matière, cherchant à connecter tout le monde autour d’une table. Nous nous sommes alors penchés sur ce phénomène. Comment trouver un sujet qui intéresse tout le monde, un sujet où tout le monde sait de quoi on parle, etc… ?! Comment avoir une heureuse communion autour d’une table où chacun se sente bien ?
Si comme Marie et Elisabeth, on s’entretiendrait du Seigneur, n’y aurait-il pas beaucoup de joie et d’encouragement ?
Pour aider à cela, pour trouver des sujets « de discussion » entre amies, nous avons élaboré un livre de bord (paraissant chaque année) : « En route avec Jésus ». Il y a chaque semaine un sujet à partager entre amies, autour d’un thé, d’un café ou par message. Si chacune possède un livre « En route avec Jésus », on peut toutes ensembles démarrer des échanges sur un même sujet quand on se rencontre, ou même le mentionner quand on échange par message. C’est un processus tellement encourageant et motivant !
Nous proposons aussi des cahiers : « la Bible en pratique au quotidien » qui permettent d’approfondir ces sujets, aussi agréables à utiliser en groupe. Pour celles qui ont des enfants, petits-enfants ou qui s’occupent d’école du dimanche ou de groupe d’enfants, des cahiers sur les mêmes sujets existent aussi pour eux, pour ainsi partager entre génération ce qui nous a encouragées, interpellées ou même arrêtées.
Le cahier de cette année avec le sujet de « 2024, en route avec Jésus » paraîtra en mars.

Offre spéciale pour Noël !

Mais nous vous proposons en attendant, une offre spéciale actuellement chez BPC, deux agendas « 2024, en route avec Jésus » pour le prix d’un. Un pour toi, un pour une amie. Tu pourras ainsi vivre ce sujet des relations les unes avec les autres dans ton quotidien. N’attends plus pour commander !

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Corinne, de création d’accord

Ecouter & Servir

Réflexions tirées de « Un cœur de Marie dans un monde de Marthe » de Joanna Weaver (ce livre n’est plus édité).

Comment choisir la BONNE PART tout en accomplissant ce qui doit vraiment être fait ? Exemple de Jésus : il n’était jamais stressé. Il savait quelle était sa mission et où il allait. Il n’est jamais pris en otage par les exigences du monde car « Je ne cherche pas ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » Jean 5. 30.

Dans un désir de servir Jésus, Marthe a presque manqué l’occasion de le connaître. Le monde applaudit les réalisations, Jésus désire la communion. Dans cette recherche de la communion, nous avons 3 ennemis : l’agitation, le découragement, et le doute.

L’Eternel est celui qui marche devant toi ; lui sera avec toi ; il ne te laissera pas et il ne t’abandonnera pas. Deutéronome 31. 8.

Depuis le jardin d’Eden, Satan cherche à nous faire douter de l’amour de Dieu. Mais Jésus nous dis : Fais moi confiance mon enfant. C’est ton bien que je désire par dessus tout.

N’ayons pas peur de poser des questions au Seigneur comme Marthe :

Répandez votre cœur devant lui. Psaume 62. 8

Ne craignons pas de déranger le Seigneur, ne nous lassons pas de prier :

Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe. Matthieu 7. 7

Le Seigneur se soucie vraiment de ce qui me préoccupe :

Rejetant sur lui tout votre souci, car il a soin de vous. 1 Pierre 5. 7

Le Seigneur nous aime assez pour s’opposer à nous quand notre attitude est mauvaise. Il ne nous donne pas toujours ce qu’on veut, mais ce dont nous avons besoin.

« Ne crains pas… tu es en soucis et tu t’inquiètes... »

Les soucis empêchent une bonne relation avec Dieu car nous fixons nos regards sur eux au lieu de regarder à lui. L’inquiétude laisse les problèmes s’interposer entre nous et le cœur de Dieu comme si nous ne pouvions plus lui faire confiance. Le fait de se tourmenter provient d’une détermination à mener nous-même notre vie.

Nous avons un Dieu Tout Puissant, un Dieu qui pourvoit, un Dieu qui guérit. Nous pouvons laisser tomber nos inquiétudes, non parce qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter, mais parce que nous avons quelqu’un qui peut les gérer bien mieux que nous. Transformons nos soucis en prières :

Ne vous inquiétez de rien, mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions grâces. Philippiens 4.6

Ne laissons pas les éléments du présent paraître plus importants à nos yeux que ceux de l’éternité. Je peux regarder honnêtement et avec prière mes activités et éliminer celles qui semblent moins importantes :

Considérez attentivement vos voies ! Vous semez beaucoup, et vous recueillez peu, Vous mangez, et vous n’êtes pas rassasiés, Vous buvez, et vous n’êtes pas désaltérés, Vous êtes vêtus, et vous n’avez pas chaud ; Le salaire de celui qui est à gages tombe dans un sac percé. Ainsi parle l’Éternel des armées: Considérez attentivement vos voies ! Aggée 1. 5-7.

Cherchons une seule chose à la fois :

  • Chaque matin, demandons à Jésus de prendre la direction de notre journée, de nous donner sagesse et direction.
  • Tout au long de la journée, demandons-lui de nous révéler la prochaine étape.
  • Ayons confiance que ce qui est absolument nécessaire sera fait, puisque nous avons confié notre journée au Seigneur.
  • Soyons ouvert à la direction de l’Esprit : suis-je disponible pour un changement de programme ?

Quand un besoin ou un service se présente, ce n’est pas forcément moi que le Seigneur veut employer !

Dieu ne nous a pas choisis pour nous utiliser, mais parce qu’Il désire avoir une relation de communion, d’intimité et d’amour avec nous. Satan fait tout pour que nous ne jouissions pas de l’intimité avec Dieu. Examinons bien les pensées ou les activités qui diminuent notre soif de communion avec Dieu.

! aux friandises (lectures, films…) qui émoussent notre faim de Dieu !

Luttons contre la tendance de combler le vide que Dieu a formé en nous par des activités superficielles, sachons apprécier le silence et la solitude : c’est à ce moment-là que Dieu a parlé à Samuel.

Concernant les choses spirituelles, plus on mange et plus on a faim ! Ce moment de communion chaque jour avec le Seigneur ne doit pas être un devoir, mais un plaisir. C’est un grand privilège. Le Seigneur veut passer du temps de qualité avec moi. Ce n’est pas un rituel, mais une relation que Jésus a acquise au prix de sa vie.

Demeurez en moi et je demeurerai en vous. Jean 15. 4

Comme les sarments et le cep, nous devons être greffés à lui pour pouvoir puiser notre vie en lui. Une branche toute seule ne peut pas porter du fruit malgré tous ses efforts : tout ce qu’elle a à faire c’est de rester accrochée à l’arbre.

Prière + lecture de la bible + temps = intimité avec Dieu.

Plus je passe du temps avec le Seigneur, plus son image s’imprègne en moi. Le seul obstacle à l’intimité avec Dieu, c’est le péché. Je dois donc tout faire pour entretenir un cœur pur devant Dieu, en confessant mes péchés chaque jour.

SERVIR : le secret pour porter du fruit : rester attachée au cep.

Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir. Ecclésiaste 9. 10

Le signe distinctif du chrétien c’est l’AMOUR (Jean 13. 35). Nous sommes la lettre d’amour de Dieu pour le monde, qui nous regarde vivre et des incroyants peuvent rencontrer le Seigneur par notre intermédiaire !

Imitons le Seigneur : il est toujours disponible, même quand il était en chemin il est toujours dépendant de Dieu. Ex : en apprenant la mort de Jean, Jésus se met à l’écart. Mais les foules le retrouvent : il est ému de compassion et les guérit. Il met de côté sa propre souffrance par amour.

N’oublions pas d’examiner nos motivations :

  • Est-ce que je sers pour impressionner quelqu’un ?
  • Est-ce que je sers pour avoir une bonne opinion de moi ?
  • Est-ce que par ce service je ne cherche pas à étouffer la voie de Dieu qui me demande de changer ?

C’est l’adoration, le temps que nous passons avec Dieu qui donne à une vie trépidante et complexe un axe serein : j’ai besoin de solitude, d’un moment tranquille, seule avec Dieu chaque jour.

Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. Matthieu 6.33

Le Seigneur dit : Prenez soin d’abord de mes affaires et ne vous faites pas de souci, je prendrai soin des vôtres. Nous avons été créées pour être remplis de toute la plénitude de Dieu (Ephésiens 3. 19) !

Dieu désire nous remplir entièrement mais ne nous force pas. Les seules limites de la présence de Dieu dans notre vie sont les limites que NOUS nous fixons.

Il faut faire de la place à la bonne part dans notre vie. Ne pas attendre de se sentir spirituel pour passer du temps avec Dieu : nous avons besoin de commencer par prendre la décision, lutter pour cela et les sentiments viendront plus tard !

Une vie qui fait envie ?

Avec un compte insta impeccable, un boulot passionnant, une famille et des amis au top, un dressing dernier cri pour habiller ton parfait summer body, et des vacances de luxe au bout du monde ? Personne ne le niera, ça fait bien un petit peu envie…

Et pourtant, en tant que chrétienne, ça devrait faire tilt ! Quelle vie vide à la perspective de l’éternité ! Ce qui devrait faire profondément envie, c’est une vie riche de communion avec Dieu et de bonnes œuvres pour Lui !

Mais en fait, les non croyants ne sont pas dupes et ont expérimenté qu’une vie peut être belle à montrer mais insipide à vivre. Ils sont eux aussi en quête de quelque chose de plus grand.

C’est là que nos choix de vie peuvent être un témoignage puissant pour ceux qui nous entourent.

Une vie authentique

« Jamais homme n’a parlé comme cet homme. » Jean 7. 46

« Tous ceux qui l’entendaient étaient frappés de son intelligence et de ses réponses. » Luc 2. 47

Tu peux mener une vie en apparence normale, mais interpeler ton entourage par certaines attitudes et paroles. Si tu mets Dieu en Numéro 1, tu ne te soucieras pas de plaire à tout le monde, tu ne rechercheras que l’approbation de Dieu.

Tu peux alors saisir les occasions pour expliquer tes choix auprès des autres, cela les fera sûrement réfléchir : pourquoi tu veux avoir plus de temps libre, quitte à refuser cette promotion intéressante ?

Et quand tu te présentes, de quoi parles-tu en premier ? De ton métier, des études que tu as faites ? Du sport que tu préfères ? Si on commence par parler des sujets communs, il y aura un nombre incalculable de sujets de discussions qui peuvent en découler sans aborder le sujet de Christ.

Il faut savoir SAISIR les opportunités que le Seigneur place devant toi ! Amène Christ d’abord, car après tout, n’est-ce pas le centre de ta vie ? Ne définit-il pas ton identité avant tout autre chose ? Ton attitude doit inspirer les autres à se tourner vers Jésus, se rapprocher de Lui.

Qui es-tu? -Je suis fille de Dieu!

Surveille ta bouche : pas facile de ne pas critiquer telle ou telle personne à cause de son comportement. Avant de critiquer, souviens toi que Dieu l’a créée comme toi il t’a créée. Comme dirait l’apôtre Paul en Romains 14.15 c’est « celui pour lequel Christ est mort » ; mais aussi qu’Il l’aime autant que toi. Nous devons ainsi bénir par la Parole de Dieu ceux qui nous entourent, et pour cela, il faut la connaitre !

Ta première mission, et ne perd pas courage car c’est le plus important, c’est de lire ta Bible quotidiennement ! Tous les jours, si ce n’est plusieurs fois par jour (un chapitre de l’Ancien Testament le matin et un du Nouveau le soir par exemple !)
Remplis-toi de la « connaissance du Seigneur », cela pourra alors se tourner en une forme de service, car tu seras une source de bénédiction pour tes frères et sœurs dans la foi, pour tout ton entourage.

« Ce qui sors de ta bouche a le pouvoir de vie ou de mort. » Proverbes 18. 21

« La bouche du juste est une source de vie. » Proverbes 10. 11

« La haine allume des querelles, mais l’amour couvre toutes les fautes. » Proverbes 10. 12

Encourager les autres

Pense aux autres, avant de penser à toi, et pense à encourager les autres avant de chercher à être encouragée.

« C’est pourquoi, encouragez-vous les uns les autres et édifiez-vous mutuellement, comme vous le faites déjà » 1 Thessaloniciens 5. 11

  • Si aujourd’hui tu te sens découragée, encourage plutôt les autres. Ecris un petit mot à l’un ou à l’autre, pour lui souhaiter une bonne journée, qu’il puisse discerner ce que Jésus attend de lui aujourd’hui, ou bien lui rappeler que tu pries pour lui pour sa semaine difficile, que tu pries pour son état de santé, … et bien d’autres sujets. Ainsi, sans t’en rendre compte, tu te tourneras vers les autres, et ton attention ne sera plus centrée sur toi !
  • De manière plus tournée sur l’évangélisation, n’hésite pas à apporter Jésus comme étant la « clé » des problèmes. Si quelqu’un pleure sur un banc dans un parc, prends 5 minutes pour l’écouter, si il/elle souhaite parler. Encourage-le, apporte-lui TA solution aux problèmes, c’est-à-dire Christ. Enfin, propose-lui de prier pour lui/elle. Beaucoup de personnes n’ont jamais vécu cela, et prier pour quelqu’un devant lui, et avec lui peut changer des choses. La puissance de la prière n’est pas comparable. N’en doute pas.


« Pour nous, nous persévérerons dans la prière et dans le service de la Parole. » Actes 6. 4

« Prêche la parole, insiste en temps et hors de temps, convaincs, reprends, exhorte, avec une patience inlassable » « Car le temps viendras où les hommes ne voudront plus rien savoir de l’enseignement sain, mais ayant les oreilles qui leur démangent, ils s’amasseront des docteurs selon leurs propres convoitises, et ils détourneront leurs oreilles de la vérité et se tourneront vers les fables. Mais toi, fais preuve en toutes circonstances de modération, endure les souffrances, fais l’œuvre d’un évangéliste, accomplis pleinement ton service » 2 Timothée 4. 2-5

Cela pour pouvoir dire par la suite :

« J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. » 2 Timothée 4. 7

À découvrir : une appli mobile de cours bibliques

Et si ton téléphone te permettait de mieux connaître la Bible ? À tout moment de la journée, cette nouvelle appli te permet de grandir dans la compréhension de son message, en validant tes connaissances avec des quiz. Simple et ludique, cette appli promet une récompense à chaque utilisateur qui termine un niveau, pour motiver les troupes !

Les trois niveaux proposent des cours bibliques de difficulté croissante. De nouveaux cours bibliques seront aussi ajoutés dans les prochains mois.

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Retrouve cet article qui en parle : https://www.infochretienne.com/articles/etudier-la-bible-aussi-simple-quune-appli/

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J’ai un fort caractère !

Tu as peut-être plus de facilités que les autres à t’affirmer. Tu sais ce que tu veux, tu sais défendre tes opinions, et le premier venu n’arrivera pas facilement à te faire changer d’avis !
Et on t’a sûrement dit tout et son contraire à propos de ton caractère … Parce que tu es capable du pire comme du meilleur. Charismatique, leadeuse, quelqu’un sur qui on peut compter, et qui tient bon dans les situations difficiles ! Mais le revers de la médaille est que l’on te reproche parfois d’être têtue, orgueilleuse, d’avoir mauvais caractère, de manquer de compassion et d’écoute…

Alors, mon fort caractère, j’en fais quoi ?

Personnages bibliques avec un fort caractère :

Pierre

Sa vie : Pierre était un pêcheur galiléen, Jésus l’a appelé à devenir pêcheur d’Hommes (Luc 5. 10). Il a tout laissé derrière lui pour suivre Jésus et Dieu a accompli de grands miracles à travers lui.

Actes 4. 13 : “Et voyant la hardiesse de Pierre et de Jean, et s’étant aperçus qu’ils étaient des hommes illettrés et du commun, ils s’en étonnaient, et ils les reconnaissaient pour avoir été avec Jésus.”. On voit d’une part que Dieu se sert de lui, même s’il est illettré, et d’autre part, que ceux qui l’entendent prêcher sont surpris par son courage.

Actes témoignant de son caractère : 

  • Matthieu 14. 28-30, l’histoire de Pierre sur la barque. Son impulsivité le mène à sortir de la barque sans hésiter pour marcher sur l’eau mais il ne persévère pas dans cet élan : il commence à sombrer quand il détourne ses yeux du Seigneur.
  • Matthieu 16. 22 : “Et Pierre le prenant à part se mit à le reprendre disant : Seigneur, Dieu t’en préserve, cela ne t’arrivera point” : Pierre se permet de faire des reproches à Jésus !
  • Jean 18. 10, on voit qu’encore il est impulsif : “Simon Pierre donc, ayant une épée, la tira et frappa l’esclave du souverain sacrificateur et lui coupa l’oreille droite” et le Seigneur lui répond “remets l’épée dans le fourreau » (v. 1) On voit que malgré tout le Seigneur le reprend avec patience et amour et il fait pareil avec nous.
  • Matthieu 26. 33 : Il annonce haut et fort qu’il n’abandonnera jamais son Seigneur et dans le même chapitre il le renie 3 fois (v. 70-74). 
  • Actes 2. 14 : “Mais Pierre, s’étant levé avec les 11, éleva sa voix et leur parla”il parle souvent pour les autres ou en premier.

Que tirer comme enseignement de la vie de Pierre ? 

Son caractère : Il était sûr de lui, franc, fervent, déterminé et parfois brusque. Il avait un caractère de meneur, il était impulsif et passionné.

  • Un caractère passionné peut rendre gloire à Dieu : si nous le mettons en 1er dans nos vies, notre force de caractère nous aidera à faire des choix pour lui et notre amour pour lui sera vu de tous car nous ne serons pas timides pour en parler.
  • L’impulsivité peut parfois nous amener à agir avant de réfléchir et ensuite regretter des paroles ou des actions. Jacques 5. 12 : “ Que votre oui soit oui et votre non, non” → on est appelé à faire ce qu’on dit.
  • Avoir tendance à s’affirmer rime souvent avec un ego un peu trop gros… Ephésiens 4. 2 : “je vous exhorte … à marcher … avec toute humilité et douceur”.

–> Pierre a gardé son fort caractère toute sa vie, et ayant appris à soumettre ce fort caractère à Dieu, au travers de leçon parfois très amères, cela lui a été très utile pour son service.

Paul

Sa vie : Saul de tarse, né dans une famille juive et citoyen romain, est envoyé à 13 ans en Palestine auprès du rabbin Gamaliel pour étudier la Torah (Actes 22. 3). Saul est ensuite devenu avocat, et allait devenir membre du sanhédrin (cour suprême juive). Il était zélé et sa foi ne tolérait aucun compromis. Après la mort d’Etienne, la persécution des chrétiens de Jérusalem commence (Actes 8. 1).
Il se convertit à la suite d’une vision, Dieu change son nom et il devient l’apôtre Paul. 

Son caractère : Paul est quelqu’un d’entier, tout dévoué à la cause qu’il sert. Il ne se laisse pas impressionner et aime argumenter avec les non croyants.

Actes témoignant de son caractère :

  • Actes 9. 20 : “et aussitôt il prêcha Jésus dans les synagogues disant que lui est le Fils de Dieu.” Après sa conversion, il change radicalement de direction, mais Dieu ne met pas de côté son ardeur.
  • Philippiens 3. 14 : « je fais une chose […] je cours droit au but »
  • 1 Corinthiens 9. 26 : « Moi donc, je cours, non pas comme à l’aventure; je frappe, non pas comme battant l’air. »
  • Mais en Actes 23. 3 son impétuosité le conduit à parler trop vite « Dieu te frappera, paroi blanchie ! »

Que tirer comme enseignement de la vie de Paul ?

  • On voit que le Seigneur utilise les forts caractères pour être des leaders pour son peuple. Le zèle est apprécié par Dieu “aie donc du zèle et repens-toi” (Apocalypse 3. 19)
  • Dieu a redirigé l’énergie de Paul, qu’il employait contre Jésus lui-même, pour la mettre à son service. Nous aussi, ne nous trompons pas de combat ! Demandons à Dieu que notre énergie soit utilisée pour ce qui est juste.
  • Dieu nous veut tout entiers pour lui, sans compromis, dédiés à sa cause et Paul est en cela un exemple à imiter.
  • Mais attention : on risquera plus facilement de blesser ou choquer notre entourage en agissant trop fougueusement. Le sachant, on peut y être vigilante !

Des cours de rattrapages en compassion

Être impressionnante, catégorique, sûre de soi, parler de manière trop crue, manquer de compassion… Tout cela est une écharde pour le service pastoral. En tant que chrétiennes nous devons nous efforcer d’être accessibles, bienveillantes, avenantes, ouvertes. Si j’ai un fort caractère, j’aurai plus de difficulté à faire preuve d’humilité dans mes relations. Mais il n’y a pas de fatalité : ce sera moins naturel pour moi, mais pas impossible. Dieu peut faire grandir en moi toutes ces qualités. Ephésiens 5. 21 : « Soumettez-vous les uns aux autres dans la crainte de Dieu« .

Par contre Dieu peut utiliser cette force de caractère pour me faire faire des actes courageux : rendre promptement témoignage, entreprendre des actions d’évangélisation, partir pour une mission à l’étranger dans un pays difficile…
Ce franc parler, quand il est rempli d’amour, est aussi une qualité pour être un vrai vis-à-vis pour mon mari, ou pour mes amies.

Dieu ne veut pas changer ma personnalité, mais me sanctifier.

Nous devons donc faire taire ce qui est de la chair : réactions colériques, difficulté à reconnaître ses torts, manque de pardon… Je ne peux pas tolérer la colère ou l’insoumission dans ma vie, sous prétexte que « je suis comme ça » et que ce ne sont pas des « gros péchés ». Pareil avec l’orgueil : on peut se dire « oui mais tout le monde galère avec ça, on est tous plus ou moins orgueilleux ». Et alors ? Ce constat ne changera pas Proverbe 8. 13 : « Dieu déteste l’arrogance et l’orgueil. »

Mais Dieu ne va pas me donner une autre personnalité car il m’a créée comme ça. Seulement, en marchant par l’Esprit, je pourrai abandonner les défauts de mon fort caractère tout en utilisant pour Dieu les qualités qui s’y rattachent. Et n’oublions pas que si Dieu nous demande quelque chose de difficile, et contraire à notre caractère, il nous donne les ressources pour y arriver. Exemple de Moïse : il était impulsif et violent, mais il est devenu « un homme très doux, plus que tous les hommes qui étaient sur la terre. » Nombres 12. 3. [ndlr : doux ≠ mou du genou!]

Encouragements selon nos caractères :

  • Celles qui anticipent beaucoup : 

“Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. A chaque jour suffit sa peine.” Matthieu 6. 34.

“A vous maintenant qui dites : aujourd’hui ou demain nous irons dans telle ville, nous y passerons une année, nous trafiquerons, et nous gagnerons ! Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain.” Jacques 4. 13.

  • Celles qui ont peur de tout

“Ne vous inquiétez de rien.” Philippiens 4. 6.

“Ne crains point car je suis avec toi pour te délivrer.” Jérémie 1. 8.

  • Celles qui ont des difficultés à parler ou à s’affirmer : 

“Ne crains rien mais parle et ne te tais point. » Actes 18. 9.

→ A l’inverse d’un fort caractère, une trop grande timidité pourrait affecter nos prières en groupe ou les discussions autour du Seigneur et ça peut priver quelqu’un d’une exhortation ou d’une phrase d’encouragement. 

“Mais Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance et d’amour et de conseil” dans version LSG : “Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné, mais un esprit de force, d’amour et de sagesse.” 2 Timothée 1. 7.

  • Celles qui s’affirment trop / les « rentre dedans » :

« Soyez tous … humbles. » 1 Pierre 3. 8

« Que votre douceur soit connue de tous les hommes. » Philippiens 4. 5.

  • Celles qui ont l’impression d’être maladroites (paroles + actes) :  

“Et si quelqu’un de vous manque de sagesse, qu’il demande à Dieu qui donne à tous libéralement et qui ne fait pas de reproches, et il lui sera donné.” Jacques 1. 5.

  • Celles qui ont tendance à voir les défauts des autres :

« Aimez-vous les uns les autres. » Jean 15. 12.

« Pourquoi regardes-tu la paille qui est dans l’œil de ton frère, et ne t’aperçois-tu pas de la poutre qui est dans ton œil ? » Matthieu 7. 3.

  • Celles qui sont jalouses :

“Mais si vous avez une jalousie amère et un esprit de querelle dans vos cœurs, ne vous glorifiez pas et ne mentez pas contre la vérité.” Jacques 3. 14.

Ce que l’on est appelées à être dès aujourd’hui

  • « Car le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la longanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la tempérance. » Galates 5. 22.
  • « Ce que Dieu veut, c’est votre sanctification. » 1 Thessaloniciens 4. 3.
  • « Soyez sobres et veillez pour prier. » 1 Pierre 4. 7.
  • « Soyez toujours prêts à répondre à quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, mais avec douceur et crainte, gardant une bonne conscience. » 1 Pierre 3. 15.

Conclusion

« Nous nous appliquons avec ardeur à lui être agréables. » 2 Corinthiens 5. 9.

« Sans la foi il est impossible de lui plaire. » Hébreux 11. 6.

« Quoi que vous fassiez, faites le de cœur comme pour le Seigneur et non pour les hommes. » Colossiens 3. 23.

« Que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté en toute sagesse et intelligence spirituelle pour marcher d’une manière digne du Seigneur pour lui plaire à tous égards, portant du fruit en toute bonne œuvre. » Colossiens 1. 9-10.

Dieu nous connaît parfaitement, il est infiniment patient avec nous et il regarde au cœur. Ayons donc un cœur qui cherche à lui plaire et à le servir !

Astrid & Coline

« Attends, faut trop que je te raconte … »

Je raffole quand on commence une phrase de cette façon … Je sens que je vais apprendre une nouvelle inédite, surprenante, croustillante !!! Sans doute quelque chose à propos d’une connaissance commune… ou peut-être quelque chose en avant-première !

J’arrête instantanément le cours de mes pensées pour me concentrer entièrement à l’écoute de la suite. Mon amie Léa me raconte donc les mésaventures d’Aurélie, notre voisine commune. Je bois ses paroles et je suis pressée de connaitre la suite. J’écoute sans relâche Léa qui continue de parler avec enthousiasme. Elle me rapporte tous les détails et y ajoute ses critiques personnelles, que je déglutis aussi rapidement que le jus 4 agrumes de grand frais.

Plus je l’écoute, plus l’affection que j’éprouvais pour Aurélie diminue. On s’entend bien toutes les 2 mais là, avec tout ce que j’apprends, je vais m’en méfier, peut-être même l’éviter…

Notre entretien s’achève. Je rentre chez moi, un peu déroutée par ce que je viens d’apprendre.

Je croise le concierge de l’immeuble à qui je ne peux m’empêcher de raconter ce que je viens d’entendre ; après tout, ce qui s’est passé l’intéressera aussi.

Le soir arrive et je fais le bilan de ma journée : je n’ai pas fait beaucoup de place à l’Esprit Saint aujourd’hui ! Mon cœur était trop occupé ; d’une part à écouter les paroles du rapporteur, puis à les méditer. Ensuite devenir moi-même rapporteur, et enfin, entretenir ces paroles toute la journée. De plus, j’ai transformé l’affection que j’avais pour une âme en méfiance… Rien ne m’a édifié, et je n’ai été d’une aide pour personne. Une journée de perdue … Je m’arrête un instant pour réfléchir à tout ça.

La médisance, c’est tenir sur quelqu’un des propos malveillants mais qui ne sont pas mensongers.

La Bible nous met en garde à plusieurs reprises concernant cette action :

  • Déjà en Lévitique 19. 16, l’Eternel s’adresse à son peuple : « Tu n’iras point çà et là médisant parmi ton peuple ».
  • En Jacques 4. 11, nous trouvons « ne parlez pas l’un contre l’autre, frères ».
  • Puis l’apôtre Paul craindra qu’à son retour chez les Corinthiens, il les trouve médisants (2 Cor 12. 20).
  • Le livre des Proverbes est aussi source de conseils et de mise en garde : « Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, et elles descendent jusqu’au-dedans des entrailles » chp 18. 8 et 26. 22.

N’oublions pas que certes si les friandises sont délicieuses, elles ne nourrissent pas, abiment les dents, sont mauvaises pour le corps et deviennent addictives. Plus mon oreille est habituée à écouter les paroles du rapporteur, plus ma conscience de faire mal diminue, plus j’aime les écouter et plus je rapporte aussi. Cela devient une habitude et je ne vois pas où est le mal vu que nos échanges sont vrais (à la différence de la calomnie, qui elle est le fait de rapporter des choses fausses ; elle est sévèrement jugée dans la Parole). Mais même si c’est la vérité, je ne pense pas que quelqu’un ait envie que tout le monde sache ses peurs, ses faiblesses, ses chutes etc… sauf si c’est lui-même qui livre ses secrets en choisissant son interlocuteur. Il ne nous appartient pas de conter les erreurs ou maladresses des autres. La tentation est grande de rajouter quelques détails supposés ou encore, des remarques négatives concernant la personne elle-même. Je ne recherche pas l’amour en agissant ainsi.

Rapporter ou écouter les paroles du rapporteur ne fait pas de bien à ma vie spirituelle, et occupe dans mes pensées trop de place. On a malheureusement + de choses à dire sur les gens que d’expériences récentes faites avec le Seigneur ou que de partage biblique… Que nos pensées puissent être dédiées à Celui qui a donné Sa vie pour nous, et la médisance n’aura plus de place.

Dans une discussion, il y a 2 personnes : Léa rapporte, et moi, j’écoute attentivement. A aucun moment je ne stoppe la discussion ; bien au contraire, je l’alimente. Et cela me rend autant coupable que le rapporteur lui-même. « … Mets un couteau à ta gorge si tu es gourmand. Ne désire pas ses friandises, car c’est un pain trompeur » Prov 23. 2.

Souvent on se donne bonne conscience, et on se dit que l’autre est bien mauvais de médire de cette façon… C’est mal et on le sait :

« Moi ? JAMAIS je dirais de telles choses sur quelqu’un, non jamais ! »

Mais on se plait à les écouter, on pose des questions, on alimente le feu de la discussion. Bon ben à toutes ces personnes dont je fais partie, je crois que nous sommes également sur le mauvais chemin et c’est tout aussi mauvais que d’être médisant.

Alors… de quoi on va parler ???

On l’a dit plus haut … d’une expérience faite avec Dieu, d’un passage biblique interpellant ou mal compris, d’un sujet de prière (bon, pas forcément pour Aurélie et ses problèmes récents car, si on veut bien faire, faudrait pas les raconter), de ce que nous vivons en ce moment, de nos activités quotidiennes, de nos projets, de la pluie et du beau temps (seulement si on ne s’en plaint pas ahahh), etc…

Parfois on a cette impression que ça va nous faire du bien de se « décharger » en rapportant des situations, on croit avoir besoin de le dire à quelqu’un pour en être libéré. On croit que ça nous soulage ; je n’en suis pas sûre. La Bible suggère plutôt d’aller parler directement à la personne plutôt que de passer par un tiers. C’est vrai que dans certaines situations, on a besoin d’un avis et demander à quelqu’un de confiance et de bienveillant peut-être utile, parfois même indispensable.

Chaque cas est unique et mérite un temps avec Dieu pour savoir comment il faut agir sagement.

A mon avis, si la Bible nous met en garde aussi régulièrement contre la médisance, c’est parce que c’est notre tendance naturelle et il faut la combattre ; elle n’honore pas notre Dieu. Elle offense non seulement la personne contre qui nous parlons mais aussi Dieu.

Reste à savoir… : Quand est ce que je médis ? A vos réflexions…

Une partie des miennes sont les suivantes :

  • Question de motivation : qu’est ce qui anime mon cœur pour que je sois amené à rapporter ? Est-ce pour faire du mal à l’autre ? Est-ce pour me sentir meilleur que l’autre ? Ou est-ce pour avoir des conseils sages car je ne sais comment me sortir de cette situation ?
  • Suis-je capable de dire ce que je vais dire en présence de la personne sur qui je vais parler ?
  • Est-ce que ce que je vais dire va nous faire grandir spirituellement ?
  • Se garder un cœur bienveillant. Nous y occuper quotidiennement ; si le Saint Esprit occupe notre cœur et nos pensées, il ne nous viendra même pas à l’idée de médire.

Pour finir, un verset en Jacques 3. 2 : « si quelqu’un ne faillit pas en paroles, celui –là est un homme parfait, capable aussi de tenir tout le corps en bride »

PS : Attention, je n’ai pas dit qu’il ne fallait plus manger de bonbons…

Tabitha Cuzin.

L’AMOUR

Tout au long de l’année, j’ai pu avoir au fond de mon sac à main l’agenda de « création d’accord » pour noter les nombreuses tâches du quotidien de ma petite famille. Il est composé d’un côté agenda mais aussi de réflexions, lectures ou pensées sur le sujet de l’amour de Dieu. Et c’est sur ce dernier aspect que je voulais partager avec vous ce qui a pu me faire du bien, m’encourager dans ma vie de tous les jours dans les situations où j’ai pu me trouver, faciles ou difficiles ! Je me sens bien imparfaite pour parler de tout ça mais le but pour moi est de partager pour pouvoir chacune s’encourager à suivre l’exemple parfait du Seigneur.

Dieu nous aime !

Il nous le montre de bien des manières dans la vie de tous les jours : par ses soins constants dans les bons et les mauvais moments ; par sa création, il a fait toutes choses belles ; par le pardon qu’il nous offre etc…

Dieu est l’exemple parfait de l’amour inconditionnel.

Ayons l’envie de partager cela autour de nous ! Ayons envie de donner de l’amour à notre prochain, de montrer l’exemple à nos enfants quand nous en avons ! Ayons à cœur d’aimer avec un cœur simple et non dans un esprit d’égoïsme, de comparaison ou de jalousie. Ce peut aussi être un témoignage pour ceux qui nous entourent dans le travail, à l’école, dans la vie extérieure.

AIDONS au lieu de JUGER

Bien facile à dire et plus difficile à mettre en pratique :

« L’amour ne fait pas de mal à son prochain », Romains 13. 10.

Dieu nous demande d’aimer sans connaitre les intentions du cœur de notre prochain. Quand nous ne comprenons pas forcément les réactions d’un ami envers nous, regardons à notre comportement vis à vis du Seigneur et ne jugeons pas celui de notre prochain. Seul Dieu est à même de juger les comportements des uns et des autres. Quand nos yeux sont fixés sur lui, certains différends que l’on pourrait avoir nous semble beaucoup moins lourds à porter. (Autre article sur le sujet ici)

Pensons aussi à ne pas faire ou ne pas avoir le comportement que l’on aimerait pas que l’autre ait envers nous (Matt 7 v 12). Si nous n’aimons pas être délaissées, prenons garde à ne pas délaisser ceux qui nous sont proches ; si nous n’aimons pas être critiquées, prenons garde à parler en bien de ceux qui nous entourent etc…

SOYONS PATIENTES

Certains événements de vie dans le couple, dans les relations de famille, dans les relations amicales peuvent blesser et amener de la colère / tristesse / rancœur et l’amour pourrait se ternir si l’on ne regarde pas au Seigneur. Regardons le plus rapidement à Dieu pour retrouver les forces pour vivre ces situations dans l’amour et surtout avec la patience nécessaire pour attendre les réponses !

« Faites preuve de patience envers tous », 1 Thess 5. 14

Bien souvent, les solutions n’arriveront pas aussi vite que nous le pensons mais « il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel », Lam 3. 26 et Il fera l’issue ! Remettons lui tout ce qui nous pèse ; la patience encourage à écouter l’autre et ne pas juger : « l’amour est patient, il est plein de bonté », 1 Cor 13. 4.

L’AMOUR en action : LA BONTE

Comment manifester de l’amour en action ? La Bible nous dit :

« Soyez bons les uns envers les autres », Eph 4. 32.

Dieu ne nous demande pas de regarder à nous, à nos défauts, à nos envies mais Il nous demande de vivre pour Lui et de manifester autour de nous quelque chose de Lui ! En s’attachant à ce dernier point, nous aurons beaucoup plus l’envie de donner plutôt que de recevoir ! Attachons nous à ne pas être égoïstes ni regarder qu’à nous mêmes mais plutôt à proposer de l’aide, du temps, des attentions à ceux qui nous entourent. Essayons de
prendre soin des sensibilités de ceux qui nous entourent. Beaucoup de choses peuvent être cachées ou incomprises et propices à une mauvaise interprétation si nous ne prenons pas le temps de communiquer.

Accordons du temps pour une visite à quelqu’un de seul, ou quelqu’un qui paraitrait bien occupé mais qui pourrait malgré tout ressentir l’isolement par exemple, prenons de notre temps pour prendre des nouvelles de nos proches, de nos amis dans notre rassemblement ou plus éloignés… il y a tellement de besoins autour de nous, nous pouvons toujours trouver quelque chose à faire. Gardons en tête tous les jours et toute l’année -ou écrivons-le sur notre frigo- ce verset de Galates 5. 22-23 :

« Le fruit de l’Esprit est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi. »

L’amour dans la PRIERE

Nous pouvons aussi manifester de l’amour en priant sans nous décourager pour ceux qui nous entourent. Cela nous parait parfois vain, mais c’est pourtant l’une des plus grandes marques d’amour : remettre notre entourage entre les mains de Dieu.

« Priez l’un pour l’autre », Jacques 5. 16.

Dans les situations où l’amour avec notre prochain peut être altéré demandons à Dieu d’abord de sonder notre cœur, et non pas de changer l’autre.

L’amour pour ceux qui nous entourent

Rendre le terrain de l’amour ou de l’amitié fertile c’est s’attacher à se comporter en sincérité, parler de vive voix et en vérité, agir en fidélité, montrer de l’amour, aider et accueillir.

« Recherchons ce qui contribue à entretenir la paix et à nous faire grandir mutuellement dans la foi. », Rom 14. 19.

L’amour pour ceux qui nous entourent nous pouvons le manifester aussi en recherchant la paix !

L’amour c’est aussi se parler l’un à l’autre

Mieux connaitre celui, celles ou ceux qui m’entourent c’est mieux savoir comment leur donner de l’amour. Faisons l’effort d’être attentives aux autres sans attendre de retour.

« Veillons les uns sur les autres », Hébreux 10. 24.

De nombreux conflits ont leur source dans une mauvaise communication ; n’ayons pas la crainte de partager, de communiquer en ayant le Seigneur à nos côtés pour faire ça avec amour. Le Seigneur nous parle aussi à ce sujet bien souvent, laissons nous instruire par Lui et acceptons de recevoir ses enseignements.

Nous avons toutes nos défauts mais le Seigneur nous montre qu’il est bien plus plaisant de couvrir tout cela par l’amour.

Dans chaque situation de notre vie où l’orage ou la tempête pourrait survenir, prions en premier lieu pour réagir avec amour et avoir un esprit de grâce et de pardon.

« Vous devriez plutôt pardonner et consoler », 2 Cor 2. 7.

Avançons chaque jour en pensant que le Seigneur est un Dieu de grâce et encourageons nous à pardonner.

Caroline B.