Connectée !

Quelques outils qui me permettent de rester connectée avec Dieu

Ma vie avec Dieu… Bilan !

Ces derniers jours, en étant plus souvent à la maison, j’ai eu l’impression de faire souvent ce constat : tout au long de ma journée, je suis de plus en plus à l’affût de toute nouveauté qui m’arrive. Un coup de téléphone, un message, un e-mail, une actualité, un nouveau contenu en ligne,… Je consulte souvent mon téléphone, ou mon ordinateur pour checker si quelque chose de nouveau est arrivé.

Mais à la fin de la journée, je dois bien souvent admettre que toutes ces nouvelles ne sont pour la plupart pas très importantes ni édifiantes (je ne parle pas de ce qui est clairement mauvais pour mon âme, qui me confronte directement avec le péché) . J’ai eu l’impression d’être “remplie”, mais au final ce n’était pas très consistant.

De plus, j’ai utilisé pas mal de temps et d’énergie à m’occuper de ces choses. Or ce temps là ne reviendra jamais, ces minutes qui se sont écoulées, je ne les revivrai jamais! En contraste, je réalise que je n’ai passé que peu de temps avec celui que j’appelle “mon Seigneur”, c’est à dire “celui qui occupe le premier rang” ou le “maître”.

Soit, mais que faire alors pour éviter de tomber dans ce piège? Je voudrais simplement partager avec toi ici quelques outils qui me permettent de rester connectée avec Dieu.


L’occupation de ton temps dépend de ce que tu décides.

Laisser de la place pour les choses de Dieu dans ton quotidien est un choix qui t’appartient. Personne ne le fera pour toi! Au contraire, Satan essayera constamment de te voler ton temps, de te remplir de choses inutiles. C’est normal, il sait combien ces moments de qualité avec ton Seigneur sont bénéfiques, et il fait tout pour les empêcher. Cela te demandera sûrement des efforts, mais je t’assure que ca en vaut la peine!

Alors ca y est, tu as pris ta décision? Pour moi, j’ai souvent constaté que malgré mon désir de passer plus de temps avec mon Seigneur, et toute ma bonne volonté, je me laisse souvent envahir par les occupations quotidiennes. Et à la fin de la journée, lorsque je m’en rends compte et que j’essaye d’y remédier, je suis souvent fatiguée. Ou alors je pense à tout un tas de choses qui ont rempli ma journée, mais je ne peux pas dire que ces moments soient de qualité.

Alors, il faut passer à l’action! Plusieurs techniques m’aident à favoriser ces précieux moments de communion avec mon Seigneur.


Organiser son temps


Mettre en place des routines, ou des habitudes a du bon parfois! Cela m’aide à réserver des moments pour l’essentiel.

Lorsque je me réveille le matin, j’ai pris l’habitude de réserver un moment à la lecture de la Bible, la méditation et la prière. “Oui, mais moi je ne suis pas du matin, je n’arrive pas à me réveiller, etc.” Au début, je me disais ça. Mais après avoir testé, je ne reviendrai pas en arrière!
C’est quand ton cerveau est encore frais et dispo, quand l’agitation de la journée n’a pas encore commencé, que le Seigneur veut te parler. Il veut passer un moment avec toi au calme, t’encourager, te donner des forces pour la journée à venir. C’est vrai que ca demande un effort. Mais le Seigneur est puissant pour t’aider à le faire. Il sait que ce tête à tête avec Lui est essentiel pour ta journée. Il sait qu’après cela, tu devras affronter le monde, prendre des décisions, être efficace,… Il est déjà passé par là, Il sait exactement te donner les forces qu’il te faut pour surmonter ces difficultés.
Le Seigneur n’a pas donné de règles dans la Bible concernant ces moments de lecture et de méditation personnelle. Il t’invite seulement à venir “à l’écart dans un lieu désert” dans sa compagnie (Marc 6.31). A toi de voir ce que tu fais!

Tu as certainement déjà entendu ce verset “priez sans cesse” (1 Thessaloniciens 5.17). Mais combien de fois, à la fin de ma journée, je constate que je n’ai pas beaucoup échangé avec mon Seigneur. Mettre en place des routines de prière dans ma journée m’a aidé à combattre cela. Il s’agit simplement de moments qui se répètent chaque jour que j’utilise pour la prière. Il y a certainement des activités que tu fais quotidiennement, et qui ne nécessitent pas forcément de beaucoup réfléchir (exemple : te laver les dents, faire la vaisselle,…). Utilise ce temps pour prier ! Au début, il peut être nécessaire de coller des post-it pour s’en rappeler, mais une fois l’habitude prise, c’est beaucoup plus facile!


Des outils concrets

Mettre des mémos dans la maison

Pour éviter d’arriver à la fin de la journée et de me dire “oups, j’ai oublié!”, je mets des rappels à des endroits stratégiques : devant mon évier, sur la porte des WC, sur mon miroir, sur mon frigo, à côté de l’ordinateur… Ça peut être une déco, un tableau, un post it, tout est possible!

Tenir un journal de bord

J’utilise au quotidien un carnet où je note mes sujets de reconnaissance, mes prières, les versets qui me frappent et quelques notes d’étude biblique. Ça m’aide à aller au fond des choses, à garder le cap aussi. En effet, écrire oblige à poser des mots, à approfondir, à réfléchir. Ce carnet est toujours ouvert, sur mon plan de travail, ou sur la table à proximité. Il me stimule à cultiver la communion avec mon Seigneur et à avancer dans ma vie chrétienne.

Écouter de la musique chrétienne

Lorsque plein de pensées s’accumulent dans ma tête, ou alors que je perds un peu pied, j’aime écouter de la musique calme. Ce sont souvent des cantiques en version instrumentale seulement. Ça m’apaise, ça m’aide à me recentrer sur l’essentiel, à penser aux choses d’en haut.

Se fixer des défis

Cette année, j’ai décidé de lire ma Bible en entier. Cela me paraissait impossible au début. C’était une sorte de défi. Avec l’aide de Dieu, je suis toujours à jour, et même en avance! Il ne faut pas s’arrêter à ce qui nous paraît possible ou impossible. Prier plus, lire plus, etc. J’ai toujours l’impression que je n’aurai jamais le temps ni la persévérance. Mais avec l’aide de Dieu, tout est possible. Si nous recherchons sa gloire avant tout, il nous aidera à aller jusqu’au bout. Lui même a dit : “cherchez premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par-dessus” (Matthieu 6. 33). Et pourquoi ne pas partager ces défis à plusieurs? La Bible nous exhorte à “nous inciter à l’amour et aux bonnes œuvres” (Hébreux 10. 24).

Quelques applis

Mon téléphone m’aide parfois à passer du temps avec Dieu ! Il y a des applis qui me permettent de lire la Bible où que je sois (Bibliquest ou Youversion par exemple), de recevoir des versets en notification tous les jours (BibleApp). Il y a aussi un groupe whatsapp intitulé « Jésus entra » qui propose un message d’étude biblique par jour spécialement dédié aux femmes (pour y entrer, tu peux envoyer un mail précisant ton numéro de téléphone à l’adresse : site.legrenier@gmail.com).

Enfin, l’application Stayfree est intéressante car elle m’aide à éviter de perdre trop de temps sur mon téléphone! Elle comptabilise le temps que j’ai passé sur mon portable et propose des statistiques par application. Elle permet également de mettre des alertes, voire carrément de stopper l’application au bout d’un certain temps d’utilisation.

… Alors ?!

Voilà ! J’ai listé quelques éléments qui m’aident dans ma vie avec Dieu. Ça peut paraître un peu rigide toutes ces routines et ces habitudes. C’est vrai qu’il ne faut pas non plus tomber dans le piège de faire de notre vie chrétienne un ensemble de temps à respecter, de règles à suivre! Mais personnellement, si je ne ménage pas ces temps intentionnellement, je me laisse gagner par beaucoup d’autres choses plus futiles. Demandons donc au Seigneur de nous aider à réaliser ce verset dans chaque détail de notre journée :

“Quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu”
(1 Corinthiens 10. 31).

Auteure invitée

Aux jeunes mamans

A l’approche de la naissance de notre 3e enfant, et avec plusieurs futures ou jeunes mamans dans mon entourage, j’ai envie d’encourager les mamans pour lesquelles ce n’est pas tout rose : allaitement compliqué, nuits très hachées, « bébé aux besoins intenses », bébé malade…

J’ai à cœur de partager avec vous ce qu’une sœur plus expérimentée m’avait dit avant mon premier accouchement et qui m’a beaucoup aidée :

Vous êtes exactement les parents qu’il faut pour cet enfant ; et c’est exactement le bébé qu’il vous faut.

J’aimerais développer un peu les 2 parties de cette phrase, en m’adressant spécifiquement à la maman :

– La maman parfaite n’existe pas, mais tu es la parfaite maman pour ton enfant. Dieu t’a donné cet enfant, à toi et non à une autre, car c’était toi qu’il voulait comme maman pour lui. Alors fais-toi confiance, et surtout fais confiance à Dieu, car il te donnera la sagesse de savoir comment t’en occuper.

Le Seigneur n’appelle pas des gens qualifiés, doués ; mais il qualifie, il équipe ceux qu’il appelle. Puisqu’il t’a appelée à être la maman de cet enfant, il te donnera les forces, la sagesse et tout ce dont tu as besoin pour en prendre soin.

– Se rappeler que c’est un trésor que Dieu nous confie, le recevoir directement de sa main, comme s’il nous disait : « c’est ce bébé que je te confie, lui, pas un autre ».

Prier :  Aide moi à l’aimer, à l’accepter comme il est, même si ce n’est pas le bébé parfait dont j’avais peut-être inconsciemment rêvé (« facile », calme, qui fait de longues siestes dans son lit etc.)

Lorsque je pense : « Je n’en peux plus, je ne vais pas y arriver » :  alors je suis dans le bon état d’esprit pour recevoir son aide, Ses forces : Quand je suis faible (c’est-à-dire conscient de ma faiblesse, de mon incapacité), alors je suis fort.

Le Seigneur Jésus dit : Ma grâce te suffit, ma puissance s’accomplit dans la faiblesse.

Alors un jour après l’autre, un jour à la fois, et même un moment à la fois, avoir recours à Sa grâce …

Quand le soir arrive et que bébé commence à hurler, inconsolable, que je sais que ça va durer un moment, car c’est comme ça tous les soirs depuis plusieurs semaines : « Seigneur, en ce moment même, je reçois de ta part une ‘dose supplémentaire’ d’amour et de patience pour m’occuper de mon bébé sans m’énerver ; même si je ne ressens pas cet amour ou cette patience, je les reçois par la foi. »

Quand bébé se réveille alors que je viens juste de le poser et que je comptais me reposer ou faire autre chose : « Seigneur, ce que je ressens comme un contre-temps, un agacement, aide-moi à l’accepter, à croire que c’est permis par toi pour mon bien… »

Quand bébé se réveille une énième fois dans la nuit : « A l’aide Seigneur, aide-moi à me lever et à faire ce qu’il faut, je veux le faire pour mon bébé et pour toi. »

Quand on est pris dans ce tourbillon intense d’émotions et de fatigue, c’est difficile de ne pas culpabiliser en entendant autour de nous : « un bébé, c’est que du bonheur ! » ou encore : « profites-en à fond, ça passe vite ! » On peut penser : « je devrais être heureuse, je n’ai pas le droit de me sentir triste/dépassée/énervée… »

C’est vrai, avoir un bébé est un immense privilège, mais c’est aussi un bouleversement hormonal, beaucoup de fatigue, de nouvelles responsabilités, des habitudes chamboulées… C’est normal de ressentir des émotions contradictoires, n’y ajoute pas la culpabilité ! Parle au Seigneur de ce que tu ressens, demande lui de t’apaiser, de te remplir de Son amour, de Sa paix… viens régulièrement « faire le plein » à la Source !

Je te souhaite beaucoup de courage et de bonheur dans cette étape à la fois si belle et si difficile… !

PS 1 : Attention, si tu ressens en permanence de la tristesse, une perte d’intérêt, un sentiment d’incapacité, de l’angoisse…, il se peut qu’il s’agisse d’une dépression post-partum : n’hésite pas à en parler à ton entourage et à ton médecin. Voici un test qui permet de savoir où on en est :

PS 2 : Et si tu as une jeune maman dans ton entourage :

– écoute-la avec bienveillance, sans la juger, même si tu ne la comprends pas
– propose lui de l’aide ! (lui apporter un repas, lui faire des courses, l’aider pour le ménage ou le linge, s’occuper des aînés…)

Anne-Madeleine

Je suis contente pour toi !

Il est une idée répandue sur les femmes : nous nous regardons du coin de l’oeil, nous nous comparons, nous nous rassurons sur notre propre valeur par opposition aux autres… Nous peinons parfois à nous réjouir pour les autres, ou à compatir avec elles… Le bonheur des unes fait-il le malheur des autres ?

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Lévitique 19. 18)

« Réjouissez-vous avec ceux qui se réjouissent et pleurez avec ceux qui pleurent »(Romains 12. 15)

Tant pis pour ces versets ?

Non, nous ne pouvons décidemment pas nous satisfaire de ce tableau.

Une histoire de la Bible

Dieu accorde à Pénina de pouvoir avoir des enfants, et dans sa souveraineté, il ne permet pas cela pour Anne, la seconde femme d’Elkana. (1 Samuel 1)

Dieu permet une grande épreuve pour Anne. Elle n’a pas d’enfant alors qu’elle désire vraiment en avoir. Mais en plus elle voit tous les jours dans sa maison l’autre femme de son mari serrer ses enfants dans ses bras. Pour couronner le tout, cette Pénina est odieuse avec elle en remuant toujours le couteau dans la plaie. La Bible précise même l’objectif de Pénina : « la pousser à l’irritation ». Elle était donc en cela une occasion de chute pour Anne, qui était d’autant plus tentée de se mettre en colère, contre Pénina mais aussi contre Dieu qui ne lui donnait pas d’enfant.

Si Dieu permet une épreuve dans la vie d’un croyant, il veut aussi lui donner la force de la supporter, sans que nous soyons « poussés à l’irritation », en nous révoltant contre lui. Il a aussi prévu que nos frères et soeurs nous soutiennent dans ces épreuves.

Le second commandement le plus important de la Bible est parfois bien difficile à appliquer. « Aimer son prochain comme soi-même » c’est en effet souhaiter de tout coeur à nos prochains le bien que nous voudrions pour nous-mêmes.

Pénina empêche Anne, par son attitude odieuse, de se réjouir pour elle.
Quand nous recevons une bénédiction, veillons à ne pas faire chuter nos frères et sœurs qui n’ont pas reçu la même chose. Soyons sobres et sensibles à leur situation lorsque nous évoquons bien des aspects de notre vie quotidienne : la famille, l’argent, le mariage, le travail, le logement, les vacances, la santé…

En effet, rapidement, la jalousie, l’envie, montent dans le cœur. Dieu nous appelle au contraire à être contents de ce que l’on a : « J’ai appris à être content dans les situations où je me trouve » (Philippiens 4. 11), et même à nous réjouir avec ceux qui se réjouissent.

Malheureusement, je suis Anne et Pénina à la fois!

Dans ma mauvaise nature cohabitent une perpétuelle insatisfaite, et une « m’as-tu vue? » bien déguisée. C’est un fait, je serai toujours « plus » (jolie/intelligente/rigolote/attentionnée/pieuse…) que l’une et « moins » (jolie/intelligente/rigolote/attentionnée/pieuse…) que l’autre. Et les sentiments que ces deux attitudes provoquent sont mauvais.

Retenons pour nous que si nous jouissons de bénédictions de Dieu, c’est vraiment par grâce. Prenons l’exemple de Marie : elle aurait pu s’enorgueillir d’avoir été choisie pour mettre au monde le Fils de Dieu! Son état d’esprit est tout autre : « Mon âme magnifie le Seigneur, et mon esprit s’est réjoui en Dieu mon Sauveur, parce qu’il a regardé à l’humble état de son esclave » (Luc 1. 48).

Mais il y a une attitude qui est encore pire que les précédentes : c’est de penser, et promulguer autour de soi, que notre piété ou notre fidélité nous ont permis d’obtenir une bénédiction terrestre.

La personne en face de toi a certainement aussi beaucoup prié. Certainement qu’elle aussi a remis toute sa vie entre les mains de Dieu. Comme Paul, elle a pu supplier le Seigneur plusieurs fois.

Du moment où l’on commence à penser que notre fidélité, nous a acquis une bénédiction, nous perdons de vue sa véritable source, Dieu, et son moteur, la grâce (1 Thessaloniciens 5. 18).

L’éventail des bénédictions de Dieu est très large.

Dieu nous bénit toutes, parce que c’est ce qu’il aime faire. Mais toutes ces bénédictions ne sont pas terrestres.

Il peut par exemple…

  • donner un sentiment particulier de sa présence dans nos vies.
  • nous faire don de sa joie, de sa paix, de son amour.
  • permettre des fruits dans notre service pour lui.
  • nous donner la joie immense de voir une âme se tourner vers lui.
  • rendre un passage de la Bible lumineux, et même nous faire entrer dans ses secrets (Psaume 25. 14).
  • combler un manque affectif et redonner confiance en soi et en lui.
  • rendre l’espérance du ciel vraiment vivante en nous …

Conseils pratiques

Comment faire, alors, si je sais que j’éprouve parfois des sentiments que le Seigneur n’approuve pas, mais que je veux pourtant honorer Dieu dans toute ma vie? C’est bien difficile de contrôler ses pensées et ses sentiments, qui souvent nous prennent par surprise, ou nous prennent de vitesse!

Lorsque je me compare à quelqu’un, je peux :

  • Confesser la jalousie ou le mépris, l’envie ou la suffisance qui me caractérisent.
  • Lister toutes les bénédictions que Dieu m’accorde, pour toujours avoir à l’esprit sa grâce et sa générosité envers moi, et ainsi cultiver un esprit de reconnaissance qui me gardera, soit de vouloir plus, soit d’étaler ce que j’ai.
  • Développer ma vie de prière. Philippiens 4,7 nous promet que la communion avec Dieu gardera nos pensées dans le Christ Jésus. Nos pensées seront alors pures. La suite du passage nous dit « que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées. » Nous pouvons être actives pour faire taire une pensée et s’adonner à d’autres.
  • Nous pouvons nous encourager à prier pour celles qui nous entourent. Prier en particulier pour le bien d’une personne qui nous agace ou nous fait du mal nous permettra de voir notre coeur être transformé jusqu’à chercher véritablement son bien.

 Un cœur paisible est la vie du corps, tandis que l’envie est la carie des os.
Proverbes 14. 30

N’hésite pas à partager ton témoignage sur ce sujet pour enrichir cet article ! (site.legrenier@gmail.com)

Statut : disponible

« Son épouse s’est préparée. Il lui a été donné de s’habiller d’un fin lin, éclatant, pur. En effet, le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints ». (Apocalypse 19. 8).

Ce passage nous parle du ciel. Dieu a voulu nous révéler certains des événements futurs, notamment pour donner de la perspective à notre vie actuelle. Et il prend soin de nous préciser que tout ce que l’on aura fait pour le Seigneur viendra contribuer, symboliquement, à la beauté de l’Eglise aux yeux du Seigneur.

Tout ce qui est matériel redeviendra un jour poussière, tous les projets tomberont un jour dans l’oubli. Mais Jésus vient nous donner un nouvel éclairage : « Tout ce que vous faites, faites-le de tout votre coeur, comme pour le Seigneur … sachant que vous recevrez du Seigneur un héritage en récompense » (Colossiens 3. 23). Oui, de tout ce que l’on aura pu faire sur la terre il ne restera bientôt aucune trace… sauf ce que l’on aura fait pour le Seigneur. Même les choses insignifiantes : « Faites tout pour la gloire de Dieu. » (1 Corinthiens 10. 31).

L’essentiel est d’être disponible.

Si ma journée est remplie d’avance de toutes sortes de choses, tout ce que le Seigneur me donnera en plus me donnera l’impression de perdre mon temps … Sachons reconnaître Dieu dans ce que percevons spontanément comme un dérangement, une perte de temps : une visite impromptue, un message auquel il faut répondre, un coup de fil… car Dieu utilise souvent cet « inconfort » pour nous faire progresser.

Aimer rendre service

Nous n’avons pas besoin d’un don spécial pour cela. Et nous n’avons même pas besoin de nous en rendre compte! Selon Matthieu 25. 35-40, si l’on est disponible, on peut servir le Seigneur en faisant des choses toutes simples, et pas spécialement « spirituelles » : donner à manger, à boire, donner des vêtements, être hospitalier et rendre visite. C’est à la portée de chacune d’entre nous!

Parfois on se torture l’esprit pour discerner la volonté de Dieu, ce qu’il attend de moi… Mais j’ai entendu une fois que

Dieu ne nous met pas au défi de réussir à discerner sa volonté.

Si nous commencions simplement par ce que Dieu nous a déjà révélé de sa volonté ? Par exemple : Dieu veut-il que je partage le message de l’évangile ? OUI ! Dès que j’en ai l’occasion ! Sur de nombreux sujets, Dieu nous révèle dans la Bible ce qui lui fait plaisir.

Pour le reste, soyons simples … Dieu veut-il que j’appelle cette sœur à laquelle je pense depuis quelques jours ? Pourquoi penses-tu à elle sinon ? Nous avons l’Esprit de Dieu en nous, c’est lui qui nous suggère ces pensées, nous met des personnes à cœur.

Cela ne veut pas dire qu’il faut que je m’implique dans tous les services dont j’entends parler. Mais n’y a-t-il pas des sujets qui te font plus tendre l’oreille que d’autres ? Des sujets pour lesquels tu te sens concernée ? C’est un bon indicateur. N’oublions pas que c’est Dieu qui produit en nous le désir de faire quelque chose, et la force pour l’accomplir (Philippiens 2. 13).

Bien sûr nos coeurs sont un peu tordus… et ils peuvent nous tromper. Après le premier indicateur dont je viens de parler, il est prudent de regarder un second indicateur :

pour quelles raisons est-ce que je veux faire ça ?

Je pense en particulier à deux mauvaises raisons :

  • vouloir être bien vue des autres
  • vouloir être bien vue de Dieu

Mais je m’empresse de préciser que ce n’est pas parce que c’est un service visible que c’est forcément l’orgueil qui te fait agir, et donc qu’il faut renoncer à le faire 😉

Et si je discerne de l’orgueil en moi, ou tout autre mauvais motif, est-ce un prétexte pour ne rien faire? Non, ça serait trop facile de paresseusement se cacher derrière ses défaillances! Confessons ce péché, demandons pardon à Dieu pour ce mauvais état d’esprit, supplions-le pour qu’il transforme nos cœurs et les remplisse de son amour… et agissons!

Demandons donc sincèrement à Dieu de sonder et purifier notre cœur, et qu’ainsi nous puissions le servir avec joie.

Psaume 100. 2 « Servez l’Eternel avec joie » 🙂

Tu reprendras bien un peu de dessert ?

En Janvier 2020, j’ai fait un week-end de femmes autour du thème de la croissance et l’évolution en tant que femme, organisé par l’association Agape. Je te partage ici un extrait de nos réunions qui a fait évoluer mon regard sur la lecture de la Bible.

Si je te dis : « Ne mange pas pendant une semaine ». Tu penses que tu peux tenir ? Pour ma part… clairement pas, non ! Mais est-ce que je suis capable de passer une semaine sans lire ma Bible ?

Le constat : « Je ne lis pas assez ma Bible » ne t’aidera peut-être pas beaucoup. Alors…

Pense à ton plat préféré.

Maintenant imagine qu’on te le serve à tous les repas, pendant une semaine… deux semaines… C’est peut-être là la clé qui pourrait t’aider.

Je ne mange pas toujours la même chose pour nourrir mon corps ; je peux aussi appliquer ce principe pour nourrir mon âme. Voici des exemples de formules, il en existe certainement d’autres, à toi de les trouver ou de les inventer :

Entrée

La mise en bouche : lire une publication chrétienne courte.

La quotidienne : ma lecture de tous les jours. Un ou deux chapitres sans approfondissement particulier.

La petite faim : quelques versets, un chapitre s’il est court. Le temps d’un trajet de bus, d’attendre que la salle de bain soit libre ou que l’eau de tes pâtes soit bouillante.

Plat principal

La collective : un moment de lecture et d’échanges à plusieurs, en famille ou avec des amis.

L’étrangère : lire la Bible dans une autre langue. Ça permet d’être très concentré et de redécouvrir des passages.

La complète: étudier la parole en profondeur, avec des livres d’études, une prise de note, des codes couleurs etc…

La filtrée : lire un passage en se servant d’un filtre. Par exemple :

  • Qu’est ce que ce passage m’apprend du Seigneur Jésus ?
  • Quels caractères de Dieu ce passage met en avant ?
  • Qu’est-ce qu’on apprend sur ce personnage ?
  • Etc…

La généreuse : quand tu lis ta Bible pour en faire profiter d’autres : préparer un cours biblique, une école du dimanche, écrire un article, un feuillet…

Dessert

L’inattendue : un verset, un chant, une rencontre qui m’a fait penser à un passage que j’ai besoin de relire.

La mémorable : prendre le temps d’apprendre par cœur un verset et se le réciter dans la journée.

La chaleureuse : relire ce passage qui me plaît tellement, qui me fait du bien.

Le café : lire le chapitre des Proverbes du jour, celui dont le nombre correspond à la date du jour (il y en a 31!)

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A toi de composer ton menu pour avoir ce qu’il te faut pour répondre à tes besoins et surtout … manger équilibré ! 😉

Travaillez, non pour la nourriture périssable, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, celle que le Fils de l’homme vous donnera (…).

Jean 6.27

Rox

Deux freins à nos relations avec Dieu et avec les autres

Le manque de pardon

Certainement l’une des choses les plus difficiles que nous ayons à faire dans notre vie de foi : pardonner à ceux qui nous ont fait du mal. Davantage encore à ceux qui ne nous ont pas demandé pardon premièrement.

Mais faisons le car Jésus lui-même nous dit en Matthieu 6. 14 « en effet si vous pardonnez aux autres leurs fautes votre Père céleste vous pardonnera aussi. Mais si vous ne pardonnez pas aux autres votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos fautes »

Quelle mise en garde ! Dieu ne fait pas dépendre ici notre salut du fait que nous pardonnons, mais ce verset nous montre que notre manque de pardon aura des conséquences pour notre vie sur la terre : Dieu ne veut pas nous laisser dans cet état !

Avec l’aide de Dieu nous pouvons pardonner. Et quelle sera notre récompense ? La paix !

Car je ne connais rien de plus libérateur que le pardon. Essayer c’est l’adopter.

Demandons aussi pardon à ceux que nous avons blessé. Il y en a certainement ! Et parfois sans en avoir eu conscience. Que Dieu nous parle là aussi…

Et enfin, mais pas des moindres, confessons nos péchés à Dieu. Il est le premier à qui nous avons fait du tort, le premier que nous avons blessé. Mais lisons 1 Jean 1. 9 :

« si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous pardonner nos péchés, et nous nettoyer de toute iniquité »

Belle promesse, n’est-ce pas ?

La culpabilité

Est-ce que je m’occupe assez de mes enfants ? Est-ce que je les surprotège ? Est-ce que j’aurais dû accepter de remplacer encore ma collègue ? Je suis nulle j’ai encore péché sur ce point aujourd’hui

Je ne vaux rien…

Je me rappelle de ce péché que j’ai commis quand j’étais jeune, je l’ai confessé, mais j’y repense et je suis pleine de remords.

Et ainsi de suite…

Je ne dirai qu’une chose, qui n’est pas de moi évidemment, mais qui vient de la Parole de Dieu :

2 Corinthiens 5. 17 « Ainsi, si quelqu’un est uni à Christ, il est une nouvelle créature. Les choses anciennes sont passées : voici, toutes choses sont devenues nouvelles »

L’Esprit Saint qui habite en nous nous révèle nos fautes pour pouvoir les confesser. Ne faisons pas taire notre conscience quand elle nous reprend! Ainsi l’Esprit nous aide à progresser et avancer afin de pécher de moins en moins.

Mais la culpabilité qui nous rabaisse, qui nous rappelle sans cesse nos erreurs déjà confessées, cette culpabilité-là vient de Satan.

Alors chassons la dès qu’elle arrive. Comment ? Retour à l’article « Prenons courage! » Rappelons-nous les vérités sur qui nous sommes.

J’en rappelle certaines :

Colossiens 1. 13 : je suis délivrée des pouvoirs des ténèbres 

Jean 5. 24 : Je suis sauvée et j’ai la vie éternelle. Je n’irai pas en jugement car je suis passée de la mort à la vie 

Romain 5. 1 : J’ai été justifiée, entièrement pardonnée

Le mot de la fin : cet article est loin d’être exhaustif. Il retrace faiblement ce que Dieu peut faire dans nos vies de femmes. Je l’ai moi-même expérimenté (à ma faible mesure). Mais persévérons ensemble. Ces points sont, je dirais, la phase de lancement de notre vie chrétienne.

Une fois lancée, il nous reste un beau chemin à parcourir, pour aller toujours plus haut (malgré les bas), jusqu’au jour où nous nous retrouverons au ciel.

Amen !

Anne Hoo

Si on vous dit « servir le Seigneur… »

“Oh mais je suis trop jeune” 

FAUX ×

Exemple de LA SERVANTE DE NAAMAN

2 Rois 5 v. 2 à 4

“Les Syriens […]- avaient amené captive du pays d’Israël une petite fille, et elle servait la femme de Naaman. Et elle dit à sa maîtresse : Oh, si mon seigneur était devant le prophète qui est à Samarie ! Alors il le délivrerait de sa lèpre. »

On a ici l’exemple d’une petite fille qui avait osé parler du prophète à la femme de Naaman ; est-ce que nous, nous osons parler du Seigneur autour de nous ? On n’a pas besoin de connaître la Bible par coeur, de partir très loin dans un autre pays ou d’être plus âgée ; comme la jeune servante on peut parler du Seigneur dans notre entourage, peu importe notre âge ! 

“Je n’ai pas le temps, j’ai trop de travail”

FAUX ×

Exemple de LYDIE  

Actes 16 v. 14

“Et une femme nommée Lydie, marchande de pourpre de la ville de Thyatire, qui servait Dieu, écoutait ; et le Seigneur lui ouvrit le cœur pour qu’elle fût attentive aux choses que Paul disait.”

Tu as peut être un travail prenant, un emploi du temps très chargé, la maison à tenir et tu ne vois pas comment en plus tu pourrais servir le Seigneur. Pourtant nous avons ici l’exemple d’une femme qui gère ses priorités puisqu’on voit qu’elle travaille (elle est dans le commerce, domaine stressant et prenant sans doute) mais trouve quand même le temps d’écouter et de servir Dieu.

“Hospitalité, partage, entraide”

VRAI ✓

Exemple des FEMMES de LUC 8 v. 3 

“Et Jeanne, femme de Chuzas intendant d’Hérode, et Susanne, et plusieurs autres, qui l’assistaient de leurs biens”.

Le Seigneur prend soin de nous et nous donne des biens matériels (un logement, une voiture…). Est-ce qu’on les utilise pour notre propre bien-être égoïste ou est-ce qu’on les met au service de notre Maître en en faisant profiter d’autres ? Par exemple en conduisant une personne âgée de l’église au culte le dimanche matin ou en mettant à disposition ton jardin à des enfants qui n’en ont pas…

Exemple de MARTHE 

Jean 12 v. 1 à 3

“Jésus […] vint à Béthanie […] On lui fit donc là un souper ; et Marthe servait”

Tu peux aussi pratiquer l’hospitalité comme Marthe qui a servi un repas au Seigneur et à tous ses disciples, malgré l’imprévu, et a pris soin d’eux.

“Je peux mettre mes talents au service du Seigneur.”

VRAI ✓

Exemple de DORCAS 

Actes 9 v. 36 et 39

“Or il y avait à Joppé une femme disciple, nommée Tabitha, qui, interprété, signifie Dorcas ; elle était pleine de bonnes œuvres et d’aumônes qu’elle faisait […] et toutes les veuves vinrent auprès de lui (Pierre) en pleurant, et en montrant les robes et les vêtements, toutes les choses que Dorcas avait faites pendant qu’elle était avec elles”.

En effet peut être que Dieu t’a donné des talents, des facultés ou des capacités ;  tu peux les mettre au service du Seigneur comme Dorcas avait mis son talent de couturière à Son service.

EN GROS, SOUVIENS-TOI QUE…

Aucun service n’est trop petit… 

(pas même donner un verre d’eau !) 

Matthieu  10 v. 42

“Et quiconque aura donné à boire seulement une coupe d’eau froide à l’un de ces petits, en qualité de disciple, en vérité, je vous dis, il ne perdra point sa récompense.”

Tout faire pour le Seigneur

Colossiens 3 v. 17 et 23

“Et quelque chose que vous fassiez, en parole ou en œuvre, faites tout au nom du seigneur Jésus, rendant grâces par lui à Dieu le Père […] Quoi que vous fassiez, faites-le de cœur, comme pour le Seigneur et non pour les hommes.”

Matthieu 25 v. 35-36

“Car j’ai eu faim, et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger, et vous m’avez recueilli ; j’étais nu, et vous m’avez vêtu ; j’étais infirme, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus auprès de moi […] En vérité, je vous dis : en tant que vous l’avez fait à l’un des plus petits de ceux-ci qui sont mes frères, vous me l’avez fait à moi.”

>>> On espère que l’exemple de ces femmes t’encouragera à Le servir quelque soit ton âge et tes circonstances de vie ! Tu verras, ça en vaut vraiment la peine, nous avons un bon Maître !! 🙂

“Si quelqu’un me sert, le Père l’honorera”Jean 12 v. 26

Valentine M. et Suzanne P.

Rappelle toi… de ton identité en Christ

Que l’on soit maman, épouse, femme célibataire, Dieu a une volonté commune pour chacune d’entre nous : que nous apprenions à le connaitre, et que nous grandissions. Même si chacune de nous a ses caractères, son mode de vie, ses dons.

Il nous aime, et veut que nous connaissions cet amour. Il veut aussi que nous croissions spirituellement (cela n’est pas réservé aux hommes de l’église que d’étudier avec soin les écritures).

Mais parfois toutes nos tâches (à la maison, avec nos enfants, notre mari, au boulot…), toutes nos responsabilités nous submergent. Nous sommes alors remplies de sentiments contradictoires. 

Par exemple, pour les mères (car c’est le domaine que je connais le mieux) :

Vous aimez vos enfants d’un amour assez grand pour pouvoir remplir le monde, l’univers et plus encore. Bien.

Mais parfois est-ce qu’il vous arrive de vouloir claquer la porte, de vouloir courir, courir jusqu’où ta pauvre capacité cardiaque te le permet ? Partir loin du bazar, du chaos de la maison et de cette pile de linge qui ne veut jamais désemplir ?

Pour celles qui n’ont pas d’enfants je suis sûre que vous avez aussi beaucoup de raisons de vouloir vous échapper ainsi…

Et peut-être que, comme moi, vous l’avez déjà fait.. courir. S’arrêter au bas de la rue là où personne ne peut vous voir de la fenêtre. Mais pas assez loin pour ne plus entendre les pleurs des enfants qui disent à leur papa : « elle est partie où maman ? ».

Alors vous revenez en courant de nouveau (ce footing improvisé aura votre peau), remplie de culpabilité et les larmes aux cœurs, encore plus désespérée qu’avant.

OK 

On respire un bon coup.

Nous ne sommes pas seules !

Si tu es chrétienne tu le sais déjà. Mais peut-être l’as tu oublié? Surtout dans les moments où tu en as le plus besoin…

Alors qui est là ? Tout près de chacune de nous ? Qui nous aime d’un amour si tendre…

Dieu évidemment.

Ce qui nous fait du bien, c’est de nous rappeler de notre identité en Christ. Qui suis-je ?

Alors voilà une liste de versets de la Bible qui nous rappellent qui nous sommes quand nous avons accepté Jésus comme notre Sauveur.

Je vous propose de l’imprimer. De la prendre entre vos mains.

Et de la lire à haute voix.

Vous aurez sans doute des versets qui vont vous parler davantage que d’autres, en fonction de ce que vous vivez en ce moment dans votre vie. Mémorisez-les !

La prochaine fois que vous êtes face au doute, quand Satan vous pousse loin de Dieu, vous emmène avec lui dans le gouffre (oui le gouffre !) de la colère, de l’épuisement, de la peur etc… rappelez-vous ces vérités, vous pouvez même vous les rappeler à voix haute!

Rappelons-nous comment Jésus a répondu aux tentations de Satan en Matthieu 4 (je vous laisse le relire). Par sa Parole ! La parole de Dieu est notre épée (Éphésiens 6 v 17). Est-ce que pour se défendre on laisse notre épée dans son étui ? Non, on la brandit et on se bat. Pour répondre aux attaques de l’ennemi quoi de mieux que de commencer par « Il est écrit » ! Et n’oublions pas : Dieu a déjà vaincu.

« Par votre union avec Christ , vous êtes pleinement comblés, car il est le chef de toute autorité et de toute puissance » (Colossiens 2. 10, Semeur)

Deuxième point : le pouvoir de la prière

« Si vous priez avec foi, tout ce que vous demanderez vous l’obtiendrez » (Matthieu 21. 22). Bien souvent quand nous sommes en pleine tempête nous oublions que Dieu veut participer à chacun de nos combats.

Du plus petit au plus grand.

Du 20ème verre d’eau tombé par terre (ou de sirop si c’est votre jour de chance) à la maladie de votre meilleure amie.

Dieu est là et il écoute.

Alors, je ne sais pas, peut-être nous faut -il accrocher des post-it dans toute la maison avec des versets clefs qui nous encouragent à prier pour nous rappeler son importance ?

N’hésitons pas à nous auto-briffer ! Avoir des automatismes se travaille. Ce n’est pas différent avec la prière !

Troisième point.

Il peut nous arriver toutefois de butter. D’avoir l’impression de foncer dans un mur, de reculer, et de foncer dedans à nouveau.

Alors que faire ?

Encore prier… mais cette fois-ci demandons à Dieu de nous parler, de nous révéler ce qui coince. Faisons une pause pour faire le point avec Dieu sur l’état de notre relation avec lui.

Pourquoi cette tempête d’émotions ne veut pas se calmer ? Pourquoi est-ce que je pleure 3 fois par jour ? Pourquoi je boude et me vexe à la moindre réflexion ?

Dieu répondra.

Dieu nous répond premièrement par sa Parole ! Lisons-la avec attention.

Peut-être le fera-t-il par le biais d’un souvenir.

Quand je repense à telle personne je me sens tellement triste/en colère. Quand je repense à cette situation je me sens humiliée/abandonnée.

Peut-être Dieu répondra-t-il au travers d’une conversation, d’une action.

Dieu parle de tellement de manières. Mettons-nous à son écoute. Pour cela il nous faut de la patience. Prenons ce temps !

Anne Hoo.

Une méthode pour prier avec la Bible

Lors d’une journée organisée par l’association Lydie France, on a été invitées à voir comment un texte biblique peut servir de support à la prière. L’objectif est de mieux connaitre Dieu et d’enrichir notre vie de prière.

Dieu tu es…

A partir d’un texte de la Bible assez court (1 ou 2 versets), on a noté tout ce qui parle de Dieu Lui-même, de ses qualités, et qui peut compléter la phrase : « Dieu tu es …. ». Cela nous conduit à la louange et l’adoration.

Merci …

Ensuite on a cherché dans ce même texte tout ce qui nous amène à être reconnaissante à Dieu : « Merci pour…« .

Je confesse …

La Bible nous permet de nous voir telles que Dieu nous voit. Ce que nous lisons nous amène à prendre conscience de ce que l’on doit confesser à Dieu.

S’il te plait…

Enfin on pense à des sujets d’intercession.

On a ensuite eu un temps de prière en petit groupe où on a employé les 4 types de prière.

Je vous encourage vraiment à faire cette expérience lors de vos temps de prière. Ça m’a aidée à creuser davantage la Bible: quand je lis un passage, je cherche à voir comment ce passage peut nourrir ma prière. Ça m’aide aussi à avoir des sujets d’adoration plus variés.
Cette méthode nous amène à nous centrer sur Dieu et donc inévitablement à nous décentrer de nous-mêmes, parce que souvent, en tout cas pour ma part, quand on prie on a vite en tête des sujets d’intercession, ou de repentance, mais très peu de louange et d’adoration. 
La reconnaissance nous aide aussi à nous souvenir de ce que Dieu a fait dans nos vies, à apprendre le contentement, et à augmenter notre foi : ce qu’il a déjà fait, il peut le faire encore !

Faites-le quand vous avez un peu de temps devant vous, que vous pouvez vous isoler et être tranquilles un moment. Pour vous aider à garder vos pensées attentives, vous pouvez noter sur un post-it les choses qui vous viennent à l’esprit mais dont vous aurez à vous occuper plus tard (envoyer un message à …., étendre le linge, ….). Ça permet de ne pas oublier ces choses auxquelles vous pensez, sans vous en encombrer l’esprit.

Prenez un passage de la Bible, lisez-le plusieurs fois. Voyez-le bien dans son contexte. Puis sur une feuille que vous divisez en 4, notez les sujets d’adoration, de reconnaissance, de repentance et d’intercession. Puis priez !! Essayer d’abord de « respecter » les thèmes de votre feuille, même si ce n’est absolument pas grave de prier à la fois pour louer, et pour intercéder, mais ça aide à se concentrer sur l’adoration.
Exemple de prières à partir d’un verset de la Bible

Je vous invite aussi à partager ces moments avec une ou plusieurs soeurs qui vous sont proches. A l’avance, choisissez un passage, et convenez d’une date pour partager ensemble sur ce passage, puis prier ensemble. Vous n’êtes pas obligé d’habiter dans la même région, des rdv prière par skype ou téléphone se font très bien ! Vous verrez que vous aurez de riches moments d’échanges.

Claire B.

A toi de te lancer ! Tu peux commencer par des versets de Colossiens 1, chapitre qui se prête bien à ce type de lecture. Tu peux aussi appliquer cette méthode avec les versets du jour que tu reçois peut-être sur différentes applis.

Un grenier à versets

Depuis quelques années, je prépare ce qu’on pourrait appeler « un grenier à versets » ou une provision de versets que j’ai recueillis au fil des jours avec le calendrier « Paix vous soit » qui propose un verset par jour.

J’ai conservé tout au long de l’année les versets que j’aimais bien, qui me parlaient plus directement ou qui étaient bien à propos avec les circonstances du moment. Au fur et à mesure je les expose sur mon frigo.

A la fin de l’année, je les classe par thèmes et les colle sur un cahier.

Au bout de quelques années mon grenier est bien rempli !

Selon les personnes les thèmes seront différents. Les plus présents dans ma collection sont le sujet de la prière, de la confiance en Dieu, les promesses de Dieu, la foi, des versets de louange, des exhortations et des promesse concernant l’Assemblée de Dieu.

J’encourage à commencer à remplir ce grenier car on a vraiment du plaisir à le relire et à constater, par exemple que le Seigneur a tenu les promesses qu’il nous a faites à un moment donné.

Anne