Apprendre à nos jeunes enfants la sagesse des Proverbes – livret d’activité

Ma fille de 5 ans est rentrée de l’école en fredonnant la chanson « APT » de Bruno Mars… Après un petit tour sur internet pour regarder la traduction des paroles, je mène mon enquête : où as-tu appris cette chanson ? C’est la chanson de la danse des CM1 pour le spectacle de l’école!

Nos enfants rentrent de l’école avec toutes sortes de « mauvaises graines » : des chansons immorales, des gros mots, des histoires de jalousie ou d’amoureux / amoureuses… Nous devons leur apprendre à faire le tri dans le jardin de leur coeur !

Voici un petit livret d’activité tout simple pour prendre le temps avec eux de leur expliquer pourquoi et comment garder son coeur !

Contient un bricolage avec cours biblique, une activité de collage-découpage, et un coloriage du verset à mémoriser.

PS : C’est l’occasion de repartager un article très important sur le sujet :
https://notregrenier.fr/2020/10/22/mon-enfant-choisira-par-lui-meme-vraiment/

3 expériences bluffantes pour expliquer le message du salut !

1. L’alcool iodé et la javel

Avec cette expérience vous êtes sûres de produire votre petit effet ! Et le message biblique marquera d’autant plus les enfants.

Vidéo de l’expérience sur youtube

Thème : la purification des péchés, par la foi seule, et non les bonnes oeuvres

Matériel :
3 verres remplis à 1 tiers d’eau
De l’alcool iodé (on trouve cela en pharmacie)
De la javel dans un 4e verre

1. Montrer aux enfants le premier verre d’eau. L’eau est pure : ce verre représente Dieu, sans péché.
2. Montrer aux enfants le 2e verre d’eau. Dieu nous avait créés comme cela. Mais on a commencé à dire des mensonges : ajouter un peu d’alcool iodé, l’eau commence à devenir noire. Même un tout petit mensonge ! On a commencé à se disputer, etc. (lister des péchés courants). Et voilà, on a un gros problème : on ne ressemble plus du tout à Dieu. On est comme cette eau toute noire.

3. Alors il faut trouver une solution. J’ai une idée ! Je vais faire des bonnes actions pour compenser les mauvaises. Je vais essayer de nettoyer mon eau noire avec cette belle eau ici – prendre le 3e verre, qui représente les bonnes actions. Lister des bonnes actions tout en versant de l’eau.
Est-ce que cela fonctionne ?
Non pas du tout.
4. Dieu savait qu’on ne pouvait pas trouver une solution nous-mêmes. Il nous a envoyé Jésus, qui est sans péché. Regardez ce qui se passe, si j’ajoute Jésus ! Verser la javel contenue dans le 4e verre. L’eau redevient totalement transparente.

Le message biblique est ici très résumé, à vous de broder 🙂

2. Le poivre et le liquide vaisselle

Thème : Jésus seul peut purifier tes péchés.

Matériel :
Un récipient, blanc si possible, rempli d’eau
Du poivre moulu
Du liquide vaisselle

1. Le récipient rempli d’eau, c’est toi et moi, c’est tout homme
2. On a tous le même problème, c’est le péché.
3. On veut tous se débarasser du péché. Venez m’aider à enlever ces péchés (on invite les enfants à venir enlever le poivre, ce qui est impossible).
4. Impossible ! La Bible dit qu’aucun homme ne peut se racheter lui-même, personne ne peut enlever son propre péché.
5. Mais Dieu avait déjà préparé une solution.
Plonger son doigt dans du liquide vaisselle, puis plonger ce doigt au milieu du poivre. Celui-ci s’enfuit sur les bords du récipient.
Expliquer que le liquide vaisselle représente Jésus.

3. Le crayon pastel et l’encre de Chine

Thème : Dieu voit tout
2 applications :
1. Dieu connait tous tes chagrins, il te comprend parfaitement
2. Dieu ne regarde pas à l’apparence mais au coeur.

Matériel :
1 crayon pastel blanc
1 feuille blanche
De l’encre de Chine couleur foncée
1 pinceau

Comme je ne sais pas dessiner, j’avais écrit 4 phrases « mystères » au crayon pastel blanc. Sur la feuille blanche, il est presque invisible. Pour les mains plus habiles, on peut imaginer faire des dessins (pour des idées de dessins, se reporter à la partie « bonus » qui suit)
Mes 4 phrases : Dieu voit tout – Dieu regarde au coeur – Dieu te connait – Dieu t’aime.
4 enfants venaient tour à tour dévoiler les phrases mystère en recouvrant la page d’encre de chine (diluée avec de l’eau pour économiser).
Progression du message : Montrer aux enfants qu’on ne peut rien cacher à Dieu. Après la 1ere phrase mystère, je leur avais dit : « heureusement, Dieu ne voit pas ce que l’on pense, dans notre tête ! » La plupart des enfants ont acquissé, certains ont protesté. 2eme phrase mystère : Dieu voit nos pensées, ce qu’il y a dans notre coeur !
Pour introduire la 3eme phrase : parfois on connait des choses sur Dieu, comme « Dieu voit tout », « Dieu connait tout ». Mais est-ce que tu réalises que c’est de TOI qu’il s’agit ? Dieu TE connait.
Qu’est-ce que cette pensée produit en toi ?
1. De la joie : cela veut dire que je suis important(e) pour lui.
2. De la honte / de la peur : il sait tout ce qui ne va pas chez moi.
D’où la 4e phrase : Dieu t’aime. Voilà quelqu’un qui connait tout de toi, toutes tes pensées, et qui t’aime.
Préciser ensuite qu’il n’aime pas le péché, puis présenter le message du salut 🙂


Bonus : Le stylo blanc et la lampe de poche en papier

Même thème que précédemment, pour arriver aux mêmes conclusions.

Matériel :
1 pochette transparente
1 crayon blanc type posca
Optionnel : un modèle imprimé de dessins à décalquer
1 lampe torche découpée dans un papier de couleur (ne faites pas comme moi, choisissez une couleur plus contrastée !)

Dessiner sur la pochette transparente (et non sur la feuille qui est glissée à l’intérieur !) des scènes représentant des enfants. Sur la mienne, j’avais mixé des scènes où les enfants sont tristes (message : Dieu voit tes peines cachées, il te comprend) et où ils font des bêtises (message : tu ne peux rien cacher à Dieu).
Ces scènes sont presque invisibles (presque).
Ouvrir la pochette transparente sur la longueur, et scotcher l’entrée de la pochette.
Se munir de sa lampe de poche en papier pour éclairer les différentes scènes : faire passer la lampe de poche dans la pochette plastique, entre le papier blanc et la face de la pochette sur laquelle sont les dessins. Ces derniers apparaissent clairement !

D’autres idées ? Écris-nous ! 🙂

Musulman, mon prochain

L’islam est désormais la 2ème religion en France, après le christianisme. Pour la plupart d’entre nous, les personnes de confession musulmane sont donc notre « prochain » (Marc 12.31).

Cet article a pour but de t’aider à partager l’évangile avec eux !

Trouver des ponts

Le Coran a repris plusieurs récits bibliques, sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour présenter le message de l’évangile :

Adam et Eve ont péché, et Dieu leur a fourni l’habit qui a couvert leur honte (contrairement à l’habit de feuille qu’ils s’étaient confectionné, et qui peut évoquer nos « bonnes actions »).

Abraham s’apprêtait à sacrifier son fils (sans entrer dans le débat Isaac ou Ismaël) mais c’est Dieu finalement qui a trouvé un bouc pour le sacrifice.

Dieu a fourni un moyen de salut à Noé, par le moyen de l’arche, etc.

Enfin, un survol du Coran permet de se rendre compte du nombre de fois où il est parlé de Jésus, et de remarquer les qualités remarquables qui lui sont attribuées. Le Coran parle notamment de Jésus comme étant la Parole de Dieu.

Le message important à faire passer est que

  1. l’homme est pécheur
  2. ses bonnes œuvres ne sont pas suffisantes (dans la « balance » du jugement, les bonnes actions ne pèseront jamais assez lourd pour correspondre à la sainteté de Dieu)
  3. c’est Dieu qui fournit ce qui vient couvrir notre péché : Jésus.

Connaitre les principaux points de blocage

Il ne faut certes ne pas s’enliser à répondre à toutes les objections des personnes musulmanes, et finalement ne parler que du Coran dans un débat d’idées. Cependant, certains points sont de véritables blocages : comment Dieu peut-il avoir un Fils, la Trinité est du polythéisme etc. Il est parfois nécessaire de lever ces blocages. Des ressources à la fin de l’article te donneront des réponses précieuses.

Expliquer que nous ne sommes pas de « bonnes personnes »

Un chrétien racontait qu’après avoir passé de nombreuses années dans un village d’un pays musulman, l’imam est venu le voir en lui disant : je vois que tu es une bonne personne. Tu es digne d’être musulman.
Ce témoignage montre que notre attitude ne suffit pas.

Nous pouvons être de « bonnes personnes », mais si nous n’expliquons jamais clairement que c’est par Jésus que nous pouvons nous comporter de manière juste et avoir de l’amour, du pardon, alors notre témoignage risque d’être peu clair. La gloire risque de nous revenir au lieu de revenir à Dieu qui a changé notre coeur et nous transforme par son Esprit !

Cette réflexion est vraie pour toutes nos relations. Elle est d’autant plus importante dans nos contacts avec des personnes musulmanes car nous pouvons avoir les mêmes objectifs : l’hospitalité, la générosité etc. Mais les chrétiens font cela parce qu’ils sont sauvés, et non pour être sauvés. Ils le font car l’Esprit Saint agit en eux, et non parce qu’ils font des efforts. Cela nous pousse aussi à la réflexion sur notre propre vie, nos propres « efforts ». Souvenons-nous que notre rôle, c’est de rester connectées au cep, Jésus, et que c’est lui qui nous donne la sève, qui produit naturellement du fruit !

Avoir une attitude adaptée

  • créer une relation, rendre service, est souvent nécessaire pour gagner la confiance, et pouvoir présenter le message de l’évangile.
  • montrer la crainte que l’on a de Dieu dans sa vie personnelle (respect du mariage, sobriété, pudeur…). Cela parce que les personnes de confession musulmane peuvent parfois associer l’Occident, lié à une certaine dépravation, et le christianisme.
  • montrer de l’intérêt à son interlocuteur, en posant des questions sur ses croyances. E. M. Hicham explique très bien l’intérêt de cette démarche dans cet article.
  • montrer le respect que l’on a pour la Bible. Dans leur conception, il faut même montrer du respect au livre lui-même, qui ne doit pas être abimé ou anoté. Il est important aussi de montrer que tout ce que l’on croit se trouve effectivement dans la Bible !

Expliquer d’où vient notre paix

Même le « meilleur musulman » n’affirmera pas qu’il est sûr d’aller au Paradis. Et il va penser que tu es très orgeuilleux si tu es sûre de ton salut ! Mais ta paix est un grand témoignage : tu sais que Jésus a tout accompli (Jean 19. 30, Apocalypse 21. 6), que tes bonnes actions ne seront pas pesées dans la balance, car ce qui compte, c’est ta confiance dans l’oeuvre de Jésus à la croix. Il est donc très important d’expliquer d’où vient ta paix : de la perfection de l’Agneau de Dieu, dont le sang efface les péchés de ceux qui croient.

Présenter l’évangile à des enfants d’arrière-plan musulman

Il y a peut-être des enfants d’arrière-plan musulman dans ton voisinage, dans ton club biblique. Voici quelques clés pour eux.

Montrer Dieu dans nos attitudes

Notre manière d’être est très importante car par elle ils vont découvrir peu à peu à travers notre attitude les attributs du Dieu auxquels nous croyons. On représente la nouvelle notion de Dieu pour eux ! Il faut donc leur montrer de l’amour et de l’intérêt. Il est important aussi de tenir parole, qu’il s’agisse des récompenses ou des disciplines, pour montrer que notre Dieu est un Dieu qui tient ses promesses.

Être patient

Un missionnaire dans un pays musulman expliquait comment il travaille auprès des enfants. Ce qui est surprenant, c’est qu’il ne les encourage pas à parler de leur foi à leurs parents, ni même à se détacher de leurs pratiques religieuses, tant qu’ils dépendent encore d’eux. Une fois qu’ils s’éloignent de leur famille pour leurs études et que leur foi est plus affermie, alors ils peuvent davantage en parler. Ils seront plus à même de supporter d’éventuelles réactions hostiles. La conversion d’un enfant d’arrière-plan musulman ressemble davantage à un cheminement, certaines barrières tombent peu à peu.

Quelques ressources très utiles :

À découvrir : un magazine chrétien pour enfants !

Peut-être as-tu déjà cherché des livres, des magazines ou d’autres supports chrétiens pour tes enfants, tes neveux, leurs copains ? Ou des parents t’ont demandé quelque chose d’accessible pour les petits, d’attrayant, facile à transporter et à donner ? À ce propos, je voudrais te parler de PAR LA MAIN

“Jésus appela les enfants et dit: “Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent” (Luc 18. 16)

“Je n’ai pas de plus grande joie que d’apprendre que mes enfants marchent dans la vérité » (3 Jean 4)

C’est un travail d’équipe comprenant des auteurs, des correcteurs, des
illustrateurs, des techniciens en informatique et autres. C’est le fruit d’une étroite collaboration entre des chrétiens bénévoles de différents pays qui désirent faire connaitre le message de l’évangile et mettre les enseignements de la Bible à la portée des enfants de 6 ans et +, sans prosélytisme. Chacun participe en donnant de son temps et de ses compétences. C’est un bel exercice pratique de travail collaboratif dans l’Eglise !

Sur le site internet par-la-main.com , tu peux trouver :

Tu peux les Lire et les télécharger GRATUITEMENT sur le site ou
commander les trois premières années sous forme d’un album en papier
glacé : Volume 1 , Volume 2 et Volume 3

Au bout de 6 ans de publications mensuelles par internet, nous nous sommes rendus compte que la voie électronique n’était pas très adaptée pour toucher les enfants et leurs parents.Il nous a semblé plus approprié de proposer le même type de contenu, en plus élaboré, sur un support papier. Il s’agira d’un abonnement pour 3 numéros par an à commander ICI

Cela permettra de pouvoir distribuer un numéro facilement, le donner
pour l’anniversaire d’un enfant, à des parents, à un cours biblique, etc.
Cette évolution a vu le jour début 2023. J’espère qu’elle permettra à
davantage d’enfants de connaître Jésus et d’avoir une relation vivante avec
Lui !

Si tu as à cœur l’évangile annoncé aux enfants,
que tu cherches comment servir Dieu en utilisant
tes/ton don(s) d’illustratrice, d’informaticienne, de
créatrice, d’écrivaine, de pédagogue, de webmaster,
d’infographiste, … je te propose de m’envoyer un message
par le biais de ce site (site.legrenier@gmail.com) pour
que je puisse te parler plus précisément du projet !

“Jésus fut rempli de joie par le Saint-Esprit et il dit: “Je te loue, ô Père, Seigneur du ciel et la terre, parce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents et que tu les as révélées aux petits enfants. Oui, Père, car c’est ce que tu as trouvé bon devant toi” (Luc 10. 21)

“Il prit un petit enfant, le plaça près de lui” (Luc 9. 47)

Peut-être as-tu connaissance d’autres initiatives à destination des enfants? Partage-les en commentaires!

Marguerite

Mon enfant choisira par lui-même… vraiment ?

Influences : ne refusons pas d’être leur modèle !

«Vous de toutes façons,vous êtes conditionnés». Tu as peut-être déjà entendu cette remarque, si tu es née dans une famille chrétienne. Autour de toi, les gens se disent peut-être que tu n’as pas choisi de devenir chrétienne, et que ce sont tes parents qui t’ont programmée pour l’être.

Au fond de toi, tu sais que c’est faux. Toi seule tu connais les doutes par lesquels tu es passée, les difficultés qui ont ébranlé ta foi, qui l’ont mise à l’épreuve et en ont vérifié la solidité. Toi seule connais le prix des renoncements et des choix que tu as fait pour Dieu, et tu sais pertinement que jamais une croyance héritée des parents ne t’aurait poussée à prendre de telles décisions pour lui.

Non, tu n’es pas conditionnée. Tu as été bien influencée.

Influencés par un discours grandissant dans la société, certains parents craignent à présent de présenter leurs convictions personnelles à leurs enfants. Plusieurs voix se font entendre pour défendre par exemple le fait que l’école peut libérer les enfants des conditionnements familiaux. Selon eux, les enfants doivent décider par eux-mêmes de la direction qu’ils donneront à leur vie. A vrai dire, ce principe pseudo-pédagogique est insensé et ceux-là même qui le défendent ne le respectent pas.

En effet, les enfants ne grandissent pas dans un espace vide de toute valeur et de toute opinion. Ils n’accumulent pas non plus des informations qui leur permettront plus tard d’orienter leur vie comme ils l’entendent. Un enfant, surtout en bas-âge, est toujours avide d’apprendre. Il fait perpétuellement siennes de nouvelles façons de penser et d’agir. Il s’identifie à des modèles. La question est de savoir quels sont ses modèles. Si vous dédaignez votre rôle de modèle, si vous ne présentez pas à votre enfant l‘image de ce qu’il y a de plus précieux au monde, c’est-à-dire l’amour de Jésus, vous laissez le champ libre à toutes sortes d’influences qui conditionneront – souvent en mal – le développement de sa personnalité. Méditez ce texte que j’ai eu entre les mains, il y a peu de temps : « De nombreux parents disent : ‘Nous ne voulons pas influencer nos enfants. Nous voulons les laisser libres du choix de leur religion.’ Pourquoi ne pas vouloir guider leur choix ? La presse le fera ! La télévision le fera ! Les affiches le feront ! Les voisins le feront ! Les politiciens le feront ! La puissance du péché le fera ! Et nous ? Fermerons-nous les yeux ? Seigneur, garde-nous de le faire et pardonne-nous de l’avoir déjà fait ! »

Influencer, ce n’est pas programmer 

Nous ne pouvons en aucun cas les programmer pour qu’ils deviennent de bons chrétiens. C’est le travail du Saint-Esprit de produire la conversion. Dans toute la Bible, nous voyons que la foi est une décision personnelle : « J’ai mis devant toi la vie et la mort… choisis la vie ».

Ce que peuvent les parents, c’est prendre la décision d’être fidèles à Dieu, et d’inviter leurs enfants à faire de même : « Moi et ma maison, nous servirons l’Eternel ». Notre devoir consiste à semer la Parole de Dieu. Les meilleurs résultats seront obtenus si nous semons la bonne semence dans une bonne terre. L’âme encore tendre et ouverte d’un jeune enfant est une bonne terre. Quel privilège de pouvoir y semer la parole de Dieu, son amour et son dessein pour la jeune vie de l’enfant !

Enseigner ses enfants : un ordre ! 

« Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu, de tout ton cœur, de tout ton âme, et de toute ta force. Les commandements que je te donne aujourd’hui seront dans ton cœur. Tu les répèteras à tes enfants ; tu en parleras quand tu seras chez toi, quand tu seras en voyage, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. Tu les attacheras à tes mains comme un signe. » Deutéronome 6 v 4-8

Ce passage nous montre la pensée de Dieu concernant l’enseignement biblique dans la famille. Avant de parler des enfants, Dieu s’intéresse à la vie spirituelle des parents : aiment-ils Dieu ? Sans cette relation vivante avec Dieu, on ne transmettra à nos enfants qu’une tradition, une culture religieuse.

Pistes concrètes

Il s’agit de faire prendre conscience aux enfants de la présence de Dieu dans notre quotidien. C’est dans notre vie quotidienne que les changements opérés par la vie nouvelle en nous sont les plus visibles.

Leur montrer que la prière ce n’est pas juste pour des moments désignés de la journée

Qu’ils apprennent que Dieu n’est pas un Dieu « du soir » (lecture) ou « du midi » (prière du repas) mais de toute la journée.

Une belle fleur, un coucher de soleil … Ou bien grand-maman est malade, on cherche une place de parking, un enfant rentre de l’école avec un problème, ou a mal au ventre, ou a besoin d’aide pour gérer sa colère : autant d’occasions pour lesquelles remercier le Seigneur ou demander Son aide (à haute voix) au cours de la journée, sans attendre la prière du soir.

De même, on peut ouvrir la Bible pour chercher un verset auquel on pense (à propos d’un mensonge, ou d’une angoisse, ou d’une dispute) et en parler avec son enfant, même si ce n’est pas « l’heure de la lecture. » C’est ce qui va rendre la vie avec le Seigneur normale et naturelle !

Cet enseignement va de pair avec des moments ciblés, où l’on arrête les activités pour découvrir un passage de la Bible, et écouter en famille ce que Dieu nous dit dans ce passage.

Encouragements d’une jeune maman et extraits du livre Commencer très jeune de Erberhard Mülhan

Lire la Bible avec son enfant

Maman solo, étant venue à la foi après un divorce, j’avais à cœur de partager la Bible avec mon enfant. En effet, on peut y lire : Et Jésus dit: Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi; car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Matthieu 19.14. Mais je ne savais pas comment faire ! Il ne s’agissait pas de lui imposer des règles ou des manières de faire, mais de lui apporter la bonne nouvelle que j’avais reçue ! Mais à cet âge (2ans) il était un peu petit pour comprendre l’œuvre de la croix. J’ai donc opté pour des histoires qui pourraient lui plaire. Avant tout je me suis munie d’une Bible pour lui. Il y a de nombreux modèles pour les enfants dès tous petits. Nous lisions donc 1 ou 2 pages de sa Bible. Rassurez-vous avec les images cela nous faisait lire 2 à 4 lignes. Ensuite je lui projetais sur l’ordinateur des histoires dans lesquelles il pouvait s’identifier. Je choisissais donc les histoires de Gédéon, Samuel, David, etc… J’ai trouvé ces histoires sur le site suivant : https://bibleforchildren.org/languages/french/stories.php . J’ai choisi ce support car c’est ce qui parlait à mon enfant à cette époque. Il existe de nombreuses ressources aujourd’hui qu’elles soient audio, vidéo, images. Il ne faut pas hésiter à faire le tour et à en tester plusieurs qui seront adaptés à vos enfants ainsi qu’à votre famille. Pour la petite histoire il avait fini par apprendre à lire avec cette Bible.

Lorsqu’il a été un peu plus grand, on a pu passer à la vraie Bible mais tout en gardant les moyens d’apprentissage qui étaient adaptés à son âge. On ne lisait que quelques lignes, 5 maximum. Puis on coloriait un verset qu’il pouvait garder en lien avec notre lecture. Tout cela ne durait que 10-15 min

Puis quand il a eu 6-7 ans comme il savait lire et écrire c’est lui qui écrivait son verset. Nous avions un petit classeur de versets où on les rangeait. Chaque samedi matin nous avions notre temps de lecture de la Bible avec bricolage ou écriture du verset.

Mamendé T.