Apprendre à nos jeunes enfants la sagesse des Proverbes – livret d’activité

Ma fille de 5 ans est rentrée de l’école en fredonnant la chanson « APT » de Bruno Mars… Après un petit tour sur internet pour regarder la traduction des paroles, je mène mon enquête : où as-tu appris cette chanson ? C’est la chanson de la danse des CM1 pour le spectacle de l’école!

Nos enfants rentrent de l’école avec toutes sortes de « mauvaises graines » : des chansons immorales, des gros mots, des histoires de jalousie ou d’amoureux / amoureuses… Nous devons leur apprendre à faire le tri dans le jardin de leur coeur !

Voici un petit livret d’activité tout simple pour prendre le temps avec eux de leur expliquer pourquoi et comment garder son coeur !

Contient un bricolage avec cours biblique, une activité de collage-découpage, et un coloriage du verset à mémoriser.

PS : C’est l’occasion de repartager un article très important sur le sujet :
https://notregrenier.fr/2020/10/22/mon-enfant-choisira-par-lui-meme-vraiment/

Soyons des femmes qui creusent la Bible !

Ce verset oppose les adultes aux enfants, en se basant sur la croissance spirituelle. Nous pouvons donc pleinement nous sentir concernées… Et même reprises dans nos consciences, car nous ne voulons pas ressembler à ces femmes crédules qui, quelques versets plus haut, « sont toujours en train d’apprendre mais ne peuvent jamais arriver à la connaissance de la vérité » (Ephésiens 4v7).

Ces versets décrivent une maturité spirituelle à laquelle nous sommes appelées, et pour cela, il nous faut passer du temps en prière avec notre Bible ouverte, comme nous le dit 2 Timothée 3v16-17 :  « Toute l’Ecriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit formé et équipé pour toute œuvre bonne. »

Mais c’est un gros défi ! Déjà entretenir une piété personnelle n’est pas forcément facile à toutes les périodes de la vie, mais étudier les passages difficiles, c’est chronophage ! Et pourtant nous avons besoin de nous motiver les unes les autres, car nous pouvons facilement nous trouver des excuses !

Il est clair que les femmes ne sont pas appelées à enseigner lors des réunions d’assemblée : « je ne permets pas à la femme d’enseigner ni d’user d’autorité sur l’homme » 1 Timothée 2v12. Ce verset est remis en cause dans plusieurs pans de la chrétienté, mais vu que Paul utilise aux versets 13 et 14 l’argument créationnel, cela nous montre que cette différence de rôle entre le genre masculin et féminin existait avant la chute, et est donc encore valable aujourd’hui et peut se vivre de manière saine et non abusive.

Puisque la femme n’est pas concernée par ce ministère, elle risque de se déresponsabiliser. Mais comment sera-t-elle en mesure d’enseigner les femmes selon Tite 2v4 ? Négliger l’étude de la Parole nous rendra incapables d’enseigner solidement d’autres femmes.

Elle doit aussi être en mesure d’enseigner les enfants : les siens si elle en a, et/ou les enfants du rassemblement local, les enfants des camps chrétiens… On pourrait croire qu’il n’est pas nécessaire de bien connaître la Bible pour répondre à la question de son neveu ou nièce, alors qu’en réalité les enfants et adolescents posent des questions très profondes ! Et même en ce qui concerne un sujet plus « facile », il faut l’avoir fait sien et intériorisé pour soi-même avant d’être en mesure de l’expliquer de façon adaptée à chaque âge !

Un autre écueil est de développer une attitude passive et d’attendre d’être nourrie solidement par d’autres en faisant l’impasse sur l’étude personnelle. Les femmes peuvent avoir tendance à se reposer sur les méditations bibliques données à l’église ; la femme mariée a en plus le risque de se reposer sur son mari puisqu’il doit nourrir sa famille spirituellement. Mais cela crée une dépendance spirituelle qui n’a pas lieu d’être puisque nous devons avoir des convictions personnelles qui nous viennent de Dieu et de sa Parole.

Ce n’est pas parce que les femmes ne s’expriment pas pendant les réunions d’assemblée qu’elles n’ont pas de responsabilité ! On a trop souvent restreint le don de docteur ou de prophète au temps d’enseignement du dimanche, et donc aux hommes, alors que les dons ne sont pas genrés ! Les femmes peuvent avoir tous les dons listés en Romains 12 et en 1 Corinthiens 12 -seulement elles ne vont pas l’exercer dans toutes les circonstances.

Encourageons nous à faire fructifier nos dons, ils sont utiles pour tout le corps de Christ ! L’objectif suprême n’est pas de parler le dimanche, mais d’être utile au Maître, dépendante de lui, fidèles dans les services qu’il nous a confiés et dans nos sphères de responsabilité.

Cependant, je conclus sur le danger d’accumuler de la connaissance. Dieu dit à Josué de méditer la Loi jour et nuit… » afin d’être attentif à mettre en pratique tout ce qui y est écrit » Josué 1v8. Le but de cet article n’est pas de remplir nos têtes ! Lire la Bible devrait toujours être synonyme de mieux connaître Christ… pour être transformées à sa ressemblance (pas pour avoir plus de choses à dire que la voisine et épater la galerie !). Lorsque nous étudions la Bible, prions Dieu qu’il nous aide à toujours avoir à cœur la mise en pratique dans nos vies de ce que nous avons appris, et qu’il nous garde dans l’humilité.

Des cartes pour regarder vers l’essentiel

« Ôte de l’argent les scories, et il en sortira un vase pour l’orfèvre » Proverbes 25. 4

Voici un petit outil à télécharger pour permettre un moment de réflexion sur la manière de vivre nos vies, dans le but de nous aider à fixer les yeux sur Jésus, nous amener à regarder vers l’essentiel.

Ces questions traitent de la vie de prière, de la foi, des pensées, de la vie pratique, la reconnaissance, l’évangélisation, la communion avec Dieu … L’idée est qu’elles permettent une introspection sous le regard de Dieu, pour qu’Il continue son travail en nous, que ça nous rapproche de lui, nous permette de prendre conscience que l’on s’éloigne, ou que l’on s’encourage entre sœurs …

Pour les utiliser, vous pouvez par exemple prendre un moment seule pour les lire, mettre de côté celles qui vous interpellent le plus dans un domaine sur le moment, et laisser ces questions ouvertes durant votre semaine, prier, méditer dans la présence de Dieu, pour que cela produise un changement. 

Ou bien, choisir aléatoirement 2 questions, y répondre avec sincérité, prier. 

Ou encore faire ces exercices avec une amie proche, pour s’encourager ensemble dans la vie chrétienne, dans la foi, éventuellement la faire témoin d’une décision de changement dans votre vie. 

Pour chaque carte, il y a un verset, qui permet de nourrir notre réflexion devant Dieu.

Présentons sincèrement à Dieu le fond de nos cœurs pour qu’il les sonde, et continue de nous transformer à son image !

Soyez bénies !

3 expériences bluffantes pour expliquer le message du salut !

1. L’alcool iodé et la javel

Avec cette expérience vous êtes sûres de produire votre petit effet ! Et le message biblique marquera d’autant plus les enfants.

Vidéo de l’expérience sur youtube

Thème : la purification des péchés, par la foi seule, et non les bonnes oeuvres

Matériel :
3 verres remplis à 1 tiers d’eau
De l’alcool iodé (on trouve cela en pharmacie)
De la javel dans un 4e verre

1. Montrer aux enfants le premier verre d’eau. L’eau est pure : ce verre représente Dieu, sans péché.
2. Montrer aux enfants le 2e verre d’eau. Dieu nous avait créés comme cela. Mais on a commencé à dire des mensonges : ajouter un peu d’alcool iodé, l’eau commence à devenir noire. Même un tout petit mensonge ! On a commencé à se disputer, etc. (lister des péchés courants). Et voilà, on a un gros problème : on ne ressemble plus du tout à Dieu. On est comme cette eau toute noire.

3. Alors il faut trouver une solution. J’ai une idée ! Je vais faire des bonnes actions pour compenser les mauvaises. Je vais essayer de nettoyer mon eau noire avec cette belle eau ici – prendre le 3e verre, qui représente les bonnes actions. Lister des bonnes actions tout en versant de l’eau.
Est-ce que cela fonctionne ?
Non pas du tout.
4. Dieu savait qu’on ne pouvait pas trouver une solution nous-mêmes. Il nous a envoyé Jésus, qui est sans péché. Regardez ce qui se passe, si j’ajoute Jésus ! Verser la javel contenue dans le 4e verre. L’eau redevient totalement transparente.

Le message biblique est ici très résumé, à vous de broder 🙂

2. Le poivre et le liquide vaisselle

Thème : Jésus seul peut purifier tes péchés.

Matériel :
Un récipient, blanc si possible, rempli d’eau
Du poivre moulu
Du liquide vaisselle

1. Le récipient rempli d’eau, c’est toi et moi, c’est tout homme
2. On a tous le même problème, c’est le péché.
3. On veut tous se débarasser du péché. Venez m’aider à enlever ces péchés (on invite les enfants à venir enlever le poivre, ce qui est impossible).
4. Impossible ! La Bible dit qu’aucun homme ne peut se racheter lui-même, personne ne peut enlever son propre péché.
5. Mais Dieu avait déjà préparé une solution.
Plonger son doigt dans du liquide vaisselle, puis plonger ce doigt au milieu du poivre. Celui-ci s’enfuit sur les bords du récipient.
Expliquer que le liquide vaisselle représente Jésus.

3. Le crayon pastel et l’encre de Chine

Thème : Dieu voit tout
2 applications :
1. Dieu connait tous tes chagrins, il te comprend parfaitement
2. Dieu ne regarde pas à l’apparence mais au coeur.

Matériel :
1 crayon pastel blanc
1 feuille blanche
De l’encre de Chine couleur foncée
1 pinceau

Comme je ne sais pas dessiner, j’avais écrit 4 phrases « mystères » au crayon pastel blanc. Sur la feuille blanche, il est presque invisible. Pour les mains plus habiles, on peut imaginer faire des dessins (pour des idées de dessins, se reporter à la partie « bonus » qui suit)
Mes 4 phrases : Dieu voit tout – Dieu regarde au coeur – Dieu te connait – Dieu t’aime.
4 enfants venaient tour à tour dévoiler les phrases mystère en recouvrant la page d’encre de chine (diluée avec de l’eau pour économiser).
Progression du message : Montrer aux enfants qu’on ne peut rien cacher à Dieu. Après la 1ere phrase mystère, je leur avais dit : « heureusement, Dieu ne voit pas ce que l’on pense, dans notre tête ! » La plupart des enfants ont acquissé, certains ont protesté. 2eme phrase mystère : Dieu voit nos pensées, ce qu’il y a dans notre coeur !
Pour introduire la 3eme phrase : parfois on connait des choses sur Dieu, comme « Dieu voit tout », « Dieu connait tout ». Mais est-ce que tu réalises que c’est de TOI qu’il s’agit ? Dieu TE connait.
Qu’est-ce que cette pensée produit en toi ?
1. De la joie : cela veut dire que je suis important(e) pour lui.
2. De la honte / de la peur : il sait tout ce qui ne va pas chez moi.
D’où la 4e phrase : Dieu t’aime. Voilà quelqu’un qui connait tout de toi, toutes tes pensées, et qui t’aime.
Préciser ensuite qu’il n’aime pas le péché, puis présenter le message du salut 🙂


Bonus : Le stylo blanc et la lampe de poche en papier

Même thème que précédemment, pour arriver aux mêmes conclusions.

Matériel :
1 pochette transparente
1 crayon blanc type posca
Optionnel : un modèle imprimé de dessins à décalquer
1 lampe torche découpée dans un papier de couleur (ne faites pas comme moi, choisissez une couleur plus contrastée !)

Dessiner sur la pochette transparente (et non sur la feuille qui est glissée à l’intérieur !) des scènes représentant des enfants. Sur la mienne, j’avais mixé des scènes où les enfants sont tristes (message : Dieu voit tes peines cachées, il te comprend) et où ils font des bêtises (message : tu ne peux rien cacher à Dieu).
Ces scènes sont presque invisibles (presque).
Ouvrir la pochette transparente sur la longueur, et scotcher l’entrée de la pochette.
Se munir de sa lampe de poche en papier pour éclairer les différentes scènes : faire passer la lampe de poche dans la pochette plastique, entre le papier blanc et la face de la pochette sur laquelle sont les dessins. Ces derniers apparaissent clairement !

D’autres idées ? Écris-nous ! 🙂

Musulman, mon prochain

L’islam est désormais la 2ème religion en France, après le christianisme. Pour la plupart d’entre nous, les personnes de confession musulmane sont donc notre « prochain » (Marc 12.31).

Cet article a pour but de t’aider à partager l’évangile avec eux !

Trouver des ponts

Le Coran a repris plusieurs récits bibliques, sur lesquels nous pouvons nous appuyer pour présenter le message de l’évangile :

Adam et Eve ont péché, et Dieu leur a fourni l’habit qui a couvert leur honte (contrairement à l’habit de feuille qu’ils s’étaient confectionné, et qui peut évoquer nos « bonnes actions »).

Abraham s’apprêtait à sacrifier son fils (sans entrer dans le débat Isaac ou Ismaël) mais c’est Dieu finalement qui a trouvé un bouc pour le sacrifice.

Dieu a fourni un moyen de salut à Noé, par le moyen de l’arche, etc.

Enfin, un survol du Coran permet de se rendre compte du nombre de fois où il est parlé de Jésus, et de remarquer les qualités remarquables qui lui sont attribuées. Le Coran parle notamment de Jésus comme étant la Parole de Dieu.

Le message important à faire passer est que

  1. l’homme est pécheur
  2. ses bonnes œuvres ne sont pas suffisantes (dans la « balance » du jugement, les bonnes actions ne pèseront jamais assez lourd pour correspondre à la sainteté de Dieu)
  3. c’est Dieu qui fournit ce qui vient couvrir notre péché : Jésus.

Connaitre les principaux points de blocage

Il ne faut certes ne pas s’enliser à répondre à toutes les objections des personnes musulmanes, et finalement ne parler que du Coran dans un débat d’idées. Cependant, certains points sont de véritables blocages : comment Dieu peut-il avoir un Fils, la Trinité est du polythéisme etc. Il est parfois nécessaire de lever ces blocages. Des ressources à la fin de l’article te donneront des réponses précieuses.

Expliquer que nous ne sommes pas de « bonnes personnes »

Un chrétien racontait qu’après avoir passé de nombreuses années dans un village d’un pays musulman, l’imam est venu le voir en lui disant : je vois que tu es une bonne personne. Tu es digne d’être musulman.
Ce témoignage montre que notre attitude ne suffit pas.

Nous pouvons être de « bonnes personnes », mais si nous n’expliquons jamais clairement que c’est par Jésus que nous pouvons nous comporter de manière juste et avoir de l’amour, du pardon, alors notre témoignage risque d’être peu clair. La gloire risque de nous revenir au lieu de revenir à Dieu qui a changé notre coeur et nous transforme par son Esprit !

Cette réflexion est vraie pour toutes nos relations. Elle est d’autant plus importante dans nos contacts avec des personnes musulmanes car nous pouvons avoir les mêmes objectifs : l’hospitalité, la générosité etc. Mais les chrétiens font cela parce qu’ils sont sauvés, et non pour être sauvés. Ils le font car l’Esprit Saint agit en eux, et non parce qu’ils font des efforts. Cela nous pousse aussi à la réflexion sur notre propre vie, nos propres « efforts ». Souvenons-nous que notre rôle, c’est de rester connectées au cep, Jésus, et que c’est lui qui nous donne la sève, qui produit naturellement du fruit !

Avoir une attitude adaptée

  • créer une relation, rendre service, est souvent nécessaire pour gagner la confiance, et pouvoir présenter le message de l’évangile.
  • montrer la crainte que l’on a de Dieu dans sa vie personnelle (respect du mariage, sobriété, pudeur…). Cela parce que les personnes de confession musulmane peuvent parfois associer l’Occident, lié à une certaine dépravation, et le christianisme.
  • montrer de l’intérêt à son interlocuteur, en posant des questions sur ses croyances. E. M. Hicham explique très bien l’intérêt de cette démarche dans cet article.
  • montrer le respect que l’on a pour la Bible. Dans leur conception, il faut même montrer du respect au livre lui-même, qui ne doit pas être abimé ou anoté. Il est important aussi de montrer que tout ce que l’on croit se trouve effectivement dans la Bible !

Expliquer d’où vient notre paix

Même le « meilleur musulman » n’affirmera pas qu’il est sûr d’aller au Paradis. Et il va penser que tu es très orgeuilleux si tu es sûre de ton salut ! Mais ta paix est un grand témoignage : tu sais que Jésus a tout accompli (Jean 19. 30, Apocalypse 21. 6), que tes bonnes actions ne seront pas pesées dans la balance, car ce qui compte, c’est ta confiance dans l’oeuvre de Jésus à la croix. Il est donc très important d’expliquer d’où vient ta paix : de la perfection de l’Agneau de Dieu, dont le sang efface les péchés de ceux qui croient.

Présenter l’évangile à des enfants d’arrière-plan musulman

Il y a peut-être des enfants d’arrière-plan musulman dans ton voisinage, dans ton club biblique. Voici quelques clés pour eux.

Montrer Dieu dans nos attitudes

Notre manière d’être est très importante car par elle ils vont découvrir peu à peu à travers notre attitude les attributs du Dieu auxquels nous croyons. On représente la nouvelle notion de Dieu pour eux ! Il faut donc leur montrer de l’amour et de l’intérêt. Il est important aussi de tenir parole, qu’il s’agisse des récompenses ou des disciplines, pour montrer que notre Dieu est un Dieu qui tient ses promesses.

Être patient

Un missionnaire dans un pays musulman expliquait comment il travaille auprès des enfants. Ce qui est surprenant, c’est qu’il ne les encourage pas à parler de leur foi à leurs parents, ni même à se détacher de leurs pratiques religieuses, tant qu’ils dépendent encore d’eux. Une fois qu’ils s’éloignent de leur famille pour leurs études et que leur foi est plus affermie, alors ils peuvent davantage en parler. Ils seront plus à même de supporter d’éventuelles réactions hostiles. La conversion d’un enfant d’arrière-plan musulman ressemble davantage à un cheminement, certaines barrières tombent peu à peu.

Quelques ressources très utiles :

Ah ces gosses!

Claudia et Eberhard Mühlan, à la tête d’une famille de 11 enfants dont 6 enfants adoptés, nous partagent dans ce livre les conceptions pédagogiques qu’ils ont trouvées dans la Bible et qu’ils ont eu l’occasion d’enraciner dans leur pratique quotidienne. En voici quelques extraits, en vrac et sans suite logique, pour nourrir vos discussions de couple à propos d’éducation et vous inspirer dans votre quotidien !

La façon dont Dieu s’adresse à nous et nous éduque devrait servir de modèle pour notre comportement vis à vis de nos enfants. Par exemple, Dieu est stable, fiable, il ne change pas : « le Père des lumières, en qui il n’y a ni changement ni ombre de variation » Jacques 1.17.

On ne peut pas dire qu’il soit parfois dans un « bon jour » et ferme les yeux sur ce qui s’est passé et parfois dans un « mauvais jour » et réagit avec une sévérité inattendue, si bien qu’on ne peut pas savoir si ce qui était valable hier l’est encore aujourd’hui. « que votre oui soit oui, et votre non, non. » Matthieu 5.37

Aucun commandement de Dieu n’est le résultat de son arbitraire ou d’un paternalisme autoritaire visant à nous garder soumis et immatures, au contraire, ils sont le fruit de son amour et il veut notre bien et notre croissance. « Je t’instruirais et te montrerai la voie que tu dois suivre, je te conseillerai, j’aurai le regard sur toi. » Psaume 32. 8

Il est préférable que les parents de jeunes enfants soient d’accord sur l’éducation et ne débattent pas en leur présence. Néanmoins lorsque les enfants sont plus âgés il est parfois utile qu’ils voient leurs parents résoudre des différends dans le calme et l’objectivité, et qu’ils se rendent compte qu’on cherche leur bien et que l’éducation n’est pas fonction de l’humeur du moment.

Nos échanges devraient être assaisonnés d’une bonne dose d’humour car nous avons de bonnes raisons d’aborder une attitude positive face à la vie. Les repas sont des temps conviviaux : évitez d’utiliser ces moments pour faire des reproches à vos enfants afin que les repas soient associés à la joie d’être ensemble.

Cherchez le contact oculaire et physique avec vos jeunes enfants : dites-leur des mots gentils, mettez vous à leur hauteur quand vous leur parlez, faites leur un bisou quand vous quittez la maison…

Il ne faut pas que nous traversions ce monde avec des œillères mais il faut que nous soyons au courant de ses schémas de manipulation et que nous suggérions des alternatives valables : un mode de vie vraiment chrétien, des moments de discussions, des informations préalables et une foi en Dieu vivante. « Je ne te demande pas de les ôter du monde mais de les garder du mal. » Jean 17.15

Soyez attentifs à ce qu’ils apprennent en cours. Lisez vous même leur livre de sciences.

Nous possédons des animaux et un potager, ce qui donne du travail supplémentaire, mais toute la famille s’y met. En voyant et expérimentant la responsabilité de faire des choses qui doivent être faites -qu’il vente, qu’il pleuve, qu’il neige, qu’on en ait envie ou non- les enfants bénéficient de bases saines face au travail. On peut aussi s’émerveiller en famille de la création de Dieu. « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus. » 2 Thessaloniciens 3.10

Évidemment il nous arrive d’interdire certaines choses à nos enfants car elles sont incompatibles avec notre conception de la vie, mais notre devise devrait être : plutôt que d’interdire, proposer mieux!

Quand parler sexualité ? Quand les enfants posent des questions ! Pour cela il faut que les parents créent une atmosphère propice à poser ses questions avec naturel. Si les questions ne viennent pas il faut en tous cas que les enfants connaissent avant la puberté les faits essentiels sur leur corps et sur l’amour entre l’homme et la femme.

Incluez Jésus dans vos routines quotidiennes. Que Dieu soit un thème de discussion naturel et spontané. Ne laissez pas naître l’idée que la foi doit se cantonner à des moments particuliers de la journée.

Le problème est qu’on les gronde quand ils ont mal fait, mais on ne consacre pas de temps à leur inculquer des comportements positivement corrects. On leur dit comment ne pas se comporter et on ne leur dit pas ce qu’on attend d’eux!

Verbaliser votre satisfaction pour leur bon comportement. Les enfants progressent plus vite s’ils sont encouragés!

Ce soir votre enfant est vraiment pénible. Avant de le gronder, demandez vous : son réservoir affectif est plein ? Est-il en manque de sommeil ? Quelque chose s’est-il mal passé à l’école ?

Votre enfant a transgressé une règle. Avant de le punir, assurez vous qu’il l’a bien comprise. Redites lui, donnez lui une seconde chance. Demandez lui de vous expliquer la règle pour vous assurer qu’il l’a intégrée. Si votre enfant transgresse une règle alors qu’il la connait, c’est peut-être parce que vous êtes trop inconséquent dans l’application des règles et des punitions et donc vous incitez indirectement votre enfant à vérifier si elles sont toujours valables.


La punition devrait être moins lourde si un enfant vient de lui-même après une bêtise et ne ment pas. Une telle attitude de sincérité est toujours difficile et devrait être honorée. Il faut que l’enfant comprenne que nous commettons tous des erreurs dans la vie mais que c’est l’attitude que nous manifestons après nos fautes qui est essentielle. Si en tant que parent vous assumez vos propres manquements et si vous êtes prêts à les reconnaître devant vos enfants vous créez une atmosphère qui les encouragera à être honnêtes. « Confessez donc vos fautes les uns aux autres. » Jacques 5.16

Acceptez votre enfant tel qu’il est et ne le comparez pas sans cesse à ses frères et sœurs.

Les enfants doivent respecter les parents. Pour cela, montrez leur l’exemple en vous respectant mutuellement dans le couple. D’autre part, parlez à votre enfant comme vous aimeriez qu’il vous parle. « De même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle » Éphésiens 5. 24-25« Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants » Éphésiens 6.4

Ah ces gosses! de Claudia et Eberhard Mühlan

Un exemple vivant de Tite 2

Je me souviens de la 2CV qui pétaradait en ralentissant pour se garer devant notre maison ; des « Bonjour ! » enthousiastes qui retentissaient et qui nous tiraient de nos devoirs, de nos jeux et de nos tâches ménagères ; du fondant au chocolat de Lili qui égayait notre goûter chaque mercredi.

Je me souviens des histoires de Lydie qu’on écoutait (plus ou moins) attentivement – selon nos âges et nos capacités de concentration – toujours narrées avec beaucoup de vie, de cœur et souvent, d’humour ; des jeux « de table », celui des « mains papillons » par exemple, qui nous faisaient tellement rire !
Je me souviens des anniversaires fêtés avec elles, et des cartes avec un long texte ponctué de versets et d’encouragements personnalisés.

Ces souvenirs datent d’il y a 15-20 ans. J’ai grandi dans une maison remplie d’enfants, d’ados, de bébés…

Au milieu de notre joyeux fouillis et de nos éclatantes disputes, Lydie et Lili apportaient leur présence, leurs histoires, leurs jeux et toujours… de quoi goûter ! Parfois, ados, nous aurions aimé rester dans nos chambres, mais quelle bénédiction que d’avoir été tirés de nos « tanières » pour partager un moment avec elles. Elles avaient la douceur et la sagesse de femmes qui avaient vécu de longues décennies avec Dieu.
Si je partage ces quelques bribes de souvenirs aujourd’hui, c’est pour encourager nos sœurs, notamment celles qui sont un peu devant nous sur le chemin de la vie et de la foi, à partager un peu de leur temps avec de plus jeunes sœurs et de plus jeunes familles.

« Que les femmes âgées soient, dans toute leur manière d’être, comme il convient à de saintes femmes, — ni médisantes, ni asservies à beaucoup de vin ; enseignant de bonnes choses, qu’elles instruisent les jeunes femmes à aimer leurs maris, à aimer leurs enfants, à être sages, pures, occupées des soins de la maison, bonnes, soumises à leurs propres maris, afin que la parole de Dieu ne soit pas blasphémée. »  Tite 2. 3-4

Je suis reconnaissante que Lydie et Lili aient pris cet enseignement à cœur. Je suis reconnaissante pour leur amour qui a abondé (Philippiens 1. 9) pour notre famille, mes parents, mes frères et sœurs. Je suis reconnaissante que ces versets soient dans la Bible !


Chères sœurs en Christ – vous qui avez « un peu plus de bouteille »… sans être parfaites (ce n’est pas écrit dans le passage de Tite !) : vous pouvez être et vous serez certainement une grande source de joie et de bénédiction pour de plus jeunes sœurs et familles !

Joy.

La pauvre veuve aux deux petites pièces

Te sens-tu parfois pauvre,  matériellement ou spirituellement ? Ou bien inutile, vide sans rien avoir à partager ? L’histoire de cette veuve peut t’encourager.

Levant les yeux, Jésus vit des riches qui jetaient leurs offrandes au Trésor. Il vit une veuve indigente qui y jetait deux pites. Et il dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté plus que tous les autres ; car tous ceux-ci ont jeté de leur superflu aux offrandes de Dieu, mais celle-ci y a jeté de sa pénurie, tout ce qu’elle avait pour vivre. 

Luc 21. 1-4

Jésus leur disait dans son enseignement: Gardez-vous des scribes, qui se plaisent à se promener en longues robes et qui aiment les salutations dans les places publiques, les premiers sièges dans les synagogues et les premières places dans les repas ; qui dévorent les maisons des veuves, tout en faisant, pour l’apparence, de longues prières ; ceux-ci recevront une sentence plus sévère.

Assis en face du Trésor, Jésus regardait comment la foule jetait de la monnaie au Trésor ; de nombreux riches y jetaient beaucoup. Une veuve pauvre vint et y jeta deux pites, ce qui fait le quart d’un sou. Ayant appelé ses disciples, il leur dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté au Trésor plus que tous ceux qui y ont jeté ; car tous y ont jeté de leur superflu, mais celle-ci y a jeté de son dénuement, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre.

Marc 12. 38-44

Quelques leçons pour nous.

Ce récit contient plusieurs encouragements par rapport au service parce que très souvent, servir, c’est donner : du temps, de l’énergie, ses biens, de l’affection…

1.    Tout donner, soi-même avant tout.

L’histoire de cette veuve invite d’abord à se donner soi-même entièrement, pas juste laisser les miettes à Dieu. En effet, les riches de ce passage ont l’air de donner beaucoup, peut-être plus que la dîme, mais en réalité cela ne leur coûte rien, c’est juste une partie de ce qu’ils ont, leur superflu.

Tandis que cette pauvre femme n’a pas seulement donné la dîme, elle a TOUT donné ! Ce qui est frappant c’est qu’elle avait deux pièces et aurait pu n’en donner qu’une seule, cela aurait quand même représenté un don de 50% de ses biens ! Mais elle a donné les 100% ! 😲

Pourquoi nous donner entièrement à Dieu ? Et bien avant tout parce que c’est ce que Lui a fait pour nous : Il s’est donné en Jésus-Christ ! Et puis aussi parce qu’Il saura bien mieux que nous gérer ce que nous lui confions.

En retour, nous voulons entendre cet appel appel à :

  • Se donner soi-même : et en particulier se mettre à sa disposition, nos pensées tournées vers Lui.

En effet, l’amour du Christ nous étreint, en ce que nous avons jugé ceci, que si un est mort pour tous, tous donc étaient morts, et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui pour eux est mort et a été ressuscité.

2 Corinthiens 5. 14-15

  • Partager ce qu’on a :

“Tout ce qui nous est donné de bon et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières…”

Jacques 1. 17

Le roi David a pu dire : “Tout vient de toi, et ce qui vient de ta main nous te le donnons

1 Chronique 29. 14

Dieu NE FORCE PAS. Jamais. Il souhaite que tout ce que nous faisons soit volontaire, de coeur pour lui. “Dieu aime celui qui donne joyeusement”

2 Corinthiens 9. 7

2.         Croire que Dieu multipliera le peu que je donne.

Parfois on se dit : je n’ai pas grand-chose, je ne suis pas douée, je ne sais pas expliquer la Bible… Quand je vois tout ce que font les autres, j’ai l’impression que le peu que je fais n’a aucune valeur, c’est une goutte d’eau…

Jésus a choisi douze disciples : ils n’étaient pas l’élite du peuple ! Certains étaient très impulsifs, ils se disputaient souvent, ne comprenaient pas ses enseignements la plupart du temps, ils se trompaient, avaient peur, et l’ont abandonné au moment fatidique. Et pourtant… c’est par eux, fortifiés par le Saint Esprit, que le message s’est transmis et nous est parvenu !

On a aussi plusieurs exemples dans la Bible de gens qui ont donné le peu qu’ils avaient et Dieu a multiplié : il y a plusieurs veuves dans le lot, ainsi qu’un petit garçon qui a donné son goûter pour nourrir 5000 personnes.😉

3.         Croire que Dieu pourvoira à mes besoins.

Servir, c’est souvent sortir de sa zone de confort, prendre des risques, parfois financiers. Et puis parfois on est fatigué, on aimerait se reposer, mais telle personne ne va pas bien, telle personne âgée a besoin d’aide pour ses courses, il y a un cours biblique à préparer, des colos à organiser, le ménage de la maison ou celui du local à faire, etc…

Dieu ne te force pas à aller au-delà de tes limites, mais si par la foi, tu sens que tu dois parfois les franchir, alors compte sur lui, il sera là, il t’aidera !

Dieu donne de la force à celui qui est las, et il augmente l’énergie à celui qui n’a pas de vigueur. Les jeunes gens seront las et se fatigueront, et les jeunes hommes deviendront chancelants ; mais ceux qui s’attendent à l’Eternel renouvelleront leur force ; ils s’élèveront avec des ailes, comme des aigles ; ils courront et ils ne se fatigueront pas, ils marcheront et ne se lasseront pas.

Esaïe 40. 29-31

Cette veuve croyait vraiment que Dieu pourvoirait à ses propres besoins !

4.         Accepter de rester dans l’ombre, sans reconnaissance

Imaginons la scène : chaque fois que les riches déposent leurs offrandes, ce sont de grosses bourses bien remplies, c’est très sonore, et probablement que tous sont impressionnés.

Cette veuve n’a que 2 petites pièces : on n’entend presque rien. On ne connaît pas son nom, elle est anonyme !

Pour elle c’est un gros sacrifice, mais personne ne le remarque ! Elle ne reçoit aucune reconnaissance du point de vue humain. Elle n’a probablement pas même entendu Jésus la citer en exemple à ses disciples !

Elle a trois motifs “d’anonymité” :

  • C’est une femme, dans une société qui les méprise souvent ;
  • Elle est pauvre, dans une société pour qui la richesse est vue comme une bénédiction de Dieu ;
  • Elle est veuve, sans appui humain, en sachant que souvent la souffrance éloigne les autres. 

Notre société a bien évolué sur beaucoup de domaines, mais en réalité elle n’a pas tant changé que cela : on y valorise l’activité, la réussite, l’apparence, le pouvoir, l’argent, la productivité etc… Cela peut aussi infiltrer le mode de pensée des chrétiens. On peut être tenté de valoriser les services visibles, mais sans l’activité de toutes les petites mains invisibles, l’Eglise ne serait absolument pas ce qu’elle est !!!

Être invisible, ce n’est pas toujours facile ! Mais c’est aussi ce que qu’a fait le Seigneur pour nous : il est venu incognito, il s’est fait pauvre afin de nous enrichir… 

L’important, c’est la reconnaissance de Dieu, ce que Dieu pense de nous, l’amour dont il nous aime, peu importe ce que pensent les autres !

Et Dieu n’oublie jamais ce qui est fait dans le secret. Cette veuve n’aura pas perdu sa récompense, selon Matthieu 6. 2-4 : « […] que ton aumône soit faite dans le secret ; et ton Père qui voit dans le secret, te récompensera. »

Ceci étant, si tu apprécies le travail d’une des petites mains invisibles, n’hésite pas à la remercier pour son service 🙂 Cela l’encouragera probablement.

5.        Servir avec un amour inconditionnel.

Le Seigneur Jésus compare le temple à une caverne de voleurs, et il en chasse les marchands. Il met également en garde contre les hypocrites qui font de longues prières mais dévorent les maisons des veuves. Certains religieux étaient honnêtes, droits, et craignaient Dieu. Mais d’autres étaient jaloux, méchants, avares, etc… Le contexte était déjà compliqué à l’époque !

L’évangile de Marc parle du “trésor du temple”, tandis que l’évangile de Luc mentionne “les offrandes de Dieu”.

Cette veuve donne comme si c’était à Dieu. Pourtant ce n’est pas Dieu qui va utiliser l’argent ! Elle donne tout ce qu’elle a, mais peut-être qu’une mauvaise utilisation en sera faite, et pourtant elle prend le risque. 

Servir Dieu, c’est très souvent servir les autres, donc des gens imparfaits, avec parfois mauvais caractère, qui critiquent, abusent, ou profitent. Est-ce un prétexte valable pour ne rien faire ? Non ! Chacun sa responsabilité : la personne qui donne, la personne qui reçoit, et chacun rendra compte pour soi-même. Prenons exemple sur Dieu : il travaille sans relâche dans ce monde déchu (Jean 5.17).

Cette femme est un exemple incroyable pour nous ! Elle fait ce qu’elle sait être juste, par amour pour Dieu, avec un cœur entier et la foi que son Père céleste bénira ce qu’elle sème.

On retrouve l’idée suivante en 2 Corinthiens 5 :

« Plus l’amour de Christ nous étreint, plus nous avons envie de le transmettre à tous ceux qui nous entourent et plus le Seigneur par son Esprit, nous conduira dans la manière de le faire. »

Caroline F.

En 2024, je lis la Bible avec une amie !

Prenons garde l’un à l’autre pour nous inciter à l’amour et à de bonnes œuvres, encourageons-nous mutuellement. Hébreux 10. 24-25


Te dis-tu parfois que ce n’est pas si facile de « s’inciter à l’amour », de s’encourager ?

Ça me fait penser à un exemple qui nous montre que c’est pourtant indispensable. T’arrive-t-il de t’assoir devant un feu et de perdre ton regard dans les couleurs des flammes et des braises ?
Si tu retires une braise brûlante et rouge, très vite elle va s’éteindre. Le rouge éclatant va devenir un charbon noir. Mais il suffirait de la remettre dans le feu et les magnifiques couleurs réapparaitraient.
C’est exactement la même chose pour toi et moi. C’est en compagnie d’autres chrétiens qu’on peut se réchauffer les uns les autres pour le Seigneur ; son amour est comme un feu qui fait brûler nos cœurs ensemble pour Lui !


Des moments entre amis, avec d’autres qui désirent suivre le Seigneur, c’est vital et essentiel pour grandir avec Lui. « Un homme ranime le visage de son ami. » Proverbes 27. 17
Ce n’est pourtant pas toujours si facile de ranimer le visage de son amie, ou de juste l’encourager ! Mais ce qui est incroyable, c’est que souvent, en voulant encourager, on est soi-même encouragée. La Bible le promet d’ailleurs : « Celui qui arrose sera lui-même arrosé. » Proverbes 11. 25
Ces relations les uns avec les autres nous ont interpellés, depuis un certain temps.

Je ne suis personnellement pas une personne qui réussit facilement à s’intégrer dans un groupe existant ; je trouve compliqué d’entrer en matière, cherchant à connecter tout le monde autour d’une table. Nous nous sommes alors penchés sur ce phénomène. Comment trouver un sujet qui intéresse tout le monde, un sujet où tout le monde sait de quoi on parle, etc… ?! Comment avoir une heureuse communion autour d’une table où chacun se sente bien ?
Si comme Marie et Elisabeth, on s’entretiendrait du Seigneur, n’y aurait-il pas beaucoup de joie et d’encouragement ?
Pour aider à cela, pour trouver des sujets « de discussion » entre amies, nous avons élaboré un livre de bord (paraissant chaque année) : « En route avec Jésus ». Il y a chaque semaine un sujet à partager entre amies, autour d’un thé, d’un café ou par message. Si chacune possède un livre « En route avec Jésus », on peut toutes ensembles démarrer des échanges sur un même sujet quand on se rencontre, ou même le mentionner quand on échange par message. C’est un processus tellement encourageant et motivant !
Nous proposons aussi des cahiers : « la Bible en pratique au quotidien » qui permettent d’approfondir ces sujets, aussi agréables à utiliser en groupe. Pour celles qui ont des enfants, petits-enfants ou qui s’occupent d’école du dimanche ou de groupe d’enfants, des cahiers sur les mêmes sujets existent aussi pour eux, pour ainsi partager entre génération ce qui nous a encouragées, interpellées ou même arrêtées.
Le cahier de cette année avec le sujet de « 2024, en route avec Jésus » paraîtra en mars.

Offre spéciale pour Noël !

Mais nous vous proposons en attendant, une offre spéciale actuellement chez BPC, deux agendas « 2024, en route avec Jésus » pour le prix d’un. Un pour toi, un pour une amie. Tu pourras ainsi vivre ce sujet des relations les unes avec les autres dans ton quotidien. N’attends plus pour commander !

boutique.editeurbpc.com/fr/mon-annee-2024-agenda.html

Corinne, de création d’accord

Traités pour partager l’évangile aujourd’hui

Il y a quelques années, tandis que je participais à une distribution de dépliants chrétiens, j’ai trouvé que certains d’entre eux n’étaient plus très adaptés pour la nouvelle génération. J’ai pensé qu’il y avait peut-être un besoin pour la création de traités plus modernes et plus accessibles ! Je me suis lancée car j’avais déjà l’habitude de créer des designs pour partager l’évangile sur mon compte Instagram.
En créant ces deux traités, j’avais à cœur d’essayer d’en rendre l’apparence attractive et le message clair. Je souhaitais aussi y laisser un contact qui pourrait permettre aux personnes intéressées d’envoyer leurs questions.
J’ai utilisé l’application Canva qui est très facile d’utilisation et complète même dans sa version gratuite !
Je transmets les pdfs de ces deux traités qui peuvent être librement téléchargés et imprimés. Si vous souhaitez en commander en grande quantité, n’hésitez pas à me contacter via l’adresse pourquoilafoi@gmail.com car je pourrai passer une commande pour vous sur un site d’impression !

Fichiers en téléchargement libre :

[NDLR : ne serait-ce pas l’occasion d’un petit défi pour bien finir l’année 2023? Imprime ces traités et prends en toujours un sur toi, pour pouvoir en donner dès que l’opportunité se présente, ou même sans raison, juste comme un cadeau à un passant, ou un brin de lecture à quelqu’un assis dans le bus! Le challenge serait d’en distribuer un par jour jusqu’au 31… Cap?]